Today I Learned That Not Everyone Has An Internal Monologue And It Has Ruined My Day.

J'adore les sujets qui concernent le fonctionnement de la pensée et de l'appareil cognitif. La question (ou le problème) qui se pose est comment pensons-nous ? Ce n'est pas un article scientifique, loin de là. Mais il met en lumière une première distinction très intéressante : il semble que la plupart des individus pensent de manière verbal (&quot;le monologue intérieur&quot;) alors que d'autres ne pensent pas verbalement. 
L'article ne fait que constater le fait que pas tout le monde pense verbalement, il est de ce fait très naïf. Il n'a de mérite que sa publicité et sa potentielle prise de conscience du fonctionnement différent de certains individus. 

Selon moi un problème un biais se pose dans ce genre de sujet : on ne distingue pas réfléchir et penser. La distinction est assez cruciale, car la réflexion, si elle n'est pas absolument verbale, amène plus aisément et intuitivement à cette verbalité ou systématisation du langage. Pour faire plus simple, la réflexion se produit. 
Alors que la pensée peut se concevoir selon le mode du passif et de l'actif. La pensée peut donc être conçue comme sensation, perception, etc. Le cas de la production de la pensée est très intéressant : il n'est pas toujours verbal. La pensée produite peut être visuelle, picturale, sonore, musicale, etc. 
Enfin bref, un sujet très intéressant ! 

Je ne suis pas à proprement parler un dépressif. C'est-à-dire que je ne suis pas atteint de ce que l'on appelle la maladie, la pathologie, cette &quot;chose&quot; qui nous prend, nous attrape et nous enfonce. Et, il est vrai que mon état ou comment je me sens n'a probablement rien avoir avec ceux qui eux, sont dépressifs. 

Pourtant, ça ne va pas en ce moment. Mais j'ai l'habitude de ne pas aller bien, d'avoir une baisse de régime et une tristesse. J'ai l'habitude au sens non pas que cela m'arrive tout le temps, mais plutôt au sens où de manière périodique, cet état revient toujours. Cependant, en ce moment c'est différent. Je me sens mal, et cette douleur s'installe.

Je ne suis pas non plus un suicidaire. Je n'ai jamais fait de tentative, ni fait d'acte qui me mette en danger ou qui auraient un aspect symboliquement lié au suicide. Pourtant, il s'avère qu'en ce moment, moment qui semble d'ailleurs s'étendre plus qu'en général, je pense au suicide. 

Mais cette pensée est étrange. Elle n'est pas une perspective, ni proche ni lointaine. Ce n'est pas non plus un désir. C'est une pensée qui s'installe. Le suicide. C'est une pensée comme fin, comme point d'arrêt, presque un constat. Et, ce constat se répète en prenant des allures de litanies. 

Je me sens bloqué. Comme je le dit, cet état ne m'est pas étranger, mais en général il vient puis s'en va. Je sais le gérer. Sauf qu'il s'est installé. Depuis quand ? Aucune idée. Je suis perdu dans des pensées qui constatent une absence totale de sens à l'existence, qui trouvent la solution dans la création humaine du sens, et qui, en même temps, trouvent aussi l'échec nécessaire à cet établissement. 

Aucun sens, rien. Faire un gosse ? Inutile. Perte de temps. Le seul intérêt ? Probablement l'oubli de soi. Avoir un métier ? Pareil. Jouer ? Pareil. Écouter ? Pareil. Lire ? Pourquoi les autres auraient la réponse ? L'ironie dans la lecture, quand on en a bouffer, c'est que cela n'aide aucunement, et cela devient même pire. Il me semble qu'en philosophie, soit le sens donner à l'existence humaine est ridiculement axé sur un système de pensée, soit il est complètement bancale. L'absurdité dans tout cela est qu'aucun auteur ne semble accepter cela non plus. Même les plus pessimistes, ne peuvent se résoudre à abandonner l'homme. 

Face à cela, à cet absurde état que je crois voir, je ne perçois comme fin que le suicide. Impossible de m'enlever cela dans la tête. Si je ne vois pas le suicide comme une perspective, comme un acte à faire et à prévoir, je le vois comme nécessaire à un moment donné. Proche ou pas. Virtuel ou non. 

Je vis, et j'avance doucement. Et en même temps je veux m'arrêter, me reposer et ne rien faire, juste attendre. Il faut de la violence pour vivre, et j'en ai de moins en moins. 

Quand bien même je n'ai pas une existence difficile, et au contraire, plutôt agréable, je ne vois aucune solution. Parfois la litanie s'arrête, mais toujours elle reprend. 

Si je vous en parle ce soir, si je m'exprime sur ce sujet,  c'est parce que je me rend compte que ça ne va pas. Je ne vais pas bien. Et je ne sais même pas si je veux aller bien. Rien. Je suis déjà fatigué de vivre. Et je veux de moins en moins. 

Je ne vais pas bien, et j'ai besoin d'en parler. 


Pharoah Sanders - Ol&eacute;

Savourez et laissez vous emportez à 10:47. C'est incroyable.

CBS: Japanese Jazz from 70&#039;s Vinyl Set

Un ensemble de pépites de Jazz japonais des années 70. Mon coup de coeur va pour &quot;Caravan [In The Mood]&quot; de Takao Naoi (morceau que vous ne trouverez pas autrement que sur cette compilation !). 

Weather Report - Mr. Gone (1978) Full Album

Weather Report, pour la fraîcheur et avec Jaco à la basse ! 

Spin - Excenter

Salut à tous !

J'ai besoin d'aide, j'ai chromium qui vient de s'installer magiquement sur mon ordinateur et je ne sais absolument pas comment m'en débarrasser !

Pharoah Sanders &lrm;&ndash; Pharoah (1977)

Pharoah Sanders est l'un des représentants à la fois du Free Jazz et du Jazz spirituel. L'album &quot;Pharoah&quot; est légèrement marqué par le temps, ne serait-ce que par la qualité du son et de la texture du saxophone de Sanders ou celui du contrebassiste. Bien que cela puisse en gêner certain, cela ajoute aujourd'hui une certaine touche musicale intéressante. 

L'album en question est plus proche du Jazz spirituel. Les tonalités sont douces et tranquilles et le rythme est globalement assez calme. Chose que l'on constate dès le premier morceau : &quot;Harvest Time&quot; est effectué sans batteur, et uniquement par la rythmique nébuleuse orchestrée par le contrebassiste Steve Neil, le guitariste Tisziji Muñoz et Bedria Sanders à l'harmonium, donnant cette impression assez étrange d'un assise rythmique à la fois inexistante et bien présente se confondant avec la mélodie. Nous pouvons y trouver un exemple assez probant à 4:30 où Sanders se tait et laisse la rythmique seule, celle-ci se métamorphosant pendant un court instant en mélodie, avant le l'excellent solo de Steve Neil à la contrebasse.   

Le second morceau, &quot;Love Will Find A Way&quot; (n'ayant rien avoir avec le morceau éponyme de Pablo Cruise, du Roi Lion 2 ou encore de Yes) est l'un des rare morceau de Pharoah Sanders où il chante. Considérant la prestation de Sanders au chant, on est en droit de se demander pourquoi il ne chante pas plus souvent ; il se lâche à certaines reprises, frôlant parfois la fausse note et transcendant alors les harmoniques. Le morceau est bien plus dynamique et &quot;Free&quot; que le précédent, les percutions de Lawrence Killian et la batterie de Greg Bandy aidant beaucoup à cela. Le morceau est assez classique au début, jusqu'au magnifique solo de Tisziji Muñoz qui vaut le coup d'oreille ; il se lâche avec virtuosité et si la base du morceau n'était pas du Jazz nous pourrions être dans une branche du Rock, preuve que nous sommes bien dans du Free Jazz. Cependant le morceau ne perd pas pour autant son caractère spirituel et tranquille, Steve Neil avec l'aide de Jiggs Chase à l'orgue Hammond réussissent à créer une base rythmique solide et douce sur laquelle les solistes peuvent à la fois se lâcher et se reposer. 

Le dernier morceau &quot;Memories of Edith Johnson&quot; où tout le groupe à l'exception de Bedria Sanders joue, cloue l'album avec un Jazz à la fois calme et rythmé. Nous y trouvons bien une certaine couleur propre au Jazz des années 70, où l'orgue Hammond donne une tonalité presque funk alors que Sanders chante d'une voix à la fois puissante et fébrile. 

Je conseil à ceux qui apprécient beaucoup Kamasi Washington de jeter un coup d'oeil à cet album, et au travail de Pharoah Sanders en général. Le jeu musical au saxophone de Kamasi est très proche et semble s'être beaucoup inspiré de celui de Sanders. De même, nous pouvons trouver dans le jeu de Kamasi une grande influence du Jazz spirituel, notamment de Sanders. 

Personnellement, mon coup de cet album est le premier morceau &quot;Harvest Time&quot;.

Bonne écoute !

Bonsoir les Chouals !

En ce moment, je me suis lassé des jeux auxquels je joue ; beaucoup de League of Legends et Monster Hunter World. Cependant je viens de finir Pyre de SuperGiant, ce jeu m'a fait vibré tant par son histoire que sa direction artistique. Je pourrais très bien recommencé une partie mais je n'aime pas rejouer aux jeux que j'ai fini. 

Je viens donc vous demander conseils : je suis à la recherche de jeux vidéos avec un bon scénario et une belle direction artistique. Concernant le gameplay, je suis surtout axé RPG/FPS mais aussi jeu de stratégie (mais au fond, ça n'a pas grande importance, je suis assez intrigué par les Point and Click). Chose importante : je cherche particulièrement des jeux où le gameplay a un sens narratif, où l'histoire se ressent même dans le lieu du jeu (Les jeux de la liste ci-dessous sont selon moi, ainsi). 

En ce moment je suis plus tenté par les jeux indépendants, mais au fond qu'importe. Notez juste que je suis sur PC et que je n'ai pas spécialement de limite concernant le prix (aussi, je ne suis pas fan du tout des jeux aux graphismes « réalistes », je préfère largement les jeux qui ont une certaine empreinte graphique). 
 
Je vous énumère quelques-uns de mes jeux préférés pour vous donner des pistes (l'ordre n'a pas d'importance) : Dishonored, Fire Emblem : Path of Radiance, Dark Souls 3, Pyre, The Witcher 3, Final Fantasy : Crystal Chronicles (GBA), Zelda : Wind Waker. 

Bonus : si ce morceau vous fait penser à un jeu, n'hésitez pas !
https://www.youtube.com/watch?v=gSRNmEfnpsg

Mon père est en dépression et on s'en fout. 

Mon père est depuis 2 mois dans une dépression assez violente l'empêchant de travailler, de dormir, de manger, de dessiner ou de jouer du piano, en bref, de vivre. Personne dans notre famille n'est content qu'il soit dans cet état. Cependant je suis persuadé d'une chose : cela emmerde tout le monde qu'il soit dans cet état, non pas parce que cela nous rend triste, mais parce que l'on se retrouve désormais à s'occuper de quelqu'un que l'on apprécie pas. 

Mon père est le genre de personne qui a développé un art assez spécial :de se prendre la tête avec tout le monde. Cela peut se passer de différentes manières : la plupart du temps toutes les discussions qu'il a avec autrui sont assez dérangeantes, créant ainsi un climat de malaise palpable, et le plus étonnant c'est que l'on ne sait jamais si c'est réciproque. Ainsi, Il arrive très (ou trop) souvent qu'il ne fasse que parler de lui, racontant alors  soit qu'il est un talentueux incompris, soit ses (nombreux) problèmes, tournant la plupart du temps autour du sexe, si ce n'est autour des femmes qu'il drague dans la rue. 

C'est le genre de personne qui se pose toujours en victime n'assumant jamais ses positions, ses paroles et ses actes. C'est ainsi qu'il parlera de ses problèmes de sexe à son enfant de 12 ans, ou qu'il prit la décision de divorcer avec sa femme... Après de se plaindre qu'elle ait voulu divorcer, ou encore de se plaindre que ses quelque trois concubines demandent un investissement financier de sa part après leur avoir fait un môme. 

La liste est encore longue, comme les nombreuses fois où emmenant les enfants de sa première femme avec lui, il se gara pour aller draguer une demoiselle au coin de la rue, revenant après comme si rien ne s'était passé. C'est le genre de personne qui ne sait pas encourager, pas même ses enfants, et qui au contraire préfère les dégrader les peu de fois qu'il vient les voir - c'est-à-dire une à deux fois en un mois-, en disant à sa fille qui était en prépa à Saint Louis : &quot;seulement 15 ? c'est décevant&quot; ; ou encore à son premier fils &quot;arrête de faire de la basse, vient faire de la guitare avec moi... Tu ne veux pas faire de la guitare, toujours à te poser en opposition avec ton père !&quot;; Le pire étant surement son attitude vis-à-vis de son second fils, déçu par la propose existence de celui-ci, le qualifiant de &quot;débile&quot; seulement car il avait quelque difficulté scolaire couplée à de la dyslexie
. 
C'est ce même homme qui ne s'occupait pas de ses autres enfants quand il les avait à charge, jouant du piano à Cultura pendant que son môme de 5 ans se baladait sans surveillance dans le magasin. C'est ce même homme qui insulta ma grand-mère en venant la voir un matin pour lui montrer comment ce jeune enfant de cinq ans qui l'accompagne avec lui et qu'il est le fruit de la relation extraconjugale qu'il a eu avec sa fille, est beau. C'est ce même homme qui réussit à se mettre toute sa famille à dos en les insultant de quelconques manières. C'est ce même homme qui trompa toutes les femmes avec qui il a été. Et c'est ce même homme qui a chopé une IST en trompant la femme avec qui il est actuellement, car jamais il ne met de préservatif, trop compliqué pour lui. 

C'est ce même homme qui à cause de cette IST tomba en dépression en août. Et finalement, les deux choses qui le font tomber dans cette dépression boueuse c'est la solitude, et le fait qu'il n'arrive pas à bander. Toute son existence tourne autour du sexe, il ne se définit que par sa capacité à pouvoir baiser et engendrer des enfants dont il se s'occupe pas. Le voilà alors qui ne réussit plus à bander, à la fois à cause des médicaments et de son état mental, ce qui le fait d'autant plus déprimer ; la semaine dernière il m'appela dans le train pour me dire qu'il est pas bien, qu'il a besoin d'aide, et que ce qui le fait cauchemarder et l'angoisse, c'est qu'il ne bande plus. 

Me voilà alors, tiraillé entre n'en avoir rien à faire de mon géniteur, et entre l'idée qu'humainement je ne peux pas simplement l'envoyer chier . Si je fais cette &quot;cool-story&quot; c'est parce que je demande vos conseils, vos avis, car je suis un peu paumé concernant la situation : il ne peut demander du soutien à beaucoup de mondes, mais j'ai peu de temps pour moi, entre les études et mon job à mi-temps. Et surtout que je n'ai pas spécialement l'envie de l'aider. C'est horrible, mais quelque part je pense à la fois que c'était prévisible, et mérité. 



Gong : Radio Gnome Invisible Trilogy - Musique en streaming - &Agrave; &eacute;couter sur Deezer

Je suis tombé récemment sur ce groupe, Gong, et c'est absolument incroyable : un univers musical particuliers, assez représentatif des années 70 d'où émergent ces groupes mélangeant le rock et le jazz avec virtuosité (Weather Report, Mahavishnu Orchestra, Return To Forever et Zappa). Si chacun de ces groupes sont uniques en leur genre, on ne peut nier que leur son est parfois marqué par ces années, rendant leur écoute compliqué 40 ans plus tard, ayant parfois la sensation que cela a mal vieilli (surtout pour Return To Forever ou Weather Report). Mais passé cette simple impression, on se rend toujours compte de la richesse musicale et imaginative de ces génies musicaux. 

Mais Gong à cela de spécifique que leur son n'est pas si marqué par le temps passé, à tel point que l'on pourrait parfois croire que c'est plus récent que cela ne l'est, voire carrément contemporain à la manière de certains albums des Pink Floyd (Dark side of the Moon). Pourtant celui qui a l'écoute avisée trouvera aisément un indice ramenant directement le morceau dans ses années de génèse, l'humour grinçant et acidulé quasiment Zappatien propre à ces années d'émulsion musicale, manquant terriblement aux gros des productions actuelles.

Platters &quot;My Prayer&quot; (1956)

Je me suis décidé à regarder Twin Peaks il y a une semaine, et hier soir j'ai donc regardé la fin de la saison 2... Qui est incroyable !!! Outre les effets et les plans complètement psychédéliques dans le dernier quart de l'épisode, c'est surtout la fin qui est… Il n'y a pas de mots, horrible ? génial ? tragique ? affreuse ? 
Le personnage de Dale Cooper est tellement attachant et bon que le voir transformer d'une façon si brutale et crue est effrayant. J'étais accroché à mon canapé pendant toute la fin de cet épisode !

Vous rappelez vous l'effet que vous a fait cette fin de saison la première fois que vous l'avez vu ? 

ps : la saison 3 est la suite 25 ans plus tard ? 

Salut à tous, 

Je compte m'acheter TESO mais je suis paumé entre les différentes éditions. Quelle est la plus intéressante ? L'édition avec Morrowind, la Gold ou celle avec Summerset ? 


Bonjour à tous ! 

Je suis un fervent joueur de Pyke, que ce soit en jungle ou en support, j'adore le jouer ! Mais comprenez que si j'aime le jouer, c'est seulement parce qu'il est amusant et distrayant, mais sûrement pas pour ses capacités. En effet, ceux qui souhaitent gagner leur partie, changez de routes, Pyke n'est pas bon personnage, il est même mauvais. Et cela s'explique facilement : Pyke est mal conçu, son kit de sort est une erreur de la part des développeurs car il est profondément incohérent - à croire que Riot Games sont devenus expert dans la création de personnages incohérents. L'incohérence de gameplay mène de manière générale à deux choses : soit à un kit de sort trop faible, soit à un kit de sort trop puissant. 

Je pense sincèrement que l'incohérence de Pyke provient de sa profonde nature, autrement dit de l'enjeu qui a nourrit son développement : la volonté de faire un support assassin. Cette volonté originale (on ne peut le nier) pose problème : le personnage conçu comme support a deux caractéristiques générales ; la première est de ne pas être indépendant, il n'est ni bon pour les duels, ni bon pour gérer une voie seul ; la seconde est qu'il doit être capable de protéger/buffer ses alliés soit par des soins, soit par des entraves et une forte résistance aux coups reçus. De même, l'assassin à deux caractéristiques générales : la première est qu'il doit être indépendant et pouvoir gérer une phase de lane sans trop de soucis ; la seconde est qu'il doit être capable d'éliminer une cible facilement, et d'être de l'autre côté peu résistant.
On peut alors voir qu'il y a une contradiction inhérente au concept même d'un support assassin : le personnage doit être à la fois dépendant et indépendant de ses alliés. En effet, si le support assassin est dépendant de ses alliés, alors il est légitime au rôle de support, mais il n'est plus légitime au rôle d'assassin. Et si le support assassin est indépendant de ses alliés, alors il est légitime comme assassin mais illégitime au rôle de support. Dans la deuxième option, si Pyke était indépendant alors il ne serait pas jouer au rôle de support, les joueurs l'auraient sûrement trouvé plus efficace sur une autre voie. 

Mais Riot Games à choisi la première option découlant de la contradiction du concept : un assassin dépendant de ses alliés. Ce qui implique que premièrement, le personnage n'est pas efficace en indépendance sur une voie : il n'est ni bon pour farm de par ses CD trop longs et ses coups en mana relativement élevés (surtout dans l'optique de farm), et il n'est ni bon pour accomplir son rôle d'assassin de façon complètement indépendante, puisqu'il n'est pas capable de tuer sa cible en un combo*. 

On se retrouve donc avec un personnage partiellement assassin. Ce qui pose problème : pour être indépendant un assassin doit représenter une menace, car s'il n'est pas capable d'exécuter une cible alors il est relativement inutile et ne représente donc pas de réelle menace. Or Pyke n'est pas capable d'effectuer un pur assassinat, ce fait de lui une faible menace pour ses adversaires. Mais cela s'explique par son caractère de support, qui nécessite que le personnage ne soit pas une menace d'exécution, mais une menace de processus. Pour qu'un personnage soit une menace de processus, il doit être le pont qui mène à la victoire. Pour ce faire, il utilise plusieurs procéder : le soin, le bouclier, l'immobilisation et l'attirance, des enchantements divers, etc... De fait, Pyke représente une certaine menace de processus, il peut attirer sa cible, la ralentir et l'immobiliser. Néanmoins les sorts utilitaires de Pyke ne sont pas si puissants, l'attirance de Pyke est relativement faible comparé à un Blitz ou à un Tresh, et l'immobilisation est compliquée à toucher. 

Pour comprendre pourquoi l'immobilisation est compliquée à utiliser, nous devons revenir rapidement sur le caractère assassin de Pyke. L'assassin nécessite dans son kit de sort des compétences lui permettant d'abord d'atteindre la cible et ensuite de se sortir de la zone de danger. Ces compétences vont prendre la forme dash ou d'une accélération. Pyke a deux compétences satisfaisant ces critères : &quot;Ressac Fantôme&quot; et &quot;Plongée spectrale&quot;. La première est le sort qui permet d'effectuer l'immobilisation et le dash, la seconce offre un bonus de vitesse et une invisibilité. Or, Pyke a souvent besoin de ces deux compétences pour engager un combat, lui enlevant toute chance de sortir d'une situation à risque. 
Si certains me contrediront en me disant que l'on peut toujours utiliser &quot;Plongée spectrale&quot; comme porte de sortie, je leur dirait que c'est bien vrai, mais d'une part cela limite les chances de réussi un engagement, et d'autre part le sort n'est pas si efficace dans cette optique, l'invisibilité n'étant pas totale… D'autres me diront que l'on peut toujours utiliser &quot;Ressac fantôme&quot; de telle manière que cela immobilise et permette de mieux se replacer, c'est aussi vrai, mais n'oublions pas que c'est situationnel et que dans le cas d'un engagement, on va rarement avoir l'occasion d'utiliser cette compétence de cette manière. Et quelques malins oseront dire qu'il faut préserver le &quot;Ressac fantôme&quot; pour justement sortir des situations à risque, mais rappelons que si nous faisons cela de cette manière l'adversaire ne sera aucunement entraver, et aura tout loisir de nous punir, ce cas n'est possible que si nous sommes certains de pouvoir simplement exécuter l'adversaire d'une simple &quot;Exécution abyssale&quot;. Bref, nous voyons que le kit de sort de Pyke dans l'optique d'un personnage assassin n'est pas très bien pensé.
Dans l'optique d'un personnage support, ce n'est pas tellement mieux. Le harpon est dur à toucher car très prévisible, et en plus il attire peu les adversaires. Et dans la situation d'une intervention musclée de la part des adversaires contre vous et votre ADC, Pyke est mauvais pour défendre son allié, surtout si les adversaires ont des sorts à distance. Car Pyke étant peu résistant et peu puissant ne peut pas se permettre de simplement se jeter dans la mêler sous peine de mourir bêtement par manque de capacités. 

(la suite en commentaire)

Salut à tous ! Est-ce qu'il y a des chouals parmi nous intéressés par le festival Jazz à Vienne ? Je compte y aller le 4 juillet (https://www.jazzavienne.com/fr/programmation-2018/artistes/badbadnotgood#), si vous êtes intéressés, peut-être pourrions nous en profiter pour y aller ensemble ? 

Soft Machine - Fourth (1971)[Full Album]

L'esthétique Jazz Fusion est très intéressante. C'est dans les années 70 que l'on voit apparaître des groupes de Jazz Fusion incroyables s'essayant à ce genre musical complexe qui tend à lier l'intensité du Rock et la complexité du Jazz. Parmi ces groupes on trouve bien évidemment Zappa mais aussi Return To Forever dirigé par Chick Corea (pianiste de Jazz connu et talentueux) et le Mahavishnu Orchestra. 

L'essor du Jazz Fusion dans ces années est contemporain du Rock Progressif bien plus connu grâce à ses icônes que sont les Pink Floyd, Yes, Genesis et King Crimson. On trouve des caractéristiques communes aux deux genres et la limite entre ces deux mouvements musicaux sont assez flous ; il arrive parfois que certains morceaux de Yes ou des Pink Floyd sonnent très Jazz Fusion. 

Le Jazz Fusion et le Rock Progressif témoignent d'une volonté complémentaire : dépasser le Rock traditionnel et l'amener dans des sphères plus intellectuelles et plus complexes musicalement, et rendre le Jazz plus accessible (o) et moins austère. Or ces deux mouvements se ressemblent énormément musicalement comme on peut le voir avec certains morceaux de Zappa et Yes. Et c'est finalement le groupe Soft Machine qui nous montre que cette distinction entre Fusion et Progressif n'a pas grand sens en faisant d'abord du Rock Progressif comme témoignent leur trois premiers albums, pour après se diriger vers le Jazz Fusion (et même le Free Jazz) avec l'excellent album &quot;Fourth&quot;. 



(o) bien que sera finalement l'inverse car le Jazz Fusion va naturellement se diriger vers le très complexe Free Jazz avec des albums mélangeant Free et Fusion comme l'album PRISM de Dave Holland. 

Un morceau étonnant et intéressant de Jazz Fusion, mélange subtil de Jazz et de Rock dont Zappa en a le secret. Les année 70 voient apparaître un nouveau genre musicale mêlant le Jazz et le Rock avec des génies dont Frank Zappa, Chick Corea avec le groupe &quot;Return To Forever&quot; et John McLaughlin avec le groupe &quot;The Mahavishnu Orchestra&quot;. 

https://www.youtube.com/watch?v=FuWjjbhODfs

Une vidéo assez sympathique où on a le droit à une très bonne intro au piano et à 6:40, le grand bassiste Jaco Pastorius nous offre un solo sobre mais efficace. 

https://www.youtube.com/watch?v=KYrdHW38IqA



Kenny Barron - Ringo Oiwake - ??????

Un excellent morceau de Jazz composé d'une ligne de contrebasse simple et subtile avec une batterie légère accompagnant un piano très doux.

Salut à tous !

Hier soir j'ai fini un jeu que je n'avais jamais réussi à finir quand j'étais gosse, Final Fantasy Crystal Chronicles sur Gamecube. 
Après l'avoir téléchargé afin de la jouer sur émulateur, je l'ai lancé, et quel plaisir de retourner dans un univers qui a marqué notre enfance, et dont nous n'avions que des souvenirs vagues et assez trompeurs. C'est surtout des graphismes et de la représentation des personnages que mes souvenirs s'avéraient faux, je les avaient bien évidemment idéalisés ; j'avais mis sur ce jeu de 2004 les graphismes les graphismes fluides et efficaces d'aujourd'hui.

Finalement, je me suis retrouvé face à des personnages très enfantins dans leur représentation, et face à une esthétique encore légèrement pixelisée et anguleuse. Cela fait bizarre, mais je m'y vite fait et j'y ai même pris goût ; j'avais l'impression de parcourir une antiquité, un objet du passé.

Mais c'est finalement sur le ressentis que mes souvenirs étaient les plus exactes. L'ambiance est assez sombre, oppressive et solitaire ; chose étonnante quand on pense que c'est un jeu pour les 9/12 ans. Il m'avait marqué à l'époque - et mon expérience récente sur ce jeu, confirme ces sentiments passés - par son ambiance et ses problématiques très sérieuses proposé par l'univers du jeu : on incarne un jeune personne (on choisit sa classe, son sexe et légèrement son physique) envoyé par son village pour récupérer des gouttes de myrrhes. Ces gouttes sont nécessaire pour la survie du village ; le monde est infesté depuis un certain temps par un miasme mortel qui est apparu sans prévenir, et où les monstres peuvent vivre en son sein. Et pour survivre, les villages utilisent un arbre de Crystal permettant de repousser ce miasme, les gouttes de myrrhes quant à elles, rechargent la puissance de l'arbre.

Le jeu nous fait rapidement comprendre que notre mort signifie la mort du village et de ses habitants. On parcourt alors ce petit monde dans une caravane, donjons après donjons, années après années, on y rencontre d'autres jeunes voyageurs, qui pour la plupart sont eux aussi envoyés pour préserver leur villages. On visite parfois des villes remplies de vies, mais aussi des villages détruits, infestés par les monstres et le miasme mortel.

Si ce jeu est l'un de ceux qui m'a le plus marqué pendant ma jeune adolescence, c'est d'abord car je m'y sentais un peu perdu, il y a très peu d'indications sur quoi faire et comment, et les rares quêtes nous sont données oralement, et seul notre mémoire nous permet de nous en rappeler et d'essayer de les compléter. 
Ensuite, ce qui m'étonne avec ce jeu, et que j'avais ressentis à l'époque, c'est que l'on demande au jeune joueur une tâche sérieuse, tragique et dramatique : vagabonder sur la route, parcourir des donjons au risque de mourir, et ramener ces précieuses gouttes de myrrhes pour préserver la vie du village, sans cela tout le monde meurt.

Il y aussi le fait que le jeu était pensé pour être surtout multijoueur, mais sur ce point il était très peu ergonomique : il ne suffisait pas d'ajouter une manette Gamecube pour jouer à plusieurs, non, il fallait une Gameboy avec le jeu, la brancher sur la Gamecube et seulement alors on pouvait jouer à plusieurs. Comprenez bien, que j'étais en solitaire, sur ce jeu pensé pour être joué à plusieurs.

Cet problématique du multijoueur nourrit un autre aspect du jeu intéressant : il est compliqué, très compliqué au bout d'un moment pour le joueur solitaire. En effet, après avoir fait un donjon, la nouvelle année il devient plus dur et de nouveaux monstres plus forts sur tous les aspects font leurs apparitions. Dîtes vous bien, qu'au bout d'un moment, on se retrouve à taper et à esquiver un &quot;demi-boss&quot; pendant bien une bonne dizaine de minutes, ce qui demande mine de rien, pas mal de technique et beaucoup de patience.

Mais ce qui m'a marqué par dessus-tout du haut de mes 10 ans, et j'ai remarqué encore hier, c'est le sérieux du jeu, et la façon dont il aborde la question de la mort, qui se fait sentir à tout moment. Outre notre propre mort qui implique la mort du village, le jeu respire la mort tout le temps ; les villages sont soumis à une épée de damoclès qui prend formes : les monstres, le miasme, la réussite des voyageurs et la persistance des arbres de myrrhes. Ces craintes ne sont pas simplement imaginées par le joueur, les pnj nous en font part.

Néanmoins, bien que la mort est une problématique au centre même de ce jeu pour jeune adolescent, elle n'est jamais montrée directement. Voici deux cas exemplaires : le premier est un village que l'on visite un moment lors de notre périple, et on voit qu'il est dévasté et désormais habité par des monstres. On assiste pas à des corps gisants mais à une absence totale de vie et d'espoir.
Le deuxième cas, et celui qui m'a le plus marqué : on rencontre à un moment du jeu, un jeune scientifique qui cherche à découvrir un moyen de vivre dans le miasme. On entretient avec lui une relation épistolaire, et on assiste à sa dégradation mentale, jusqu'à ce que l'absence de lettres nous font penser à sa mort. Plus tard, dans un donjon des plus sinistre et des plus dur, on trouve en tuant un monstre, les affaires du jeune homme, il est bien mort. 
La mort dans ce jeu,- et je trouve ça absolument génial et plein d'intelligences - est toujours montré sous la forme de l'absence. Jamais la mort nous est montrée directement mais c'est toujours par l'absence que l'on prend conscience de la mort des personnages. 
Comprenez bien que c'est génial car c'est un jeune pour jeune adolescent, de 9 à 12 ans, et qu'il aborde cette question cruciale de la vie humaine, qu'est la mort. Et elle dans ce jeu, ce qu'elle pour nous, une absence totale, un vide. Je n'ai pas peur de dire que ce jeu, est un récit d'initiation très puissant, appelant le jeune joueur à prendre du recul sur le monde, à prendre conscience de son existence et à faire preuve de maturité.

Et si aujourd'hui je réussi à mettre les mots que je n'arrivais pas à prononcer quand j'étais ce jeune adolescent, ma pensée bien que plus développée aujourd'hui, n'est que le miroir de ce que je pensais déjà à propos de ce jeu. 
Le jeu-vidéo n'est pas qu'un divertissement, c'est aussi un outil de narration très fort qui doit être pensé autant artistiquement, que philosophiquement, car il engage l'expérience du joueur dans une histoire dont il est le protagoniste, et où il se retrouve face à un monde inconnu et où ses actions on toujours un rôle narratif.

tldr : vieux jeu d'enfance que je viens de finir, nostalgie et remarque la problématique de ce jeu sur la mort 

Salut à tous !

Je m'attelais à la tâche de l'écriture d'une box assez longue, et lorsque je clique sur partager, s'affiche un message d'erreur me demandant de recharger ma page, et impliquant la réécriture de cette longue box (le copier-coller étant impossible...). Et c'est loin d'être la première fois que cela me le fait, je faisais une petite série dans le G/rhetoria mais ça m'a un peu dégoûté car ça me le faisait à chaque fois. 

Comment éviter ce problème ? Ne pas ouvrir plusieurs pages choualbox dans des onglets différents ? Aller sur un autre moteur de recherche de Chrome/Explorer ? 


Il y a une semaine, j'ai commencé une analyse sur l'œuvre de Duchamp de 1925 &quot;Rotative demi-sphère, optique de précision&quot; qui est une installation optique et cinétique. Par l'analyse du titre, j'en étais arrivé à deux réflexions contradictoires amenées par ce dispositif ; la première étant que ce dispositif permettrait de corriger la vision, la seconde au contraire, ne permettrait pas de corriger mais de dépasser notre vision limitée. 

Pour l'instant, je ne vais pas forcément faire des chapitres qui se suivent parfaitement, je me donne pour le moment l'objectif de délimiter les contours des l'analyse de cette œuvre. Dans ce deuxième chapitre, je vais essayer d'expliciter le contexte dans lequel est Duchamp avant la création de ses deux &quot;optique de précision&quot;. 

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&quot;Rotative, demi-sphère&quot; est créée en 1925 par Duchamp, mais ce n'est ni la seule ni la première rotative qu'il a construit. En effet, il en a créé une en 1920 intitulée &quot;Rotative, plaque verre&quot;. Ces deux dispositifs optiques proposent des pistes de réflexions sur les mêmes concepts. Néanmoins, il y a nécessairement une évolution conceptuelle amenée par l'évolution plastique de ces deux dispositifs optiques. Si l'on s'intéresse à ce qui a poussé initialement Duchamo à effectuer ces dispositifs, il nous donne la réponse dans une interview : &quot;C'est une compensation pour ma pauvre rétine condamnée à l'inactivité&quot;.

On peut être sceptique face au sens de cette phrase, ce serait plus que compréhensible ; de fait, Duchamp n'est ni malvoyant, ni aveugle -à moins qu'il soit un chameau- . Cette citation de Duchamp prend sens par son choix d'arrêter de peindre après avoir finir l'œuvre Tu'm en 1918. Et donc, quand il parle de l'inactivité de sa rétine, il parle de son choix d'arrêter de faire de la peinture, autrement dit, d'arrêter de créer des œuvres picturales qui sont intimement et intrinsèquement liées à des problématiques d'optiques.

Pour le lecteur attentif et curieux, une question s'immisce sûrement dans son esprit torturé et perverti, pourquoi diable Duchamp fait-il le choix d'arrêter de peindre ? Il faut savoir que Duchamo est contre ce qu'il appelle &quot; l'art rétinien&quot; (1) , c'est-à-dire un art de la peinture pure, qui essaye simplement de faire plaisir à l'œil. L'art rétinien ne propose rien d'autre que lui-même; il n'en ressort rien, pas de poésie, pas de symboles, pas de concepts, tout dans l'art rétinien est simple coquetterie. 

Mais ce dont Duchamp qualifie d'art rétinien va plus loin que cette conception d'art purement illusoire. Pour Dudu, l'art rétinien touche à la peinture en générale et aux mouvements artistiques dans leur globalité. Il considère par exemple le cubisme, l'impressionnisme, le futurisme et le symbolisme comme étant de l'art rétinien (alors qu'il a produit dans ces mouvements artistiques !). Pourtant, ce sont des mouvements artistiques qui proposents des réflexions esthétiques, conceptuelles et philosophiques uniques. Ce jugement de la part de Duchamp paraît complètement infondé. 

Pour comprendre pourquoi Duchamp considère la peinture comme un art rétinien, il faut s'intéresser à &quot;Nu descendant d'un escalier n°2&quot;. Cette peinture est considérée aujourd'hui comme cubofuturiste. En effet, dans cette œuvre, les concepts fondamentaux du cubisme que sont l'essence des choses et l'immobilité(2), sont utilisés en même temps que les concepts futuristes que sont le mouvement et l'évolution de la perception au sein même du mouvement. Conceptuellement ces deux mouvements artistiques s'opposent. Et c'est justement ce qui va valoir à Dudu le refus d'être exposé par le salon des indépendants(3). Or ce refus affecte Duchamp, et à partir de ce moment, il refuse le genre et le style artistique. Selon lui, le goût/le style finissent par s'installer dans tous les mouvements artistiques imposant une esthétique normée et préconçue. Une œuvre donnée n'est alors plus considérée comme artistique en fonction de ses qualités inhérentes, mais est au contraire considérée comme artistique à partir du moment où elle respecte les codes établies par les mouvements artistiques en vogue. Rien de différent en ce sens avec un art académique. Et en réaction à cela, Duchamp créé ses fameux readymades qui sont intimement liés aux optiques de précisions. 

Salut à tous ! Afin de ne pas laisser crever le g/rhetoria, je me permet de vous proposer une analyse sur l'une des œuvres de Duchamp : &quot;Rotative demi-sphère&quot; datant de 1920. 
Si cela vous plaît, je posterais la suite en petit chapitres où je continuerais l'analyser et je préciserais certains points. 

Je ne sais pas si vous connaissez Marcel Duchamo, c'est un artiste français du XXème siècle, considéré comme étant l'artiste le plus important de son époque, et sûrement celui qui a le plus influencé l'art contemporain. La grande nouveauté qu'il apporta est ce que l'on appelle &quot;l'art conceptuel&quot;, c'est-à-dire un art où l'objet n'a d'intérêt artistique que le concept et la réflexion qu'il engage. L'objet est secondaire et le concept premier. 

Pour apprécier une œuvre de Duchamp, il faut l'analyser, comprendre le concept qu'elle engage et exploite, afin de saisir la réflexion philosophique et artistique de l'artiste. Pour cela, je vais commencer par une brève réflexion sur le titre de l'œuvre : &quot;Rotatives demi-sphère, optique de précision&quot;. 


La première partie du titre n'est pas spécialement intéressante, elle énonce simplement l'objet - ce qui est plutôt classique - qui est ici un dispositif : une rotative constituée d'une demi-sphère. L'important est la deuxième partie, le sous-titre : &quot;Optique de précision&quot; qui paraphrase le nom des enseignes des opticiens au temps de Duchamp. En effet, le terme est considéré comme étant une déclaration scientifique, et comme un terme technique désignant les appareils d'optiques. Cela servait à exprimer et préciser le caractère de très haute qualité et de précision mécanique de tous les systèmes optiques utilisés en science et en particuliers chez les opticiens. 

En reprenant le terme &quot;optique de précision&quot;, Duchamp explicite et précise la dimension optique impliquée dans le dispositif artistique, et lui attribue en plus un gage de scientificité. Mais une optique de précision est un terme vaste, on peut aisément imaginer que cela définit des outils permettant d'améliorer la vue des patients. Or, 'notre &quot;optique de précision&quot; créé une illusion à quiconque la regarde ; elle fait perdre à l'œil son pouvoir de contrôle sur la vision, elle trompe l'œil. Il paraît donc inadéquat d'attribuer au dispositif de Marcel le qualificatif &quot;optique de précision&quot;. 

Pour dépasser cette contradiction, il faut changer notre compréhension de ce qu'est une optique de précision. prenez une lunette par exemple, communément cela sert à résoudre des problèmes de vue. Par contre, prenez un microscope, cela ne sert pas à résoudre la presbytie. Au contraire, cela sert à dépasser notre vision, à obtenir une capacité accrue d'un degré de la perception visuelle, en bref, cela sert à accéder à une nouvelle dimension de la vision qui nous était auparavant inaccessible.  

 On a donc deux compréhensions contradictoires du terme &quot;optique de précision&quot; que Duchamp exploite dans son œuvre : corriger la vision et dépasser la vision. 


Salut à tous !

Je vie dans une dépendance chez mes parents (un petit studio) et depuis le début de l'hiver, j'ai des souris. Alors au début, j'en voyais qu'une, elle faisait un peu chier mais ça allait. Mais depuis quelque semaine, ça gratte de partout la nuit, ça gratte dans les murs, c'est insupportable. Résultat, j'ai piéger deux souris avec les vieux - bien qu'efficaces - pièges à souris, et j'en ai chopé une dans un jean qui traînait par terre... Mais il y en a encore, et ça commence à sérieusement me gonfler. Pas moyen de dormir tranquille la nuit. 
Alors après, j'entend pas d'une oreille donc j'peux dormir sur l'oreille qui fonctionne bien, mais c'est surtout une question de présence, c'est insupportable. 
Avez-vous déjà eu des problèmes de souris ? Connaissez-vous un truc efficace ? 
J'ai installé un truc à ultrason, mais c'est inutile, je m'y attendais un peu. 

Le problème principal, c'est qu'il faut que je réussisse à les tuer (les dégager j'y crois pas trop) sans que je me retrouve avec des odeurs de cadavres en décomposition dans les murs, du coup j'ose pas utiliser les poisons par peur qu'elle vienne crever dans mes murs.  
Surtout, je ne sais pas si les quelques 6 pièges à souris traditionnels seront suffisant, ou s'il faut que j'agisse directement dans les murs, en les ouvrant ou je ne sais quoi. 
Vous avez des solutions ? 


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