Le dernier. J'en ai jamais rencontré une et j'ai vu le visage que d'une d'entre elles en photo. Comme dit Lacenaire &quot;l’imagination, la poésie, divinisent un sujet ; on y met le ton convenable, mais la plume tombée des mains, il n’en reste rien !&quot;

Amandine


Tes yeux fins, comme les diamants à tes oreilles,
Brillent de mille éclats ; mais cette merveille 
De lueur n'est dû qu'à tes pleurs : ô longs sanglots ! 
Qui cruellement baigne ces paupières d'eau;
Cessez donc de reluire.

Par ces feux d'artifices il crut acheter
Ton amour. Mais pour la durée d'un seul été 
Il ne put que louer ton affection heureuse;
Le temps pour ta raison (redevenu sérieuse)
D’aimer le voir fuir. 

Trois soupirs et un long flot de larmes sans son,
Auront tôt fait de chasser le fantôme de son 
Souvenir. Rappelle-toi, cher être insensé :
Le malheur n'est qu'une invention de la pensée
Que l'on fait par plaisir.

La fleur de ton amour commence à s'étioler,
Et, Amandine, un doux zéphyr vient murmurer 
À tes oreilles dénudées, que le breuvage 
De l'oublie est exquis et se boit à tout âge ;
Daigne un peu t’en servir.  

Pense qu'ailleurs un être de toi se languit ;
Mais si le conte féérique de ta vie 
Ne t'as pas encore offert le prince expecté,  
Continue d'espérer et ne va pas te précipiter 
Sur le premier sourire.

Voilà la fin de ce poème Amandine 
Qui devrait dissiper la rivière saline 
(Même qu’un court instant, fugace &amp; passager)
Longeant fiévreusement tes joues que je veux gaies,
Et abreuver de rire.



Aurore

À l’aurore de la vie, naît toujours l’espoir,
Fuyant à tout instant vers les nuits les plus noires.
C’est ainsi que la Terre, l’Humain a vu choir,
Douteux et innocent, malheureux dans l’histoire.

Et à l’aube de notre rencontre, Aurore,
J’étais parmi ceux-là le plus triste des hommes.
Et moi, misanthrope, de peine pleine amphore,
J’haïssais le monde, l’univers, ses fantômes.

Puis tu es apparu : lueur au fond du puits,
Tu m’as secouru. Ta joie éclaira mes yeux :
Aurore, amie des Dieux, des muses l’appui,
Ouvrant au char du Soleil, les portes des cieux.

De par quel souffle, par quelle magie as-tu
Chassé les nuages charbonneux de mon âme ?
Les cordes de ta voix, peau de tambour battu,
S’unirent pour me charmer à tes vertus de femme.

Pourtant tu connus bien des tempêtes, Aurore ;
Bien du mal l’on fit à ton corps fragile, frêle.
Tangua la nef de ton esprit, mais par tes pores
Jaillirent la raison, au dos poussa des ailes.

Que n’es-tu ma muse, un murmure d’amour ?
Que n’es-tu mon Hélène, que n’es-tu ma Laure ?
Non, il faut être plus encore : phare, tour,
Que tu sois mon jour, mon horizon, mon Aurore.

Mais, douce lumière, depuis quelques matins,
En ton sein chéri, l’affection et l’existence
Se battent le trône de ton cœur de satin ;
Qu’importe, demeure l’unique, l’espérance.

Car j’en suis certain, dans l’épopée de nos vies,
Résonnera pour nous, dix, vingt, cent ans encore,
Ta gaieté de vivre, mon malheur adouci, 
Ta bonté pour moi, mon affection pour Aurore.


Tombe


A l'horaire des loups,
Sa mélopée nocturne,
Elle m'attend bien sage,
La fille sans visage,
Au silence diurne,
Et les perles au cou.

La détresse amère,
Insomniaque du temps,
La jeunesse lointaine,
Fuyant la prétentaine,
Au cerveau vieillissant,
Parent sans être mère.

La solitude angoisse,
La solitaire femme,
Au milieu du tumulte,
Le silence du culte,
Et elle tire l'alarme,
Elle attire la poisse.

Laisse crier Naima,
Le chant de la misère,
Et les voix somnambules,
Et les faisceaux incrédules,
Et les yeux de colère,
Nul autre ne t'aima.

Passe-moi tes maux,
Comme unique impasse,
La chaleur des douleurs,
Le capital malheur,
Et l'inique trépasse,
Camisole des mots.

Sur la route de joie,
Se dresse en embuche,
Le babillard impie,
Le gouape qui menti,
Les jalouses en ruche,
Et le manque de foi.

Et le jour est venu,
Sur ta robe de nuit,
Le songe nous attend,
Le mensonge s'étend,
Et retour à l'ennui,
Ton adieu parvenu.


Mélodie


Trois notes résonnent, trois notes que j'aimais ;
Des notes oui, et qui n'ont besoin d'aucun mot.
Longtemps elles ne furent qu’un lointain signal, mais
Aujourd’hui est neuf, et portant l'amour en lot,
Je renais de mes cendres. Je né et je dis
Que de ces notes naquit une mélodie.

De ce lys pur aux reflets ne mourant jamais,
Qui enclot dans un champ de papillon, éclos ;
Du parfum enivrant de cette fleur de mai,
Pendu à mes yeux, prenant mes larmes pour l’eau ;
Me fixant de son iris, me donne envie d’y
Plonger : De cette fleur née une mélodie.

De ton large rire, de tes soupirs profonds,
De ton front ivoirin au corail de tes lèvres,
De tes mots amers d’où s’élèvent des typhons,
Jusqu’à la douceur de tes colériques fièvres …
Tout ton être nait d’une exquise rhapsodie,
Et fleurs, notes, en toi s’incarnent, Mélodie.


Émera


Un jour, une déité m’apparut.
Un jour, oui, et tu en es la lumière
Émera ; et quand l’obscur disparu
Tu pris dans le ciel la place première.

Chassant de ta reluisante beauté
Et de ta pureté incandescente,
Le voile que les ténèbres portaient,
Je né à nouveau, âme éblouissante.

Je crois follement t’aimer Émera,
Mais je doute, m’hasarde et m’interroge :
Comment savoir qu’un jour tu m’aimeras ?
Les Anges et l’Homme ensemble ne logent…

Ta brillance brûle mes yeux ravis
Et je rêve de te voir moins superbe ;
Car sans cela, nul espoir de survie :
Cupidon est un diablotin en herbe.

Oui, déesse que s’approprient mes jours,
Oui, Émera, divinité du ciel ;
Désespoir éclipse déjà l’amour,
Car je suis ombre, et tu es soleil…


Leurs lives sont souvent meilleurs que les versions studios 

Ca peut aller dans plusieurs groupes mais bon 

Un kebab avec ma gonzesse, simple comme adieu 

Hosanna, Hosanna
Et en route pour la joie

Misan

Poème pour une choualette #5 Tsuki (peut-être tsuuki, ou tsukii)

Poème pour une choualette #4 Jossua/Papangue/etc.

Poème pour une choualette #3 Tomberider (cétait écrit comme cela me semble)

Poème pour une choualette #2 (Me souviens plus de ton pseudo, faut dire que t'étais une ghostfag)

Poème pour une choualette #1 Émera

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