Avé

J'avais prévu sur une précédente box de poster quelques psylos cultivés en intérieur.
Si vous recherchez le procédé il suffit de taper chercher sur youtube et de sélectionner un des multiples tutos disponible.
C'est la 3eme fournée en 4 mois, avec le même &quot;terreau&quot; d'origine, plus on sollicite le terreau moins on en a mais meilleur ils sont.
J'en ai pris il y a un peu plus de 3h et les effets sont très agréables, après il n'y a quasiment aucune hallucinations juste un changement dans les lignes et les courbes, surtout de l'euphorie en fait mais c'est vraiment agréable.
Hésitez pas à faire part de vos méthodes de culture indoor, surtout pour d'autres espèces de champi que les psylos, sans bien sûr faire de ce groupe le prochain g/weed lmao.


Type des truffes : Dutchii
Force : Strong 
Quantité acheté : 10g
Quantité consommée : moins de 5g
Heure de prise : Aujourd'hui 10h40
Recommandations : Ne rien manger 3h avant. Être sous la surveillance de quelqu'un de confiance et sobre. Pas d'alcool, pas de substances chimiques ou d'autres drogues avant la prises des truffes.

Bonjour les Chouals,

C'est ma première prise de truffes, elles sont  moins fortes que les champignons classiques et diffuse de la psylocibine qui est en fait la molécule génératrice des différents effets. Les seules substances que j'ai consommé avant sont de l'herbe (en grande quantité) de la salvia, de l'alcool et du protoxyde d'azote.

**Avant le trip**
J'ai pris les truffes à jeun, avant mon café et ma clope. Il est préconisé de bien mâcher les truffes pour vraiment casser les molécules. Déjà pour le goût, c'est pas super bon pour être honnête il y a des relents de noix, noisette c'est très &quot;boisé&quot; si vous voulez. Ce que j'ai préféré c'est l'acidité qui vient après, c'est plutôt bon sur la fin.

**Le trip**
Les premiers effets arrivent assez rapidement, entre 15 et 20 minutes, le fait d'être à jeun joue beaucoup dans la montée du trip. Je me sens engourdi, c'est très agréable un peu comme une couverture chaude dans laquelle on me met. Ma fiancée, qui elle n'a rien pris est à mes côté, je ressent sa bienveillance et son attention, je me sens très rapidement euphorique et j'ai des flash back de nos premiers rendez-vous. Ça fait 8 ans qu'on est ensemble et j'ai l'impression de revivre ces 8 ans à vitesse grand V. On fait l'amour et les sensations sont décuplées, comme si je découvrait son corps pour la première fois. J'ai soudain envie de lui montrer mon amour et ma tendresse. 1 heure après la prise elle se mate un petit film et moi je décide d'écouter de la musique, je mets du Pink Floyd. C'est à ce moment que les hallucinations visuelles commencent, mes rideaux &quot;respires&quot; et le pelage de mon chat semble vivant, la musique est cathartique et vivante c'est vraiment extraordinaire. Quand je ferme les yeux j'ai des formes lumineuse qui passent et repassent devant mes paupières fermées, mais il y a un truc qui semble ne pas bouger, une forme qui diffuse de la lumière à ma droite. J'ouvre les yeux et je vois ma copine à ma droite, je fermes les yeux à nouveau et la forme est toujours là, c'est sa silhouette mais entourée de dorée et de vert émeraude qui diffuse de la lumière, comme si je voyais son aura. Je tourne le regard vers mon chat je l'observe et je ferme les yeux, il y a toujours la rémanence de la silhouette de mon chat mais je vois aussi sa silhouette bleue pâle qui diffuse aussi de la lumière. Là j'ai envie de bouger, je me lève je fais le tour de la maison, je me sens ultra euphorique et très actif, je commence à avoir faim mais c'est une faim agréable comme si tout ce que je faisais par habitude je le faisais pour la première fois. J'ai un appartement assez grand avec des fenêtre immense et une vue à 360° sur la ville, il fait ultra beau et c'est super beau, je m'émerveille devant les oiseaux, le ciel, les nuages. Je suis d'un tempérament anxieux et inquiet mais là je suis détendu comme je l'ai rarement été. Il est 13h on décide de manger, on m'a souvent dit que manger pendant un trip de champignons réduisait les effets, je sens que les effets sont toujours présents, sans augmenter ils évoluent c'est toujours aussi agréable. On mange indien et j'ai l'impression de découvrir chaque saveurs, chaque texture, j'en suis presque ému. Je fume une clope est tout est bien, tout est à sa place j'ai un sentiment de compréhension et d'attention supérieure à la normale. Je tente de penser à quelque chose de négatif, voir si ça influe mon effet, mais il n'en est rien. La pensée négative s'efface comme de l'encre dans l'eau, je me concentre sur moi, mon rapport aux autres comme ils me voient et comment ils me comprennent. Je comprends soudainement certain de mes défauts, une volonté de travailler sur moi commence à croître et je souhaite aller de l'avant et évoluer. Il est 14h14, pas de fluctuations dans mon effet, il semblerait que cela soit stabilisé. Je vais prendre une douche, je fume une clope et je décide de descendre faire quelque courses, j'ai jamais autant kiffer faire les courses ! C'était trop cool, les fruits et légumes avaient une couleurs éclatantes et les emballages également ! Heureusement j'étais assez lucide pour ne pas phaser comme un gogole devant toutes ces merveilleuses couleurs. Je remonte chez moi et la descente s'amorce.

**La descente**
Il est 15h45 et les effets se calment. Je n'ai pas grand chose à dire sur la fin du trip, elle est très agréable et très douce, ce n'est pas un retour brutale à la réalité, les hallucinations se calme petit à petit et on se sent reposer comme après une bonne sieste. 

**Bilan**
Première expérience très agréable, j'appréhendais énormément car je craignais surtout d'être envahi par un sentiment d'insécurité. Il me reste une truffe que je prendrais demain, je ferais un nouveau TR si nécessaire.

Sorry d'avance si c'est très long et galère à lire, j'ai pas l'habitude de mass écrire mais j'ai quand même envie de détailler au maximum mon expérience.

TL;DR à la fin.

Petit trip report que j'avais envie d'écrire depuis un p'tit moment, et vu que je m'ennuis là dans l'instant et que j'ai littéralement rien à faire, vuala:

Y'a presque un an, l'été dernier, j'ai pris pour la première fois du LSD, avec mon meilleur pote (D) et un autre ami (A) que je considèrerai clairement aussi proche si j'avais la possibilité de le voir plus souvent.
Ca faisait longtemps qu'on voulait essayer ça avec D (A en ayant déjà pris plusieurs fois), on a tout deux déjà pris de l'ecsta (d'ailleurs j'avais posté mon premier trip ever ici, mais l'ai suppr le lendemain, parce qu’en pleine redescente j'étais vraiment pas bien et parano. Faudra que je le réécrive celui-là un jour), du speed, j'avais de mon côté essayé les champis, mais en dose plutôt faible (juste de grosses barres de rires).


Pour résumer la situation, A était en vacance dans notre région, on s'est donc retrouvé pour partir en free avec deux autres personnes.
Une fois sur place, on commence à se promener, A et D bien déterminés à trouver la fameuse petite goutte.
J'étais pas super serein de mon côté mais après quelques minutes de recherches on a directement trouvé notre bonheur, du coup j'ai suivis mes deux compères.
La goutte (apparemment 200ug) avait un petit goût assez étrange, genre citron / menthe. Apparemment le L est pas censé avoir de goût, mais bref passons.
On passe les minutes qui suivent à chercher un p'tit cachet et de quoi fumer pour les deux autres...
Tout paraît normal, et après une demi-heure je commence à sérieusement douter. C'était la troisième fois que j'achetais du L, les premières fois j'étais très peu renseigné, et on m'avait toujours vendu du pipeau.
Les minutes passent, dans tous les cas je me dis que je vais apprécier ma soirée. On se promène un peu en groupe, on fait des allers retours entre le son et la voiture, et un moment... J'commence à me sentir étrange, une sensation que j'ai jamais ressentis. Je serai incapable de dire quand ça a commencé, mais je me sentais bizarre.

A partir d'ici, faut savoir que de base, je suis quelqu'un d'ultra ouvert. J'accepte tout le monde, j'ai aucun problème avec qui que ce soit, je juge personne, suis ultra empathique envers tout le monde, mais j'ai un énorme complexe par rapport à mon physique.
J'ai toujours été plus gros que la normal, loin de l'obésité, mais quand même rond. J'ai morflé à propos de ça étant gosse, et aujourd'hui encore j'suis loin d'être à l'aise.
J'aime pas non plus trop me faire remarquer, Bref.

Mes premiers souvenirs de cette montés sont devant le son. Encore une fois, on repartait à la voiture, cette fois on était que trois, D, A et moi. Les deux autres étant partis de leur côtés.
Sur le trajet, je me sentais super mal. J'avais la tête baissée, je marchais derrière mes potes, j'avais l'impression que mon champ de vision était ultra réduit sur un seul point, et dans ma tête je me répétais &quot;Faut que j'ai l'air normal. Faut que j'ai l'air normal...&quot; pendant que j'avais l'impression que TOUT les regards étaient sur moi. C'est difficile à expliquer, mais même quand j'étais sûr que quelqu'un ne me regardait pas, j'avais l'impression de voir son visage, ou du moins un visage dans ma direction. Et ceux venant de TOUT le monde sauf mes deux compères.
On s'écarte un peu de la foule, on marche, on marche... J'ai l'impression de marcher à travers une brume super épaisse qui retient mes mouvements. Ma vision est super étrange, j'ai l'impression d'avoir du mal à bien percevoir mon environnement mais en même temps je marche sans aucune difficulté, et ai le total contrôle sur mon corps et mon esprit (pour l'instant lol).

On arrive à la voiture, on se pose un peu, mes potes prépare quelques joints pendant que moi je tourne un peu autour de la voiture. J'suis pas super bien, je sens que je pars en léger bad, mais en même temps je relativise.
Je sais que c'est passager, et malgré mon état je reste plutôt calme, et on finit par repartir vers le son.

Et c'est plus ou moins à partir de LA que TOUT est partit. C'est là que j'ai découvert l'expression &quot;Partir trop loin&quot;.

Beaucoup de chose commencent à se passer dans ma tête, beaucoup trop de chose. Je vois que mes potes sont encore &quot;normaux&quot; dans l'instant, mais dans ma tête il se passe un nombre immense de chose. J'avais l'impression que mon crâne allait éclater (comme Ed dans FMA quand il voit la vérité, littéralement), et pourtant c'était pas une sensation trop désagréable.
Beaucoup d'information arrivent, BEAUCOUP TROP. J'suis incapable de comprendre quoi que ce soit, pendant que je commencer à penser au temps.
Dans ma tête, je pense aux heures sans trop savoir pourquoi... Puis au nombre de minutes dans une heure, puis aux nombres de secondes dans une minute...puis les chiffres deviennent immense, tout devient de plus en plus énorme, et se réduit en même temps.
D'un coup toutes les informations dans mon cerveau sont balayées. Il n'y a plus rien. Juste un cercle en relief sur un fond blanc.
Le cercle est coupé en deux avec les inscriptions 1 d'un côté, et 0 de l'autre.

Je relève d'un coup la tête vers mes deux compères, et lâche: &quot;Putain, j'ai compris le Temps.&quot;

S'en suis un ÉNORME fou rire, on a hurlé de rire tellement c'était soudain et immense... Cette scène n'a duré que 20/30 secondes à tout péter, voire moins.
Je commence à essayer de leur expliquer mon délire pendant qu'ils commencent à monter, mais incapable de &quot;comprendre&quot; de nouveau le temps, de savoir ce que j'avais vu pendant cette petite seconde de connaissance absolue.

La soirée continue, on se promène encore, on dit de la merde sans trop partir... On rigole comme des gosses, on redécouvre un peu tout... J'ai le souvenir d'avoir pris un joint juste pour l'observer se consumer. J'avais l'impression de le voir en ultra 4K sa mère comme si j'avais zoomé dessus avec une caméra, sauf que c'était pas une impression. Tout était beaucoup plus détaillé, des simples herbes au sol, a tous les petits fils de tabac d'une cigarette, jusqu'aux parcelles de ma peau.

On repart donc encore une fois à la voiture, tout en continuant de parler de mon délire de compréhension...
Je me rappel d'un moment où j'arrêtais pas de gueuler, je faisais que répéter à mes deux potes tout ce qu'il se passait dans ma tête, et dans l'instant, rien n'avait de sens, mais je devais leur raconter.
D était trop occupé à rouler et perdu dans sa tête, pendant que A m'écoutait et se marrait, ayant déjà traversé ça il y a bien des années.
Un moment, il me lâche un &quot;Non mais en fait, il faut que t'accepte que nous aussi on a compris.&quot;
&quot;Accepter&quot;. Ce mot, plus la musique lointaine qui partait d'un coup dans une sorte de champ angélique, sans une seule basse ont dissipés toute la brume de mon cerveau.
Je me suis senti soulagé, comme si on m'avait retiré un énorme poids. Encore une fois, mon crâne venait de se vider, blanc. Plus rien. J'ai juste souris, j'ai un peu rigolé, et A m'a souris en me disant &quot;Tu vois ?&quot; ce à quoi j'ai répondu &quot;Woah... Mec, j'ai accepté...&quot;
On discute un peu, pendant que D sort d'un coup de sa tête, pour nous dire &quot;Putain j'ai trop envie d'un Thé.&quot;
Un Thé. Autour d'une table. Thé. Table. T. Temps.
On explose de rire d'un coup, et on commence à HURLER chacun le tour &quot;T'AS COMPRIS !? WOOAH ON A COMPRIT&quot; &quot;LE TEMPS LE T TOUT PART DU T&quot;.
On venait de partir sur le même délire sans s’échanger un seul mot, comme si on était connecté.

A partir de ce moment, on a fait que se promener dans 20m² de forêt, on était constamment mort de rire.

Plus aucun moment de bad. Toute la nuit on faisait que répéter qu'on avait tout compris, on était persuadé d'avoir tout compris, on s'extasiait devant tout, on faisait que se répéter ce qu'on avait compris.
Dès qu'un de nous trois perdait le fil, on explosait de rire, on lui disait qu'il n'avait pas compris...

Avant qu'il ne comprenne de nouveau, et ainsi de suite.

Ce qu'on était persuadés d'avoir compris ? Tout. Tout part du T, tout arrive dans le T. Le centre du T.
Et vu que c'était inexplicable, on finissait toutes nos explications par &quot;T'as compris ?&quot;.
Imaginez une spirale, qui tourne, sans fin, essayez d'atteindre le point tout au fond, le point que la spirale est constamment en train de rejoindre parce qu’elle tourne, essayait de comprendre et de visualiser cet infini.
Ça n'a surement AUCUN sens pour vous, mais pour moi, et tous ceux qui ont déjà pris du L, c'est parfaitement logique. C'est dénué de sens, mais en même temps, on sait ce qu'on a vu. On sait que c'est faux, que c'était juste un trip, mais on l'a compris.

Un autre exemple. Imaginez une couleur qui n'existe pas, et essayez de me la décrire. Peu importe le moyen, JAMAIS vous ne pourrez l'expliquer précisément. Pour le LSD, pour ce qu'on a compris, c'est exactement la même chose.

C'est donc là-dessus qu'à tenue toute la soirée. Pendant 8 heures on a fait que se répéter entre nous qu'on avait tout compris, et pendant 8 heures, on n’a pas arrêté de redécouvrir le monde entier, mais en même temps la même chose.


Suite en commentaire

La deuxième fois que j'ai testé les champis, c'était il y un peu plus de 2 ans, le 26 septembre exactement, le jour (enfin la nuit) où la Lune était en France rouge, je ne sais plus exactement pourquoi mais il me semble que c'était due à Mars. Pas sur, si un choual astronologue passe par ici..

A la base j'avais rédigé ce texte pour moi, ou mes potes, et puis Mezut m'a parlé de ce groupe que je ne connaissais pas.
J'ai décidé de laisser tel quel, alors soyez conscient de l'aspect &quot;Je m'adresse à moi-même en écrivant ça&quot;

[b]- Les Champignons de la Lune Rouge - [/b]
Samedi 26 septembre.

Ce soir nous étions au 17RPB pour une petite soirée bucolique entre amis. Après quelques godets de bière et de gintoconc, l'alcool commençait à faire son effet. Nous rions.

Les anecdotes fusent, les souvenirs sont racontés, les amis sont bien présents et c'est agréable. Je discute avec Ed qui me parle de son parcours professionnel divers et varié. Fouf me fait un récit trés (trés) détaillé de son WEI, Pep commence à s'ambiancer, les meufs papotent dans le canap'.

Je n'ai pas vu RomTer depuis un petit bout de temps, c'est sa première fois au 17RPB, et alors qu'il revient de Dam', il me montre ce qu'il a rapporté (et non pas &quot;ramené&quot; &lt;3). Des truffes d'Amsterdam, voilà ce qui est au menu ce soir. Il s'agit d'une portion prévue pour une personne mais qu'importe. Ed nous précise qu'au vu du packaging et des symboles affichés, ce sont les plus puissants.

Dans le même temps, Fouf sort les champis qu'il a fait pousser puis sêcher. Nous entamons les hostilités avec RomTer après avoir partagé la portion. Je zieute ce que je dois ingérer et je me dis que c'est gros une portion individuelle. La texture de la truffe en bouche me rappelle vaguement celle qu'aurait un marron glacé, ça se craquèle et ça fond en même temps. Pour ce qui est du goût, ce sont des champignons et le kiff n'est pas là. Je fais passer le tout avec de la binouze.

De son côté Lu a fait de même avec les champis de Fouf. 
Le temps passe. 
On boit, on fume des clopes et puis on attend que ça arrive.
Et puis j'oublie, grosse discussion avec RomTer. Je me dis que ce mec est formidable et que putain je suis content de le connaître.

Et tout à coup ça commence.

C’est très subtil mais la variation est là. Je sens que quelque chose se passe dans mon corps. Comme une vague de chaleur rafraîchissante qui grandit. Cela se propage de mon ventre à mon visage. Je me laisse envelopper avec sérénité. Mon visage fourmille à mesure que la sensation se répand. Je me lève, pour voir si cela affecte ma motricité. Il n’en est rien. Et puis tout à coup je comprend que ça ne fait que commencer.
Ma perception du monde environnant change. Je sens, touche, vois, entend et ressent les choses comme avant, mais tout est sublimé.

Les lumières sont fabuleuses et créées des contrastes qui me fascinent. J’aimerais pouvoir prendre en photo ce que j’ai devant les yeux, mais je sais bien que c’est impossible. Alors je regarde.

L’appart’ d’abord, que j’ai l’impression de redécouvrir. Les couleurs m’apparaissent intenses, saturées. Les jeux d’ombres avec les lumières me subjuguent.
Les potes après, je regarde et j’observe ces compagnons de soirée. RomTer est beau, Armelle est magnifique, Lu sublime. Et je les regarde.
Je me dis que si ici c’est comme ça, qu’est-ce que ça doit être à l’extérieur. Je passe ma tête par la fenêtre du salon et j’observe que la perspective qui se profile le long de l’immeuble est belle, elle aussi. 

Je suis sur le cul.
Et soudainement je comprends que je ne peux pas me limiter à cet appart’, beaucoup trop petit et confiné pour l’ambition éphémère qui me prend.
J’annonce que je ne vais pas rester et que je veux aller faire un tour. J’engage Lu à faire de même, RomTer est déjà en train de mettre ses chaussures et nous sortons. 
Tandis que Lu se motive, j’imagine que son expérience sera surement différente de la mienne et j’ai hâte qu’elle me fasse part de ses impressions. 

En attendant je déambule dans le quartier avec Romain, qui est dans le même état que moi, et qui me fait part de ses ressentis à mesure que nous avançons dans ce décor changeant. Le petit passage entre les deux barres d’immeubles qui mènent au Pizza Hut et l’architexture du lieu nous éclate. On est dans un décor créé pour nous, l’euphorie nous gagne et c’est la liesse totale. On continue de parler, on se dit qu’on s’aime de ouf, c’est niais et beau en même temps. Et en même temps on s’en fiche. Ce qui compte c’est ce qu’on ressent. Là. Tout de suite. 

Silence.

Nous demeurons silencieux pendant un temps impossible à quantifier. 30 secondes, 5 minutes ou une demi-heure, qui sait ?
Si nous cessons de parler, c’est pour mieux écouter et apprécier les sons de la ville. Le grondement sourd, lointain et continu qui vient certainement des voitures sur le périph’ est la base de ce silence urbain. Des dizaines de sons viennent ponctuer ce qui nous apparaît comme une symphonie. 
Bruits de pas, verre qui se brise, un chat qui miaule de colère, une mobylette qui passe et le klaxon d’une voiture. La liste est longue, j’entend même la cigarette de RomTer se consumer petit à petit. Un ange passe…

Finalement nous repartons. Et tombons sur Lu, Ed et Bruno qui nous cherchaient justement. De fil en aiguille et après avoir dit au revoir à Armelle, dans sa voiture avec une lumière bleue sur son carré Hermès, image qui me restera, nous partons vers les toits.

La lumière des rues de Montrouge est jaune et puissante. Sur le chemin Lu remarque un mur de briques rouges avec des reflets pailletés.
« C’est beau, c’est si beau ! » répète-t-elle. La voir si heureuse me fait sourire.
J’ai l’impression que chaque seconde qui passe est emprunte de quelque chose d’exceptionnel. 

Nous abordons finalement la montée du parking menant aux toits. Changement d’univers. La lumière est ici beaucoup plus froide et ténue, la sensation d’avoir quitté la rue pour un autre ailleurs est impressionnante.

Ed qui nous accompagne est sobre et nous rassure sur le fait qu’il jouera le « vigilante » ce soir. Nous escaladons le toit pour en rejoindre son point culminant. Conscient de ce que j’ai pu voir et vivre depuis le début de cette « aventure », je m’attends à être époustouflé par ce que je verrai du haut de ce toit. Aussi garde-je les yeux baissés jusqu’au dernier moment afin de me laisser submerger par le paysage. Puis lentement, mon regard balaye ce qui nous entoure à 360 degrés.

Difficile de mettre par écrit ce que j’ai vu tant ce mélange de sensations est complexe. Devant mes yeux se déploie un paysage urbain beau de part la familiarité qu’il m’évoque. Des barres d’immeubles de béton parsemés de rectangles lumineux et jaune que constituent les fenêtres, des grues ça et là, disposées sur différentes strates et qui brillent de leurs petits points rouges respectifs, des éclairages chauds et froids, des arbres qui secouent leurs branches à la lumière de la lune. Qui est rouge.

LA LUNE EST ROUGE ! 
Tout est magnifique…
Sentiment de plénitude.

Je photographie dans ma tête ces instants que nous passons ensembles, alors que résonnent de façon un peu étouffée les sons choisis par Pep ou Fouf, restés à l’appart’.

Nous restons relativement longtemps sur ce toit, à observer et à redécouvrir la rue sous un autre angle. Bruno, RomTer et Ed’ amorcent le retour. Nous constatons avec Lu que les effets des champis s’amoindrissent. Et nous décidons que le mieux à faire est d’aller se coucher afin de ne pas vivre la redescente et se réveiller « dans le monde réel ».

Les garçons sont déjà à l’appart alors que nous terminons de descendre la pente du parking et que nous sommes de retour dans la rue jaune. En redescente mais toujours deshinibés, nous jouons avec le décor, les briques pailletées, les motos et scooters garés. Et puis on décide de rouler un dernier pétard, quand même. Exercice très périlleux dans notre état. Nous rions, nous discutons, nous nous taisons. Je me sens bien, on fume finalement un pet’ dégueulassement roulé, mais qui conclu très joliment cette soirée, alors que nous sommes assis par terre à côté de crachats, chewing-gum et autres merdes de chien encore fumantes. Mais cela n’importe pas.

De retour à l’appart’ je salue nos compagnons et file me coucher. Dans un état assez vaporeux, j’entend RomTer parler de moi avec Bruno, Ed et Fouf. Je me souviens de son bisou sur mon front avant qu’il ne décale, incapable que j’étais de bouger. Et Lu de me rejoindre. Le sommeil nous gagnera lentement…

Bon petit trip report qui commence a remonter maintenant mais une cool-story d’un choual postée récemment (https://choualbox.com/KGSLE) m’a faite resurgir d’anciens souvenirs.

Il y a de ça deux ans, moi et mes compères habituels (entendez par la les mêmes que dans mon précèdent trip report) on décide comme d’habitude, l’été arrivant, de se préparer un ou deux petits festivals. D’autres amis à nous sont tentes par Dour, le festival de musique alternative belge. On y est jamais allé, pourquoi pas c’est une bonne idée. 

Bon vous connaissez la chanson, une fois que vous avez la destination, il reste plus qu’à préparer les munitions. Bref, je vous passe les détails et on rassemble l'intégralité de notre matos qu’on décide au dernier moment d’agrémenter de space cakes faits maisons. Pour la première soirée d’intro qui est pépère, ça pourrait être une bonne idée, histoire de commencer tranquille. Soit. 

Je passe les détails mais je réussis super bien ma cuisine et on arrive au festival chargés comme jamais. Petit bémol, le camping de Dour est super mal foutu  (Ozora je t’aime) et tu dois marcher des plombes avec tout ton barda avant de pouvoir t’installer. C’est donc perclus de fatigue et affamés que nous arrivons sur notre petit lopin de terre. Naturellement, après toutes ces épreuves, on décide de lancer la soirée avec nos gâteaux et pas avec un petit bout monsieur parce qu’on en a gros ! Alors, je sais d’avance qu’avec la weed ingérée c’est risqué parce que la puissance est toute autre mais bon, au festival comme au festival non (mais quels sont ces expressions ?)… Grave erreur.

Quinze minutes seulement après avoir terminé notre collation, ma pote me sort qu’elle est déjà complètement déchirée. Incrédule, je lui réponds que c’est pas possible, même si on a l’estomac vide, c’est beaucoup trop rapide. Mais force est de constater la vérité : La pauvre perche tellement au bout d’une quarantaine de minute qu’elle est obligée de s’asseoir.  Un de nos amis n'ayant jamais essaye la weed ingerée propose a ma pote de finir son gateau et vu son etat, elle accepte sans sourciller. Hum tiens je sens que tout ne va pas se passer comme prévu…

T+1 : Pour ma part, je ne sentais toujours rien jusque-là quand soudain une crampe folle me prend la mâchoire. A tel point que je ne peux plus dire un mot normalement. Si vous voulez vous faire une idée de la situation, essayez de parler sans bouger la langue. Wow ça y est je vois ce qu’elle veut dire. Dans cet état la après une heure ? Mais le plateau va me défoncer (c’est le cas de le dire mon ami) ! Mon autre bro est tranquille pour le moment et me regarde en rigolant, je lui dis attends coco tu vas voir.
Bref on continue nos petits jeux d’alcool tant bien que mal jusqu’au moment de partir pour le festival. Sur la route, ma pote est à peine capable de marcher, mon ami est entre dans le voyage lui aussi et moi j’ai tour à tour l’impression de monter une cote immense ou de surfer sur une piste ondulée alors que le chemin est plat de chez plat. Tout est normal. 

T+2-3 : On est devant l’entrée compressé avec le reste de la foule et on est obligé d’attendre l’ouverture. Génial, une situation anxiogène, il manquait plus que ça. Le temps commence à s’écouler bizarrement, je ne sais plus vraiment à quel moment je commence à parler à quelqu’un  ou à quel moment je mets fin à l’échange. J’ai l’impression d’assister à  un film ou à  des séquences. Tout est confus et se mélange, j’ai l’impression que personne ne m’entend, surtout mes autres amis défonces. Ces derniers subissent même quelques légères déformations de la réalité.  Impressions plutôt classiques mais beaucoup plus fortes que d’habitude. J’aime pas ça. Notre ami decouvrant les space cakes non plus d'ailleurs, il est clairement en bad et on essaye de l'aider comme on peut. Dans mon etat, ca consiste à s'asseoir pres de lui et à lui tenir chaud. Pas tres utile hein ? 

T+ ? : Ouf, on a enfin pu passer et la musique commence. Ah ça y est je peux vraiment commencer à voyager. Les notes me portent et je m’imagine tour à tour rouler dans un désert au volant d’une vieille voiture ou en pleine expédition montagnarde. Ne cherchez pas le sens, je pense qu’il n’y en a pas. Bref, je profite bien des concerts, je me sens mieux et la ballade autour des différentes scènes est très agréable. Pas beaucoup plus de souvenirs sinon que ca allait bien.

T+6-7 : La première nuit se clôture et on décide donc logiquement de  retourner à nos tentes. On redescend tout doucement et on peut enfin se parler à nouveau. Sortir de ce silence est un vrai plaisir ! On échange donc sur nos expériences respectives et on est tous d’accord sur une chose : c’est notre plus gros trip à la weed. (Ça l’est encore aujourd’hui d’ailleurs)
RAS pour le reste du festival, c’était bien cool. 

On avait mis douze grammes à la base dans notre gâteau et j’estime nos parts à un bon deux grammes, même si c’est dur d’être précis vu l’hétérogénéité du bordel.  


Bon pour la première fois, je me suis lancé il y a de ça deux semaines dans une petite plantation personnelle, histoire de voir ce que ça donne étant donné qu'un pote à moi m'en avait vanté les mérites. 
Et bien après une dizaine de jours, je suis pas déçu et récupère pas moins de 100 grammes frais de champis ! Mais ma petite dame, la qualité d'une récolte ne se juge pas par la quantité mais par la qualité. Alors il est grand temps de les goûter les petits !

Hop, on se prépare un bon set &amp; setting chez un pote avec de la bonne musique, de quoi se désaltérer et même un petit parc forestier à proximité en cas d'envie de ballade.
Il est 8 h 30, tout est prêt pour la prise. A l'aide d'une balance, je me dose 1.9 g en sec, je réalise mon petit rituel et j'avale tout ça en mastiquant bien. 

T+30: L'éveil 

Alors qu'on discute et qu'on se promène dans le jardin, je sens les premiers effets venir. Le vent contre ma peau me procure une sensation de fraîcheur vivifiante et un sentiment de bien être parcourt mon corps. La végétation tout autour de moi s'éveille et semble devenir vivante. A tel point qu'elle me fait penser aux mouvements des serpents. Je commence à voir les objets vibrer sous le son de la musique environnante et mon sens du toucher est poussé dans ses derniers retranchements. Passer ma main sur le plastique entourant une bouteille d'eau devient une action fascinante... Le trip est lancé !

T+ 1 H: Le mouvement 

La musique me transperce comme rarement et chamboule ma perception de l'environnement: je me retrouve en milieu naturel (il faut dire que la Jungle qui tourne est de circonstance). En parlant d'espace sauvage, la pièce ou nous sommes tend à devenir une savane et nous ses animaux. Une énergie folle me parcourt et je commence à bouger de manière endiablée, en essayant d'imiter les danses tribales (ça devait être assez naze ahah) et la encore les serpents (beaucoup de serpents dans ce trip). 
En parallèle, le temps se déforme et s'écoule très lentement, on se tape des barres de rire sur tout et n'importe quoi jusqu'à en pleurer. Les séquence, elles aussi, commencent à apparaître. Elles sont difficiles à décrire mais je vais tenter de le faire tout de même: mes faits et gestes ne sont plus captés chronologiquement par mon cerveau. Je peux avoir fini une discussion depuis 5 bonnes minutes et pourtant pensé seulement y mettre un terme. J'ai bien envie de taper une ballade mais mes compères sont un peu plus dans le mal que moi. Bon tant pis, je vais m'amuser autrement !

T+ 2 H: L'équilibre 

Une connexion intense se crée entre moi et mes amis. J'ai l'impression comme dans Sense 8 de pouvoir connaître leurs pensées et leurs émotions. Je leur fait un massage à tous et à toutes et mes mains ont l'impression de se fondre dans leur dos. Je sens tous leurs muscles et je comprends comment leur procurer du plaisir. A côté de ça, je mange en même temps plusieurs aliments: une pomme, une carotte, des biscuits (a noter que je suis a jeun depuis le début de la soirée) et je redécouvre littéralement leur gout. J'ai l'impression que chaque bouchée m'apporte leur essence même. Petite anecdote marrante, j'attends ce que j'appelle l'état d'équilibre (ou de plénitude) en proposant les deux mains jointes en prière un calisson à un de mes meilleurs potes. 

Le plateau de mon trip arrive à grand pas et les conversations sur l'art et l'humain se succède. Je me sens plus proche que jamais de la nature et des animaux, mon ami se prend pour un singe et me voit comme un lion. Les illusions visuelles atteignent leur paroxysme et des troisième œils s'ouvrent partout ou traîne mon regard: sur le sol, les murs, les ongles vernis de ma pote. Je commence à perdre des concepts (notamment liés à la technologie, j'ai d'ailleurs lâché un fameux: Mais c'est quoi Internet en faite ?) mais aussi mes parents, amis et même jusqu'à notre espèce et son histoire. Je me sais membre d'un tout mais je ne pourrais pas l’expliquer. 

T+ 4 H: Le début du réveil

Mon ami prend sa guitare et essaye de jouer un peu. Petit à petit, je me sens redescendre même si ces notes me traversent et me font chanter ou parler avec ma voix suave d'interviewer (en copiant Mr New Vegas bizarrement). Je commence à me souvenir doucement de qui je suis, de mon passé et j'aide les autres à atterrir même s'ils ont un peu plus de mal. 
Le trip est fini et était bien sympa !

Donc si vous hésitez à tenter la culture perso et bien c'est de la frappe. Sur ces bonnes paroles, je vais lancer le deuxième flush.

       Wesh, je veux pas passer pour un Jean Kévin découvre la drogue mais je vais juste vous partager ma première expérience de prise de champignons hallucinogènes la plus détaillée possible. Ça pourra servir aux curieux ou aux gens qui seraient tentés par ça et qui voudraient tout savoir en détail là dessus avant de se lancer. Bien sûr je décris ça avec mes yeux de noob donc te fous pas de moi Jean Drogué Qui Connait Tout.

C'était mercredi, soirée après le fat concert du Never Say Die Tour à Paris pour les connaisseurs. Tout se passe tranquille et vers 1h si j'me souviens bien un des mecs sort son tuperware de champis séchés cultivés avec ses petites mains. Tout le monde en prend environ 2g, sauf moi et une pote qui découvrons le truc et qui par précaution en prenons qu'un gramme. On le coupe en miettes et on avale ça avec de l'eau parce-que apparemment à manger normalement c'est dégueulasse.
Une bonne demi heure plus tard les autres commençaient à avoir des effets, elle et moi ne ressentions rien. L'expert nous a recommandé d'en reprendre 1 gramme. Après chose faite, les premiers effets se font sentirs au bout d'une demi heure pendant que les autres sont déjà biens.
Les effets se font ressentir par phases bien distinctes et je vais détailler chacune d'entres elles, je rappelle que c'est mon expérience à moi, cela varie d'une personne à l'autre. Ah et ça a surement influencé : je précise qu'on avait tous bu et fumé.

Première phase : je commence à être super détendu et un peu mou, quand je regarde une source de lumière ça fait un effet de relief, je bugais sur l'écran d'ordi, j'avais l'impression de voir en 3d alors que c'était YouTube pour passer de la musique.

Deuxième phase : en plus des autres effets je commence à sourire mais comme jamais j'ai souris avant et je peux pas m'en empêcher, les muscles de mes joues montent tout seuls. Et peu après je suis pris des plus gros fous rires de toute ta vie, je galère à respirer tellement je ris, tenir debout n'est même pas envisageable, j'étais à la limite de me rouler par terre.
 
Troisième phase : ça dure depuis une bonne heure déjà, le rire et le sourire irrésistible se sont estompés, je me détends encore, avachi dans le canapé. Et là, tout en même temps je commence à avoir des hallucinations peu importe où je regarde ou que j'ai les yeux fermés. Je voyais pleins de cercles jaunes et blancs formé par des minis symboles illuminatis (pour donner une idée mais c'était juste des formes géométrique qui y ressemblent) et qui tournaient lentement autour de l'axe du cenrte de ma vision. Un moment je regarde le plafond et les cercles disparaissent mais le rond de lumière au plafond, projeté par la lampe, partait en live à se séparer en pleins de petites lumières qui tournent.

Quatrième phase : toujours avec ces hallucinations, j'en avais une plus hardcore et personnelle qui m'est apparue : un bonhomme bâton en mode dessin d'enfant, dessin fait à la pastelle orange sur un fond avec une maison dessinée pareille, et ce bonhomme faisait du vélo, dessiné pareil, sur un chemin, toujours en mode dessin d'enfant à la pastelle orange. Ce bonhomme avait la tête genre en mode photo découpée de la tête d'un mec que j'ai pas vu depuis des années. Et tout ça sur un fond de cercles jaunes illuminatis toussa toussa. A savoir que cela subsistait même les yeux fermés.
Pendant cette grosse hallu j'avais le cerveau qui partait en couille : je savais plus qui j'étais ni ce que j'étais (c'est dur à concevoir mais c'est exactement ça) et du coup je me demandais si j'étais le bonhomme bâton (top lel). J'allais plusieurs fois aux toilettes pendant ce temps là et en passant devant le miroir je savais pas qui c'était, je me reconnaissais pas.
Et, autre gros effet : impossible de parler dans ma tête : si je voulais me parler à moi  même dans ma tête et dire genre &quot;qu'est ce qu'il m'arrive&quot; bah ça devient &quot;keshhhhwiiillllleechhhhhachhhhyeeeeyayeyeu&quot; c'était horrible comme sensation, par contre, c'est toujours possible de parler en vrai, difficilement mais possible avec un peu de concentration (Dur à concevoir aussi).
 
Cinquième phase : plus de grosse hallu, vite fait les cercles mais juste vite fait, par contre le cerveau bug toujours et depuis une bonne heure encore. Et là c'est parti en bad trip pour moi : j'avais peur que ça continue le lendemain, peur de devenir un gogole qui peut plus parler et faire juste des bruits. Ça a vraiment duré longtemps, vu que je voyais le temps passer mais que l'effet perdurait j'avais de plus en plus peur que ça finisse mal, je me suis demandé si fallait que je saute par la fenêtre pour en finir (on était en haut d'un immeuble), si j'allais manquer à des gens. Si fallait que j'appelle les secours mais je savais pas où on était. Tout ça c'était juste dans ma tête, avachi sur un matelas cette fois, mais je psychotais seul dans mon coin. Je gardais les yeux ouverts alors que j'étais extrêmement fatigué pour pas m'endormir et espérer ne pas devenir un handicapé le lendemain, je me répétais en me concentrant pour parler &quot;je suis Morden, je fais de la muscu, mon père s'appelle Machin ma mère Machine ect...&quot; pleins de détails de ma vie pour me rappeler qui je suis.

Sixième phase : le temps paraissait interminable comme ça, et quand le jour a commencé à se lever les effets diminuaient jusqu'à disparaître, en pas mal de temps quand même, et puis là je go faire un câlin aux potes parce-que on a tous vécu un truc de ouf et on est tous épuisés sa race.
En conclusion c'était la meilleure, et la pire expérience de ma vie, mais maintenant que je sais comment ça se passe je serais peut-être tenté d'en re-tester à l'occasion, je suppose que ce bad trip était lié au peu d'informations que j'avais sur la chose mais maintenant que j'en sais plus j'imagine que la prochaine fois devrait mieux se passer .

TLDR : g pri dé champpi chui tro un voyou 2 la vi

Salut à toi jeune drogué.

Je viens te comter l'histoire de mon expérience à la Ké.

Aaaaaah la kétamine, par où commencer. J'ai pu en choper un peu car je voulais expérimenter le fameux &quot;K-hole&quot;, ce phénomène de quasi-overdose qui t'envoie à la rencontre de ta mort...

... Ou plutôt la mort de ton égo.

Me voilà donc seul face à ce trait que je vais faire disparaître en une fraction de seconde.
Je souffle, je bloque, et schhhhouiffff.
Me voilà partis.

Je sens déjà l'odeur atroce, c'est ma première fois et j'ai lu que l'ingestion de cette petite molécule est très mauvaise pour les reins (entre autres j'imagine).
Étant habitué à la c, je me dis qu'après tout ça ne pourra pas être bien pire.

AHAH. LOL. Non en fait. Je sens déjà dégouliner de mes sinus le fruit du cancer.
Un goût à la fois salé, amer, chimique, putain, la première coulée m'a carrément provoqué une remontée acide sa mère ! Pire qu'une actrice humiliée dans Trolling Wannabe Pornstars, j'ai l'impression qu'à chaque coulée, un chibre de négro-berbère
me frotte la glotte (sans le goût de bite, no homo).
Les effets commencent à monter au bout d'une 10aine de minutes à peine, le temps de fumer un petit pét'.
Je commence à tituber comme le pire des pochtrons, ma vue se trouble, je peux quasiment sentir mes pupilles se rapetisser.
Un petit sentiment de bien-être s'installe, je laisse les &quot;vibes&quot; m'envahir, et s'esquisse déjà sur ma face, un ééénorme sourire qui ne se décollera plus pour au moins 2h.
J'ai décidé de me mettre 2 sons (pas choisis au hasard, puisque je leur ai découvert un fort potentiel tripant : https://www.youtube.com/watch?v=8ZTNhtNyEX0 / https://www.youtube.com/watch?v=2233o3h7lp4), histoire de voir jusqu'où ça pourrait me mener.
Je me pose donc dans le noir, le casque sur les oreilles, chaise de bureau inclinée en arrière, et je m'amuse à faire des tours sur moi-même, sans raison aucune, et ça m'amuse.
Sans visus non plus (mis à part quelques visus yeux fermés comme sur l'image), je sens quand même que mon esprit ne veut plus être là.
Je commence à sentir la chaleur du soleil Africain en moi, un genre de halo bouillonnant, en un éclair j'imagine des paysages, des visages et des langues, tout me paraît clair et précis, je peux passer de la Côté d'Ivoire, à la Chine, en passant par la Russie, le Mexique, Brésil, Colombie... Tout me semblait à portée de main.
Physiquement, je ne pouvais arrêter de bouger mes mains, elles accompagnaient le son, au rythme de mes voyages psychiques.
J'ai eu l'impression que tout ça durait des heures, pour la première fois dans ma vie, je profitais de l'instant présent, je ne pensais plus, j'étais vide. Pas de sentiments, pas d'émotions, mais de pensées.
Plus de réflexions incessantes, barbantes, plus de faux sourires, plus aucune pensée ne me traversait, à propos de mon boulot, de mes amis, ou de quoi que ce soit. C'était la première fois que je me sentais **libre**.
Alors bien sûr vous allez me dire que toutes les drogues ont un effet un peu &quot;désinhibant&quot; voire carrément abrutissant. Mais celle-là procurait un autre effet. Pas &quot;alcaloïdé&quot; pour un sous, ni même psychédélique, c'était une extase psychique, une renaissance mentale.

Bref. Vous m'avez compris.

Au passage, le goût est tellement infecte selon moi, qu'il est difficile de tomber accro à ça.
Même le sniff ne m'a pas rappelé la C, pas de craving, pas de lendemain difficile.

Une bonne expérience malgré la non-atteinte du K-hole (et peut-être en suis-je content après coup, vu mon expérience avec le DMT), ou peut-être en était-ce un, je ne saurais dire.

Sur ce, à plouche.

Tl;dr : Perte des sens, de la pensée et puis lis si ça t'intéresse, merde.

Chouals du soir, bonsoir.
Avec le recul c'est une expérience assez traumatisante mais aussi intriguante que je viens partager avec vous : le DMT.

Un choual en avait déjà parlé et avait testé cette molecule : http://choualbox.com/Wa2cs
A priori son voyage s'était plutot bien passé, et je suis plutôt content pour lui.

Enfin voila mon experience :

Armé  de &quot;skip&quot; (mon bang, petit mais puissant) je charge la cloche de changa avec un bouchon de tabac et légèrement saupoudré de weed et j'allume le bordel. Une bonne grosse latte plus tard, je retiens la fumée une quizaine de secondes et je sens déjà que je vais passer un sale trip.

Les mains engourdies, le sommet du crâne aussi, je sens que ça monte et que ça monte violemment. D'un coup je me retourne dos a la fenêtre, découvre ma chambre qui s'est transformée en pièce extra-terrestre. Tous mes murs étaient des portes donnant sur plusieurs mondes, ils étaient repeints de couleur vive, la peinture avait une allure de play doh et je pouvais apercevoir des singes assez abstraits qui faisaient des incantations/rituels. Ils avaient des yeux rouges vifs comme sur les photos weird et apparaissaient/disparaissaient aléatoirement. J'ai vu aussi de grandes têtes africaines ou indiennes je ne saurais dire, qui me hurlaient quelque chose (ou peut-être voulaient-ils me manger), que je ne pouvais entendre à cause de ce qui suit; Dans le fond j'entendais un bourdonnement très intense comme si le monde était en train de s'effondrer.

J'ai eu une envie très pressante de pisser ce qui est souvent pour moi le signe d'un début de bad trip. Je m'empresse de lever mon cul qui pèse maintenant 500kg et vais me soulager. Je ne peux penser a lever les yeux. Les singes m'oppressent littéralement en plus du brouhaha général et je sens mon coeur qui commence à battre la chamade.

Je prends du recul, me dis que dans 10minutes je vais redescendre mais non. En fait j'étais tellement en plein trip que j'avais oublié que ce n'était pas du dmt pur mais du changa (un mélange qui est sensé potentialiser ledit DMT. ATTENTION aux petits trous du cul qui voudraient reproduire ma connerie : le changa entraîne l'utilisation de MAOI et qu'il est imperatif de bien se renseigner sur les interactions de telles substances !!!!). 

Le trip durera donc une trentaine de minutes de plus. Je reste bloqué sur les chiottes un bon moment complètement en phase et décide de me passer un coup d'eau sur la gueule. Quand je m'exécute je vois mes gestes très fractionnés comme en stop motion et j'ai l'impression de vivre à 300km/h. J'ai des suées et je me dis que si je passe la prochaine minute j'aurais de la chance, mais je vivrai. Je vais m'allonger dans le noir pensant que ça ferait passer les OEV mais en passant dans le couloir ma vision se remplit de points mauves commes reliés entre eux par des connexions (comme des neuronnes). Ça semble élastique. 
Je marche vers ma chambre et vois tout ce bordel s'étirer à l'infini devant moi en même temps que j'avance. Je n'ose plus regarder les murs. Je rentre dans la chambre et aperçois un clown bien weird qui me file une boule au ventre instantanément. J'éteins la lumière et me mets en pls au cas où je commencerais a gerber. 

&quot;Ce serait con de mourir noyé ce soir.&quot;

Je ferme les yeux et je vois des arcs électriques se balader partout sur ma vue. C'est magnifique et ca me calme mais je repense aux hallucinations de tout à l'heure. Sur le coup je pensais que j'aurais pu faire partie de leur rituel. J'étais a la fois l'exclus, l'étranger qu'ils voulaient voir partir et à la fois je me sentais comme concerné par leurs chants/bruits/gestes. Enfin bref. 
Je sens que ça commence a redescendre et je sens mon coeur qui ralentit, je gardes les yeux fermés et je reste bouche bée devant les CEV et les dernières OEV plus légères cette fois.

Honnêtement, aucun autre psyché ne donne ces sensations et c'est quelque chose de très  très  intense. Toute une vie de preparation n'aurait pas suffit pour ce que j'ai vécu.

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu.

Tl; dr : DMT, PLS, Singes de l'espace maléfiques, tachycardie et bad trip.

Voilà ça faisait 1 ou 2 mois que j'essayais de chopper du LSD en demandant un peu partout autour de moi mais j'arrivais pas à en chopper dans la rue, donc dernière solution : internet.
J'en commande donc mais me fait carote mais je réussi à récupérer mon argent, ni une ni deux à l'arrivée des vacances j'en recommande et ça arrive au bout de 3-4 jours. Faut savoir que j'en avait pris qu'une fois avant et c'était un buvard d'environ 100ug. Me voilà donc en possession de 20 buvards d'environ 110ug.

Cette semaine je n'avait pas internet et je décide donc d'en prendre lors d'une journée ou j'ai rien de prévu. Je suis tout seul dans ma chambre, le soleil à travers mes rideaux rouges donnent une ambiance un peu tamisée, bref, j'me sent près et j'ai aucune appréhension.
Il est donc 10h et je prend un buvard, poussé par un pote sur Facebook j'en prend un deuxième au même moment.
Au bout de 30min les muscles commencent à tirer, je commence à devenir euphorique et ça continu pendant environ 1h. 1h30 sont donc passée et toujours rien visuellement, pensant que je me suis fait arnaqué par le vendeur je décide d'en prendre deux de plus sous le coup de l’énervement, 30min plus tard, les couleurs sont beaucoup plus intenses, j'apprécie de plus en plus la musique comme si je pouvait la sentir et que chaque note ou son avait une texture, certaines formes commencent à bouger, sur les murs, des paternes géométriques apparaissent, bref je me sent bien.
Ensuite c'est mentalement que ça commence à venir, mes pensées vont plus vites, j'ai l'impression de tout comprendre et de tout pouvoir analyser, jusqu'au moment ou je perd conscience du temps, j'ai littéralement plus aucune notion du temps, j'ai l'impression que une musique de 5 minutes en dure 20, je perd ensuite conscience de qui je suis, je n'arrive pas à me dire que j'existe, que personne n'existe en fait, je dissocie le mental et le physique, comme si  personne n'était vraie, que l'humain était un reflet de ce que son mental voulait présenter, j'ai commencé à prendre conscience de la vie. Je vois ensuite une araignée dans le coin d'un mur, je sait pas pourquoi mais je me sent attirée par elle, elle devient violette, puis verte, je comprend rien et je me recouche dans mon lit en attendant. 
Il est maintenant 15h et j'ai une envie soudaine de sortir, je demande à un pote si il veut sortir et je vais vite fait me doucher, et putain c'était une des douches les plus agréables de ma vie, sans m'en rendre compte je rentre dans l'eau pendant qu'elle est encore froide, c'est super agréable, et là, l'eau chaude arrive, j'ai l'impression que mon corps se remplit de cette chaleur c'est super agréable.
Je sors donc ensuite pour aller chercher mon pote, et putain que c'est beau, le soleil est super lumineux, dans le ciel, des paternes de couleurs se forment et s'entre choques, j'ai l'impression de tout découvrir et tout me parait fascinant même quand un chien m’aboie dessus.
On décide donc d'aller au kebab près de la gare à environ 10min de moi, rien que marcher me paraissait bizarre et génial en même temps, j'ai l'impression de connaitre chaque personne que je croise, les arbres bougent mais je n'ai aucune perception du danger, je suis obligé de suivre mon pote sinon je risque limite de me faire écraser, on rentre dans le kebab et on commande mais je n'arrive pas à manger, pas parce que j'ai pas faim mais parce que j'apprécie chaque bouchée comme si je redécouvrait le fait de manger, je fini pas et on part pour rentrer chez moi, on va se poser dans mon jardin et je n'arrive toujours pas vraiment à penser correctement, je suis fasciné par les arbres et les fleurs, comme si c'était des êtres supérieurs , c'est une sensation hyper bizarre encore une fois mais c'est pas déplaisant.
On va dans ma chambre et mon pote se barre chez lui, je continue à écouter de la musique jusqu'au moment ou j'ai envie de reprendre une douche et de me poser dans mon jardin, là pareil, les fleurs sont super belles, les ciel est jonché de couleurs et de formes, les arbres bougent bizarrement. 
Je retourne dans ma chambre et commence à mater des films, je me pose pleins de questions quand les personnages parlent et ça va super vite, trop vite même. Je continue donc à me poser pas mal de questions et j'écoute de la musique, ça redescend  pas, jusqu'a environ 4h du mat ou j'arrive à couper la musique et à m’endormir progressivement.

J'en revient toujours pas, j'suis redevenu normal en me réveillant, c'était génial et fascinant.

J'ai maintenant envie de tester les champi ou la dmt ( d'ailleur si quelqu'un en mp veut bien me dire comment en consommer )


Salam les toxs, hier J'ai test avec des potes pour la première fois les champis et j'vais essayer de raconter tout ça ici. C'est aussi pour que ça soit écrit quelque part, ce sera moins dur de s'en rappeler plus tard.
Hier donc, on s'est retrouvé chez une pote à 10-12 avec chacun notre pochon de shrooms. Pour certains c'était pas la première fois et ils avaient payé plus cher une plus grosse dose. A la base les champis devaient être des Mexicains (des effets assez doux donc, c'est les plus courants) ; sauf que Mr champis n'en avait plus, on a donc récupéré des Hawaïens censés être beaucoup plus forts que les autres. Même si j'ai toujours pas compris pourquoi, le prix est apparemment le même pour les deux types de champis, j'me suis donc retrouvé avec mon gramme de Hawaïen à 10E.

Vers 21h10 on a tous commencé a mâcher consciencieusement le contenu de notre pochon, c'était dégueulasse, pâteux et ça collait aux dents, on a attendu les effets en s'allumant deux trois biffs et en mettant de la musique (j'ai essayé de pas trop fumer pour vraiment profiter du champi et pour éviter un bad, on sait jamais)
Vers 21h40, j'crois que j'ai été le premier à ressentir les effets (j'avais rien mangé depuis midi) et ça a commencé à monter ; ça m'a défoncé petit à petit pour devenir de moins en moins agréable, une sorte de pression dans le thorax jusqu'à environ 22h20 - 22h30. Après c'est allé beaucoup mieux, une sensation beaucoup plus agréable, j'étais posé et un peu euphorique. Une heure et demie après la prise j'étais bien alors que la moitié de mes potes ne sentait toujours rien, certains étaient en train de monter et commençait à angoisser, je les ai rassurés en leur disant que c'était que temporaire.

J'avais l'impression d'avoir des perceptions accrues, la lampe devant moi me fascinait et j'ai bien du passer 30 minutes en tout à la contempler. Toutes les musiques qui passaient sonnaient parfaitement, j'ai jamais autant apprécier écouter je crois. 

A côté de moi y avait un mec qui avait pris deux grammes de shrooms soit deux fois plus que nous (bon après il en était à sa 5ème prise) et il gérait ça comme un bonhomme, il nous disait que sa montée s'était passée tout doucement et qu'il se sentait nickel. J'étais en plein dans mon pic et j'me demandais si c'était un genre de guerrier intrépide ou un truc comme ça, j'étais en train de me demander à quoi il ressemblerait si il mettait une armure mais il s'est barré à ce moment là (il devait plus avoir beaucoup d'effets), soit vers 23h30.

J'ai phasé longtemps sur un coin du plafond aussi, j'avais l'impression que l'appart dans lequel on était avait pas de plafond, que des murs, et qu'il se trouvait en fait dans une salle gigantesque de plusieurs milliers de mètres de hauteur avec peut-être plusieurs autres apparts collés entre eux, ou alors des champs autour j'arrivait pas à savoir. 

Pendant la première descente vers 00h30 je sentais les effets diminuer alors j'ai commencer à retirer sur les bédos qui passaient, du coup j'ai pris une grosse claque quand la remontée est arrivée vers 01h30.

Le temps passait ULTRA lentement, j'appréciais chaque seconde de chaque minute. Quand j'avais l'impression qu'une heure passait il s'était écoulé deux ou trois minutes. Je changeais aussi assez vite de comportement, genre je pouvais rire jusqu'à en pleurer pendant 10 minutes et la seconde d'après avoir le regard perdu dans le vague ou dans le plafond, c'était assez troublant. 
Un truc important aussi : j'étais conscient de TOUT, c'est à dire que pendant les moments ou je phasais j'avais conscience que je phasais, c'était hyper étrange mais étrangement agréable comme sensation.

Finalement après la remontée un peu sale de 1h30 les effets sont redevenus super agréables, presque jouissifs ; on est sorti dehors chercher un truc ouvert à manger parce que vers 2h30 on commençait tous à crever la dalle et je suis rentré chez moi vers 3h30 (j'avais pas envie de cramer 10 boules pour manger). Je me suis fait un énorme casse-dalle devant une série et j'suis aller me pieuter. 

En bref une expérience très agréable et que j'ai vraiment apprécié, je regrette pas. J'ai été assez avare sur les détails mais y a pas mal de choses dont je me souviens pas et d'autres qui sont vraiment trop dures à décrire.

Salut les drogués !

Je vais vous parler de ma toute première prise de drogue dur ... le LSD ! C'était au World Trance Festival 1 y a 3 ans je crois.

On était rentré avec des amis en escaladant les grillages parce qu'on avait pas assez de thunes pour payer l'entrée du coup ben a l'ancienne quoi. :p

Du coup la soirée se passe tranquillement et la vers 00h30-1h un mec viens nous voir et nous propose la goutte, on réfléchie un peu car on avait jamais pris de drogue dur et on finis par accepter. Connaissant que vaguement les effets on savait pas trop à quoi s'attendre !

Au bout de 1h-1h30 j'était entrain de taper de la patte tranquilou et je commence à partir en vrille, genre avec la déco je commençais à me croire dans la forêt et que tout le festival était enfaîte dans la forêt, je vous explique même pas le délire quoi XD

Le matin pour rentrer (en stop bien sur), on marche sur un pont et j'avais l'impression que le &quot;trottoirs&quot; qui longé le pont était un tapis roulant, quand je regardais le ciel je voyais des damier rouge et vert, enfin un gros trip visuel surtout pas tellement mental.

Voila pour ma premiere box dans ce groupe, j’espère qu'elle vous aura plus ;)

PS : Y a des fautes partout je sais je suis un fdp :/

Coucou tout le monde ! Je viens de découvrir par hasard ce groupe et, ayant touché à pas mal de drogues, je pourrais partager mon expérience. Non, ceci n'est absolument pas de l'incitation et même au contraire (ayant incité déjà un bon nombre de personnes à commencer les drogues et sachant que plusieurs ont mal viré, je ne referais pas encore la même erreur)

Pourtant, commencer à prendre des drogues, tout le monde peut le faire et à *n'importe quel âge*, et d'après mon expérience, le pire n'est pas de toucher aux drogues, mais de ne pas savoir ce qu'on touche à ce qu'on prend, ça peut facilement devenir très grave (entre mon pote devenu schizophrène, un autre qui est resté perché un mois en se prenant pour le messie, ou encore celle qui s'est barré de chez elle à 17 ans dans un kamtar pour aller en Thaïlande et qui dès 15 ans se piquait, tout a des conséquences).
Donc si vous avez des questions, n'hésitez pas, que ce soit directement en commentaire ou par mp pour les plus timides d'entre vous.

Sinon, pour s'informer, les meilleurs c'est encore eux : http://www.technoplus.org/ Vous avez un onglet avec &quot;Les Produits&quot; avec une liste non-exhaustive des produits les plus communs.

Cette fameuse street drug alliant la subtilité du LSD avec un effet MD , plutôt pas mal ,j'en ai pris une moitié first et au bout d'une heure j'étais déjà la haut et apres deux trois verres j'ai pris le reste. J'ai tapé une big soirée , ,j'ai trop rigolé et j'ai finis a 9h du mat' , aucun probleme de redescente et le lendemain j'étais normal , aucun drôle d'effet. 
Consommez moderement et a ne pas mettre dans la bouche des novices parcontre

Pour ceux qui connaissent pas, c'est une drogue légale avec des effets se rapprochant du LSD. Si vous avez déjà essayé, je vous invite à me raconter vos trips. Si ça intéresse, j'ai eu deux autres expérience avec cette drogue (une encore meilleure et une horrible).

PREMIER TRIP

Qui: Une amie et moi
Quoi: Environ 50 graines chaque
Durée totale: 4h
Où: Chez mes parents
Mise en contexte: Nous sommes à jeun toutes les deux pour le besoin de la cause. On en a jamais fait auparavant: c'est notre premier trip.

Le moment le plus pénible fût celui de l'ingestion ainsi que l'heure qui suit. Pour que ça fasse effet, il faut mâcher les graines le plus longtemps possible. Elles ont un goût vraiment dégueulasse, c'est surement pourquoi on a eu la nausée. Apparemment, pour éviter, il faut retirer les coquilles avant l'ingestion. Mais ça, on le savait pas. Pendant la première heure il faut vraiment luter contre une grosse envie de vomir. Personnellement, j'ai pas réussi. Mon amie, elle, a tout garder. Son trip fût donc plus intense que le mien. 

Après 1h d'écoulée, les premiers effets se font sentir: chaleurs insupportables, tremblements, vision trouble, fou rires et légère euphorie. Comme avec pas mal d'autres drogues, la moindre banalité devient super intéressante, limite hypnotisante. Après s'être dessinées sur le corps, avoir regardé les images de livres pour enfants (car oui, lire était trop demandant) et avoir trié des pierres par ordre de préférence, nous nous endormons sans même s'en rendre compte.

À notre réveil, les hallucinations visuelles embarquent et l'euphorie est à son max. Les couleurs sont plus vives, les murs font des vagues: rien de bien flippant, mais l'effet est là. À ce moment nous découvrons que la vue n'est pas notre seul sens affecté. Tout ce que l'on touche est incroyablement doux. Une caresse sur le bras et des frissons parcourent tout notre corps, un peu comme sur la MD.

Nous vient à cet instant une idée qui nous semble incroyable: prendre une douche. LSA + jet d'eau, c'était le meilleur combo qu'on aurait pu imaginé. La sensation était magique, l'eau était multicolore. On riait, se lançait de l'eau et nous racontions des absurdités qui devenaient réelles dans notre monde. 

En sortant, plus rien n'est pareil, les effets se dissipent. Nous nous endormons.

Salut bande de drogués !

Je suis en ce moment même en train de dépuceler ce groupe aux 15 abonnés (j'vais sûrement avoir une box rubis) en espérant que les abonnés suivront et les post aussi.

La drogue c'est mal.

Moi je vais vous parler d'herbe, l'herbe c'est bien mais c'est illégal donc pas touche. Mais bon j'y ai quand même touché (une fois au chalet) les premières fois ça m'avait rien fait jusqu'à **ce** joint (il y a quelque mois je sais plus combien) que l'on partageait à 3 et sur lequel j'ai tiré comme un enculé. J'suis pas un habitué des drogues, je suis un soulard et en plus je tient assez mal ces choses là donc le récit qui suit sera peut être décevant pour certains.

Les premiers effets se furent ressentir au bout de quelques petite minutes lorsque je m'installa dans le bus casque et casquette sur la tête (ça a son importance pour la suite). Je me sentis alors léger et je mis dans mes oreilles quelques musiques assez &quot;planante&quot; et petit à petit j'avais l'impression de monter je sentais la musique me parcourir les veines surtout dans les jambes et que mon casque faisait parti de mon corps c'était génial ! Je me souviens plus vraiment à quoi je pensais mais je me sentait biiiiiien et je souriais niaisement si bien que n'importe qui m'aurait cramé. Vient alors le moment de descendre du bus et de sortir dehors (pléonasme rpz) dans le froid je me sentais toujours aussi bien j'était un corps chaud dans une atmosphère froide mais je me sentais pas refroidir j'avais tout plein de chaleur dans les poumons mais toute les extrémités de mon corps en contact avec l'air ne me refroidissaient pas.
Et là c'est le drame ! Alors que je marchais je pris soudain une grosse bouffée d'air frais en respirant sèchement et je me sentis tomber très brusquement je planais plus j'étais redescendu j'en ai même presque trébuché. Et là je commençais à paniquer sans raisons, j'essayais en vain de retrouver mon état d'antan. Je mis mon keffieh (je vous emmerdes profondément, oui toi et toi aussi là) devant ma bouche pour ne plus respirer d'air trop froid mais le mal était fait impossible de &quot;remonter&quot; je soufflais dans ma bouche puis ré-inspirais frénétiquement je sentais &quot;la chose&quot; aller et revenir dans mes poumons mais ça ne me faisait pas plus d'effet. Je continuais alors de marcher essayant de penser à autre chose et luttant pour avoir l'air moins stupide au cas où je croiserai ma mère.

J'en garde un bon souvenir, j'imagine que c'est rien comparé à ceux que d'autres auraient pu vivre mais toutefois je n'ai jamais revécu une pareille sensation toutes mes autres expérience de fume furent fumeuses (*placer ici un auto suçage de bite random*). C'est pourquoi je ne vous incite pas à consommer ce genre de produits !
Par contre si vous avez des conseils pour m'aider à retrouver cette merveilleuse sensation je suis preneur !

En espérant que d'autres box suivront !

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