Please update your browser Your browser isn’t supported anymore. Update it to get the best YouTube experience and our latest features. Learn more Mozilla Firefox Microsoft Edge Google Chrome OperaRemind me later

Suite de : https://choualbox.com/IYDha

Suite à votre consultation, j’ai décidé il y a quelques jours d’annoncer à Ibrahima que j’offrais mon cœur et mon cul exclusivement à Cyrielle.

Bien sûr, cette officialisation a provoqué des larmes, autant sur son visage que sur le mien. Quelle ne fut pas ma douleur de l’entendre me supplier de lui accorder une dernière pipe ! Pour autant, je suis resté fidèle à ma position, le 69, avec Cyrielle uniquement.

Étonnamment, mon ex concubin nocturne s’est rapidement évaporé, et cela autant de mon esprit que du service de la résidence dans laquelle je vis. J’ai ouï dire qu’il était parti en congé. Intérieurement, j’étais heureux de cette décision car comme on dit, « loin des yeux loin du cœur ».

Cependant, ce matin, tout a basculé.

Alors que Cyrielle, toute guillerette, me rejoignait dans mon appartement, je n’étais rempli que de joie à l’idée de la retrouver. Elle s’était faite tatouer la veille, et tenait absolument à me montrer ce fabuleux motif qui, selon ses mots, me prouverait toute l’étendue de son amour. Et effectivement, la fine écriture qui souligne ses mamelons noirs stipule, dans un témoignage d’amoureuse absolue : « Propriété de SeoSeo ».

Cette découverte fait se soulever mon chibre d’un coup. Comme un chevalier signifiant son allégeance à son roi en baisant sa chevalière, j’appose mes lèvres humides sur la déclaration d’appartenance qui est gravée pour l’éternité sur les seins gonflés d’excitation de ma promise. Nous nous apprêtons à une nouvelle chevauchée orgasmique, quand, depuis le couloir, nous entendons des cris de panique.

Interpellés, Cyrielle et moi cherchons à apprendre ce qu’il se passe. Nous sortons dans le couloir, et une auxiliaire nous informe immédiatement de la situation : Ibrahima, du haut du toit de la résidence, menace de se suicider. Mon cœur, pourtant maintenant dévoué à Cyrielle par le serment de sa poitrine, s’arrête. Je la regarde, elle fronce les sourcils. Je décide malgré tout de me rendre sur le toit pour tenter de raisonner mon chevalier noir, et elle me poursuit dans l’ascenseur.

Arrivé sur le toit, je le vois, debout face au vide. Il est nu, et sa peau scarifiée de toutes parts décrit des nuits torturées. Je m’approche, doucement, et il se retourne. À ma vue, son énorme pénis d’ébène se raidit, mais son visage ne s’illumine pas. Il me déclare que puisque j’ai choisi Cyrielle, il préfère mourir que vivre seul sans moi.

Je lui fais part alors de vos votes, et lui jure que ce n’était pas ma décision, et il me rétorque avec lucidité que si j’ai décidé de m’y plier, c’est que j’acceptais cette décision. Je baisse les yeux, honteux et abattu par cette vérité. Derrière moi, Cyrielle jubile et se pince les tétons. Je tends une main vers Ibrahima, il la toise, il hésite. Enfin, à mon grand soulagement, il fait un pas en ma direction, s’éloignant du bord.

Brusquement, Cyrielle bondit vers Ibrahima et lui fait face les poings serrés : « rien ni personne ne fera obstacle à notre amour ! » rugit-elle. Face à lui, mon primo amoureux n’a pas le temps de rétorquer qu’elle le pousse de toute sa force, exaltée par son désir d’exclusivité. Il ne dit rien et résiste, non sans mal. Seulement, le combat me paraît déséquilibré, et j’en perçois déjà l’issue.

Ibrahima perd du terrain, et il n’a plus qu’un pied sur le toit. 15 m en dessous, une petite foule est déjà réunie, et certains prennent même des paris sur qui va chuter en premier. Cette scène est absurde, irréelle, et pourtant, son épilogue me marquera réellement à jamais.

Dans un furieux effort, Cyrielle pousse sur ses bras et crie victoire. Ibrahima, tel Mufasa, est projeté dans le vide par la Walkyrie qui proclame être ma propriété. Elle se retourne vers moi, un sourire délirant lui traversant le visage, et du coin de l’œil, j’aperçois furtivement l’ultime geste d’Ibrahima : désespéré, il tend son bras et parvient à saisir la cheville de Cyrielle.

Il l’emporte dans sa chute, et elle sourit toujours tant sa perception de la réalité est distordue. Je les vois disparaître tous les deux et quand je me rapproche du bord, j’entends le bruit des os d’Ibrahima qui se fracasse sur le béton, et pire encore, le déchirement de la cage thoracique de Cyrielle qui s’empale littéralement sur le pénis toujours tendu et hypertrophié de celui qu’elle souhaitait pousser dans le vide et qui l’y emportait aussi.

En contrebas, la petite foule hurle devant la folie du spectacle. Quelques petites mains s’emparent de téléphones pour filmer et photographier la scène. Moi, tout en haut, je me sens comme libéré. Je ne comprends pas pourquoi la tristesse ne m’envahit pas, je sens simplement une énorme vague de soulagement.

Je recule. Je reprends l’ascenseur. Je rentre chez moi. Je n’ai plus d’amoureux ni d’amoureuse maintenant.

Suite de : https://choualbox.com/z0Aw4 et : https://choualbox.com/4M9k7

Aujourd’hui, je suis confus. Cette semaine a été merveilleuse, tantôt dans les bras de Cyrielle, tantôt dans ceux d’Ibrahima. Pour autant, cette situation me paraît déséquilibrée et vouée à l’échec.

Je sens beaucoup de tension entre Cyrielle et Ibrahima. Bien que jamais les deux ne se soient encore jamais croisés au sein de mon appartement, je vois bien les regards de l’un et de l’autre lorsque je reçois un message de l’un ou de l’autre. Je perçois que la jalousie les consume. Moi, de mon côté, je suis incapable de me projeter dans la perspective d’un choix.

Et pourtant, ce choix va devoir se faire.

Ce matin, tandis que Cyrielle profitait d’un temps creux dans la résidence pour se nicher sous la couette avec moi et jouer avec mon barreau du réveil, quelqu’un a frappé à la porte de mon appartement. Quelques secondes plus tard, mon téléphone a sonné : Ibrahima. Cyrielle voit le nom sur le téléphone, et fronce les sourcils. Elle n’est pas contente. Et moi je suis très gêné.

Elle enfile un de mes pulls ainsi que son shorty et m’abandonne dans le lit, bien incapable que je suis d’en sortir tout seul. Je suis spectateur de ses gestes, impuissant face à sa volonté. Si d’habitude j’aime qu’elle prenne le contrôle, à cet instant je le déplore. Puis, Cyrielle file jusqu’à la porte et ouvrant grand pour faire face… à Ibrahima.

-	Qu’est-ce que tu fais là ? rugit-elle d’emblée.
-	Et toi alors ? Tu n’es pas censée travailler ? rétorque-t-il avec véhémence.
-	Mais je bosse, figure-toi que je suis en accompagnement personnalisé, et que tu perturbes cet accompagnement, déclare-t-elle en bombant le torse. Car il m’a choisie, moi et moi seule.
-	Laisse-moi entrer, il faut que je lui parle.
-	Il n’en est pas question, il est à moi ! C’est mon mec !
-	Non, c’est mon mec à moi !

« Mon mec » … bien que je ne leur parle pas d’aventure, je crois que Cyrielle et Ibrahima m’ont tous les deux dans la peau. Mais autant l’un que l’autre, ils ont envie d’exclusivité.

Cyrielle claque la porte de l’appartement et revient, furieuse, auprès de moi. Elle se déshabille de nouveau et se glisse auprès de moi. Je lui dépose un baiser sur la nuque, mais elle n’a pas la réaction habituelle, elle ne se retourne pas. Je sens qu’elle bout de l’intérieur.

« Cette situation ne peut pas durer, il va falloir que tu choisisses » me somme-t-elle. « Et si tu ne choisis pas, je le ferais pour toi ». Devant cette précision, je m’interroge. Voyant mon visage perplexe et décontenancé, elle détaille encore plus son intention, et cela me fait frémir : « je ferai tout pour que tu me fasses l’amour toute ma vie, y compris tuer Ibrahima ».

Je ne peux contenir un mouvement de recul. J’ouvre de grands yeux, est-elle sérieuse ? C’est tellement extrême ! Aussi extrême que la trique qui surgit de nouveau, alimentée par cette déclaration d’intention aussi monstrueuse qu’elle est le témoin d’un amour incommensurable.

En guise d’argument ultime, elle me chevauche et me baise comme jamais, avec une violence rare. Mon sexe gonfle au point que j’ai peur qu’il n’éclate, elle écrase ses seins dans mes yeux pour me rendre aveugle, pour que je me concentre sur mes autres sens, notamment l’odeur, le toucher. L’odeur de nos fluides corporels qui se mélangent et qui giclent, le contact de son corps tremblant et moite, la fureur de ses ongles et de ses dents… jusqu’à l’orgasme, un orgasme intense, explosif, volcanique. Elle hurle comme une louve tandis que je glapis et que je cherche mon souffle. Elle me possède, elle m’étouffe, elle m’encercle. Je suis à elle.

Pour autant, j’ai le sentiment au fond de moi que je ne suis pas apte à choisir entre Cyrielle et Ibrahima. C’est pourquoi je m’en remets à vous : choisissez pour moi qui de ces deux âmes sera mon amoureux.

https://strawpoll.com/40Zm460Dkga

Suite de : https://choualbox.com/z0Aw4

Je me réveille ce matin le sourire aux lèvres car ce soir, Ibrahima est de service. Nous n’avons pas communiqué depuis le dernier soir, alors j’ai hâte de le retrouver. Et je tiens à lui faire le plus bel effet. Je demande donc de l’aide pour prendre une douche afin d’être propre pour être le plus sali possible.

Pour l’aide à la douche, je n’ai pas de préférence particulière sur l’accompagnant si ce n’est celle-ci : je suis vraiment mal à l’aise avec les femmes très jeunes. Mais il y en a peu dans ma résidence, j’estime qu’il n’y a pas besoin de faire cette demande précise.

À l’heure prévue, quelqu’un vient. Je reconnais sa voix tout de suite, c’est Cyrielle, probablement la plus jeune de toute l’équipe. Je ne suis même pas sûr qu’elle ait dépassé la vingtaine… et comble de la gêne qui s’annonce, je m’entends très bien avec elle, comme une pote, et je n’ai pas dans mes habitudes que mes potes m’aident à me laver.

Étrangement, elle est très souriante. Plus que d’habitude j’entends. Elle me regarde en se mordant la lèvre, un doigt triturant une longue mèche de ses cheveux noirs.

« J’ai croisé Ibrahima l’autre soir… » me dit-elle les yeux brillants. « Il m’a un peu raconté. »

Diable ! Qu’est-ce que cela signifie ? Et pourquoi j’ai l’impression que Cyrielle frétille devant moi ?

Lentement, sans détourner son regard du mien, elle s’approche de moi, et pose fermement une de ses mains sur mon entrejambe : « Alors comme ça on a un gros paquet ? ».

Je rougis, je bégaie. Je disjoncte, je ne sais plus quoi penser. Qu’est-ce qu’il a dit, qu’est-ce qu’elle me veut ? Le mieux à faire, c’est d’éluder et de faire comme si de rien n’était. Je lui explique poliment mon malaise à l’idée que ce soit elle qui m’aide à me doucher, à quoi elle répond par un gloussement. Le gloussement d’une adolescente, et la suite me déstabilise toujours plus : « et moi qui me faisais une joie à l’idée de voir ça de mes yeux… ». Sur ces mots, elle serre légèrement la main qu’elle a toujours entre mes cuisses. Elle pouffe en ouvrant de grands yeux : « mais dis donc, on dirait que je te fais de l’effet ! ».

Écarlate, je recule. Je balbutie un charabia que je ne comprends pas moi-même et part dans la salle de bains. Je reprends mes esprits, et lui demande expressément de m’envoyer quelqu’un d’autre. Elle ne répond pas, et le silence s’installe. Puis, après de longues secondes me parviennent des bruissements étranges. Puis le tintement d’un objet métallique sur le sol.

La porte coulissante de ma salle de bain s’ouvre, et je la vois, Cyrielle, les cheveux retombant sur sa poitrine, les joues pourpres, et surtout, sans aucun vêtement. La couleur de miel de sa peau de méditerranéenne, ses petits seins aux tétons bruns, sa fine toison pubienne à peine masquée d’une main faussement timide, et ce sourire, ce sourire que l’on pourrait croire fou, tout cela provoque en moi un hébétement total et, en même temps, une excitation monstrueuse. J’ai honte, terriblement honte, car elle est bien trop jeune pour moi.

-	Pourquoi portes-tu encore ce caleçon ? Attends, je vais t’aider, chuchote-t-elle d’une voix suave.
-	Arrête, ce n’est pas bien.
-	Parce que je suis jeune ? J’ai 19 ans, je suis majeure.
-	Mais j’ai le double de ton âge ! Et Ibrahima…
-	Ibrahima n’est pas là, et crois-moi tu ne vas bientôt plus penser à lui. Quant à mon âge, si tu veux je peux t’appeler papa.

D’une foulée de chat, elle se retrouve devant moi, et je ne sais pas si je dois assumer de la trouver absolument magnifique ou au contraire rejeter cette appétence non seulement au nom de la morale mais au nom de mon nouvel amour. D’un geste agile, elle enlève mon T-shirt, et abaisse mon caleçon juste assez pour que mon pénis dur comme la pierre en sorte. En le voyant, elle glousse. Elle ne peut s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres.

Dans sa deuxième main que je n’avais pas vue depuis tout à l’heure figure un pot de Nutella. Elle l’ouvre, y plonge ses doigts, et se badigeonne le ventre et les seins. « Oh, je suis toute sale, j’ai besoin d’une douche moi aussi… » assène-t-elle d’une voix déterminée. Elle s’assoit à califourchon sur moi, je sens sa vulve et ses cuisses mouillées, et mon sexe raide comme jamais frotte contre ses poils pubiens. Ils sont un peu drus, et cette sensation fait rompre totalement le barrage de ma raison.

À grands coups de langue, je la nettoie. Elle rit, elle soupire, elle souffle. Elle soulève son bassin légèrement, m’invitant. Dans son sexe cyclopéen, j’enfonce mon pieu tel l’Ulysse d’Homère. Elle passe ses bras derrière ma tête, et remonte ses seins jusqu’à ma bouche, comme une injonction silencieuse à poursuivre mon lapement. 

Elle ne rit plus. Elle paraît transcendée, peut-être même possédée, et c’est avec une bestialité stupéfiante qu’elle me mord la gorge. Assez pour me faire mal, assez pour que ce mal soit synonyme de plaisir. Un plaisir intense, irréel, qui ne tarde pas à me faire jouir en elle. Au même moment, elle se cambre, bascule sa tête en arrière, la ramène ensuite vers moi, elle m’embrasse si furieusement qu’elle pourrait me déchausser la mâchoire.

Cyrielle s’écroule sur moi. Elle luit de sueur, moi aussi. Elle plonge en regardant le mien, et, d’une voix tremblotante, me déclare : « au-delà de tout ce que j’avais imaginé ».

Après de longues minutes ainsi, elle se retire. Elle me dit d’une voix coquine : « nous avons tous les deux besoin d’une douche maintenant. Je te l’avais dit. ». Je glousse. Je crois que j’ai une amoureuse maintenant.

C’est parti pour une tranche de vie dans le quotidien d’un mec en fauteuil électrique.

Mon handicap s’accentuant avec l’âge, il est devenu capital pour moi de trouver une meilleure forme d’assistance à domicile (aide à la toilette, à l’habillage, à préparer à manger, à faire le ménage etc.). De nouveaux problèmes se sont installés, comme l’impossibilité de me lever seul de mon lit, et la future de me coucher seul. Pour la faire courte, la solution a été trouvée, après presqu’un an de recherche et de tractations, avec l’emménagement dans une résidence gérée par une association d’aides à domicile, résidence qui permet une présence humaine H24 en cas de besoin. C’est ainsi que mon quotidien est désormais rythmé par les interventions de nombreux et nombreuses auxiliaires pour les moments-clés de la journée.

Comme nous sommes 12 résidents lourdement handicapés (et à vrai dire, quand je les vois, je me sens comme un borgne au royaume des aveugles), l’équipe d’aide est constituée d’une trentaine de personnes : il y a l’équipe du matin, de 7 à 14, l’équipe de l’après-midi de 14 à 21, et celle de la nuit, de 21 à 7.

Bien sûr, chacun a son appartement, chacun a son autonomie dans la mesure de ses capacités. Pour ma part, les interventions se font uniquement à ma demande, en dehors de quelques-unes qui sont programmées, comme les repas par exemple. Ainsi, si j’ai envie de me lever à 14h comme une vieille loque et surtout me coucher à 5h comme l’écrivain nocturne que je suis, c’est bien pratique. Auparavant, dans mon ancien appartement, je risquais à tout moment de me casser la gueule en me couchant. Et j’ai d’ailleurs appelé pas mal de fois les pompiers pour me relever. Mais tout ça c’est du passé !

Dans cette équipe d’auxiliaires, il y en a en particulier avec qui je m’entends. Il s’appelle Ibrahima, on discute pas mal quand il vient m’aider. Il me soulève et me jette dans le lit avec l’aisance d’un athlète ! D’ailleurs, s’il ne pouvait pas faire cela, je suis maintenant équipé de ce qu’on appelle un lève-personne. C’est une machine qui permet à n’importe qui de soulever quelqu’un en déployant un filet dans son dos qui est tracté et élevé par un bras mécanique. Avec ça, même la petite Noémie de 40 kg peut me sortir du lit ou m’y mettre.

Mais depuis deux soirs, tout est différent. Car dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque j’ai appelé Ibrahima, quelque chose a changé. Il avait mal au dos, il avait fait une mauvaise chute. Je lui ai proposé d’économiser ses forces et d’utiliser le lève-personne. Il a apprécié le geste. C’est là que j’ai découvert le véritable Ibrahima.

Avec douceur, il a installé le filet dans mon dos jusque sous mes jambes. La toile de ce système s’arrête au niveau du bas du dos, puis ce sont des lanières qui maintiennent les jambes. Lorsque je suis suspendu, j’ai littéralement l’oignon comme une boule à facettes, à 1 m au-dessus du sol, totalement dépendant de la personne qui manie l’engin.

Une fois en l’air, Ibrahima a stoppé la procédure. Étonné, je lui demande s’il y a un problème avec la machine. Il s’est lentement approché de mon oreille, et a prononcé ces quelques mots : « ça fait un mois que tu es là petit, mais tu n’as toujours pas compris ».

Je m’interroge, comprendre quoi ? Son visage a totalement changé, il a une expression déterminée, menaçante. Sa peau d’ébène épouse l’obscurité de la chambre, seul un rictus carnassier déchire peu à peu cette atmosphère. Il ajoute : « la nuit tu es à moi ».

Brusquement, de ses deux mains puissantes, il arrache mon bas de pyjama. Je n’ai pas le temps de comprendre la portée de ce geste que je l’entends grogner devant moi, mais suspendu comme je suis, je ne vois pas du tout ce qu’il fait. J’entends une boucle de ceinture tinter sur le sol.

Je sens alors des doigts énormes sur l’intérieur de mes cuisses. Son souffle chaud sur mon scrotum. Et serait-ce… sont-ce des gouttes de bave qui arrosent mes testicules ? Soudain, ma réflexion s’interrompt. Je n’ai plus peur. Le plus étonnant est que je ne souffre même pas quand son monstrueux chibre d’onyx me fracture l’anus. Ibrahima ne bouge pas, il ne fait pas de va-et-vient, mais de ses bras de colosse, il me propulse vers l’avant, et c’est moi, tel un pendule sexuel, qui me rabat perpétuellement sur son glorieux glaive noir.

Il n’est pas le seul à être bien membré, et mon propre pénis s’insurge dans une terrible érection. En guise de soutien armé à mon noble héraut, je frotte de mes deux mains dans un mouvement de branle effrénée pour que mon honorable défenseur grandisse et grandisse encore. Seulement, rien n’effraie Ibrahima, et il engloutit mon fier soldat d’une seule bouchée. Littéralement. Mais il ne le relâche pas, il reprend le travail de mes petites mains avec sa langue rageuse et ses lèvres fermes.

Après quelques minutes ainsi, nous jouissons. À la même seconde. Il me regarde avec des yeux doux, il n’a plus la fureur de sa sexualité bestiale. D’une main tremblotante, je lui caresse la joue. Il me susurre un remerciement à l’oreille qui me fait rougir.

Il m’essuie et me lave succinctement, puis m’installe dans le lit. Il me souhaite une bonne nuit et s’en va, non sans me jeter un dernier regard. Je glousse. Je crois que j’ai un amoureux maintenant.


« Un individu planifiant une action violente lors du passage du relais de la flamme olympique à Bordeaux a été interpellé », a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur le réseau social X jeudi matin. Après son passage dans le Périgord mercredi, la flamme olympique est attendue à Libourne puis à Bordeaux en fin de journée ce jeudi.
Selon une source sécuritaire au Parisien, l’homme interpellé est âgé de 26 ans et est un sympathisant du mouvement des « Incels » (contraction de « Involuntary celibate » pour « célibataire involontaire »), une communauté d’hommes violents et misogynes. Interpellé par les forces de l’ordre à Eysines (Gironde) mardi, et placé en détention provisoire le lendemain, il a été mis en examen « du seul chef d’association de malfaiteurs » et placé sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur, a indiqué la procureure Frédérique Porterie.
Un individu planifiant une action violente lors du passage du relais de la flamme olympique à Bordeaux a été interpellé. Merci aux policiers et plus largement à l’ensemble des agents du ministère @Interieur_Gouv qui sécurisent cette fête populaire avec un professionnalisme et un… https://t.co/GPncdNBhUm
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 23, 2024
Le parquet, qui avait requis l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « apologie de crime et « association de malfaiteurs », ainsi que son placement en détention provisoire, a annoncé faire appel de cette décision.
« En garde à vue, l’intéressé a admis avoir envisagé un passage à l’acte, sans lieu déterminé, suite à une agression subie. Aucune référence à la flamme olympique n’a été évoquée », avait déjà souligné la procureure de la République. Un « revolver gom-cogne, plusieurs téléphones portables et un ordinateur » ont été saisis par la police lors d’une perquisition.
Une référence à la tuerie d’Isla Vista
L’enquête avait été ouverte le 17 mai « après un signalement » de la plateforme Pharos « qui avait détecté un message inquiétant pouvant correspondre à une apologie de crime et faisant référence à la tuerie de masse survenue en Californie le 23 mai 2014 », a précisé la magistrate.
Selon une source sécuritaire, l’homme avait fait référence dans une publication Facebook à Elliot Rodger, l’auteur de la tuerie de masse d’Isla Vista en Californie, qui avait fait six morts et quatorze blessés. Cet ancien membre du groupe communautaire des « Incels » s’était ensuite suicidé.
Au cours de sa garde à vue, l’individu interpellé a confirmé son aversion pour les femmes et évoqué un projet de tuerie de masse à l’image de ce qui a été commis par Elliot Rodger. Il avait prévu de mettre fin à ses jours après être passé à l’acte, d’après nos informations.
Gérald Darmanin a salué l’action les policiers « et plus largement l’ensemble des agents du ministère de l’Intérieur qui sécurisent cette fête populaire avec un professionnalisme et un engagement remarquables ».


Bordeaux : un homme « planifiant une action violente » mis en examen et placé sous contrôle judiciaire

Être handicapé, être handicapé lourdement comme je le suis, à savoir à 38 ans être en fauteuil électrique et devoir emménager dans une résidence dans laquelle une permanence d’auxiliaires de vie est disponible H24, vous vous en doutez, c’est « pas évident ».

Mais je crois que le pire est de lire des horreurs absolues comme celles-ci : screenshots en commentaire.

Ce que je trouve affligeant, ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit quand il parle de la vie d’une personne handicapée sont « coûteuse » et « dérangeante ». Ça en dit long sur sa conception du monde. Je ne sais pas, il y a d’autres qualificatifs qui devraient venir spontanément, comme « difficile », ou encore « compliquée ». Non, immédiatement c’est le sacro-saint pognon, le gouffre à fric que les handicapés représentent. Il voit aussi l’aspect dérangeant, car les handicapés, bouuuuh, ça bave, ça ne s’exprime pas très bien, c’est difforme, ça prend de la place avec leur fauteuil et autres appareillages.

Ce que je trouve affligeant, c’est que l’on puisse parler de la vie d’une personne handicapée non pas à travers son prisme à elle mais à travers celui des autres qui l’entourent. C’est du déni d’existence.

Plus encore, entendre une fille dire qu’elle avorterait si elle savait son embryon porteur d’un handicap serait révoltant. Mais alors, pourquoi la recherche met souvent l’accent sur la détection des handicaps pendant le développement embryonnaire ? Parce que toute personne sensée s’accordera à dire qu’être trisomique par exemple, c’est extrêmement compliqué pour le trisomique en question. Qu’avoir une myopathie, c’est extrêmement compliqué pour le myopathe en question. Et dans un second temps, c’est compliqué pour l’entourage, pour la famille que cela va forcément bouleverser.

Je parle de ça parce que je suis parfaitement placé. Mon handicap n’a été détecté que trois ans après ma naissance. Ma mère n’a pas eu de vie professionnelle parce qu’elle devait s’occuper de moi alors que j’étais très loin d’être aussi handicapé qu’aujourd’hui, et pourtant, je nécessitais déjà une attention très particulière. Cette attention que j’obtiens, ça en fait moins pour les autres membres de la famille. Il y a des familles que ça brise. Moi-même je me refuse à avoir des enfants car j’ai 50 % de chances de transmettre ma pathologie. Et je refuse de faire vivre cela à un enfant alors que je suis parfaitement en connaissance de cause de la vie qu’il va devoir affronter. La vie qu’il devra affronter, ce sera de voir son corps dépérir à vitesse grand V, de passer plusieurs fois sur le billard avant même de souffler ses 18 ans, de supporter le rejet de beaucoup trop de personnes, de devoir composer avec une société inaccessible à bien trop d’égards, et surtout, de devoir se fader des propos ignobles à longueur de journée. 

Vous n’imaginez pas à quel point j’ai envie de vomir dans la bouche de tous les sacs à merde qui ont ce genre de propos. Si seulement ils pouvaient devenir à leur tour, à la faveur d’un pare-choc ou d’un AVC, devenir « coûteux et dérangeants », peut-être qu’ils se rendraient compte de la portée de leurs mots immondes.


Something went wrong, but don’t fret — let’s give it another shot.


Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Google Chrome Microsoft Edge Mozilla Firefox OperaMe le rappeler plus tard


 S4 : Drame de Crépol : fait divers ou fait de société ? 
 diffusé le 28/11/2023 à 22h49 Disponible jusqu&#039;au 28/12/2023 
Quand les idées éclairent l&#039;actualité et la complexité du monde… \&quot; C Ce Soir \&quot; propose un débat d&#039;idées sur l&#039;actualité politique et/ou sociale du jour. Karim Rissouli, du lundi au mercredi, puis Camille Diao, le jeudi, reçoivent des intellectuels, artistes et protagonistes au centre de l&#039;actualité pour approfondir la réflexion. Avec deux chroniqueurs en alternance : Laure Adler et Arthur Chevallier.
Présenté par : Karim Rissouli, Camille Diao
Chroniqueurs : Laure Adler, Arthur Chevallier
Maison de production : France Télévisions / Together Media


C ce soir Drame de Crépol : fait divers ou fait de société ?

Il y a quelques jours, un soir, j’ai eu deux rencards. Le premier avec Kalu, demoiselle équatorienne matchée sur Tinder, et le deuxième avec trois beaux représentants de ce qui se fait de plus répugnant dans l’espèce humaine. Récit.

Une fraîche soirée de novembre dans le centre-ville de Toulouse. Grelottant sur mon fauteuil car je me suis habillé bien en oubliant la température, je n’attends qu’une chose : qu’elle arrive, et qu’on rentre à l’intérieur du restaurant. Après m’avoir fait le coup classique de la dame qui arrive en retard pour se faire désirer, nous nous retrouvons enfin et entamons une joyeuse discussion sur son métier peu commun, à savoir artiste de cirque, tout en sirotant un apéritif qui réchauffe ma gorge. Peu à peu, les mots que nous échangeons gagnent en légèreté et, je le devine plus que je ne l’espère, en séduction subtile. Soudain, elle me surprend : je sens sur ma main son petit pouce délicat, puis ses autres doigts. Elle a un sourire solaire, hypnotique, et ses grands yeux noirs sont comme des promesses de bonheur. J’approche lentement mon visage du sien, mais, posant son index libre tendu sur ma bouche comme pour me dire de me taire, elle me propose en riant : « comme tu y vas ! Et si on allait boire un verre ailleurs d’abord ? ».

Ce « d’abord »… c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Rapide ellipse jusqu’au moment où nous sommes elle et moi attablés dans un bar tendance sur les bords de la Garonne. Il y a plusieurs verres à cocktail vides, reliquats muets de notre soif non seulement d’alcool, mais de l’autre. Il est minuit, et cette fois-ci, lorsque j’attrape sa main et que je retente de l’embrasser, elle ferme simplement les yeux et se laisse guider. Après quelques secondes, je me retire, et elle s’exclame tout sourire « c’est mignon cette façon d’embrasser ».

Point de moquerie ici, mais il faut préciser que j’ai pour coutume d’être très léger au premier baiser. Effleurer ses lèvres des miennes, tenir son cou de ma main libre, et tout en retenue, sans intrusion de langue. Ça, ça sera pour plus tard. Mais ce fameux « plus tard » porte très mal son nom ce soir puisque Madame prend l’initiative et me dévoile sans attendre sa façon d’embrasser. Qui est, il faut bien admettre, beaucoup plus caliente.

C’est exactement à ce moment où vous, lecteurs et lectrices, vous dîtes que l’affaire est pliée qu’intervient l’élément perturbateur. Plus exactement, les trois éléments perturbateurs. Trois jeunes hommes, un peu moins de la trentaine, inconnus au bataillon, nous proposent de se joindre à nous et s’assoient sans même attendre une réponse. Deux autour d’elle, un à côté de moi.

Clairement, ils sont éméchés. Bien plus que Kalu et moi. Mais si c’est un élément à prendre en compte, ce n’est absolument pas une excuse à tout ce qui suit. Tout d’abord, le perturbateur à côté de moi me demande « ce que j’ai » (traduction : pourquoi je suis en fauteuil ?), et lorsque je lui réponds « c’est assez intime comme question, je n’ai pas envie de répondre » il me rétorque qu’il connaît quelqu’un qui a exactement comme moi. Bah oui, bien sûr, une myopathie Charcot Marie Tooth de type IV, c’est tellement répandu ! Mais bon, j’ai l’habitude de croiser des neurologues de renom dans les bars, et je préfère ne rien dire. En face, Kalu est en souffrance, le bras d’un des énergumènes posé sur ses épaules. Elle a le visage crispé mais n’ose rien dire.

Cherchant une porte de sortie, je déclare qu’il est tard et que nous allons rentrer chez nous elle et moi. Protestation immédiate du trio qui rétorque « on se rencontre à peine, allez, on paye une tournée ». L’un d’eux rajoute même « on a les moyens, nous ». Ah, il dit sûrement ça car le trio est habillé de costards très élégants tandis que nous deux, gens de bohème, sommes d’un autre standing. Le même qui a fait la précision renchérit en ajoutant qu’il sort d’une grande école de commerce (dont j’ai oublié le nom) et que ses deux cousins ici présents y sont encore. Le mépris de classe est présent.

Je prends la main de Kalu et la tire vers moi, en espérant qu’elle comprenne qu’il faut qu’on parte. Elle ne perd rien pour attendre, et nous disparaissons dans les ruelles du centre-ville, désappointés par cette rencontre. Seulement, le plus angoissant commence : 10 minutes après avoir quitté le bar, alors que nous marchons (enfin vous avez compris) tranquillement, nous sommes interpellés par des voix qui hurlent derrière nous, celles des trois lourdauds. « Revenez, on est gentils », « on veut juste discuter », puis peu à peu, les mots dévient et m’écartent de la discussion, « chère demoiselle, on veut juste faire connaissance », « tu as tout à gagner avec nous ». Alors, c’est le trigger point : « tu vas quand même pas passer la nuit avec un handicapé alors que tu nous as nous ».

Enragé, je lâche la main de Kalu et me retourne vivement. Il faut dire que je suis assez bête dans ces moments-là puisque mon instinct de survie s’éclipse totalement au bonheur de ma fierté, qui se manifeste sous la forme d’une colère explosive. En quelques foulées, les trois débiles nous ont rattrapé. Trois faces hilares de jeunes bourgeois, trois hommes qui aux heures diurnes ont probablement les parfaits atours du gendre inégal mais qui, à la faveur de la nuit et de l’alcool, révèlent leur nature profonde de merde humaine. Comme quoi, pour certains, c’est l’anonymat qui les révèle, et pour d’autres, c'est un simple gramme d’alcool dans le sang.

L’un s’approche dangereusement de moi, et si mon tilt initial m’a fait brûler, les flammes de la fureur sont étouffées par la menace éméchée. À croire qu’ils avaient un schéma d’attaque programmée : le même qui était à mes côtés est maintenant à 50 cm, et les deux qui voletaient autour de Kalu tournent encore autour de la statue de sel en laquelle elle s’est transformée. Celui qui me fait face tente de me pousser d’une tape sur l’épaule, mais évidemment, il a oublié dans son équation les 50 kg de mon fauteuil. Génie qu’il est, il essaye de me faire bouger en tapant le manipulateur de mon fauteuil (le joystick directionnel). Je recule, mais il ne démord pas, hélas, malgré son état d’ébriété avancée, il a la grande idée de débrancher la batterie du fauteuil en déconnectant le fil qui part du manipulateur pour le jeter à terre. Je ne peux pas lutter, il me maintient avec une aisance terrible. Je suis désormais bloqué, dans l’impossibilité totale de rebrancher quoi que ce soit puisque c’est en dehors de ma portée, et dans l’autre impossibilité totale de me déplacer. Je tourne la tête et voit avec horreur que Kalu est maintenant seule contre les trois connards.

C’est à ce moment-là qu’une intervention divine nous extirpe de cette expérience traumatisante : d’une ruelle, un groupe assez bruyant d’étudiants et d’étudiantes (à en juger par leurs visages juvéniles) débarque et tombe quasiment nez à nez avec notre quintet. On dirait un choc des classes : d’un côté, le trio HEC, de l’autre, des jeunes bohèmes à en juger par leurs accoutrements et par les chants qu’ils entonnent. Évidemment, les trois chances pour la France s’envolent, portées par leur courage et leur bravoure, tandis que les nouveaux arrivants, ayant rapidement compris la situation, nous demande ce qu’il s’est passé. Après quelques explications de ma part, Kalu étant toujours pétrifiée, le groupe décide de nous « escorter » jusqu’au quartier où nous habitons, par coïncidence, tous les deux.

Le groupe de sauveteurs nous laisse finalement, puis, au moment de nous séparer Kalu et moi, je lui demande si elle veut qu’on se revoit, et si oui quand. Elle ne répond pas. J’insiste un peu. Et elle me dit sans me regarder « je ne sais pas quoi penser, je t’aime bien mais je ne sais pas quoi penser ». Je comprends qu’elle est encore très secouée, je lui souhaite une bonne nuit et lui assure que je lui laisse l’initiative. Mais en mon for intérieur, cette expérience traumatique est, je le sais, la tombe de notre relation à venir. Pas seulement à cause des trois abrutis, mais aussi car mon handicap a été une des courroies de cette expérience.

À ce jour je n’ai pas encore de nouvelles de sa part.

TLDR : un rencard plutôt cool se retrouve gâché par trois branleurs d'une école de commerce.

Veuillez mettre à jour votre navigateur Votre navigateur n&amp;#39;est plus compatible. Mettez-le à jour pour profiter au mieux de YouTube et de nos dernières fonctionnalités. En savoir plus Google Chrome Opera Microsoft Edge Mozilla FirefoxMe le rappeler plus tard

Pour que chacun comprenne bien ce que je vais raconter, et comme je suis plutôt discret comme choual depuis quelques années, je me permets de me représenter. IRL, je vis à Toulouse, et je suis lourdement handicapé par une neuro myopathie dégénérative qui m'impose de me déplacer en fauteuil roulant électrique depuis une dizaine d'années.

Dans ce contexte, il est parfois relativement difficile de me mouvoir en ville. Même si Toulouse demeure une ville plutôt accessible en France, ça reste pas terrible, mais comparé au reste du pays, on va pas se plaindre. Perso, je ne vis pas très loin du centre-ville, ça tombe bien car je dois m'y rendre régulièrement car je donne des ateliers d'écriture dans un café les vendredis et les samedis. Pour ce faire, il y a bien une ligne de bus, mais comme il fait de grands détours pour desservir certains arrêts, ce transport en commun met bien plus de temps à me faire arriver à bon port que si je me déplace par moi-même, sans parler du fait qu'aux heures où je dois le prendre, il est bondé, et ça c'est vraiment pas pratique quand on est en fauteuil électrique. Je me déplace donc « à pied ».

Le chemin le plus court et de passer par la gare Matabiau, notamment par son parking puisque c'est plat de bout en bout. Les rues qui contournent la gare ont des trottoirs « compliqués », ce n'est donc pas une alternative pour moi. Seulement, très souvent lorsque je passe par le parking, je suis confronté à une frange du comportement humain qui n'est pas reluisante.

Je ne compte plus le nombre de voitures qui sont garées sur la voie piétonne déjà exiguë. Cette occupation force non seulement les piétons à avancer sur la route des voitures à contresens, mais aussi évidemment les personnes comme moi, les poussettes, les petits vieux, les familles… et là où la plupart des gens peuvent simplement contourner les véhicules illégalement stationnés, moi je ne peux pas car descendre du trottoir et remonter dessus est impossible par endroit à cause de sa hauteur.

Quand ce ne sont pas d'illustres inconnus qui s'assoient sur la libre circulation piétonne, ce sont les sociétés de location de voiture qui ont vitrine sur le parking. Celles-ci, comme Sixt, entreposent parfois leur véhicule dans l'attente d'un client, et n'hésitent pas non plus à faire l'inspection à la remise pendant 20 minutes (ce que j'ai subi aujourd'hui même).

Plus encore, les trois pauvres places de stationnement pour personnes handicapées sont la plupart du temps confondues avec des dépose minute ou des emplacements de taxis. C'est dire la considération qu'il y a vis-à-vis des gens comme moi.

Depuis quelques temps j'essaye de communiquer avec les personnes qui sont parfois présentes à l'intérieur de leur véhicule pour leur faire comprendre le problème et les faire se déplacer. Certaines personnes, penaudes, s'excusent et s'en vont (là je me dis, faute avouée à moitié pardonnée), mais d'autres n'hésitent pas à argumenter qu'il n'y a pas de place ailleurs, que c'est loin, que quelqu'un leur a dit de se mettre là, qu'ils en ont pour deux minutes, que si jamais quelqu'un vient et en a besoin ils s'en iront… je pourrais faire liste longue comme le bras de toutes les excuses que l'on m'a sorties. Et puis il y a ceux qui vous envoient paître et vous insultent. « Tu es qui toi ? », « Dégage ou je te casse la tête », « mais si ça vous gêne roulez sur la route allez-y »…

J'ai essayé de communiquer le problème au personnel de la société Effia (qui possède et gère le parking), qui reporte le problème sur la SNCF, SNCF qui me déclare qu'elle n'est pas responsable du parking, ce qui me fait retourner vers Effia, Effia qui m'explique, comme dernier clou, qu'ils n'ont pas le pouvoir légal de faire respecter la loi dans leur parking privé, et que leur seule solution est de faire venir la police. Aujourd'hui, excédé, je leur ai dit de le faire. Ils l'ont fait. Et les policiers ont estimé « que ça ne valait pas le coup ».

Depuis quelques jours j'ai commencé à prendre des photos et des vidéos pour constituer « un dossier » car j'ai rendez-vous avec la maire de quartier (qui est en charge de l'urbanisme à Toulouse) pour parler de tout ça. Le rendez-vous est le 19. Mais en attendant, je sens une énorme rage monter en moi et me consumer.

Si j'avais le corps pour, je n'ose imaginer la violence que je ferais subir à tous ces gens qui me crachent au visage, que ce soient des simples conducteurs qui me répondent violemment, les employés du parking qui font de la figuration, les flics qui ne se déplacent pas… si je pouvais tous les clouer à un fauteuil pendant un mois je suis persuadé que les choses évolueraient.

Je viens juste d'acheter des lunettes espions pour filmer systématiquement tous mes passages dans ces endroits compliqués, pour non seulement montrer les infrastructures, mais aussi et surtout que ce sont souvent les comportements qui rendent les choses inaccessibles. En l'occurrence, le parking de la gare est totalement plat, hormis l'allée piétonne qui est sur des trottoirs mais que je peux prendre si elle n'est pas bouchée. C'est donc un exemple typique d'une chose accessible qui est rendue inaccessible à cause de débiles.

Je ne sais pas trop pourquoi je vous écris cela, je ne sais pas si je cherche du soutien, je ne sais pas s'il y a des gens dans ma situation parmi vous. Je songe à créer un collectif pour défendre mes droits, nos droits. Je songe à des actions d'occupation, de blocage, à imprimer des stickers informatifs pour les coller sur les véhicules (à des endroits qui ne les empêchent pas de conduire, sinon ça va me retomber dessus), parfois quand je suis enragé je songe à revenir avec un bidon de kérosène, mais je n'ai pas les bras pour le porter. Je crois que j'ai simplement besoin de parler de tout ça car ça me brûle de l'intérieur et ça noircit mon esprit.

Merci à ceux qui ont lu cet énorme pavé.

Salut à tous !

Derrière ce titre un peu énigmatique et racoleur se cache une réelle demande. Actuellement je planche sur un nouveau roman, et parmi les personnages secondaires, il y a un pharmacien. Il y a aussi certains passages qui se feront au commissariat ou en gendarmerie, je n'ai pas encore choisi car cela sera selon ce que j'apprendrai.

Pour faire simple, j'aimerais discuter avec un pharmacien de métier, afin qu'il me renseigne, en plus des recherches que j'ai pu faire moi-même, sur certains détails particuliers.

J'aimerais également discuter avec un policier et/ou un gendarme concernant des infrastructures et des procédures particulières.

J'entretiens sciemment un flou artistique sur ce sujet car je n'ai pas envie que cela dévie en débat dans les commentaires. Pour les personnes susceptibles de répondre favorablement à ma demande, je vous assure que mes recherches se veulent pragmatiques et objectives, et bien évidemment je n'émettrais aucun jugement sur ce que chacun pourra m'apprendre.

N'hésitez pas à m'envoyer un message privé !

Bisous bisous

Je suis retombé il y a pas longtemps sur un carton de ma collection « loup solitaire ». Quel coup de nostalgie !

Je me demande encore si c'est dans l'air du temps… est-ce qu'il y en a parmi vous qui en ont fait, voire qui en font toujours ?

(Je voulais poster dans le groupe question mais on peut pas mettre d'image…)

J'en peux plus de ces sales parasites de la poste qui sont pas foutus de conseiller correctement leurs clients ni de connaître comme il se doit les offres proposées.

Certains le savent, je suis auteur indépendant. À ce titre, quand je vends un livre, je dois l'expédier moi-même. Et ça fait quatre ans, je dis bien quatre ans, que dans tous les bureaux de poste où je vais, je dois payer une merde d'enveloppe blanche et rose pré affranchie pour la modique somme de… 6,80 € ! Ça fait cher l'envoi, et c'est une somme que je ne peux pas me permettre d'inclure dans le prix du livre (ça en représenterait la moitié ! Je vendrais à perte), alors je rajoutai 5 € de frais de port.

Depuis le confinement j'ai pas vraiment fait de vente, je me suis mis en hibernation. J'en ai profité pour lancer d'autres projets. Mais là je prépare « ma rentrée » et du coup les envois reprennent. Et je sais pas, cet après-midi, au bureau de poste, j'ai tilté. Comme chaque fois, je demande à la personne guichet s'il n'y a pas une tarification spéciale, s'il y a pas un forfait, quelque chose qui me permettrait d'économiser, et surtout finalement enlever les frais de port qui imputent à mes lecteurs. Évidemment, c'est la même réponse qu'on me sort : la pesée, expédition en fonction du poids etc.

Mais il me semblait qu'il y a quelques mois ou même un an ou deux il y avait dans l'air du temps un projet de loi visant à justement établir une nouvelle tarification quant à l'envoi d'un livre. Tout ça dans le cadre d'une promotion culturelle française. Je rentre chez moi, je me renseigne, et là je découvre, ô stupeur, sur le site même de la poste, la tarification en question.

Depuis le 1er janvier 2021, il y a le « tarif livres et brochures ». Je regarde les conditions, je suis éligible, parfait. Mais alors les prix… c'est un changement drastique ! Pour un livre de 300 g, je passe des 6,80 € susmentionnés à un magnifique 1,49 € !

Ayant peur de me tromper en lisant les conditions d'utilisation, j'essaye de contacter la poste par téléphone. Personne ne connaît cette mesure. Je finis même par tomber sur quelqu'un qui va jusqu'à me traiter de menteur et qui refusera de consulter la page du site de la poste mentionnant ce tarif spécifique. Paradoxalement, c'est cette dernière discussion qui m'a conforté dans ce que j'ai lu.

J'ai quand même creusé plus loin, j'ai consulté quelques blogs, et la conclusion est la même partout : cette mesure est applicable, mais la poste non seulement ne communique pas dessus mais la plupart de ses propres employés ne sont pas au courant. Il est donc difficile selon les personnes que l'on trouve derrière le guichet de faire valoir notre droit.

Aujourd'hui même je me suis donc bien fait enfler sur les deux envois que j'ai effectués, qui m'auront coûté plus de 10 € en trop finalement. 10 € qu'en plus mes deux lecteurs auront payés de leur poche pour éviter que j'écrive à perte.

Je suis absolument scandalisé par cela et je compte bien demain montrer tous ces documents à mon bureau de poste. Évidemment je ne vais pas demander réparation de quatre ans d'activité avec plusieurs centaines de livres expédiés, mais je compte bien les informer qu'ils sont censés, justement, informer leurs clients que cette mesure existe…

PS : ce qui est marrant, c'est que sur le site de la poste, il figure une simulation d'envoi de livres qui nous la met bien profond (5,70 € si on fournit nous-mêmes l'emballage pour un livre broché de 250 pages) et en même temps il y a la fameuse page sur la nouvelle tarification.

tl:dr la poste nous encule

Pour 2021 nous avons un projet assez ambitieux : écrire un roman en écriture collaborative. Le principe est celui-ci, chaque participant crée un personnage et devra non seulement interagir avec les personnages des autres participants mais aussi évoluer au fur et à mesure du fil rouge narratif. 

Par exemple, la thématique qui a été retenue est : « nous sommes les survivants d'un crash d'avion dans le Grand Nord canadien et nous devons nous en sortir, quels que soient les moyens ». Le récit sera coupé en plusieurs séquences qui feront chacune l'objet d'un atelier en particulier.

L'objectif est à la fois de transmettre des techniques d'écriture et d'organisation de récit, mais aussi de faire émerger des capacités et des qualités chez les participants.

Nous souhaitons commencer lundi prochain, alors je poste l'annonce ici, au cas où cela intéresse certains. Et si vous avez des questions, hésitez pas !

Ps : j'avais posté dans plumedechoual mais force est de constater que ce groupe a très peu de visibilité...

Malgré les conditions, des projets sont en cours, et un en particulier fait appel à vous : à travers mon association « Talent Latent », nous avons pour ambition de nous essayer à l'écriture collective à travers la rédaction d'un roman. Mais pour cela, nous avons besoin de plusieurs participants !

Alors si ça vous intéresse d'écrire en collaboration avec d'autres autour d'une même histoire, tout ça sous ma « direction » (mais je suis pas méchant rassurez-vous !), n'hésitez pas à me contacter par message privé ! De même si vous avez la moindre question.

Ci-joint une petite image qui vous donnera une indication sur le lieu de l'intrigue…

Salut à tous !

Je viens aujourd'hui recueillir vos avis car je suis en plein dilemme.

Avec des camarades nous sommes sur le point de créer une association visant à promouvoir l'écriture, notamment sous la forme d'ateliers, en visioconférence ou au sein de certains cafés.

J'ai personnellement animé pendant plusieurs mois, durant le confinement, ces ateliers en visio et je peux vous dire que c'est beaucoup de boulot préparatoire ! Mais là n'est pas la question.

Si auparavant nous comptions sur les dons éventuels des participants, force est de constater que ce n'est pas régulier et qu'il y en a qui vienne très régulièrement sans jamais pour autant donner un denier. C'est pas très sympa sympa, même si le don est facultatif. Nous désirons donc changer de procédé.

Et c'est là que j'en viens à notre fameux dilemme. Nous avons l'intention de nous installer sur l'année, de septembre à juin, ce qui fait un peu plus de 40 semaines, dont 40 ateliers uniques (deux heures par atelier). Pour remplir les caisses de l'association pour financer de futurs projets, nous avons décidé de faire payer les participations. Mais nous hésitons entre deux formules :
1 - une formule à l'année. En gros il s'agirait de devenir membre de l'association et de payer une cotisation annuelle, qui garantirait une entrée libre dans les 40 ateliers qui auront lieu à compter de l'inscription du membre (même à cheval sur deux années). En termes logistiques, c'est très simple, et en termes financiers, c'est plus bénéfique pour la personne car la participation à l'unité lui reviendra moins cher, et c'est mieux pour nous, car ça nous assure une certaine somme.
2 - une formule par coupon. Avec ce choix, nous vendrions des coupons de participation : à l'unité, par paquets de cinq, et par paquet de 10. La personne qui souhaite s'inscrire à un atelier se signale sur un agenda en ligne puis nous, de notre côté, nous décomptons un coupon. Évidemment, sans coupons, pas d'inscription possible. C'est une solution moins engageante, mais sur le long terme plus coûteuse pour une personne qui souhaite inscrire sur la longueur, et de notre côté, c'est plus d'organisation et de surveillance à faire.

Ça, c'est la théorie. Et en pratique, nous avions pensé aux tarifs suivants :
1 - une cotisation annuelle de 150 €, ce qui, divisé par 40 ateliers, établi une participation unique à un prix de 3,75 €.
2 - des coupons selon la formule suivante : 8 € le coupon, 30 € les 5, 50 € les 10, ce qui établit une participation unique possible à un prix de 5 €.

Voilà, nous hésitons entre les deux formules. N'hésitez pas à me donner votre avis ! Merci beaucoup.

J'hésite à leur proposer de venir y dédicacer mes Confessions !

Seoseo

[Debunk] Le Front populaire a-t-il donné les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 ?youtu.be

Tonnerre de Brest !

[NSFW]La fin de l'amour

Ils fêtaient la victoire du RN : des militants se revendiquant également du GUD condamnés pour agression homophobe france24.com

Le dilemme

[NSFW]Cyrielle

[NSFW]Ibrahima

Un terroriste Incel arrêté à Bordeaux avant son passage à l'acte leparisien.fr

Je suis coûteux et dérangeant.

Pour lutter contre le froid, les Allemands ont la solution.twitter.com

Pierre René Lavier, secrétaire général du média Livre Noir, a été condamné pour violences conjugales.twitter.com

La division Martel, groupuscule d'ultra droite dont certains membres ont « manifesté » à Romans-sur-Isère, est dissoute.youtu.be

Drame de Crépol : fait divers ou fait de société ? [Débat]france.tv

Le rencard et les connards

Cestmonchoual du lundi 6 novembre

Cinématique de la prochaine extension de World of Warcraft : The War Within [spoiler]youtu.be

La zone de non-droit

Recherche pharmacien, policier et gendarme pour entretien

Vous souvenez-vous de ceci : les livres dont vous êtes le héros ?

Salut, je joue pas mal à Icarus en ce moment, alors s'il y a des partants pour des missions en coop... Mp ! ;)

La poste, on a tous à y perdre

Salut à tous et bonne année 2021 ! Espérons que celle-ci ne se passe pas entièrement avec un masque sur le nez !

Tout d'un bloc ou plusieurs petits coups ?

Une boutique qui porte bien son nom