Du Mister Oizo à la cérémonie d'ouverture des paralympiques.... Dois-je en dire plus ?

L'Ukraine vient d'envahir la Russie pour soulager le front dans le Dombass. Pourquoi Poutine ne leur dit pas &quot;barrez-vous, ou j'utilise des armes nucléaires tactiques du côté ukrainiens de la frontière ?&quot;

Il se fait dessus à l'idée que les US s'engage plus dans le conflit en vaporisant tout ce qui est russe sur le territoire ukrainien en cas de nuke sur l'Ukraine ?
 
Parce qu'il passe pour un faible incapable de protéger sa population là. A moins que quelque part, ça l'aide dans un sens. Il va volontairement faire en sorte que la situation se dégrade pour clamer que l'Ukraine est une menace pour la Russie ? &quot;vous voyez, je vous l'avais dit ! Les nazis ukrainiens viennent prendre vos enfants, aux armes !&quot;

 
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 Pixels Influenceurs 
 L’ancienne star de YouTube a publié une vidéo, pour la première fois depuis près de deux ans, dans laquelle il s’exprime sur l’affaire. 
 
L’ancienne star de YouTube Norman Thavaud avait disparu des réseaux sociaux après avoir été visé par une enquête judiciaire pour viol et corruption de mineurs, finalement classée sans suite à la fin de 2023. Dimanche 11 août, il a publié une vidéo en ligne, la première depuis près de deux ans, dans laquelle il s’exprime sur l’affaire.
 
Dans ce message de seize minutes, il dit que son « rapport aux rencontres et à la séduction était sûrement parfois inélégant et immature ». « J’ai sans doute parfois fait preuve de goujaterie. J’ai également sans doute parfois blessé des gens involontairement, et ça je le regrette sincèrement. » Le vidéaste aux 11,5 millions d’abonnés déclare également : « Je ne suis plus présumé innocent, je suis innocent », qualifiant de « cataclysmiques » les répercussions sur sa vie et celle de ses proches de ces accusations qu’il présente comme « fausses ».
 
Le youtubeur de 37 ans confie avoir « envisagé le pire », face à « l’acharnement » contre lui et souligne n’avoir « plus de revenus » depuis deux ans, car sa chaîne a été démonétisée par YouTube. « Refaire du contenu, je ne sais même pas si j’en serais encore capable », explique-t-il. « La libération de la parole des victimes est essentielle mais, pour que ce mouvement soit pérenne, il faut savoir différencier les vraies accusations des accusations mensongères. Ne pas reconnaître cela retire du crédit à la parole des femmes », affirme-t-il.
 
Des infractions insuffisamment caractérisées, selon le parquet
 
Norman Thavaud s’était fait connaître au début des années 2010 avec des vidéos humoristiques, souvent inspirées de sa vie quotidienne, ce qui avait fait de lui l’une des personnalités françaises les plus populaires de YouTube.
 
Une enquête avait été ouverte en 2022 pour viol et corruption de mineurs, dans le cadre de laquelle sept jeunes femmes avaient été entendues. Ces dernières avaient expliqué avoir rencontré Norman Thavaud sur des applications de rencontres, des réseaux sociaux ou encore en soirée. Elles avaient ensuite échangé des messages avec lui, dérivant vers de la séduction et l’envoi réciproque de photos sexualisées, parfois suivi de relations sexuelles. « Les jeunes filles ont expliqué s’être senties contraintes à ces rapports, du fait de la notoriété du mis en cause et parce qu’il annonçait qu’il ne resterait pas en contact avec elles sans cela », avait rapporté le parquet.
 
Norman Thavaud avait été placé en garde à vue en décembre 2022. Lors de son audition, il n’avait « pas contesté la matérialité des faits, mais l’absence de consentement », selon le parquet. L’enquête a été classée sans suite le 11 octobre 2023, au motif que les infractions étaient insuffisamment caractérisées. Le parquet avait conclu que le consentement des plaignantes qui s’étaient senties « contraintes » en raison de sa notoriété n’avait pas été trompé, et avait écarté la corruption de mineur parce que « l’âge des jeunes filles n’a jamais été précisé en début de prise de contact, et qu’elles n’avaient pas d’apparence physique ni de discours laissant supposer de la part du mis en cause une particulière attirance pour les enfants ni les corps enfantins ».
 
 Le Monde avec AFP 
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Enquête pour viol classée sans suite : le vidéaste Norman Thavaud sort du silence

 
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 Société Racisme 
 La séquence diffusée par l’émission de France 2, qui a vivement fait réagir à gauche, montre un couple de sympathisants du RN adresser des injures racistes à leur voisine, une aide-soignante noire. 
 
Le parquet de Montargis a annoncé, vendredi 21 juin, s’être saisi après avoir pris connaissance de « propos discriminatoires » dans un épisode de l’émission « Envoyé spécial » diffusé la veille. L’extrait du reportage, qui montre un couple blanc de sympathisants du Rassemblement national couvrir d’injures racistes leur voisine, une aide-soignante noire, a vivement fait réagir plusieurs membres du Nouveau Front populaire, certains incitant la victime à engager des poursuites.
 
« Les paroles et comportements constatés pouvant revêtir les qualifications pénales d’injures publiques et non publiques à caractère racial, provocation publique à la discrimination et violence sans incapacité à caractère racial, le parquet de Montargis s’est saisi de ces faits », explique le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux, dans un communiqué, qui précise que la peine maximale encourue pour ces délits va jusqu’à trois années d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. « Une des personnes susceptibles d’être mises en cause appartenant au tribunal judiciaire de Montargis », une requête a été déposée afin que l’enquête soit confiée à une autre juridiction, précise par ailleurs le procureur.
 
Le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a réagi, samedi, en écrivant sur le réseau social X : « J’ai demandé aux chefs de la cour d’appel d’Orléans un rapport immédiat en vue de la suspension à titre conservatoire de la fonctionnaire du tribunal de Montargis pour ses propos absolument inadmissibles tenus dans cette vidéo. La haine n’aura jamais sa place dans nos tribunaux. »
 
« On est chez nous, va à la niche »
 
Dans l’extrait du reportage sur la campagne pour les élections législatives à Montargis (Loiret) diffusé sur les réseaux sociaux, Divine Kinkela, une aide-soignante qui dit vivre en France depuis trente ans, subit des injures de la part du couple habitant la maison voisine. Divine Kinkela raconte subir les cris de singe et des insultes comme « bonobo », avant que ses voisins, dont le jardin est orné d’une affiche et de casquettes de campagne du RN, ne profèrent des propos racistes devant les journalistes.
 
Interrogé alors qu’il vient de suivre Jordan Bardella lors d’un déplacement dans une ferme du Loiret, Didier (son nom de famille n’est pas précisé) accuse « les Mustapha, les tout-ce-que-vous-voulez » de « ne pas respecter les coutumes de la France ». Puis sa compagne, dont le visage est flouté, prend à partie l’aide-soignante qui sort de chez elle.
 
« Te voilà encore toi ? On t’a invitée ? Non ! Tu dégages ! J’ai quitté les HLM à cause de gens comme toi », lance la femme. « On fait ce qu’on veut, on est chez nous. Va à la niche ! » Comme Divine Kinkela tente de répondre, sa voisine lui lance : « Renverse pas le problème, parce que c’est bien toi. Y a qu’à regarder juste ces trucs dégueulasses qu’elle a dans les cheveux », poursuit-elle, pointant les cheveux tressés de l’aide-soignante.
 
La gauche pointe le « racisme ordinaire »
 
Cette séquence a fait réagir plusieurs personnalités de gauche, notamment sur le réseau social X, où elle avait été vue plus de 3 millions de fois en douze heures. « “Va à la niche” le racisme ordinaire encouragé par la montée du RN. Divine est aide-soignante. C’est peut-être elle qui prendra soin de nous un jour. Alors non seulement elle est chez elle, mais : merci, Madame, de votre dignité », a écrit le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure.
 
« Force à Divine », a réagi le porte-parole du Parti communiste, Ian Brossat. « Et dégoût profond face à ce racisme répugnant. Réveillons-nous. » La députée sortante Sandrine Rousseau (Les Ecologistes) a adressé un « énorme soutien [à] Divine. Nous sommes avec vous. Ils ne passeront pas », a-t-elle assuré.
 
« Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit », a rappelé le député de l’Essonne Antoine Léaument (La France insoumise). « Ces deux racistes font honte à notre drapeau. L’extrême droite détruit notre pays. Madame, vous pouvez porter plainte », a exhorté de son côté l’« insoumis » Damien Maudet.
 
 Le Monde avec AFP 
 
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Propos racistes de sympathisants RN dans « Envoyé spécial » : Eric Dupond-Moretti veut la « suspension » d’une fonctionnaire du tribunal de Montargis

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Je pige pas trop pourquoi on s'excite à mort sur les recommandé avec AR. Parceque ça ne fait que confirmer qu'un courrier a été reçu.

Or il est toujours sous entendu par là que le CONTENU est reçu. Qu'est-ce qui empêcherait qu'on puisse dire &quot;oui oui j'ai bien reçu votre recommandé, mais je ne comprends pas, il n'y avait qu'une feuille blanche&quot;. Comment l'autre va bien prouver qu'il s'agissait bien de la photo de Saïan dans la piscine d'un 5 étoiles avec l'argent des comptes premium ?

 
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 Élections européennes 2024 Éric Zemmour 
 Le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode, commune de la région bruxellois, a pris mercredi un arrêté d’interdiction de la « NatCon », réunion controversée de représentants de la droite nationaliste. Une décision « inacceptable » selon le premier ministre belge Alexander De Croo, qui y voit une atteinte à la liberté d’expression. 
 Eric Zemmour se voit refuser l’accès par la police belge à la conférence sur le conservatisme national, « NatCon », réunissant des élus européens d’extrême droite à l’hôtel Claridge, à Bruxelles, le 16 avril 2024. SIMON WOHLFAHRT / AFP 
Les autorités bruxelloises ont ordonné mardi 16 avril à la mi-journée l’arrêt d’une réunion controversée de représentants de la droite nationaliste, la National Conservatism Conference (« NatCon »), organisée à quelques semaines des élections européennes. Après déjà deux déprogrammations au cours des derniers jours dans des lieux censés héberger l’événement, la « NatCon » a été bannie d’une troisième salle à Saint-Josse-ten-Noode, commune de la région bruxelloise. Le bourgmestre, Emir Kir, a annoncé sur Facebook avoir pris un arrêté d’interdiction « pour garantir la sécurité publique ». « L’extrême droite n’est pas la bienvenue », a ajouté l’élu.
 
Plusieurs figures européennes de l’extrême droite et de la droite conservatrice étaient attendues pour deux jours, dont l’ancien candidat à l’élection présidentielle française Eric Zemmour, le Britannique Nigel Farage, ou encore le premier ministre hongrois, Viktor Orban, tête d’affiche mercredi. La décision a été vivement dénoncée à l’intérieur de la salle où étaient rassemblées depuis le matin plusieurs centaines de personnes.
 
Le premier ministre belge Alexander De Croo a lui aussi contesté cette interdiction, la qualifiant d’« inacceptable », y voyant une atteinte à la liberté d’expression à moins de deux mois du scrutin européen. « L’autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie mais ne peut jamais l’emporter sur la Constitution belge, qui garantit la liberté d’expression et de réunion pacifique depuis 1830 », a souligné le dirigeant libéral, dans un message posté en anglais sur X. Le premier ministre conservateur britannique Rishi Sunak, a lui aussi jugé cette interdiction « extrêmement inquiétante » par la voix de sa porte-parole, rapporte l’Agence France-Presse.
 
Deux autres annulations
 
La NatCon devait initialement être organisée dans une salle de réception du quartier européen située dans la commune de Bruxelles, mais l’idée a été abandonnée vendredi par les organisateurs du fait des réticences exprimées par le bourgmestre de la ville, Philippe Close. Une deuxième annulation a été annoncée lundi par la commune voisine d’Etterbeek, qui a fait valoir que l’hôtel Sofitel avait été mal informé de la nature de l’événement.
 
Le bourgmestre Emir Kir a dit avoir été « pris de court » lorsque la réunion a finalement été déplacée à Saint-Josse, non loin du quartier européen, par le think tank pro-Orban Mathias Corvinus Collegium (MCC), coorganisateur de l’événement.
 
« On est vraiment dans le registre du communisme à l’ancienne ; en gros, si tu n’es pas d’accord avec moi tu dois être interdit », a réagi, Nigel Farage, figure du Brexit, qui comptait, avec l’ancienne ministre britannique Suella Braverman, parmi les orateurs de la première des deux journées prévues.
 
Vers 15 h 30, entouré de caméras, le polémiste français Eric Zemmour s’est présenté devant la porte de la salle de conférences, dont les policiers lui ont bloqué l’accès, avant de dénoncer une « dictature ». Un cordon d’agents des forces de l’ordre bloquait l’entrée, mais les autorités ont finalement renoncé à exiger le départ des participants qui se trouvaient déjà à l’intérieur, selon une équipe de l’Agence France-Presse (AFP).
 
Viktor Orban a de son côté déploré une atteinte à la liberté d’expression. « La dernière fois qu’ils ont voulu me faire taire en envoyant la police, c’était en 1988 avec les communistes », a réagi le dirigeant nationaliste hongrois sur X, en allusion à l’époque soviétique.
 
Influence grandissante des ultraconservateurs
 
Une manifestation à l’appel d’un collectif d’associations baptisé Coordination antifasciste de Belgique était annoncée pour la fin de la journée devant la salle. « Nous prenons toutes les mesures opérationnelles nécessaires pour éviter tout trouble à l’ordre public, sur la voie publique », a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police locale.
 
A moins de deux mois du renouvellement du Parlement européen (par un vote dans les 27 pays membres prévu entre le 6 et le 9 juin), ce rassemblement nationaliste et eurosceptique a lieu sur fond d’influence grandissante de cette famille politique dans de nombreux Etats européens.
 
Ces forces se partagent au Parlement en deux groupes politiques : d’un côté, les Conservateurs et réformistes européens (ECR) ; de l’autre, Identité et démocratie (ID). S’ils ont en commun le discours anti-immigration, les deux groupes sont traversés par des tensions, liées notamment au positionnement face à Moscou dans la guerre en Ukraine.
 
Certains experts anticipent que l’un d’eux pourrait, au lendemain du 9 juin, occuper la place de troisième force politique du Parlement de Strasbourg, derrière la droite pro-européenne (PPE) et les socialistes.
 
 Le Monde avec AFP 
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A Bruxelles, une réunion de l’extrême droite européenne, à laquelle assistait Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban, interrompue par la police

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En rentrant ce soir, je vois l'essence qui frôle les 2 euros, l'Etat qui serre toujours plus la vis niveau social, sans parler de la bombe thermonucléaire sur la santé qui s'annonce, mais ça VOUS serez déjà niqué qu'il sera déjà trop tard, l'école qui se casse la gueule toujours un peu plus : de la maternelle au post doctorat. Cette impression qu'il y a de plus en plus de corruption de quelques uns qui captent la richesse collective à leurs profits personnels. Mais c'est toujours sur les plus pauvres qu'on tape : bouuuh les vilains chômeurs !

Et aucune manifestation, rien, personne ne bouge.... Calme plat ! 

J'ai raté la proclamation de la première puissance galactique impériale ou quoi ?

Cet été en Bretagne en visitant un phare connu, une expo-vente photo à côté. Des photos prise du Bangladesh on va dire : un homme barbotant dans les détritus pour se trouver à manger/revendre, qui fixe l'objectif. Sous la photos un texte expliquant la difficulté de prendre la bonne photo au bon moment, pour capter son regard blablabla

Prix de la photo : 60 euros

Donc ce gros sac à merde, de photographe, a prit en photo un mec en train de faire les poubelles, sans son consentement, pour la vendre ensuite. Sans évidemment le rémunérer. 

J'ai rien dit, j'étais en vacances, pas envie de me prendre la tête et de taper un scandale. J'ai trouvé la démarche du photographe particulièrement dégueulasse de se faire du fric sur le dos de quelqu'un obligé de faire les poubelles pour survivre.

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Un agriculteur par ici pour avoir des infos du terrains ? Des infos de première mains ?
Ca a l'air de commencer vite et fort ce mouvement.

Etant airsofteur je me dis tiens tiens voyons si un groupe dédié existe. Réponse oui, dernier post il y a 4 ans : aïe !
Donc : des choualairsofteurs ? Histoire d'échanger sur le thème de l'airsoft (tant que les billes ne se touchent pas...)

 
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 Éducation Gouvernement Attal 
 La ministre de l’éducation nationale a été sifflée à son arrivée et à sa sortie à l’école publique Littré, d’où elle avait retiré son fils aîné pour le mettre dans le privé. « Fais comme tes enfants, retourne dans le privé », lui a lancé un des manifestants, selon l’AFP. 
 La ministre de l’éducation nationale, des sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, arrive pour participer à une visite de l’école publique Littré à Paris, le 16 janvier 2024. THOMAS SAMSON / AFP 
La ministre de l’éducation nationale, des sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, était en visite à l’école publique Littré à Paris, mardi 16 janvier. Au cœur d’une polémique sur la scolarisation de ses enfants, cette visite était censée mettre fin à la première crise du gouvernement Attal.
 
La ministre, visage fermé, arrivée aux alentours de 11 h 45, a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles par des personnes manifestant « pour la défense de l’école publique ». L’entourage de Mme Oudéa-Castéra avait pourtant, lundi soir, annoncé cette visite « pour aller à la rencontre des professeurs et l’équipe dirigeante de l’établissement, et échanger avec eux ».
 
« Fais comme tes enfants, retourne dans le privé », lui ont lancé un des manifestants à son arrivée, selon les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) présents sur le terrain. « Il y en a assez de cette politique, qui casse l’école publique, ne roule que pour le fric », ont scandé d’autres manifestants.
 
Anne Hidalgo dit partager « l’indignation des enseignants et des parents »
 
Accueillie à sa sortie comme à son arrivée une heure avant – par des huées –, Amélie Oudéa-Castéra a souligné qu’elle « devait » ses « excuses » pour avoir « blessé » les enseignants et qu’elle « regrettai[t] de les avoir cités nommément » devant la presse lorsqu’elle avait évoqué, vendredi dernier, les « paquets d’heures (…) pas sérieusement remplacées » dans le public. Au micro de BFM-TV, la ministre a par la suite affirmé être « là pour faire réussir l’école ».
 
Dans une lettre adressée à Mme Oudéa-Castéra, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé mardi midi partager « l’indignation des enseignants et des parents qui ont été heurtés par les propos de la ministre de l’éducation nationale ». Dans l’extrait du document, publié sur son compte Instagram, Mme Hidalgo affirme que la parole de la ministre « est une forme de défiance et de mépris pour l’école publique, qui mérite qu’on la soutienne, non qu’on la dénigre ». « Je vous invite, poursuit la maire de Paris à l’attention d’Amélie Oudéa-Castéra, à la cohérence et à la responsabilité, en revenant sur les suppressions de postes d’enseignants passées et à venir à Paris. »
 
Embourbée dans la polémique
 
Depuis ses propos tenus vendredi à l’issue d’un déplacement avec le premier ministre, Gabriel Attal – dont le gouvernement affronte sa première tempête –, Amélie Oudéa-Castéra, nommée jeudi à la tête du super ministère, est embourbée dans la polémique. Tant son choix d’inscrire ses trois fils à l’école Stanislas, prestigieux établissement privé et conservateur des beaux quartiers de la capitale, que ses motivations déclarées, à savoir « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public, affirmations contredites par l’enseignante impliquée, ont provoqué un tollé.
 
La ministre a tenté de faire machine arrière en disant « regretter » d’avoir « pu blesser certains enseignants », mais en vain. La controverse continue d’être alimentée par les syndicats enseignants, tout comme par la gauche et l’extrême droite, qui l’accusent d’avoir menti sur ses motivations et réclament sa démission.
 
 Le Monde avec AFP 
 
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Amélie Oudéa-Castéra accueillie par un concert de huées devant l’école Littré, dit avoir présenté ses « excuses » aux enseignants

 
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 Politique Gouvernement Attal 
 L’ancienne garde des sceaux de Nicolas Sarkozy a lié son arrivée au gouvernement à l’assurance d’être tête de liste à Paris d’une alliance LR-majorité présidentielle lors des prochaines élections municipales. 
 
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 Rachida Dati, lors du lancement des états généraux de la droite, à Paris, le 17 juin 2023. ERIC TSCHAEN/REA 
Avec la nomination surprise, jeudi 11 janvier, de Rachida Dati au ministère de la culture, Emmanuel Macron tient le deuxième « coup » de son remaniement gouvernemental. Car après l’irruption de Gabriel Attal à Matignon, c’est la très énergique et très médiatique ancienne garde des sceaux (2007-2009) de Nicolas Sarkozy qui déboule rue de Valois. Une vraie figure de la politique française, largement connue du grand public.
 
Dans un désir renouvelé de « disruption » d’Emmanuel Macron, Rachida Dati, membre du parti Les Républicains (LR), incarne une prise de guerre politique qui donne soudain du relief au premier gouvernement Attal, au sein duquel les poids lourds de la mandature précédente, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Sébastien Lecornu, demeurent en poste. Les noms des journalistes Claire Chazal et Stéphane Bern ont circulé un temps, mais c’est une professionnelle de la politique, tout sauf fade, maire du 7e arrondissement de la capitale depuis 2008, qui succède à Rima Abdul Malak, l’ancienne conseillère culture d’Emmanuel Macron à l’Elysée, mais sans grand poids politique une fois nommée ministre.
 
Pour Gabriel Attal, « heureux » de cette nomination, l’« énergie » de Rachida Dati tombe à pic. A droite, où l’on espérait que les débauchages étaient terminés, cette annonce surprise a en revanche été mal vécue. Dès jeudi soir, le président de LR, Eric Ciotti, a annoncé sa volonté d’exclure Rachida Dati du parti après sa nomination, estimant qu’elle s’est ainsi « placée en dehors de notre famille politique ».
 
Reçue à plusieurs reprises à l’Elysée
 
Pour le monde culturel, c’est une nomination tellurique. Au-delà de son tempérament affirmé, Rachida Dati, 58 ans, fille d’un maçon marocain et d’une mère au foyer algérienne, ancienne juriste propulsée ministre de la justice, n’est pas identifiée pour maîtriser la technicité des dossiers culturels. En revanche, elle voudra peser de tout son savoir-faire politique, de toute sa visibilité, populaire – sa statue de cire trône au musée Grévin – quoique clivante, pour placer son ministère en pleine lumière.
 
Au sein du gouvernement, elle devrait bénéficier d’une marge de manœuvre certaine, qu’elle saura s’octroyer si nécessaire. L’émancipation étant sa nature, autant que son franc-parler. Bénéficiera-t-elle, pour autant, de l’appui inconditionnel de l’Elysée au gré d’orientations éventuellement iconoclastes qu’elle pourrait envisager ? Reste aussi à voir si cette élue bouillonnante saura respecter la solidarité gouvernementale sans jouer sa carte personnelle. Elle qui n’a jamais été avare de critiques tonitruantes à l’égard de la Macronie dans le passé, comme cette sortie sur France Inter, le 21 juin 2021, après les élections régionales : « En Marche, c’est quoi ? Des traîtres de gauche, des traîtres de droite. C’est ça, ce parti ! »
 
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Rachida Dati, ministre de la culture : une nomination surprise fruit d’un « deal » avec Emmanuel Macron

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Allez cette fois c'est la bonne, je me plante pas en postant ma box. &quot;Timmy !&quot;

A 1min 48, l'objet du délit !

https://www.youtube.com/watch?v=dseCETzoago

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