En roulant dans mon van, frais mais perdu, sous une pluie au paradis qu'es Tofino BC.




Je ramasse Jacob, hébreu pouceux, une épave bien intentionnée attendant le pouce levé.




Je lui donne une plume,

Le centre des hippies vient juste de se vendre pour 8 millions $




Je lui parle il me regarde de son air composé et me dit &quot;where's the beer ?&quot;




Qu'on se pose au lac et fini à l'île de Denmen, la marrée basse ouvre des huîtres grosse comme des godasses.




Et que le destin croise nos chemins, mêlant son charisme bienveillant, il parle à tout le monde ce mec. Et mon van respectant mes valeurs attitrées de driftter au squelette de métal.




Et que le destin croise nos chemins avec Nathan, l'ébauche de romancier, cier par la drogue pharmaceutique, la &quot;rehab&quot; ne marche pas pour lui, de l'Iboga ses yeux luisent.




Il nous mène jusqu'à /Rick/

Une marmite de bonté !

qui nous emploie et nous envoûte de son air apprécié.




Il est béni




d'une fille nouveau-née




et d'un gars, probablement adopté




et d'une reine, pour son abondance de propriétés que l'âge moderne se veut gaspiller.




et de deux nouveaux amis, 

arrivées comme des anges

par la voie des airs.




     Je lui dis merci.





Dans la main du Bouddha


J'arrive aux portes du monastère céleste de Kopan.
 Un hindu aux airs maigre flamant garde cette barrière à la Saint-Pierre.
 Quand j'ai pris mes billets d'avion aller-retour pour l'Inde de 6 mois d'intervalle, je n'avais pas fait de plan de ce qui allait se passer ; car les plans de voyage ne tournent jamais comme prévu. Le vent de mon désir m'a porté jusque-là, dans la main du Bouddha, car c'est mon cerveau analytique et mon coeur blessé qui choisissent ma destiné, la bataille de mon inconscient, entre la passion qui a sa raison de croquer dans la pomme, le petit démon farouche qui en veut encore et encore... pendant que l'autre, mon sens moral, le petit ange qui me dit ce qui est bien; c'est la bataille de mes vices et mes vertus. Et cette dualité je te la remet encore car elle est présente du micro au macro. 
J'ai eu cette pensée la dernière fois, ça me revient parce qu'on parle du petit et du grand, ces mondes identiques et parallèles qui se superposent, la façon dont l'électron orbite autour du nucleus est similaire à la Lune orbitant la belle Terre... ces fleuves sur notre planète bien ronde qui se répandent harmonieusement sont exactement identiques à notre system artériel, ... il y a tellement d'exemples du coup de pinceau qui se dessine en fractale... mon anecdote qui me revenait est que : si le micro = au macro, la réalité humaine se reproduirait sur d'autres niveaux.
 De simple suppositions qui font sourire mon esprit rêveur.
Les portes du monastère s'ouvrent.

 Bon là tu t'imagines, on est devant un château sur un nuage, les portes s'ouvrent lentement et divinement, avec de la lumière céleste qui jaillit du fond.
 Les petits zanges zen moines zorange qui chantent &quot;Halleluyah ! Halleluyah!...&quot; Et les odeurs de curry pimenté au zeste parfumé viennent se poser allègrement dans tes douceux papilles nazales...&quot;Halleluyah!&quot;...

J'y mets de la crème mais la philosophie spirituelle Bouddhique n'a pas déçu mes attentes; j'y aurais passé 4 mois dans le bain.
L'enseignement est logique et non basé sur une foi qui s'ancre dans l'irrationnel.
Le monothéisme je l'ai dans le nez. L'enseignement spirituel de l'école catholique fut similaire à une brosse de toilette qu'on me passe par l'oreille pour me brosser mon sens d'enfant encore intouché; or les moines &quot;frère&quot; nous donnent l'exemple... de ce qu'il ne faut pas être! &quot;Le sex c'est le fruit du diable !&quot; C'est ce que j'ai réussi à me souvenir sortir de la bouche d'un prêtre lorsque tout jeune et crédule. Inculquer un angle de la réalité aux oeillères dociles, qui va dans la direction que le Pape dit; car c'est lui le représentant de Dieu, il a donc pouvoir, ce pouvoir que l'ego cherche, et que le mal déguisé, dans la chambre du Vatican à l'humilité Versaillesque, je crache dessus ! Sur tout ordre de religion organisé, qui a poussé pendant des centaines d'années à enfreindre le premier des commandements &quot;Tu ne tueras point!&quot;. Et Dieu...ce gros enfoiré, qui m'a mis sur Terre avec comme ultime désir de trouver le Bonheur, mais qui selon toutes expériences passées, je ne peux pas l'agripper sans me brûler !
J'en finis avec ce Dieu portrayé par l'église comme jugemental et châtimentaire, pour que tu tires la charrette, poussé par la peur de rôtir pour l'éternité en enfer, je pisse dessus.
Par contre les petites communautés monothéistes, j'aime bien. Ce sont des bons gens.

Je m'en vais faire retraite meditative appelé Vipassana.
C'est une retraite de dix jours en silence complet où tu médites dix heures par jour. C'est sacrément intense. Le rageu hyperactif que je suis se met à vibrer comme une fusée enchainé au bout du 5e jour. Mais comme mon pote accro au meth disait qu'on lui demandait d'arrêter de se droguer :&quot;Mom ain't raised a quitter !&quot;
Je sors de cette retraite amélioré.
Fini la cigarette, 7 ans que ça m'a pourri mon porte-monnaie et mes poumons.
Vois-tu l'ami, une des majeures différences entre la chrétienté et le bouddhisme qui m'a bien plus, c'est que chez les catosses, on est né avec le péché originel, ce petit démon nommé désir, accroché à ton coeur jusqu'à ce que tu sois kaput...
Chez les bouddhistes, on dit que t'on esprit est pure par nature, tel un ciel bleu, et que les nuages de tes propres afflictions sont de passage, et seul l'ignorance des méthodes de souffler ces nuages sont le problème, la solution face à la delusion et ainsi la connaissance.
Je ventes les vertus bouddhistes, mais y zont aussi leurs lots de connerie hein !
Le vipassana m'a appris à regarder mon désir impulsif droit dans les yeux et d'un air méchant j'lui dis : &quot;wesh gro...toi tu fais pas ça ce genre de cochonnerie là into my crib... c'est chez moi ici! Ok petit zizi ?! J'fais ce que je veux chez moi ! Et tes vices obsessifs tu t'les garde!&quot;

Puis une retraite personnelle au monastère Coréen de deux semaines.
Il y a une grève des transports, la terre sacrée de Lumbini m'appartiens, pas de touristes, je suis seul au monde sur des hectares de terre enchantées.
J'ai médité sur une seule phrase : &quot;Accepte toi tel que tu es, par tel que tu veux être&quot; C'est Ze psychological challenge, To get out of self-denie.

Puis de retour à Kopan.
1 mois à nous enseigner. 200 Occidentaux présents. Tellement mais tellement des gens magnifiques que j'ai rencontrés. Anna et son coeur rouge comme un rubis. Une rose comme on en voit pas. Elle m'a appris que la beauté physique s'exprime par l'amour que l'on a pour soi-même, la beauté physique est donc une vertu de l'esprit.
Puis il y avait Laurence, qui avait revêtu une forme humaine, plus de 20 ans qu'elle voyage la mamie...
Reiki Ray, il a lu mon passé en me touchant !
Alex, le lion noir à la force mentale d'acier.
La blonde cerise suisse, qui m'a ouvert mon coeur assombrie, juste en me parlant... et Shirley, l'ex-taularde lesbienne accro au junk-food au cœur aussi gros que son ventre !
Ah... j'en passe...

Je te parle beaucoup du coeur car je commence à vouloir aimer l'amour... cette belle australienne à la culpabilité rongée que j'avais rencontrée.
Elle m'a faits un massage énergétique au niveau du chakra coeur...
J'AI VU CET LUMIERE...je te dis l'ami, le Soleil et la Lune nous regarde par envie de ce joyau qui rayonne en absolu ! Pendant quelques instants je ne me suis pas sentis mort à l'intérieur ! Dire que cette fleur il y a bien longtemps je l'ai jeté au feu... de la douleur que l'amour apporte. il y a une quantité égale de bonheur qui va avec... la dualité est encore présente.
Je déterre mon coeur petit à petit.
Je pleure et je pleure. Je pleure et je pleure. Je pleure et je pleure.
Encore et encore... cet océan qui me sort de l'âme. Ce sors terrible que ma mère m'a jeté. Je guéris petit à petit. Je craque les croutes qui enveloppe mon coeur dans la peur... je pleure...
Mmh... passons la romance... je vous offre le peu de l'enseignement que j'ai appris :
Toutes formes de malheur dans ta vie est né de ta propre affliction.
Tu tends à blâmer le problème vers l'extérieur, &quot;ce sont eux qui viennent mettre l'étincelle!&quot; Or, avec ce genre de raisonnement là, le bonheur n'est pas atteignable, le vrai problème en fait, c'est ta façon de réagir à la situation donnée, que tu peux modifier.
Ainsi toutes formes d'affliction est né de ta propre délusion, quand tu vois quelque chose comme négatif, c'est que tu es dans l'ignorance. Tu es entouré par la positivité, tu as tout pour être heureux, mais ton esprit et insatiable par nature, dès  que tu as atteint le plaisir désiré tu passes à autre chose, surf la sinusoïde, ton bonheur est éphémère, tu cherches les pics d'émotions, mais la dualité fait ombre à ton bonheur, tu es balancé entre malheur et bonheur... parfois un peu plus haut parfois un peu plus bas.
Ce bonheur émotionnel n'est pas las fiable.

J'ai lu qu'il a 5 facteurs de bonheur :
- le Coeur ( famille/amis/conjoints)
- le Desir, la satisfaction, les plaisirs, l'argent
- l'Environnement, qui touches ton humeur
 - un Corps sain
 - Un Esprit sain

Les codes moraux du bodhisattva, noble héro dont les principes altruistes prennent la souffrance d'autrui sur soi-même; qui va ainsi dégonfler l'ego.
Traite chaque homme comme ton meilleur ami, chaque femme comme un amour fleuri.

Moi mon affliction c'est la colère, je suis un guerrier, c'est dans mon DNA, j'ai ça dans le sang mais je vis dans une société émasculée.
Le nombre de pensées destructives que j'ai par jour...
L'antidote contre la colère est la patience
L'antidote contre l'anxiété est l'intention altruiste
L'antidote contre la haine est la compréhension de l'ennemie
L'antidote contre la dépression est la générosité
Et cette Compassion pour chaque être vivant...


Intro : Mon épopée                                   http://choualbox.com/H6euX

Chapitre 1 - L'Inde
Episode 1 : Slum Dog                                http://choualbox.com/1l0fL
Episode 2 : De ScamCity à GayLand           http://choualbox.com/2QEd5

L'Indeigestion, la grippe, et mes bronches ; je suis malade à en crever.
Mon voyage au Canada fut une croissance d'esprit phénoménal. Alors que je traverse l&quot;Inde, à ma grande surprise, la sagesse n'afflux pas comme je l'attendais, du coup je le digère mal... mais c'est mon coeur et mon corps qui prennent. Je souffre pour renaitre, comme un arbre qui brûle afin de laisser place au bourgeon nouveau, la douleur et la souffrance font partie intégrant du renouveau.

Krishna. Ça vous dit quelque chose? Ouai Il est tout bleu car il est couvert de cendres, symbolisant la vie continuellement en destruction et reconstruction. Il est la vie et la mort, l'ouroboros, le manifeste ; l'existence, Dieu suprême dont la semence est enfermée dans la Lune. L'un des plus anciens Dieux de notre planète dont l'androgynéité transcende la dualité. Il est le Yin et le Yang. Je vous épargne les 1008 noms reflétant sa métaphysique à en couper la tete d'un éléphant et j'en viens à une philosophie sur la souffrance.

Selon les hindus, la souffrance vient d'un karma passé, que tu dois payer pour quelque chose que ce soit dans cette vie ou dans une antécédante.
Selon les buddhists, la souffrance est purificatrice, elle augmente notre force intérieure. Ils disent que trouver du plaisir dans la souffrance là fait disparaitre.
Selon les metalleux, la douleur, ce sont les faiblesses quittant le corps. 

On souffre tous de quelque chose...
Une cicatrice d'avoir perdu un proche...
Un désir quelconque qui donne une soif à en brûler la gorge...
Perso, je me balade avec un coeur coupé en deux morceaux que paraîtrait-il; seul l'amour pourrait rescotcher...

On sinusoïde au cours de la vie et je me dis qu'aussi bas que je vais, je remontrai toujours... donc la souffrance n'est pas quelque chose à éviter mais à chérir, comme boire de l'huile de morue ou travailler dur pour un exam; la souffrance c'est des altères pour ton mental !

J'en reviens avant de tomber malade... Je suis à Rishikesh, capitale internationale du yoga. Je me trimbale des douleurs au dos depuis plus de 6 ans, on va arranger ça.
Je suis allongé, les encens et la musique me calment l'âme...
L'accupressuriste commence à me triturer les pieds. c'est douloureux à en crier !
Le mec me touche les pieds et détecte immédiatement que mon foi est dans un sale état ! Sérieusement, la médecine de l'est n'entre peut-être pas dans le champ de vision de celle l'ouest, ça en reste une science âgé de plus de 5000 ans!

Cette science te dira que le corps et le mental ne font qu'un, si ton esprit a mal, ton corps aussi. Les douleurs au dos sont majoritairement de la rage refoulé et condensé.

Il me sort toutes mes tensions, mes émotions condensées dans mes méridiens s'évacuant par mes chakras, spécialement le frontal, la rage subconsciente qui s'évacue à en donner un mal de tête. Je me sens comme vide de toute ma colère. Les émotions n'affluant plus dans mon mental, je peux penser clairement !
Je suis relax comme un pancake...
Je pose le pied à terre...que le froid me gêle de l'intérieur !
Je grelotte, je congêle comme être couvert de neige !... 

J'apprends que ma colère me tient au chaud. Du moment que j'ai les nerfs en feu, je n'ai pas à craindre le monde extérieur. La colère est une épée et un bouclier... Si elle disparaît, mon subconscient se met à trembler de peur... cette peur qui remonte à des souffrances et des traumas de ma petite-enfance, peur de me noyer, peur de souffrir, peur de mourir...développer un tempérament agressif et violent fut le seul moyen de me survivre.
La souffrance peut laisser des traces au coeur... même plus de 15 ans après.
Ma quête de stabilité émotionnel a encore un long chemin à suivre....

Intro : Mon épopée :http://choualbox.com/H6euX

Chapitre 1 - L'Inde ; Episode 1 : Slum Dog http://choualbox.com/1l0fL

Je suis resté une semaine à Delhi.
Il y a de très beau monument mais je suis plus voyageur que touriste.
Quand tu es blanc, les prix vont  tripler, quintupler et continuer à se multiplier.
Je conçois la peine qu'ont les chauffeurs de taxi à envoyer leurs enfants à l'école, mais être vu comme un porte-monnaie emboulant me met sur mes gardes...
Je prends la route vers le Népal avant d'être à sec.
Pour les idées reçues, je tiens à dire que l'Inde n'est pas un danger, pas de pique-pocket, pas de voleurs, l'eau distribué au public est saine. Que ce soit de jour comme de nuit, les gens ont de bons codes moraux du moment que vous ne provoquez pas le destin.
Malgré l'étroitesse de leurs pantalons, ils ne sont pas affamés. Le sens du mot misère et pauvreté prennent un sens nouveau. Il y a un sens de fratrie inconnue dans l'ouest, une inconnue en aidera un autre a coup sur. Les hommes se supportent les uns les autres car ils connaissent la même peine.

J'attrape les bus et les trains.
Un gamin de 10 ans et sa soeur de 15 font la manche. Je pense qu'ils vivent dans ce train...
La gamine émet la peur et l'incertitude du lendemain ; son petit frère lui vit le rêve à courir entre les trams.

Ça m'aura pris un petit moment à le réaliser, mais le quota homme-femme semble très déséquilibre, penchant pour les saucisses de Franckyfort !
Je croyais que c'était Leurs Grandeurs d'esprit qui leur donnait cet air dans les yeux, mais malgré la rareté de protéines, les brochettes de viandes sont très présentes dans leurs cultures...
Je pense pas qu'il ait le droit au sex avant le mariage alors dans les cercles sociaux qui sont à 99% unisexes, je vous dis pas que l'illumination de la semaine c'est qu'India = BidonvillePartouzeParty! 

Je pense pas vous avoir raconté cette histoire ; quand l'an dernier, une compagnie m'a envoyé travaillé dans les territoires du nord-ouest du Canada. -50 C qu'il faisait, jte jure le Père Noêl y travaillait juste à côté il y aurait construit un château de glace sur un lac gelé.
Mon boss; le genre d'armoire a glacé qui ressemble à The Rock (Dwayne Johnson), le type Tank qui se fait des omelettes aux couilles de taureau au p'tit-dej... Bref dès qu'il me regardait, il devenait tout rouge et je pouvais voir sa culotte en dentelle se mouiller. Je vous dis pas comment c'est akward quand t'es un petit frenchie de 1m70 paumés au pole nord et qu'un colosse marié, deux enfants, un passé de cocaïne et de prison tatoué sur des bras qui émanent la rage, qui je te le rappelle est ton patron! veut tes petites fesses toutes blanches et toutes pures en trophée dans ses cabinets, c'est le malèse !
Vous inquiétez pas mon sanctuaire fécal et intact, je me serais fait virer pour m'être embrouillé avec un de mes collègues/colocataire, ça à fini en crotte de chien dans sa boîte de céréales... (EAT SHIT KARL!)

Hop je vous ramène à Gay Land où les cornes des vaches sacrées sont parfois utilisées à mauvais escient. La quantité d'attention que je reçoit pour être blanc et me trimbaler un gros backpack de ces gens si bien habillé alors qu'ils vivent entre 4 branches et une taule, où le militaire qui fait régner l'ordre avec sa cravache, sa moustache et son uniforme enveloppant ses petites fesses en peau de pasteke, assise sur sa licorne avec un god michet sur le front...
Je suis passé de porte-monnaie emboulant à fantasme sexuel absolu...
Les gays ont toujours eu un petit faible pour moi, du coup je me sens comme un cochon à une bacon convention

Je déscends du train qu'un gringalet de 60 kg tout mouillé s'approche d'un air excité :

-J??a ?ndhana isp?ta b?ma pighala nah?? kara sakat?
- mmh? English.
-?ka ?rdhv?dhara s??la b?ma k? m?dhyama s? ka?aut? karan? k? krama m??, vi???a ucca t?pam?na r?kath?ma n?c? gir?n? s? pighal? hu'? SEX k? r?kan? k? li'? j??? j?n? c?hi'? SEX ?
- nono, ladies only.
Se mec m'attrape le packet et part dans l'autre sens.
Mes yeux se retourne, JE VOIS ROUGE. JE L'ATTRAPE PAR LE COL QUE JE LUI MONTRE MON POING ENTRE SES DENTS.
POURQUOI JE LUI EN AIT PAS COLLE UNE ?!! PARCE QUE JE SUIS ICI POUR TROUVER CETTE PUTAIN DE PAIX INTERIEUR !!!
RRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Intro - Mon Epopée : http://choualbox.com/H6euX

Episode 1 - Slum Dog

Je suis assis dans une auberge de jeunesse à Delhi.
J'ai vraiment galéré pour arriver jusque-là.
Je manque de discernement, de préparation ; je dois me concentrer sur mon objectif plus que de plaire aux gens...
J'apprends petit à petit, avec une estime de moi-même en papier macher -après avoir vendu mon âme pendant un an dans les champs de pétrole-, dans ma quête de stabilité émotionnelle.

Montréal -&gt; NY -&gt; Delhi

Refus d'embarquer dans l'avion! Et MeRRRRde ! mon visa Indien n'était pas bon. Bloque une semaine à New York dans l'attente d'un nouveau pass. 
J'aurais rencontre un couple de jeunes punks très sympas qui m'ont fait inviter sur une boat-party qui a fait le tour de Manhattan.
Je vois en eux la colère contre le système... New York est une pyramide qui s'eleve très haute, alors pour ceux d'en bas qui doivent supporter son poids, c'est un calvere !

Je passe par le métro, j'évite les flaques de pisse et le mendiant bourré ; dans la trame un black fait la manche pour son neveu soi-disant dans le coma. Il se met à désigner quelqu'un en criant qu'il connaît son enfant et donc qu'il devrait donner plus ! je pense que cette personne n'existe pas, qu'il dit ca pour se justifier.
Puis un père dans la quarantaine en chemise bleue, il a un doofle bag plein de chips pi' de boisson, il a l'air très honnête, mais ce sac est surement volé.. Il est stressé, triste et cynique; d'un rire nerveux il se moque des gens qui disent que l'argent n'est pas important ; il fait la manche, essaye de revendre ses p'tites chips pour nourrir sa famille...
En dernier, nous avons la lady dans sa trentaine, elle parle à son reflet,.. d'abord doucement, puis se met à lui crier dessus! Je vois du stress, de la solitude et du désespoir. Tout le monde reste bouche fermée, yeux baissés face à la tournure que prent l'humanité.

Suite en commentaire

J'avais 20 ans. Je venais d'immigrer au Canada mais je crois que ça me plaisait pas. C'est le véritable récit des 10 mois de ma traversé du Canada en auto-stop; écrit mi-Juillet 2014. Comment je suis passé d'un p'tit fumeur de pot qui aime les jeux-vidéo  en grand Voyageur. En espèrent que cela vous inspirera...


Montreal Canada, 15 Octobre 2013 / 1h du matin

Maman est en train de pleurer…un gros sac sur le dos, je met ma vie a feu.
Ou je vais ? Je sais pas… là ou il y aura de l'argent, là ou il y aura à manger…
Ce que je sais c'est que je ne suis pas heureux, que l utopie de la personne que je souhaiterai être n'est pas satisfaite,  que la vie est plus grande que l écran de mon ordinateur, que je me sens comme un oiseau en cage, mais que surtout, surtout, c'est moi qui ai la clé

&quot;M'en vais vers l'nord!, y parait qu'y a dl'or la-bas…&quot;

Je monte dans un bus, vers Val-d'Or (&quot;la Vallée de l'Or&quot;) 10h de trajet; je suis pensif…
J'arrive, j'ai faim...j'ai 1000$ en poche, je vais me caler dans un Subway, je dors un peu…

&quot;- Ils sont conforts nos canapé EH ?&quot;
&quot;-mmMh?…ah! Ouai, ouai…
&quot;-...t'attend tu quèqu'un ?&quot;
&quot;-J'attend le lendemain, pour voir dans les centres d'embauches&quot;

La, elle (la serveuse) commence a capter que j arrive avec rien, me confie en remuant son balai, que partir en backpack c'est son rêve, et par empathie devant le gamin homeless que je suis, m'invite a dormir chez elle.
Par instinct je refuse.

CECI LES AMIS, EST LE PREMIER ACTE DE COMPASSION RECU, ce qui jouera un rôle très important dans mon grand voyage.

Je me trouve une maison vide mais fermée, et m'endors sur la terrasse arrière…
...3h du mat, que je me fais réveiller par le froid, MAUDIT CANADA et ses nuits a -18°
pris de panique que je vais tourner en saucisse congeler, je pete un carreau pour aller me réfugier.

Les matins au chaud c'est sympa, mais se réveiller avec un canon sur la tempe, c'est plutôt ton caleçon qui se réchauffe.

&gt;Kaboom!-  porte qui claque 
&quot;-POLICE !!&quot;
&quot;-mmMh?…!!!…euh ouai jsui la haut...&quot;
&gt;(gun pointé vers moi) &quot;-LÈVE LES MAINS, J'VEUX VOIR TES MAINS !!&quot;
En position assise, je lève la main droite pendant pendant que la gauche retiens le sac de couchage de dévoiler mon gladiateur…
&quot;-TES DEUX MAINS !! JVEUX VOIR TES DEUX MAINS!!!&quot;

Le proprio découvrant un carreau brisé a bien entendu appeler les poulets, je m'en tire sans perdre trop de plumes, jouant le petit gars homeless far away from home. Je lui propose de payer la vitre brisée dont j'avais déjà ramassé les débris en bon intrus mais il refuse car il soutien que j'aurais besoin de cet argent. DEUXIÈME ACTE DE COMPASSION.


La vie continu, je me pose sur l'autoroute, lève mon pouce toujours ver le nord direction la ville paumé de Matagami. Pour vivre dans un trou pareil c'est qu'on doit bien te payer!
Ben non en faite keudal, impossible de rencontrer qui que ce soit, le seul bar est vide de chez vide.
Tant pis jm'en vais dans la forêt me construire un petit abris comme les scouts me l'ont gentiment appris.
&quot;Réseau wi-fi disponible&quot; Jme marre.
A 4h du mat je me fais réveiller encore une fois par ce MAUDIT FROID CANADIEN par une pluie semi-gelée. Les branches de sapin me servant de toit ne font pas le poids. Grelotant tel un dildo terrifié face au sombre tunnel de la maman d'AliG, j'accours ver le seul hôtel pour une douche brulante. 90$ la douche,…Bordel mais quel échec… 


Pas de retour en arrière, direction l'ouest!
Je passe de ville en ville, de province en province, d'abris en abris pour sans-abris, je visite les églises ayant besoin plus que jamais du grand gars là-haut (si il est là...).  Je suis maintenant voyageur, mon pouce me donne les ailes d'aller ou je veux! libre comme l'air, je commence a trouver l'espoir dans mon désespoir, de la passion grâce a la compassion…
…la compassion la compassion LA COMPASSION!!! 
TOUT LE MONDE VEUX VOYAGER, TOUT LE MONDE EST DONC PRET À AIDER UN VOYAGEUR, ILS VIVENT PAR PROJECTION, ILS ME LOGENT ILS ME NOURRISSENT, je n'ai rien d'autre a offrir qu'une incommensurable gratitude…Dieu est avec moi, mon esprit s'élève.


&gt;Ontario, town of Timmins 
 L'abris pour homeless me donne un couteau attachable à la jambe en cas de danger, un voyageur retraité me donne un carte du Canada.
L'église d'en face m'offre une Bible.

&gt;Ontario, town of Kapuskasing 
J'arrive à 9h du soir, il neige, aucune idée d'où je vais...errant… je tire un joker; un van familial grand ouvert. Dans le genre Dieu qui dit &quot; Eh mon gars, t'as l'air d'avoir froid, tiens va t'abriter à l'intérieur.&quot; 
Au petit lendemain, je laisse le van tout propre comme il était et vais dans une église ma croix bien exposée. L'un des membres fêtait son anniversaire, on a le droit à du gâteau au sous-sol. Une  dame de 83 ans galère à descendre les escaliers, ma grand-mère ayant des problèmes de hanche, je lui propose une main compassionelle. Elle me regarde  comme un ange! je finis invité chez elle sans aune crainte de sa part, elle me cuit un steak que je me sens bien posé, seule et fragile, je lui offre de la compagnie et de l'aide ménagère...

En quittant la ville, une famille de fermier avait pris la route pour anywhere. Leur mère me rappelant que je devrais appeler la mienne, dire que je suis vivant…

&gt;Ontario, city of ThunderBay : 
Les grandes villes… Seigneur aide moi que j'suis en enfer!  moi j't'un petit gars qui a grandit a Tahiti! la dernière fois que j'étais dans une grande ville bah j'ai finis par tout balancer…
La drogue m'voyez, c'est moins cher dans les grandes villes. Contraint par le froid, je suis obliger d'aller chez les sans-abris. premier pas, que y a une dame dans la salle principale qui nous fait une crise sous vallium en train de gueuler &quot; I WANT MY HUSBAND BACK ! I WANT MY HUSBAND BACK !!&quot; Les autres gens ont en rien a cirer qu'apparemment c'est une soirée normale… dans le coin y'a un gars en manque de meth en train de se gratter le visage jusqu'au sang;  des aiguilles un peu partout, je rencontre un grand amérindien de mon âge avec un oeil qui dit merde a l'autre.Il y aurait deux semaines de ça, quelqu'un qu'il aimait pas lui aurait planté une aiguille a héroïne déjà utilisée dans l'oeil pendant qu'il dormait essayant de toucher le cerveau…c'est quand même un bon gars qui avait quitté son village en pleine forêt pour essayer de vivre The Canadian Dream en démarrant de rien, je le convainc de quitter cet enfer pour sa santée mentale, profitant du faite d'être hobo pour aller n'importe où mais ici… moi aussi j'ai vite fait de décoller.


&gt;Manitoba, village of Sidney :
Jme posait sur l'autoroute avec une pancarte marquée &quot;anywhere&quot; Anthony, un gros fumeur Rock'n'Roll de 30 ans me ramasse un joint dans la main. Il venait de s'enfuir après avoir encastré le camion de sa compagnie. Pas assez de cash, je dois l'aider pour l'essence afin d'arriver à destination. On arrive chez des glandeurs amérindien sans ambitions qui vivent aux crochets du gouvernement, Marie-Jeanne et jeux-video résume bien leurs vies, du mal a les aimer vu que c'est la vie que j'avais quitté. On va au resto du coin, un gars qui passe que je lui balance &quot;Hey Buddy ! you got a job for me?&quot; Paf! ENGAGÉ! un job de construction pour 3 semaines, on soulève des maisons grâce a des pressions hydrauliques. C'est devant un lac, avec le vent quand tu bosse à -30° ça te motive à travailler dur. Je me serait fait 1000$. 

J'ai dorénavant foi en le lendemain. Je suis une inspiration, une incarnation de liberté. Une preuve vivante que le massacreur à la hache dont tu as si peur n'existe pas, que en faite il y a que des gens comme nous, embrouiller dans la brume de leurs propre émanation dans une quête désespérée du bonheur… Mon esprit s'élève… je comprend la dualité entre mon esprit et mon âme, l'Esprit compassionnelle qui te pousse a donner l'aujourd'hui pour un meilleur lendemain (exemple : l'école) opposé à l'Âme passionnelle qui te pousse à Carpe Diem, apprécier l'aujourd'hui quelque soit les souffrances du lendemain ( exemple : les drogues) Yin &amp; Yang…trouver l'équilibre.
Je suis un petit  oiseau couleur feu vagabondant autour de la pyramide Américaine...
...Ils m'ont appris à être une brique dans le mur, moi j'voulais construire des Palais !



Traveler

Journal de voyage 16 Juin 2020

Voyage - Le Népal

Chapitre 1 - L'Inde ; Episode 3 - La Souffrance

Chapitre 1 - L'Inde ; Episode 2 - De Scam City a GayLand

Chapitre 1 - L'Inde ; Episode 1 - Slum Dog

Mon Épopée