Mélodie
Trois notes résonnent, trois notes que j'aimais ;
Des notes oui, et qui n'ont besoin d'aucun mot.
Longtemps elles ne furent qu’un lointain signal, mais
Aujourd’hui est neuf, et portant l'amour en lot,
Je renais de mes cendres. Je né et je dis
Que de ces notes naquit une mélodie.
De ce lys pur aux reflets ne mourant jamais,
Qui enclot dans un champ de papillon, éclos ;
Du parfum enivrant de cette fleur de mai,
Pendu à mes yeux, prenant mes larmes pour l’eau ;
Me fixant de son iris, me donne envie d’y
Plonger : De cette fleur née une mélodie.
De ton large rire, de tes soupirs profonds,
De ton front ivoirin au corail de tes lèvres,
De tes mots amers d’où s’élèvent des typhons,
Jusqu’à la douceur de tes colériques fièvres …
Tout ton être nait d’une exquise rhapsodie,
Et fleurs, notes, en toi s’incarnent, Mélodie.