@JeaNLuC: Merci ! À vrai dire, rassure-toi. Moi aussi, je suis loin de connaître tous les films, au-delà de leurs noms (d'où la présentation parfois un peu scolaire, sachant que je ne veux pas trop me spoiler avant de les découvrir pendant le festival).
J'ai découvert le festival un peu par hasard il y a 13 ans. Je trouvais le concept cool, donc j'avais fait une box dessus. Comme j'ai vraiment accroché et que l'équipe qui organise ça est super sympa, j'ai décidé de faire une box dessus tous les ans. Ça permet aussi de faire découvrir des films un peu méconnus à la communauté (il y a d'ailleurs une page "Précédentes éditions" sur le site pour permettre de découvrir encore plus de films).
Avec du retard, voici le programme des Hallucinations Collectives 2024 (désolé, j'ai pas eu le temps de faire une box plus tôt).
Pour les nouveaux, c'est un festival de cinéma lyonnais qui s'intéresse, depuis maintenant 17 ans, à des films assez rares, peu connus ou, en tout cas, peu projetés en salles.
Chaque année c'est surtout pour moi l'occasion de faire découvrir des films pas forcément très connus à la communauté de chouals (en plus de poster une bande annonce vraiment cool).
Cette année, en termes d'avant-premières, on aura, en ouverture, un film coréen catastrophe avec Concrete Utopia de Um Tae-hwa.
Dans la semaine seront aussi projetés Wake Up de François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell (le trio de réalisateurs qui avaient réalisé Turbo Kid en 2015) ; Pendant ce temps sur terre le nouveau film en live-action de Jérémy Clapin (qui avait fait le très beau film d'animation J'ai perdu mon corps) ; le nouveau film de Junta Yamaguchi qui, après Beyond the infinite two mintes, continue ses explorations d'intrigues temporelles avec En boucle ; le toujours inédit en France When Evil Lurks de Cuando Acecha la Maldad ; Property de Daniel Bandeira ; Late night with the devil de Cameron et Colin Cairnes (il m'intrigue pas mal celui-là avec son ambiance d'émission télé des 70's) et The Coffee Table de Caye Casas.
En clôture, on aura le droit au premier long métrage de Robert Morgan (Stopmotion), un réalisateur passionné d'animation en stopmotion et d'univers complètement barrés, organiques et un peu glauques. Il s'était déjà distingué avec des nombreux courts-métrages et a même réalisé le clip d'introduction projeté avant chaque séance du festival depuis quelques années.
Il sera là pour présenter son film ainsi qu'une carte blanche pour laquelle il a choisi : The Boxer’s Omen de Chih-Hung Kuei, Les possédés du diable de Jess Franco et Last house on dead end street de Roger Watkins
Du côté des rétrospectives, il y aura une thématique une peu rebelle nommée "Haro sur l'Autorité !" avec la projection de If... de Lindsay Anderson, L’armée de l’empereur s’avance de Kazuo Hara, Thermoc de Claude Faraldo et Tank Girl de Rachel Talalay.
Autre passionné de stopmotion et d'univers surréalistes, Jan Švankmajer sera à l'honneur avec trois séances : Les conspirateurs du plaisir, Démence et une sélection de ses courts métrages.
Dans Le Cabinet de Curiosités (les films qui ne rentrent pas dans une thématique particulière), on aura droit au premier des deux seuls films que Jean-Louis Trintignant a réalisé, à savoir, Une journée bien remplie.
Il y aura aussi A way to die qui est une compilation de courts métrages et d'"instants capturés" du duo fondateur de la formation Coil (John Balance et Peter Christopherson) et qui se situe entre l'art médical, les performances homo-érotiques et le body horror. Les deux réalisateurs, Maxime Lachaud et Reivaks Timeless, seront présents.
Continuons avec La maison aux fenêtres qui rient de Pupi Avati, le très peu connu et pourtant formidable Le cœur fou de Jean-Gabriel Albicocco (ces deux films ressortiront bientôt en bluray chez Le Chat qui Fume).
Sans oublier le traditionnel film d'amour du jeudi soir qui sera cette année The Fireworks Woman de Wes Craven. Il sera projeté en version non censurée.
Enfin, la soirée du vendredi sera sous le signe de l'absurde avec un double programme Steak (Quentin Dupieu) et Napoleon Dynamite (Jared Hess).
Et n'oublions pas la séance de courts-métrages du samedi matin.
Tout cela sera projeté du 26 mars au 1er avril dans la grande salle du Comoedia à Lyon sur un tout nouveau projecteur 4K laser. L'assurance d'en prendre plein les yeux.
Si vous voulez plus d'infos sur les films, l'agenda, les invités et les infos pratiques, c'est ici : https://www.hallucinations-collectives.com/.
Enjoy !!!
Documentaire de Nicolas Peduzzi
Synopsis : Hôpital Beaujon, Clichy. Au mépris des impératifs de rendement et du manque de moyens qui rongent l’hôpital public, Jamal Abdel Kader, seul psychiatre de l’établissement, s’efforce de rendre à ses patients l’humanité qu’on leur refuse. Mais comment bien soigner dans une institution malade ? (Source : Allociné)
@Misery: J'ai eu la chance de le voir en salle il y a quelques mois et j'ai beaucoup aimé. C'est un film qui est parfois très immersif et qui fonctionne plutôt bien en termes d'émotions. Seul problème : c'est un film qui est pensé pour la salle de cinéma (ça a littéralement applaudi après une certaine séquence tellement c'était intense en termes de ressenti). Je ne sais pas si l'effet sera le même derrière un écran de télé (ou pire sur un smartphone dans le métro oskour !!!)
Après, au-delà des grandes lignes, je ne connaissais pas l'histoire dans les détails, donc je ne peux pas te dire à quel point ça se démarque de ce qui a déjà été fait sur le sujet (d'après le réalisateur, c'est le cas : il a essayé d'aborder un aspect peu traité jusqu'à présent).
@Hopplos: J'aime beaucoup l'ambiance, l'esthétique du film, le parti pris narratif (je veux pas trop spoiler, mais je trouve la manière de représenter le temps qui passe plutôt intéressante). J'ai moins de souvenirs du propos, peut être un peu plus nébuleux et qui m'a moins marqué, mais des souvenirs que j'en ai (j'ai vu le film il y a longtemps), ce n'était pas non plus complètement vide ou inintéressant.
Mais encore une fois, c'est un ressenti très personnel et je peux tout à fait comprendre que l'on accroche pas du tout à ce type d'œuvre.
Perso, j'ai beaucoup aimé.
J'ai jamais lu les livres ou vu le film de Milius (la fameuse liste des films que j'aurais dû déjà voir, mais que je n'ai toujours pas vus). Alors oui, si on ne connaît pas du tout le cinéma de Mandico, ça peut être déroutant. Il y a une esthétique très forte (les effets visuels sont entièrement réalisés pendant le tournage, il n'y a aucun effet numérique) et un côté forcément un peu théâtral (à la base, il y avait aussi un projet de pièce de théâtre... et puis il y a eu le covid...).
C'est pas un film ou un type de cinéma qui plaira à tout le monde, mais au moins, je trouve que Mandico est un des cinéastes qui tente des trucs et qui va jusqu'au bout sans pour autant prétendre être meilleur que les autres (j'ai toujours eu du mal à considérer un film, quel qu'il soit, comme étant prétentieux. Oui, des cinéastes peuvent l'être dans leurs interviews, mais leurs films...).
@LeChasseur: Oui alors la plupart sont pas méchants... mais il peut arriver que ça dérape. Car qui dit croyance en une conspiration dit croyance qu'une ou plusieurs personnes sont à la tête de ce complot. Et donc certaines personnes sont prêtes a passer à l'action pour mettre à jour/arrêter ce complot et/ou les personnes à la tête de ce dernier (on pense au PizzaGate où le mec est arrivé armé dans une pizzeria persuadé de découvrir des enfants retenus par des pédocriminels, à l'assaut du Capitole ou à Rémy Daillet qui a planifié des enlèvements d'enfants et avait un projet de coup d'état).
Bon après, effectivement, il y a peu de risque que ça dérape à ce point lors d'un trajet blablacar. Mais c'est un phénomène qu'il ne faut pas non plus prendre trop à la légère.
@Atmoz: C'est un enseignant en culture numérique qui s'intéresse beaucoup au complotisme (et qui forcément a un certain intérêt pour les IA génératives et leur capacité à créer du faux/truqué).
Vu le domaine qu'il étudie, il attire fréquemment les foudres de complotistes en tout genre.... (Attention je ne dis pas que poteau est un complotiste. J'en sais rien... et en vrai ça ne me regarde pas).
Je viens de me rendre compte que le trailer du prochain Jonathan Glazer (Under the Skin, Birth) était sorti il y a quelques semaines.
Synopsis : "Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp." (Source : Allociné)
Pour avoir vu le film il y a quelques semaines, c'est pour ma part une grosse claque.
C'est un film assez étouffant, qui retransmet le déni (la folie ?) face à l'horreur (Sandra Hüller est tout bonnement glaçante) en jouant sur le décalage entre la perception des personnages et la notre. Il emploie très bien le hors-champ et, sans trop en dire, sait être surprenant.
Pour l'instant, ça sort normalement en salles le 31 janvier 2024.
@Wendigo: En partie, mais pas que... l'école aussi joue un rôle en termes d'éducation (ce n'est pas pour rien qu'on parle de l'"éducation nationale"). Comment vivre et interagir en groupe par exemple.
Les parents ont aussi leur rôle à jouer, mais ils n'ont pas toujours toutes les connaissances, les compétences pour le faire (sans parler des convictions de chacun qui peuvent influencer dans certains cas).
Bon après, on est d'accord, les profs font face à un manque de temps et de moyens qui fait que c'est difficile de tout caser dans le programme.
"Un court métrage expérimental composé de différentes perspectives, faisant référence à des genres tels que la science-fiction, l'horreur et le found footage. Une vision kaléidoscopique dépeignant la première rencontre de l'humanité avec la vie extraterrestre, racontée à travers de fausses images d'archives combinées à des effets pratiques, des miniatures et des trucages à la caméra à l'ancienne."
Enjoy !!!
@Yamato78: Alors non, il a juste mis du temps à trouver un distributeur en France (passage obligé pour sortir un film au cinéma) car aucun distributeur n'était intéressé (et c'est le cas de beaucoup de films étrangers). Jusqu'à ce que Saje (qui est spécialisé dans la distribution de films avec un fond assez religieux/catholique) décide de prendre en charge la distribution.
Mais comme le film a fait beaucoup de bruit auprès de personnes avec des visions complotistes, elles ont tout de suite interprété ça comme une interdiction, une censure, un complot, et on répandu l'info sans forcément se renseigner sur le fonctionnement de la distribution en France.
Chaos Reign a sorti un dossier/liste de films regroupant 100 films plus ou moins connus pouvant agrémenter votre soirée d'Halloween (ou toutes vos autres soirées d'ailleurs).
Bonnes (re)découvertes.
La box de Schloren (https://choualbox.com/qGMbL) et les commentaires m'ont fait repenser à un documentaire sorti en 2006 et qui s'intéressait à des groupes évangélistes américains et à l'endoctrinement qu'ils pratiquent, notamment sur des enfants. Je l'ai pas revu depuis longtemps, mais, de souvenir, c'était assez flippant.
Synopsis : Les familles que vous verrez dans le film représentent une force électorale influente qui fait de plus en plus entendre sa voix dans la vie culturelle et politique américaine.
Elles préparent non seulement le retour de Jésus, mais elles s'apprêtent également à "reprendre le pouvoir en Amérique au nom du Christ", entraînant avec elles leurs enfants.
Des enfants qui attendent de recevoir la parole divine, et s'agitent, en transes, comme possédés, quand l'Esprit-Saint parle en eux ; des mômes qui maudissent Harry Potter - parce qu'un héros sorcier est une chose sacrilège ; des gamins qui vénèrent le leader de leur pays, et embrassent son effigie en carton... (source : Allociné).
Je vous poste pas directement le lien, mais le film complet est facilement trouvable sur Youtube en vostfr.
Enjoy... ou pas...
L'enquête originale : https://larevuedesmedias.ina.fr/chevaux-mutiles-enquete-mensonge-psychose
Je viens de me rendre compte qu'Arte proposait jusqu'au 19 août prochain "À l'abordage" de Guillaume Brac.
Je l'avais découvert lors du confinement et cette comédie romantique fraîche et légère m'avait fait un bien fou. A la fin, j'avais qu'une envie, celle de prendre la voiture, partir en camping, draguer des filles... puis je me suis souvenu qu'on était en plein confinement.
Synopsis : "Paris, un soir au mois d'août. Un garçon rencontre une fille. Ils ont le même âge, mais n'appartiennent pas au même monde. Félix travaille, Alma part en vacances le lendemain. Qu'à cela ne tienne. Félix décide de rejoindre Alma à l'autre bout de la France. Par surprise. Il embarque son ami Chérif, parce qu'à deux c'est plus drôle. Et comme ils n'ont pas de voiture, ils font le voyage avec Edouard. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Peut-il en être autrement quand on prend ses rêves pour la réalité ?" (Source : Allociné)
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=bJ-LZvjtfFE
En tout cas, j'espère que le film vous plaira.
Enjoy !!!
@Divico: Après je t'avoue que j'ai un peu du mal avec le terme "restauré" pour le coup.
Alors oui il y a eu un travail de restauration (effacement des défauts de pellicule apparus avec le temps), mais, tout le travail de colorisation, ajout d'images pour plus de fluidité, va au delà de la 'simple' restauration (qu'on aime ou pas, au delà de la prouesse technique, ce procédé de "remise au goût du jour").
@Schloren: Bah c'est une salle estampillée IMAX... avec des projos lasers qui pourraient théoriquement projeter du 1.43... mais l'écran ne semble pas au format 1.43 (on semble plus être sur quelque chose s'approchant de 1,78).
Donc les séquences IMAX des film projetés (qui je suppose doivent être projetées fullscreen) sont donc forcément limités à du 1.78 et doivent être probablement tronquées en haut et en bas (après, je suis pas non plus un expert, donc je dis peut-être de la merde, N'hésitez pas à corriger si jamais).
La réponse à ce post concerne le Gaumont Disney Village mais, je pense, peut aussi s'appliquer à ton cinéma : http://www.projectionniste.net/forums/viewtopic.php?t=11210
@Kaporal974: Haha, j'ai la ref.
Ah le 35mm c'est encore autre chose. L'IMAX est vraiment un format particulier qui nécessite un équipement très imposant (et d'autant plus en argentique) : projecteur/écran/système son..
Après la pellicule a ses défauts (ça se dégrade au fur et à mesure des projections, ça peut casser en plein milieu du film, c'est plus compliqué à manipuler...) mais je trouve que ça conserve un charme fou que le numérique (qui peut-être une image trop "parfaite") n'aura jamais.
C'est encore un autre débat, mais je trouve aussi que les films tournés sur pellicule ont ce petit truc en plus que je retrouve moins dans les films tournés en numérique (même si les progrès technique ont permis de réduire un peu le gap de rendu).
@Schloren: Ah non mais en fait, en France, la seule salle IMAX (hors Futuroscope) avec un écran au format 1:43 est celle de Montpellier, le reste, c'est du 1.90 (bon ok, c'est toujours plus haut que du 2.40, mais on perd quand même de l'image) . Et il me semble qu'il n'y a plus que de l'IMAX numérique en France.
IMAX a voulu s'implanter de plus en plus à travers le monde mais ça a souvent donné un IMAX tiré par le bas (écrans beaucoup plus "petits" - certains parlent de "Mini-max", ratios d'écrans pas forcément adaptés...) pour un prix des places qui reste très élevé.
Il semblerait qu'Imax veuille s'implanter dans de nouvelles salles en France (https://www.projectionniste.net/forums/viewtopic.php?f=44&t=12006 - très bon forum au demeurant). A voir si ça sera des "vraies" salles IMAX (qui peuvent projeter l'intégralité de l'image du film) ou pas (j'ai un doute).
@Schloren: Alors en fait non l'IMAX est aussi passé au format numérique. Bon avec des projecteurs 4K (ou parfois 2k) qui sont "en théorie" bien en dessous d'une résolution d'une pellicule IMAX dont l'équivalence numérique est estimée à 18k. Ça permet aux salles de projeter aussi des films qui ne sont pas pensés pour l'IMAX de base, mais mis à l'échelle numériquement en post-prod, ce qui a créé pas mal de controverses. Après il y a encore certaines salles qui ont des projecteurs pellicules : les cinémathèques (évidemment), certaines salles imax et certaines rares salles (classiques) de cinéma.
Faut savoir que l'IMAX c'est aussi un format d'image et certaines salles IMAX n'ont pas forcément les moyens techniques (écran trop petit/au mauvais format et/ou projecteur pas assez lumineux) de projeter l'image dans son intégralité. Le film est donc généralement rogné pour s'adapter aux contraintes techniques. C'est ce que résumait cette infographie sortie à l'époque de Dunkerque :
@Sparthenos: Ah mais moi aussi, je préfère largement la VO. Au-delà des voix, j'ai toujours l'impression de perdre une grosse partie de la bande son originale quand je vois une version doublée.
@SetaTroller: Dans "The French DIspatch", la multiplicité des histoires faisait que j'avais encore plus de mal à m'attacher aux personnages.
Euh... bah c'est un peu le problème que j'avais déjà avec le dernier... Visuellement c'est très beau, mais il pousse tellement l'aspect très "carré"/millimétré de ses films que les personnages en deviennent robotiques et ne parviennent plus (chez moi en tout cas) à transmettre des émotions. Pas non plus convaincu par la partie mise en abyme.
Cela dit, j'ai quand même "préféré" un poil celui-ci (par rapport à The French Dispatch).
@amigre: The Raid (pour le premier) (les titres sont marqués dans le chapitrage Youtube)
Ring, insoutenable.... mouais....
Sinon pour compléter la liste,, deux épisodes du "feu" PIFFFcast (listes des films dans les descriptifs youtube) :
Partie 1 : https://www.youtube.com/watch?v=hayji_5Ek9o
Partie 2 / https://www.youtube.com/watch?v=X3Nu_ozui0M