Un petit gribouillis que je trouve assez sympathique . Une base pour un futur tatou' certainement . ( oui j'ai rajouté un filtre pour magnifier le truc)

Salutation les amis Chouals, 
je vous explique mon problème , j'ai récemment décidé de me remettre à Fallout:New Vegas , et j'ai par la même occasion installé quelques mods, pour une plus grande expérience de jeu . Le problème étant que je suis un abruti , et je n'ai pas fais de sauvegarde (backup) du fichier INI de Fallout:NV .   

Je me retrouve donc avec un jeu qui crash après un certain temps de jeu. J'ai voulu tout désinstaller proprement et réinstaller le tout , seulement il y a toujours certains des mods présent quand je réinstalle le jeu.  J'ai essayé l'option de faire un backup immédiatement sur Steam , mais fatalement le résultat est le même.

J'ai regardé des tonnes de forums , en anglais et en français, mais j'ai vraiment rien trouvé de concret . 
Est ce que l'un de vous, sait si c'est possible de re-DL le jeu , mais avec les fichiers Data d'origine ? 

Hello again...
J\'ai parfois le sentiment de m&#8217;impliquer trop personnellement mais  pourtant je me réfugie derrière la sécurité que confère l\'internet et un pseudo. Passons, 
Vous est-il déjà arrivé de \"pêter\" un plomb ? Je veux dire, pas le genre de coup de tête que l\'on a quand on décide d\'acheter un jeux ou une télé. Le genre qui vous fais oublier tout ce que vous avez pu vivre jusquà dès lors, le genre que vous regretterez bien après et pourtant le genre qui au moment où il arrive vous fait penser que plus rien n\'est établi et qu\'alors tout vous est possible. Absolument tout. Vous savez, on est toujours limité, par notre conscience, par nos à priori vis à vis du reste de la société. Que vont penser les autres si je fais ça ? Qu\'elles seront les retombés de mes actes ? On pourrait résumer cela aux pulsions primaires que l\'on peut avoir. Mais ce n\'est pas de ça que je veux parler. 

Je veux parler du moment où l\'on ne voit plus le monde comme une succession de barrières, ou de libertés à respecter, mais simplement comme il pourrait l\'être à travers les yeux d\'un enfant ou d\'un animal. Simplement des choses, des décors, des lieux, des endroits, des êtres, qui ne sont plus finalement que part du décor. Je veux parler de la liberté absolue que jouis tout être qui vient en ce monde. Aucune notion de bien ou de mal. Juste...Vivre. 

Hé bien...Pour faire originale, je vais vous raconter l\'une de mes expériences. D\'une part parce que, rien n\'est plus vrai et authentique que le vécu, et d\'une autre part, parce que hem..j\'en ressens le besoin. Libre à vous de me nég\'. J\'dois dire que pour le moment j\'en ai que faire. Je suis simplement là pour partager. Donner et recevoir. 

Me voilà donc dans ma tendre adolescence, avec tout les \"problèmes\" existentiels que cela implique. J\'habitais à l\'époque encore chez mes parents. Et pour je ne sais plus qu\'elle raison, voilà que je me prends sévèrement la tête. Le genre d\'embrouilles, qui avec du recul, parait assez ... puérile, et qui pourtant vous semble important à un très haut point. Le genre qui vous fait détester vos parents. C\'était tout à fais égoïste de ma part. J\'en suis conscient maintenant. 

Bref, voilà donc que je m\'embrouille avec ma chère matrice. Dans ma stupide fierté, je décide de partir de chez moi. Plus rien ne m\'importe vraiment, alors en apprentissage , je chie littéralement sur mon chef, et sur les retombé que pourrait avoir une absence au travail. Je décide simplement dans la soirée de partir, un sac à dos contenant un un pull, quelques autres habits, mon vieux perfecto sur le dos, mon mp3 dans les oreilles. Je pars. La nuit est tombé. Cette nuit que l\'on cotoie, et que l\'on apprend à accepter comme une amie. Non, je ne suis pas un émo de merde. Simplement que la nuit, le monde semble tellement..différent. 

Me voilà donc sur la route, je me dirige lentement vers la sortie de mon village, en périphérie d\'une ville moyennement dense. La pluie a alors décidé de faire partie de l\'histoire. J\'n\'en ai que faire. Mon blouson de cuir me protégeant parfaitement. J\'ai décidé de faire du stop jusqu\'au centre ville et de rejoindre la maison de mon meilleur ami. 
Je marche simplement, déterminé. À cette époque, je considérais que rien ne m\'étais impossible dès lors que j\'avais mon MP3 avec moi. Peut importe la distance à parcourir, le chemin à faire (c\'est différent quand on acquiert le permis je dois l\'avouer...mais passons). 
J\'arrive à la sortie de mon village. La pluie tombe toujours. Je commence à être trempé. J\'attend bien vingts minutes, près à dégainer mon pouce à la moindre voiture qui se montrerait... Mais rien... Il était quelque chose comme 23 heures. Un jeudi soir... Je décidais alors de marcher vers la ville la plus proche. 

Je suis la seule route qui y mène. Pas de lampadaire, des arbres des deux côtés de la route. Me voilà seul moi et ma colère. La musique ne faisant que raviver ma haine. Je marche, la pluie frappant mon visage, je commence alors à marcher au milieu de la route. Comme si plus personne n\'existait. Comme si je ne craignait pas de me faire renverser en pleine nuit. Là seule pensée qui me vient à l\'esprit, c\'est que la route m\'appartient. Rien ni personne ne peut m\'arrêter. C\'est là que le point de non-retour est atteint. Le monde n\'est alors plus délimité par ces barrières que l\'Homme (dans son infini connerie) se créer. 

J\'arrive au niveau de la première petite ville, des lampadaires font leurs apparitions. Ils émettent un halo orangé. Si caractéristique des jours de pluies. Je m\'arrête et attend simplement. Une voiture pointe le bout de ces phares. Je tends le pousse. La voiture me dépasse alors, et s\'arrête brutalement quelques dizaines de mètres plus loin. Je cours dans sa direction et arrive au niveau de la fenêtre passager. La vitre se baisse, je remarque alors que l\'habitacle est enfumé au point que l\'on ne distingue pas les passagers. Il y a deux personnes. Le conducteur ainsi que le passager avant. 
Deux hommes ayant la quarantaine, ils ont l\'air complètement fait. Le passager me demande où je vais. Je lui réponds que je descends au prochain Mcdo. \"Monte\" qu\'il me dit. 
Ce n\'est qu\'une fois à l\'intérieur que je remarque que les deux sont en bleu de travail. Sur le coup, je ne me suis pas vraiment posé de question. Mais en y repensant, c\'était..troublant.

Je suis donc assis derrière, les deux parlent de choses et d\'autres. Rien de cohérent. Ils ne fumaient pas de pétards mais des cigares... Et se partageaient une bouteille d\'alcool. Je restais serein malgré tout. Si quelque chose devait se passer. J\'étais préparé. Oh oui.  Mais rien ne se passa. Arrivé à destination. Ils me déposèrent. Marmonnant quelque chose que je ne compris pas. Ils partirent dans un fracas en faisant crisser les pneus. Quelle étrange histoire.

Je commençais à marcher en direction de la maison de mon pote. À quelques centaines de mètre de là. Une fois fois la maison en vue, je le vois lui ainsi qu\'un autre de mes potes. Marchant dans la direction opposée. Je les ai alors rejoint. Après des retrouvailles en hate, je leurs demande ce qu\'ils font là. Il s\'avérait alors qu\'il s\'était pris la tête avec ses parents, et qu\'il était parti de chez lui. Fantastique coïncidence. Je lui expliquais mon histoire. Et mon intention de crécher chez lui. C\'était mort. tout simplement. 

Voilà que nous étions tout les trois à la rue. On marchait alors vers une vieille zone industrielle des environs. Sur place, nous trouvions, un vieux hangar et on entrait dedans. Il y avait des veilles étagères industrielles, de la crasse et du camboui, ainsi que des canapés pourris dans un coin. 
Hé bien... faisant fi de toute répugnance que l\'on avait pu avoir. On décidait de squatter ici pour la nuit. Dans ces canapés qui devaient avoir vu des choses...des sales choses. On essayait alors de dormir. On était mouillés et sales. Le troisième revint avec une vieille lampe à halogène. Ne me demandait pas d\'où il l\'a sortait. Je ne pourrais vous le dire. Le fait est qu\'il en avait une. Il trouvait alors une prise, et magie... Elle marchait. 

L\'histoire de trois pauvres types, au milieu d\'un entrepôt, par une nuit de pluie. Notre chauffage était alors cette lampe. Aussi bidon que cela puisse paraître, la simple chaleur dégager par cette dernière nous réchauffait quelque peu. Lors de cette nuit. On a alors décidé du destin de notre monde. 
Tout était sorti. Les injustices que l\'on ressentait. les mal être. Une réunion d\'adolescent en quête d\'eux même, en quête de vérité et de justice. Ça me parait tellement pitoyable dit comme ça.  Pourtant c\'était tellement vrai. 

La nuit passa. On dormait à moitié. Pris par le froid, et par la situation si singulière. 
Finalement, le jour s\'est levé. Aucun de nous n\'est allé travaillé le jour suivant. On a simplement squatté. Fumant clope sur clope. Et relativisant. 
Finalement les années ont passés et on se souvient. 

Quel était le but de cette box ? Je l\'ai dis au début. J\'ai quelque peu dévié, et pourtant, c\'est ce sentiment d\'être libéré de toute contraintes et de toutes barrières, qui a fait que je ne regrette pas ces erreurs puériles. Un sentiment, qui semble-t-il, se perd au fur et à mesure, que l\'on grandit et que l\'on \"évolue\", comme si la société, voulait faire taire une bonne fois pour toute, cette \"sensation\", cette liberté... J\'imagine que si tout le monde était animé de ce sentiment, le monde ne serait que chaos et anarchie... et pourtant. 

L\'histoire d\'un être parmis tant d\'autres.


Me revoilà ! Cette fois pour une box... un peu plus intéractive. 
Réfléchissant à un sujet qui serait exploitable. Je me suis souvenu de quelque chose. 
Un cauchemar récurent, que je faisais régulièrement jusqu\'à mes 9 ou 10 ans. Hé jusqu\'à ce que j\'arrête de le faire, j\'étais persuadé qu\'il était vrai. 

Cela se passait la nuit, je dormais dans la même chambre que mon frère. Ma mère débarquait alors dans la pièce, et me sortait du lit... pour me cacher en dessous. Elle faisait cela dans la hâte,et je ressentais de la peur qui \"émanait\" d\'elle. J\'étais donc sous le lit, à plat ventre. Je ne comprenais pas pourquoi elle faisait cela. Je voyais ses pieds nus devant moi, c\'est alors que la porte de ma chambre s\'ouvrait, une lumière qui venait de mon couloir, éclairant le pas de la porte. 

J\'apercevais soudainement des pieds de personnes qui débarquaient dans ma chambre. Je me souviens précisément de comment ils étaient .Ils portaient des talons de couleurs noirs. C\'était des modèles assez vieillot. Rien de sexy, au contraire. J\'observais aussi une robe noir qui tombait jusqu\'aux chevilles. C\'était des femmes. Des vieilles femmes. De toutes les fois où j\'ai fais ce putain de cauchemar, je n\'ai jamais vu le visage de ces femmes (elles étaient 3 ou 4). 
Cependant, je savais de quoi elles avaient l\'air, elles étaient donc très vieilles, et vraiment laide. Une caricature parfaitement grotesque de sorcière, avec le nez crochu et tout et tout. 
Leurs talons faisaient du bruit sur le parquet de ma chambre. C\'est un bruit qui m\'évoque une sensation malsaine, même aujourd\'hui . Une sorte de madeleine de Proust maudite. 

Couché sous le lit, aussi recroquevillé que possible, j\'entendais les \"Sorcières\" interroger ma mère, elles lui demandaient où j\'étais. Ma mère leur disait que je n\'étais pas là, et qu\'elles devaient s\'en aller.
Elle faisaient le tour de la chambre, sans jamais regarder sous le lit. J\'apercevais seulement leurs talons, claquant, s\'arrêtant devant le lit et pourtant, ne se baissant jamais. j\'étais réellement effrayé. 

Finalement, elles partaient toujours, jurant qu\'elles m\'auraient une nuit ou l\'autre. 
En me réveillant le matin, j\'étais persuadé que tout cela s\'était passé pendant la nuit. Que m\'a mère m\'avait sauvé. Hé donc, régulièrement, cela se reproduisait. Toujours le même schéma, toujours la même finalité. 

En grandissant, j\'ai pris conscience que tout cela n\'était qu\'un cauchemar. Un cauchemar récurrent. Et que finalement, rien ne s\'étais jamais passé. Je n\'ai jamais eu peur des sorcières, mais je dois dire que celles là, étaient vraiment flippante. 
Plus tard, en rangeant des livres dans des cartons, je suis tombé sur un vieux livre d\'histoire pour enfant. Je l\'ai feuilleté, me rappelant des histoires, courtes pour la plupart. Hé puis j\'ai bloqué sur une page. Une image d\'un dessin qui accompagnait une histoire \"La sorcière Krakacha\" . L\'image représentait dans un style purement enfantin, une sorcière sur son balai, avec une robe noire, un chapeau pointu noir, et ces fameux talons noir. 

Voilà , mon cauchemar récurrent de gosse. Est ce que ça vous est déjà arrivé ce genre de choses ?
L\'impression que vous aviez tout vécu ? N\'hésitez pas à écrire un pavé en com\' pour raconter vos cauchemar. C\'est pour une étude. 

L\'été dernier, pendant la période de vacance, mes amis et moi-même avons décidé de passer un week-end au Markstein. Une station de sport d\'hiver située dans le massif des Vosges (cf. wikipédia). 
Pourquoi faire ? Pour faire du camping, et parce que nous pratiquons l\'airsoft, tout simplement. 
Un bon moyen de lier ces deux là. L\'endroit où nous avions décidé de \"jouer\" et de camper était, un vieil hôtel abandonné depuis les années 90. L\'Hôtel du Markstein. 
Jusqu\'à présent, je n\'en avais jamais entendu parlé de cette hôtel et aucun de nous ne l\'avait vu. 

Une fois tout notre bardage préparé (tente, sac de couchage, ration, etc...), nous embarquions dans deux voitures, et partîmes avec le sentiment qu\'avaient les soldats en partant au front... (oui bon d\'accord j\'en fais un peu trop quand même) . Partant de la plaine d\'Alsace pour y aller, environs 1h30 de route nous attendait. L\'occasion d\'admirer les patelins reclus, traversé des champs et de forets pour finalement commencer la montée de la route vers la montagne. Des vues imprenables, ça oui, il y en avaient...  

On arrivait alors tout en haut, passait devant les auberges et autres lieux touristiques, et alors, une petite route qui redescendait légèrement sur une vingtaine de mètres... Nous voilà donc face à cette immense bâtisse. 

L\'hôtel à l\'allure semi-moderne, s\'élevait sur plusieurs étages, il était grand, trop grand. Plusieurs des vitres étaient détruite, certaines ouvertes, d\'autres cloisonnées. Autour la nature avaient repris ses droits. Des plantes et autres mauvaises herbes poussaient au pied du bâtiment.  
On continuait en voiture jusqu\'au fond du chemin que l\'on avait emprunté, qui débouchait sur une sorte de cul de sac avec vu sur la vallée.  L\'entrée de l\'hôtel était de ce côté là, on remarqua alors un bâtiment beaucoup plus petit lui , en face de l\'entrée , à une cinquantaine de mètres, au milieux des herbes hautes et entouré de sapins. 

On sortit alors tout notre matos des voitures, chacun avait pris soin d\'avoir tout son matériel (répliques comprisent) dans son sac à dos. Autant dire que nos sacs étaient lourds et très gros. Mais tout cela, c\'était pour une immersion totale si je puis dire. Les deux chauffeurs remontèrent les voitures sur les parkings des auberges, et revinrent à pieds. Nous étions alors, assez isolés. 
À partir  de là, on décida alors d\'agir comme une escouade de reconnaissance (non aucun de nous n\'est militaire), Nous étions dix, divisé en deux groupes (de 5 donc). On voulait commencer une première visite rapide de l\'Hôtel, pour trouvé un endroit où l\'on établirait notre campement. 
Lunettes de protections sur le nez, chargeurs dans les répliques, on entra alors dans l\'Hôtel. 

Ici s\'impose une description rapide de la forme et compostion de l\'Hôtel .
Le bâtiment était en forme de \"L\", l\'entrée situé à l&#8217;extrémité de ce \"L\". Au niveau du coin intérieur du \"L\" , il y avait une grande cour en contre bas de l\'Hôtel, elle était entourée de sapin. Enfin l\'extremité inférieur du \"L\"  était un bâtiment contenant une piscine et des douches.  C\'est grossomodo comment il était ... Passons... 

Dans le hall d\'entrée de l\'Hôtel, on trouvait un comptoir (qui était très certainement là où l\'on réceptionnait les clients), derrière ce comptoir, on apercevait contre le mur, un tableau où les clefs des chambres étaient suspendu. Je ne sais pas si vous avez déjà joué à Fallout 3 et New Vegas, mais l\'Hôtel baignait fortement dans une atmosphère \"Falloutiènne\" . Des débris jonchant le sol, des tables et des chaises détruis. Parfois une plaque au plafond qui pendait, avec des câbles électriques . Beaucoup de feuilles, de papiers et de cahiers éparpillés çà et là.  Les squatteurs étaient passés par là aussi, il y avait des tags, beau pour certains, basiques pour d\'autres. 
Après la réception on arrivait dans ce qui devait être une immense salle de séjour, tout en long. 
Ici des gens avaient essayé de dégager un peu l\'espace. Des tables et des chaises étaient empilés dans les coins, et au centre des sortes d\'abris pour le paintball... 
Au fond de cette salle de séjour, le bâtiment faisait un angle droit sur la gauche (le fameux L ). Dans l\'angle du bâtiment, il y avait les vestiges du bar, avec une petite scène, pour les représentations qu\'il y avaient dût avoir.  Des escaliers qui montaient et descendaient étaient accessible dans un couloir en parallèle de la salle de séjour. 

Directement dans le coin intérieur du L, collé au bâtiment, il y avait une petite terrasse, qui donnait sur la cour intérieur. De là on remarquait deux terrains de basket et de tennis. 
Cette Hôtel réservait vraiment des surprises, on rentrait de nouveaux dans le bâtiment et finissions d\'explorer le  \" _ \"  du L .  On traversait alors des douches, et des vestiaires... les murs étaient tout de carrelage, certains étaient tombés... On arrivait alors, dans une immense pièce, avec une piscine vidée, de 50 mètres de long sur 10-15 mètres de large. Dans la piscine, un véritable terrain de paintball avait été fait avec des restes de l\'Hôtel : bureaux, portes, baignoires... 

On rebroussait chemain, et choisissions alors de s\'installer sur la terrasse donnant sur la cour. On dégageait un peu les débris qui traînaient et chacun se créa alors son petit espace vital... N\'ayant ni tente, ni sac de couchage, ce fût très rapide pour moi. 
Une fois tout cela terminé, on commençait alors à faire des parties d\'airsoft, dans toute le rez-de-chaussée de l\'hôtel, et la cour. 
Vers 5 heures, on arrêta pour de bon, et passions à la popote. Des boîtes de conserves, des sandwich, quelques clopes par dessus ça. 
Avant la tombée de la nuit, chacun était en binôme. 5 ou 6 de la bandes ne souhaitaient pas faire grand chose la nuit et resteraient donc au campement, parlant un peu, et se partageant un peu de vodka qu\'un des notre , fanatique russe, avait emmené.  Cependant la montagne avait décidé de nous immerger encore plus, et il commença à pleuvoir. Dans la hâte, on rentra dans l\'Hôtel, et s\'installions alors dans l\'ancien bar. Après avoir récupérer des bancs et des portes, nous créions des barricades de fortunes, devant les deux portes de la pièce. .Lorsque le jour n\'était plus qu\'un souvenir, mon binôme et moi prenions nos Talkie-Walkie, nos lampes frontales et répliques, et commencions alors à aller patrouiller dans l\'Hôtel. D\'une ambiance \"Falloutiène\", on était passé à un mélange de STALKER et Metro 2033 . Je dois dire que c\'était assez plaisant.  

On repartit vers la réception pour vérifier que rien n\'avait bougé à l\'entrée. Une fois devant, on restait sous le petit auvent et s\'allumions une clope. La forêt était mystérieuse à quelque mètres de là. Le vent caressait les sapins, qui bougait et bruitait si caractéristiquement.  Notre mini pause terminé, on retournait dans le couloir, pour arriver devant les escaliers. On allait enfin voir les chambres. On montait les marches, calmement, aussi silencieusement que possible. Les débris et morceaux de bétons qui traînaient, ne rendaient pas la chose simple. Arrivé au premier étage, on était alors dans un immense couloir, \"perforé\" régulièrement de pas de porte, sur tout la longueur. Il y avait une cinquantaine de chambres au moins à chaques étages. De là où nous étions, nos lampes n\'éclairaient bien entendu pas le fond du couloir. C\'était assez oppressant.  Par endroit le plafond était troué. 
On avançait alors, visitant chaque chambres... Des lits sans matelas, parfois rien, des toilettes détruitent au milieu de la pièce, des miroirs fissurés. Je m\'arrêtais devant l\'un de ces miroirs. 
Une silhouette en treillis militaire (je portais une cagoule, car il faisait aussi frais) . Je m\'attendais presque à voir un réceptionniste en costume à côté de moi... (Stephen King quand tu nous tiens). 

Une fois cette étage visité, on montait au deuxième, presque identique, beaucoup plus détruit cependant, ce n\'ai qu\'arrivé sur le pas du troisième que l\'on commençait   à devenir méfiant. Sur le mur de la cage d\'escalier, à la bombe, avait été marqué un message d\'avertissement, quelque chose comme : \" Danger de mort, risque d\'effondrement, ne pas monter\" . 
Dans notre naturelle obéissance, nous continuions notre chemin... 
Effectivement, le troisième étage était beaucoup plus en ruine, les trous dans le sols nous permettaient de voir l\'étage inférieur par moment, dans certaines chambres, des graff\' plus que dérangeant... 

(Suite en Com)



Ça vous ai déjà arrivé de braver les obstacles pour vous retrouver sur un toit ? 
J\'ai toujours trouvé ces endroits assez fascinants. En général pour accéder à des toits, il faut soit avoir accès à l\'intérieur du bâtiment où vous voulez vous poser, ou sinon, il faut se livrer à une petite séance d\'escalade improvisé. Autant dire que pour moi, c\'était la deuxième option qui se livrait à moi. 

Il y avait un bâtiment, en pleine ville, à la limite d\'une ZUP. C\'était un parking qui devait faire une trentaine de mètre de haut, et il y avait aussi un genre de bar assez miteux au rez-de-chaussé, qui donnait directement du côté de la rue. Les autres côtés du bâtiment était entouré de quelques maisons et de clôtures. Pour pouvoir accéder au toit, on devait passer derrière le bâtiment, il y avait une très grande barrière assez exposée aux rues alentours, qui donnait dans une toute petite arrière cour collé au parking; un de ces endroits où on ne trouve que des vieilles poubelles rouillées, quelques déchets jonchant le sol, de la mousse et des feuilles pourries.  Cependant un jardin privé était aussi collé à cette arrière cour. Il était surélevé par rapport à elle. Hé c\'est par là que j\'atteignais cette arrière cour. 

Le jardin était délimité par de grandes haies, je les traversais le plus discrètement possible, j\'étais donc sur une propriété privée. Il y avait une maison qui devait appartenir à un couple de personne âgée. La fenêtre de ce qui semblait être leurs salon, donnait directement sur l\'endroit par lequel je passais. C\'était un peu quitte ou double. Heureusement je n\'ai jamais eu de soucis. Une fois ces haies passées, j\'escaladais un petit grillage et sautait donc en contre-bas dans l\'arrière cour.

Me voilà donc, dans cette endroit clôturé de partout. À environ deux mètres du sol, il y avait  une cage d\'escalier en béton (extérieur au parking, sur toute la hauteur du bâtiment). En m\'aidant d\'une gouttière, je pouvais y accéder. Je n\'avais alors plus qu\'à grimper les escaliers jusqu\'au toit. Le seul petit problème c\'est que les escaliers s\'arrêtaient un étage avant ce fameux toit. Une porte de secours qui donnait sur l\'intérieur du bâtiment aurait bien pu m\'aider, mais c\'est le genre qui ne s\'ouvre que de l\'intérieur justement. C\'est là que la partie casse-gueule arrivait. Je devais me mettre en équilibre sur la corniche du balcon. et me hisser à la force de mes bras jusqu\'au toit. Heureusement, ma condition m\'a toujours permis d\'y arriver sans soucis. Il fallait simplement faire comme dans les films, et ne pas regarder en bas. C\'était...relativement haut. Assez pour mourir je pense (ou au moins finir en chaise roulante et bouffer de la soupe pour le restant de mes jours). 

Mais bon je ne suis jamais tombé. Une fois en haut, j\'avais alors vu sur tout les environs.
 J\'y allais en général à la tombé de la nuit, en été. Ces soirées, où le ciel est lourd et humide, et où pourtant il fait diablement chaud. Parfois un orage qui grondait au loin. J\'écoutais de la musique sur mon MP3 et commençais à me rouler un joint.
Une fois mon affaire terminé, je m\'allumais le bédo et je commençais à vraiment observer les environs.  Les lumières du centre-ville, les HLM de la cité d\'à côté, une portion d\'autoroute et un peu plus loin des champs. Je n\'aime pas beaucoup les grandes villes et tout leurs remous, mais c\'était pour moi un moyen d\'être au milieu de tout le monde, sans réellement l\'être.   Les nocturnes marchaient en contre-bas, ne se doutant pas qu\'en levant la tête, il aurait apercu une silhouette, un bédo au bec.    
On se rend compte aussi de l\'architecture des rues et leurs positionnements, 

C\'était des aventures un peu risquées, et totalement inutiles en y réfléchissant sérieusement, mais c\'était pour moi, l\'ascension moderne d\'une \"montagne\" moderne. L\'Homme a toujours cherché à construire des châteaux sur des endroits en hauteur, de par la position stratégique que cela pouvait conféré, et certainement, le sentiment de sécurité que l\'on peut avoir, en observant les environs d\'un point surélevé.   L\'impression de finalement se sentir petit face à l\'immensité.  

Il n\'y a aucune prétention dans ce texte. 

Parfois lorsque je dessine, j\'ai tendance à imaginer automatiquement une histoire à ce que je dessine . Ne serais-ce qu\'un croquis, un petit dessin de rien du tout . Mon esprit ne peut que créer en quelques secondes, l\'histoire derrière ces coup de crayons . 

Au fil des années, des idées restent . Stagnent, comme de l\'eau croupie, comme une ombre qui ne vous lâche pas. Et puis, on se retrouve alors avec des univers, différents, parallèles mais sur le même tronc de \"Temps\". On se retrouve avec des personnages, qui ont tous vécu, qui sont tous morts. 
      Ce qu\'il a de dramatique là-dedans c\'est que le créateur derrière tout cela, en l\'occurence moi, sait . Vois et a vu, l\'histoire de ses créations. Sans jamais pouvoir réellement l\'avoir partagé. Je me posais ces questions et d\'autres. 

Bizarrement, au loin, une tempête gronde, l\'air est chargé. Comme si allait pleuvoir. 
Ah oui au fait, moi c\'est MisterLinder . Observateur silencieux comme le veux la tradition Choual . 


 

Sage est-il , qu\'il se détourne de la lumière.

MrLinder

Créa Perso

The last of the Mohicans Theme youtube.com

Problème de back up sur Fallout NV

Le point de non-retour

Cauchemar constant

Battlefield 3 OST - Solomon\'s Theme [electro/ambiance] youtube.com

Là où le Temps s\'est figé

Vous, les Toits

Le Syndrome des Clairvoyants