Émera
Un jour, une déité m’apparut.
Un jour, oui, et tu en es la lumière
Émera ; et quand l’obscur disparu
Tu pris dans le ciel la place première.
Chassant de ta reluisante beauté
Et de ta pureté incandescente,
Le voile que les ténèbres portaient,
Je né à nouveau, âme éblouissante.
Je crois follement t’aimer Émera,
Mais je doute, m’hasarde et m’interroge :
Comment savoir qu’un jour tu m’aimeras ?
Les Anges et l’Homme ensemble ne logent…
Ta brillance brûle mes yeux ravis
Et je rêve de te voir moins superbe ;
Car sans cela, nul espoir de survie :
Cupidon est un diablotin en herbe.
Oui, déesse que s’approprient mes jours,
Oui, Émera, divinité du ciel ;
Désespoir éclipse déjà l’amour,
Car je suis ombre, et tu es soleil…