T'as l'air d'aimer ce sujet. Mais je crois que tu confonds deux choses : l'idéologie politique et les individus.
En l'occurrence, ce n'est pas "la gauche" qui a collaboré, en tant que position politique, mais des individus appartenant à la gauche, issus du gouvernement existant alors (j'ose imaginer que c'eut été pareil si le gouvernement d'alors avait été de droite), et qui l'ont fait non pour des raisons idéologiques et politiques, mais pour des raisons personnelles, opportunistes, etc. C'est donc une condamnation morale individuelle qu'il faut porter sur eux, pas une condamnation politique.
Si on veut être sérieux 5 minutes, la proximité idéologique et politique avec l'occupant, on la trouve bien plutôt dans la droite et l'extrême-droite. Il n'y a qu'à voir les valeurs de la "Révolution nationale" de Pétain : retour à la terre, goût de l'ordre, culte du chef, Travail-Famille-Patrie, antisémitisme, traque des communistes, engagement dans la milice et la LVF, etc. Pas vraiment des "trucs de gauche".
Confondre ces deux plans, c'est laisser entendre que ce serait la gauche - et non l'extrême droite actuelle - qui serait la plus proche de la "vraie" extrême-droite. L'argument est bien entendu grotesque, mais on voit bien par quelle confusion il peut s'imposer chez ceux qui manquent de culture politique et historique.
Dès lors que la quantité de richesses est finie (elle l'est), alors plus les riches s'enrichissent, plus mécaniquement les pauvres s'appauvrissent, sauf si la quantité de richesses totale augmente proportionnellement davantage (ce n'est pas le cas). De sorte qu'on ne peut se contenter de dire, face à l'extrême richesse de quelques uns, "tant mieux" : tout ce qu'ils prennent, c'est autant que d'autres (nous) ne prennent pas.
@Krelian: En plus du capital financier, c'est tout un capital culturel et social qu'il faut avoir pour se lancer à "monter sa boite" : avoir des compétences, avoir l'habitude de commander, savoir négocier un prêt, savoir "bien parler" aux clients / à la banque / aux partenaires, s'avoir se constituer un réseau, être capable d'assumer le risque (c'est plus facile quand la famille est fortunée), etc. Bref, c'est tout un éthos d'entrepreneur qu'il faut avoir.
Tu fais comme si n'importe qui pouvait aller à la banque demander un prêt et se lancer. Mais c'est le genre de réflexion que l'on a quand on est déjà un bourgeois justement, parce que cela fait partie de notre univers mental naturel. Univers qui est totalement étranger à l'ouvrier moyen.
Les mecs chouinent alors qu'ils n'ont pas de "patrimoine financier". Ni de "ménage" non plus d'ailleurs.
@Speeder: De fait, ce genre de truc, c'est plutôt une mesure qui plait à la droite...
@latrickisfalone: A moins que "augmenter la taille du gâteau" = "augmenter la taille des parts des plus riches". Le fameux ruissellement.
Cf. la box sur l'augmentation du taux de pauvreté de 17% en France depuis 2017 quand le taux de croissance moyen depuis la même date est supérieur à 1%.
Donc le gâteau a bien grossi, pas nos parts. Mais l'important reste de "créer de la richesse", si possible "en se sortant les doigts du cul", la "redistribution" attendra.
@Sentenza51: C'est une zone d'affichage électoral ? Ca n'en a pas l'air.
Donc c'est de l'affichage "libre" et pas très réglementaire d'ailleurs, puisque les types ont tapissé toute la zone, ont du recouvrir d'autres affiches, etc.
Donc arracher ce type d'affiches n'est pas illégal.
Donc on s'en fout.
Donc renseignez-vous mieux.
@madeti: C'est aussi tout simplement le fait que les guerres "extérieures" ont toujours été difficiles à justifier devant l'opinion américaine et qu'en conséquence, perdre le moins de "boys" possible à toujours été la préoccupation numéro 1.
Tapisser de bombes une région - même si cela implique des pertes civiles chez ses alliés - avant d'y envoyer l'infanterie, c'est quand même l'assurance de limiter les pertes.
Et c'est évidemment le même paradigme qui explique Nagasaki et Hiroshima.
Qu'il soit possible de ne plus vouloir Macron, mais plus encore de ne pas vouloir Bardella, c'est si difficile à comprendre ?
Ouai et puis la Révolution nationale comme perspective, c'est vrai que c'est vraiment un truc de gauchiste aussi.
@Miore: On s'en fout un peu de ce que tu estimes bon ou pertinent politiquement.
Le sujet de l'article que tu as posté (qu'il faudrait peut-être lire) c'est qu'un syndicat qui défend des idées A essaye de s'organiser pour contrer la diffusion des idées B qui sont incompatibles avec les idées A. Et visiblement, ce serait intolérable pour certains. C'est tout.
@Miore: Ben je sais pas, mais à tout hasard : si le syndicat défend les droits des travailleurs sans-papiers, défend une augmentation des moyens de la fonction publique, défend une distribution plus juste de la plus-value, souhaite organiser un mouvement de grève dans les transports ou l'éducation, etc.
Je crois que tout ça, c'est pas très RN compatible non ?
@Miore: Un syndicat est là pour défendre les travailleurs de manière organisée en fonction de valeurs qu'il se donne (c'est pour ça qu'il y a plusieurs syndicats). Si le syndicat constate que certaines idées qui se diffusent (surtout chez ses propres militants - c'est quand même le sujet de l'article) ne correspondent pas aux valeurs qu'ils défendent, je ne comprend pas bien ce qu'il y aurait de choquant à ce qu'il réagisse.
@Miore: Quel rapport avec Charlie ?
La politique, c'est un combat d'idées et c'est pourquoi les militants... militent justement pour défendre les leurs. Rien d'incroyable.
Et les syndicats sont légaux et ont leur place dans l'entreprise. Rien d'incroyable encore.
Si ça ne plait pas à la droite, elle peut toujours monter ses propres syndicats.
C'est quoi le problème ?
Des syndicats de gauche (CGT et Sud dans l'article) qui essaient de contrer les discours de droite. Ca suffit pour vous choquer ?
Vous vous attendiez à quoi ? Qu'ils sucent le RN ?
J'adore Damasio.
Mais les Furtifs c'était vraiment nul passé les premiers chapitres.
Du coup j'attends aussi une review.
@Miore: Y a qui dans les premiers syndicats ? Dans les premiers partis politiques ? Dans les premiers clubs sportifs ?
Le pouvoir que tu donnes aux femmes, tu vois bien qu'il est restreint à l'intérieur des choses du foyer. C'est un pouvoir administratif, de gestion des affaires courantes. Un pouvoir qu'au fond l'homme est bien content de ne pas exercer.
@Miore: Va pour la première remarque sur les différences de classe (t'es marxiste toi ?). Disons alors si tu veux, dans un premier temps que le héros du film c'est "un" homme.
Dans un second temps, je maintiens que l'homme, même misérable, est bien davantage le héros du film que sa femme. Il "bosse comme un chien" peut-être. Il n'empêche que c'est lui qui "fait vivre le foyer", qui est le "chef de famille", qui voit le monde extérieur au seul foyer, qui se sociabilise, qui éventuellement se trouve des idées, s'engage, etc. Dans cette histoire, la femme n'est que seconde. C'est une auxiliaire.
Aussi, ma question est maintenue : préférerais-tu vraiment être une femme avant le XXIe ? Je n'ose pas imaginer une réponse positive qui ne soit pas soit de mauvaise foi soit insuffisamment réfléchie.
@Miore: La belle affaire d'être "aimé sans conditions" ! Personne ne veut être aimé sans conditions (c'est-à-dire pour rien). Si on veut l'être, c'est pour ce que l'on est, ou pour ce que l'on fait.
Mais je pense que tu n'y crois pas vraiment toi-même. Tiens, tu voudrais être une femme avant le XXIe siècle, malgré cette prétendue situation envieuse ? Moi pas.
Le héros du film jusque-là, c'est l'homme.
Ce genre de trucs est généralement utilisé pour montrer que le sort fait aux femmes dans les sociétés d'autrefois était enviable.
Mais cela montre tout l'inverse.
Que voit-on en effet ici ? Que les femmes ont a peu près les mêmes taux que les enfants.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Que les femmes étaient à peu près considérées comme des enfants, c'est à dire comme des mineures.
Or, même si les mineurs peuvent bien avoir une vie plus agréable que les adultes, chaque adulte sera bien obligé de considérer qu'il préfère quand même sa situation actuelle, car il est libre. Que dans tel ou tel cas précis, il en résulte un avantage évident et conséquent (ici le fait de rester en vie) fait rater l'essentiel : les femmes étaient alors considérées comme des petites choses dont les hommes avaient le devoir moral d'assurer - et d'assumer - la protection, en tant qu'elles étaient jugées incapables de le faire par elles-mêmes.
@Jimbolamouche: Oui, mais visiblement ça suffit pour qu'on puisse dire ici que ce sont des sous-merdes.
C'est factuellement faux puisque plusieurs candidats extérieurs au parti de Poutine (Russie Unie) sont officiellement déclarés, y compris par exemple celui des communistes. Mais quoi, ce ne sont pas des opposants ? Ou bien plutôt ils ne sont pas assez opposants ?