Poème pour une choualette #4 Jossua/Papangue/etc.

Aurore

À l’aurore de la vie, naît toujours l’espoir,
Fuyant à tout instant vers les nuits les plus noires.
C’est ainsi que la Terre, l’Humain a vu choir,
Douteux et innocent, malheureux dans l’histoire.

Et à l’aube de notre rencontre, Aurore,
J’étais parmi ceux-là le plus triste des hommes.
Et moi, misanthrope, de peine pleine amphore,
J’haïssais le monde, l’univers, ses fantômes.

Puis tu es apparu : lueur au fond du puits,
Tu m’as secouru. Ta joie éclaira mes yeux :
Aurore, amie des Dieux, des muses l’appui,
Ouvrant au char du Soleil, les portes des cieux.

De par quel souffle, par quelle magie as-tu
Chassé les nuages charbonneux de mon âme ?
Les cordes de ta voix, peau de tambour battu,
S’unirent pour me charmer à tes vertus de femme.

Pourtant tu connus bien des tempêtes, Aurore ;
Bien du mal l’on fit à ton corps fragile, frêle.
Tangua la nef de ton esprit, mais par tes pores
Jaillirent la raison, au dos poussa des ailes.

Que n’es-tu ma muse, un murmure d’amour ?
Que n’es-tu mon Hélène, que n’es-tu ma Laure ?
Non, il faut être plus encore : phare, tour,
Que tu sois mon jour, mon horizon, mon Aurore.

Mais, douce lumière, depuis quelques matins,
En ton sein chéri, l’affection et l’existence
Se battent le trône de ton cœur de satin ;
Qu’importe, demeure l’unique, l’espérance.

Car j’en suis certain, dans l’épopée de nos vies,
Résonnera pour nous, dix, vingt, cent ans encore,
Ta gaieté de vivre, mon malheur adouci,
Ta bonté pour moi, mon affection pour Aurore.

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