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Peu de temps après la première box, les adultes qui étaient hébergés dans le centre de ma ville ont été sommés de déménager ; ils ont eu une heure pour faire leurs bagages et intégrer un autre CAO, à une trentaine de kilomètres de là, sur décision préfectorale.
Le centre devait accueillir le soir même une vingtaine de mineures, sans information sur leurs besoins éventuels en matière de soins, de vestiaire et sans précision sur les nationalités d'origine et donc sur les langues parlées ; l'association gestionnaire a donc dû embaucher à la hâte du personnel encadrant, non-qualifié et quasiment incompétent. A tel point que le poste m'a été proposé par la coordinatrice du centre, alors que je n'ai aucune compétence et surtout pas de diplôme : 20 ans pour seul bagage et pas d'expérience. Cinq personnes ont été embauchées comme ça, à la va-vite et je suis restée à mon petit poste de bénévole, prête à faire le même boulot qu'avec les adultes.
Une petite trentaine de jeunes femmes sont arrivées en bus directement de Calais, accompagnées des représentants de l'Office de l'immigration anglais ; elles étaient « placées » là en attendant qu'on décide si elles remplissaient les critères d'admission en Angleterre (critères dictés par la loi de l'Immigration Act, et son amendement Dubs).
De jeunes Erythréennes et Ethiopiennes, qui n'étaient pas toutes dans les faits mineures mais qui avaient tenté leur dernière chance de passer légalement en Angleterre pour y retrouver leurs familles en déclarant être nées autour de 1999.
Aucune d'elles n'avait idée de où on les avait emmenées ; quand je leur ai montré sur une carte que nous étions dans le Sud Ouest de la France, elles ont éclaté de rire et m'ont dit « On est très loin de l'Angleterre, ils ont peur qu'on s'échappe ? ».
Au début, j'ai fait ce que je sais faire le mieux : le clown. Presque toutes avaient un très bon niveau d'anglais et ça a rendu la tâche beaucoup plus facile : les travailleurs sociaux engagés en revanche, ne maîtrisaient pas vraiment la langue de Shakespeare et il a donc fallu que je serve d'interprète assez souvent. J'avais en face de moi des jeunes femmes agées entre 16 et 25 ans, pour lesquelles l'attente de réponse de l'Angleterre était une torture et une souffrance. Parce que nous étions de la même tranche d'âge, nous sommes devenues amies et les discussions que nous avions ensemble finissaient tard dans la nuit sans que je n'aie jamais de réponses à opposer à leurs angoisses. Jamais je ne me suis sentie plus démunie et plus impotente.
On m'a demandé de les divertir, ce que j'ai fait ; j'ai organisé des quantités de sorties, d'activités et d'occupations plus ou moins distrayantes avec le réseau bénévole que j'ai mis sur pied, juste histoire que les journées soient moins longues. Je n'avais aucune illusion quant à l'inutilité de ces activités, et bien que les filles soient toujours partantes pour tout un tas de choses, tout ça nous paraissait à toutes totalement illusoire.
Puis, la première réponse anglaise s'est faite connaître : 9 d'entre elles, celles qui avaient été jugées les plus vulnérables, avaient leur ticket pour rejoindre un autre centre en Ecosse. Les autres restaient sans nouvelles de l'avancée de leur dossier et devaient attendre, à nouveau... On a fêté le départ des neufs premières avec beaucoup de joie, les petites chanceuses sont passées de bras en bras, ont promis de nous envoyer des cartes postales et de m'inviter à Noël, dans leur futur chez elles. La nuit qui a précédé leur départ, je suis restée sur le site avec les filles ainsi qu'avec une pseudo-psychologue censée calmer les angoisses de tout le monde ; on a passé la nuit à discuter, entassées à 28 dans un minuscule bungalow : j'ai beaucoup ri cette nuit là et j'ai surtout beaucoup appris sur les filles, sur leurs origines, leurs envies, leurs rêves et puis leurs voyages.
Sur 27 filles à l'origine, il y avait donc deux nationalités ; Ethiopiennes et Erythréennes. Les filles m'ont expliqué que dans ces deux pays, il y avait énormément d'ethnies différentes ; parmi elles, à Arès, on comptait des Oromos, des Amharas, des Tigréennes, des Saho, des Sidamas, des Gouragués, des Anuak... Autant de groupes avec autant de langues, de traditions et de cultures différentes auxquelles venaient s'ajouter les différences religieuses ; quatre confessions, des catholiques, des protestantes, des orthodoxes (coptes) et des musulmanes. Les filles m'ont même expliqué en rigolant qu'il existait une communauté assez importante de juifs d'Ethiopie... Il nous est arrivé de parler de la femme, de son statut ; Seble racontait que les filles étaient instruites juste assez en Ethiopie pour qu'elles ne soient pas illettrées mais pas non plus trop éduquées, elles sont ensuite « entrainées » à être mères et femmes au foyer. Nous avons parlé également d'excision, ce qui concernait une très grande partie des filles du centre. Je me suis retrouvée à raconter aux filles le système français de prise en charge des soins médicaux, les plannings familiaux, les chèques contraceptions, le secret médical et puis le droit à l'avortement. Je me suis retrouvée à parler de chirurgie reconstructrice, et je me suis trouvée à nouveau très démunie.
Pour les filles, il n'existe pas vraiment de langue commune, bien que le gouvernement éthiopien comme le gouvernement érythréén aient choisi une langue fédérale : les filles communiquaient ensemble en amharique, dont j'ai appris l'alphabet et les rudiments, pour les faire rire, pour qu'elles puissent autant se moquer de mon accent que moi de leurs difficultés à apprendre le français.
Toutes ont fait le même chemin, depuis l'Erythrée ou l'Ethiopie, elles sont passées par le Soudan, puis la Libye, ont pris des embarcations de fortune pour l'Italie, et sont arrivées en France par Vintimille, Nice etc...
Toutes ont fait le même chemin mais pas dans les mêmes conditions ; Misrak était fille d'un ancien ambassadeur, le bâteau qu'elle a pris était un bâteau de pêche solide. Bondé, mais solide. Meron, elle, fille d'agriculteur, est montée dans une sorte de pneumatique et a été repêchée par l'Aquarius, qui sillone la Méditerranée pour secourir les embarcations en détresse.
La grande majorité des filles avait transité longtemps par le Soudan, certaines y étaient arrivées enfants et y étaient restées jusqu'à ce que les conflits avec le Soudan du Sud ne les mettent en danger ; Almaz m'a confiée qu'elle se sentait plus soudanaise que érythréenne, elle y avait passé 10 ans. Elles y ont appris l'arabe, sont retournées à l'école, y ont bricolé des liens, sont rentrées dans des familles et y ont travaillé.
Quand on parlait du trajet, ce qui était le plus difficile à entendre c'était le récit de leurs séjours en Libye ; certains Libyens ayant fleuré le fillon, se sont installés sur la côte et vivent des thunes qu'ils extorquent aux clandestins qui essayent de passer et qui leur payent la traversée. Mais avant d'arriver sur le littoral libyen, on est parfois pris et vendu à des « propriétaires » ; ceux-ci vous enferment dans de grandes maisons remplies de Soudanais, d'Ethiopiens, Somaliens... Vous devez demander à votre famille restée au pays de payer cette rançon ; rançon qui peut être payée en partie en nature, bien évidemment, et sans distinction, fille ou garçon. Quand on ne paye pas, si on est un homme, on est éxécuté et lorsqu'on est une femme, on est prostituée. Les filles me racontaient les viols, monnaie courante et quotidienne, parfois les Libyens, parfois d'autres clandestins enfermés avec elles depuis des mois.
Soumiya me racontait que ces « propriétaires » libyens entraînaient leurs enfants à tirer sur des hommes, des Noirs, en les lachant devant les chiens pour s'assurer qu'ils courent.
Les détails de leurs traversées m'ont glacé le sang, à chaque fois qu'ils m'ont été racontés mais leur passage à Calais n'était pas plus reluisant : toutes les nuits à tenter de traverser, les mains pleines de cicatrices dûs aux barbelés des chemins de fer, les filles obligées de se travestir pour ne rien craindre des hommes aux abords de la jungle, les passeurs qui prennent l'argent et ne font pas passer, la violence de certains flics...
J'ai emmené Merry un soir aux urgences de ma ville, les filles m'avaient appelée à 22h car elle convulsait dans son lit. Je vous passe les détails sur la clinique qui refuse de prendre en charge une sans papiers de peur que l'association ne paye pas les frais alors que le prochain hopital est à 50 km de là, je vous passe la demie heure de négociation jusqu'à être obligée de sortir mon chéquier pour proposer de tout payer comptant.
(suite en comm)
Merry avait été opérée deux fois à Calais, m'avait expliqué qu'un flic l'avait attrapée alors qu'elle tentait de passer par un chemin de fer et plaquée au sol en lui tordant le bras pour les menottes : ce jour là il lui a cassé le bras.
Aux urgences d'Arès, on lui a fait passer une radio : je l'ai accompagnée tout le long et me suis donc retrouvée avec le radiologue dans sa cabine alors que les premières images apparaissaient. « J'ai jamais vu un bordel pareil », c'est ce qu'il a dit en voyant la première image. Une espèce de rafistolage avec du métal partout et une broche qui sortait pratiquement de deux centimètres du bras (voir photo). L'urgentiste parlant arabe s'est chargé de tout expliquer à Merry, que c'était pas grave mais qu'il fallait opérer etc. Nous sommes reparties de la clinique avec toute une panoplie d'anti-douleurs, et la promesse d'une opération dès le lendemain matin.
La travailleuse censée prendre en charge Merry n'a pas entendu le réveil ce matin là et ne s'est pas réveillée : en conséquence, Merry n'a jamais été opérée et a continué à faire des crises de fièvre énorme, avec sa tige qui menace de percer la peau et cet os qui peut potentiellement exploser en mille morceaux au moindre choc. Elle est depuis retournée sur les chemins de la clandestinité, avec son bras comme une bombe à retardement.
J'ai des quantités de choses à raconter sur les filles, toutes de chouettes filles d'ailleurs, mais le plus important serait de vous dresser un bilan : un jour les dernières réponses des Anglais sont arrivées, et seulement une autre fille a pu partir rejoindre sa sœur à Londres.
Celles des filles qui n'ont pas voulu abandonner leur but sont reparties sur les routes de Calais, de Hazebrouck et de Paris. Avec les bénévoles, puisqu'elles avaient décidé de partir, nous avons tout fait pour qu'elles arrivent saines et sauves où elles voulaient aller en leur payant des bus, en les équipant comme on pouvait de choses chaudes et en se mordant les doigts de voir les filles repartir vers la clandestinité. Un gros cas de conscience qui n'est rien en comparaison de ce qu'elles ont elles-mêmes à affronter mais c'est difficile, et terriblement injuste. A chacun son libre arbitre et leurs choix de vie priment sur mes envies de les voir poser leurs valises, forcément ; ça ne m'empêche pas d'y penser, et d'avoir des regrets chaque fois que je les ai au téléphone.
Au total, 13 filles sont parties retenter la traversée, 4 d'entre elles ont réussi à passer clandestinement. J'ai été plus tard convoquée par l'antenne bordelaise de la Police aux Frontières car le passeur qui les a introduites en Grande Bretagne s'est fait attraper et mon nom a été cité comme celui de quelqu'un de proche des filles, potentiellement détenteur d'informations. Il faut dire aussi que j'ai activé des cartes sims prépayées à mon nom (une douzaine) et que j'ai effectué des retraits Western Union pour trois des filles dont les familles sont en Angleterre. Des petites sommes qui ont servi à acheter les courses pour fêter la fin du carême byzantin et faire un gros repas.
Mais enfin bref, le chef de brigade s'est demandé pourquoi une jeune Française touchait de l'argent de l'Angleterre et avait à son nom tout un réseau de téléphones portables prépayés, normal.
Deux autres des filles sont en Allemagne et y ont déposé une demande d'asile. Les 7 autres tentent tous les jours, via des passeurs ou par leurs propres moyens : chaque fois qu'elles sont délogées d'un camion frigorifique ou d'un coffre, elles sont envoyées une heure ou deux en centre de rétention, on leur demande de donner le nom de leur passeur, elles en ressortent libres et elles recommencent.
Quelques unes des filles sont logées à Hazebrouck chez une dame qu'elles appellent Mamie et qui a une ferme dans le coin. Elle héberge une cinquantaine de personne, les nourrit en échange d'un petit coup de main et les gendarmes la tolèrent plus ou moins. Ils passent souvent et vérifie qu'elle n'héberge pas plus de cinquante personnes.
Pendant mon procès verbal à la PAF, j'ai demandé au chef de brigade :
« - En fait, vous ne pouvez rien faire pour les empêcher de passer en Angleterre ?
Non. Ils essayent tant qu'ils n'y arrivent pas. On les arrête et ils recommencent.
Donc vous attendez qu'ils y arrivent ?
C'est un peu ça. On ne fait que démanteler les réseaux de passage. »
Les filles qui sont restées dans la prise en charge associative ont été orientées vers un autre CAO sur Bordeaux, géré par Emmaüs. Elles ont un grand appartement dans un vieil immeuble le temps que leur demande soit faite et les entretiens avec l'OFPRA étudiés. J'y vais deux fois par semaine, elles sont entourées de travailleuses compétentes, qualifiées dans le domaine de la demande d'asile. Elles ont fait ce choix de poser une DA en France par dépit, parce qu'elles étaient fatiguées et si je le souligne, c'est parce qu'il me semble que même ça, ça n'est pas vraiment satisfaisant.
Je donne des cours de français dans l'immeuble le mercredi parce qu'il y a d'autres personnes accueillies par le CAO, des famille de Soudanais, Kurdes, Syriens, Afghans et Ethiopiens également : je me marre mais c'est très dur, le français à apprendre à des étrangers c'est difficile, d'autant que tout le monde n'a pas forcément le même niveau d'instruction et puis parce que ce sont des adultes.
Il y a une quinzaine d'enfants dans l'immeuble : aucun ne va à l'école. Les CAO sont exemptés de l'obligation de scolarisation des enfants ; la loi française prévoit que tout mineur de moins de 16 ans présent à demeure sur le territoire doit être scolarisé pourtant, mais les CAO en sont dispensés. C'est ce qui a permis au maire du Bouscat de refuser que tous ces gamins aillent à l'école municipale quand les travailleuses en ont fait la demande, et ne croyez surtout pas qu'il s'agit d'un problème de logistique...
En ce moment, tombent les réponses de l'OFPRA concernant les demandes qui ont été faites juste après le démantelement de Calais : parmi les personnes avec lesquelles je suis amie, soit les résidents du CAO bordelais ainsi que les adultes anciennement hébergés dans ma ville, il y a de bonnes nouvelles et certains ont obtenu le statut de réfugié pour 10 ans. Ca veut dire qu'il faut travailler maintenant à ce qu'ils s'insèrent dans la vie professionnelle et à ce qu'ils trouvent un logement de droit commun. Il y a également des refus, en particulier pour mon amie soudanaise qui m'apprend l'arabe et qui vient de Nyala au Darfour. Alors on se mobilise pour faire les recours en croisant très très fort les doigts.
Pour mes copines éthiopiennes, nous attendons toujours.
Mon ami soudanais Yahya a eu une réponse positive la semaine dernière. On a été tous les deux fêter ça autour d'un café et puis je l'ai félicité mais il avait sa tête de vieil inquiet :
« - Je sais pas quel travail je peux faire en France.
On va trouver, t'inquiète pas. Tu faisais quoi au Soudan ?
J'élevais des chameaux. »
J'ai ri de bon cœur, et lui aussi. Est-ce qu'on peut faire plus cliché ? Je me souviens d'avoir lu dans un tract amateur que tous ces Africains qui viennent en Europe sont des éleveurs de buffle. J'ai essayé de raconter à Yahya à quel point c'était cynique et au fond, à quel point c'était rigolo parce qu'il y avait peu de chances qu'il puisse faire à nouveau ce métier là.
Voilà, j'ai dû raconter un dixième des choses qui méritent d'être racontées mais ça me semblait tout de même important de vous dire la suite des évènements, bien que tout ne soit pas une réussite, loin de là. J'ai décidé d'écrire et publier un bouquin sur tous ces destins croisés, j'y travaille dur depuis deux mois et j'espère que ce sera instructif et que ça permettra de ne pas laisser tomber dans l'oubli certaines personnes ou certaines histoires.
Ah et puis si jamais quelqu'un connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui cherche un éleveur de chameau...
TLDR : je suis toujours copine avec des sans papiers. Et les quelques fachos qui m'ont sauté dessus la dernière fois n'ont pas réussi à me faire lâcher
c dommage j'aurais pu me branler, me faire capter par ma femme, qu'elle demande le divorce, perdre la garde de mes enfants, finir seul jusqu'à ma mort en passant mon temps à me branler...
T'as raté une occas de ruiner une vie de famille j'espère que t'es fier de toi.
reste un modèle de vertu pour toi même si tu veux mais si c'est pour les sans papiers tu peux y aller direct sur le g/cgw, il ne leur reste plus que 3mois en France
je te mettrai un petit signe distinctif la prochaine fois que je fais dans le cynisme, l'ironie ou le sarcasme si tu veux *
mais au final tu devrais poster dans le g/cgw ca éviterai toutes ces incompréhensions
Justement on a tous du lire moins 1000 commentaires la semaine dernière à cause de ce drama pourri. Nos cerveaux fatigués ne pourront rien assimiler d'autre que des boobz pendant une longue période de rémission.
A défaut d'y aller toi si tu peux parler aux filles de notre petite communauté https://choualbox.com/g/choualgonewild ...
Franchement tu leur fais un tipee ou un truc du genre ça pourrait fonctionner avec les pigeons/prépubère sur le site.
"tu voudras de ma bite "
Ok mais alors juste une part parce que j'aime pas trop non plus !
Euh. Tu peux arrêter d'humaniser ces monstres dévoreurs d'enfants teuplait. C'est pas comme s'ils avaient une âme ou un truc du genre ces voleuses sans clitoris
On a accueilli 36'000 migrants l'année passé et 24.6% de la population Suisse est d'origine étrangère
Ayant une connaissance qui bosse en CAOMI, je suis à même de constater le fossé entre le réelle situation des migrants, et ce qu'on entend à la télé, ou ce qu'on peut lire sur les tractes bleus qu'on reçoit dans la boite aux lettres ...
j'ai lu, c'est cool, mais c'est très long, si tu peux essayer de faire plusieurs box ca pourrait être pas mal.
C'est bien que des gens comme toi existent.
j'ai pourtant fait le plus condensé possible et j'ai occulté une grosse partie des anecdotes rigolotes pour essayer de dire que le plus important. D'autres box je suis pas sûre que ça en intéresse beaucoup, mais si j'arrive à raconter par écrit tout ce que j'ai envie de raconter, je mettrai à dispo un lien avec plaisir
Je viens de rentrer du taff et je suis franchement pas motivé pour lire tout ça.
Tu pourrais faire comme le prof ou le médecin ou l'handicapé ( d’ailleurs il est où, il est mort ? ) Au lieu de faire une box tous les 4 mois, t'en fais une par mois mais plus petite
Super intéressant, sympa à lire, indispensable de savoir. Peu importe la longueur, tu trouveras une lectrice, pour sûr.
Bon j'arrive après la guerre mais bon encore bravo pour ton engagement, écoute pas les cons qui essayent de te décourager, c'est le genre de mecs dont les plus hauts faits ont été de faire peur à un gosse de 12 ans au téléphone. Tout le long je me suis dit que c'était con de poster ça juste ici et pas de le partager via la presse ou autre, du coup, bonne idée d'en faire un livre. Et contrairement à un message que t'as posté plus haut, continue de nous donner des nouvelles, ça nous intéresse.
Le fameux gamin de 12 ans, un classique incontournable de notre littérature fantastique
genre si tu couches avec un des migrants tu risques la correctionnelle pour détournement de migrant?
Putain, ce cliché d'étudiante humaniste, qui fait du bénévolat pour ces pauvres migrants.
Perso je fais du bénévolat aussi mais pour les sdf. Azy traites moi de facho si ça te fait plaisir.
Facho ! Mais au moins tu aimes le made in france !
Du coup t'es ami avec des punk a chiens ? Les chiens sont sympa ?
C'est vraiment génial ce que tu fais ! A la fois dans tes actes, dans le plaisir que tu semble y prendre et l'aisance avec laquelle tu partage. N'en déplaise à certains, tu m'a vraiment redonné foi en l'humanité. Je pense pas avoir les couilles de le faire perso, mais je trouve ça inhumain de penser que parce que ces gens ne sont pas né ici "ont une autre culture", etc... de leur refuser un p'tit coin de paradis. "j’espère que le monde changera, et que tout s’arrangera. Et ce que j’espère plus que tout, c’est que vous me comprendrez quand je vous dit que même si je ne vous connaît pas, même si je n’ai jamais eu l’occasion de vous rencontrer, de rire avec vous, de pleurer avec vous ou de vous embrasser, je vous aime. De tout mon cœur. Je vous aime." ?
ça doit te prendre énormément de temps pour t'occuper de tout ça ! Tu es toujours bénévole ?
T'as beaucoup de courage en tout cas, tu dois surement être en fac parce que j'ai tellement de taff en alternance que je préfère utiliser mon temps libre pour faire des activités non constructives tel que dormir.
Respect à toi
Oui je suis en fac donc aucun mérite, j'ai beaucoup de temps libre. C'est normal qu'on ne puisse pas toujours s'investir quand on en a envie, si on bosse
J'aime bien les vrais récits qui montrent que tout n'est pas blanc ou noir. J'ai vu ici des migrants qui ne méritaient tout ce qu'on leur donne, je suis content de voir que d'autres mériteraient qu'on leur donne plus.
J'espère que justement j'ai pas fait dans le bisounours ; je connais que des gens super mais je nie pas les ratés, il y en a et c'est normal. La proportion de cons étant la même partout ...
Nan c'est plutôt dans le réel. Le genre de truc pas formaté par les médias. Il y a 200 pays dans le monde (193 reconnus par l'ONU). De vraiment civilisés, une vingtaine à la louche. Pour le français lambda la guerre c'est la Seconde Guerre Mondiale, y'en a pas vraiment eu depuis... En tout cas pas chez nous, du coup c'est moins intéressant. J'ai connu un mec venant d’Afrique (me souvient plus du pays exact) qui m'a raconté qu'il avait eu une kalash braquée sur le front par l'armée. Ça parait surréaliste ici, mais ça reste leur quotidien.
l'ennui dans le fond c'est que le'débat est monopolisé par des propos violents et que ça le dénature complètement
T'es étudiante, d'accord, mais tu sais que tout ce que tu fais ne finira par ne servir à rien ou pas ? Tu ferais mieux de t'occuper de toi, sincèrement.
Sincèrement, apprendre le français ça ne peut pas être inutile. Je vais bien, merci
Je t'avais écris un pavé pour essayer de t'expliquer le sens de mon propos, mais en fait je sais d'avance que quoique tu lises, ça ne changera rien. Tu t'en rendra compte toute seule. Ce monde est un broyeur, oui c'est triste il y a des gens qui n'auront jamais ne serait-ce que l'aperçu de la vie qu'un type lambda peut mener. C'est comme ça, si tu penses qu'il y a une justice et une chance pour tous, tu te trompes. Oui je sais ils n'ont pas choisi de naître dans une telle situation, mais qu'est ce que ce serait ton idéal pour ces individus ? Un toit et un travail pour tout le monde ?
Ce monde est à l'orée des conséquences de la surpopulation, ça ne fera qu'empirer.
Eh mais tu as tort, je suis parfaitement en mesure de lire un pavé. Et je peux même être d'accord avec toi parce que je ne suis pas si optimiste et naïve que ça. Mais dans la mesure où toutes ces personnes font ces choix dans leur vie, le choix de déposer une demande d'asile, chercher du boulot, chercher un logement, qu'est-ce que je suis censée faire, moi ? Leur dire que le monde est pourri partout ?
S'il y a une infime chance que l'un d'eux vive la vie qui lui plait, alors faut tout faire pour qu'il en ait les capacités. J'ai pas d'idéal autre que le respect de la dignité de chacun et du libre arbitre, sans distinction d'origine ou nationalité. Ca me parait être le minimum qu'on puisse penser en ces temps troublés
Je te parais moins cruche ou toujours pas ?
Laisse, si tout le monde était comme ce genre de mec le monde serait super triste faut pas les écouter.
Ce qu'il faut faire c'est s'investir pour faire en sorte que leurs pays d'origine deviennent meilleurs. Je veux pas sortir la phrase typique de fachos mais les faits sont là. Ils vont prendre ce que des Français en difficulté ont légitimement le droit d'obtenir avant eux. Je n'ai rien contre eux, mais on croule sous le chômage et le manque d'argent, je crois qu'il faut revoir nos priorités.
Désolé faut pas toucher à cette choual sinon tu nous tombes dessus ? :$
Sinon pour te répondre, heureusement que tout le monde n'est pas comme moi et encore moins comme toi. "Le monde serait super triste faut pas les écouter" Je me demande l'âge que tu as mais je veux pas savoir je m'en balance.
Le monde est triste et violent. Libre à toi de vivre dans ton ignorance colossale. Depuis le temps que je suis ici ce n'est pas la première fois que tu le démontres, malgré toi.
J'ai 12 ans et je frotte ma bite contre sa jambe ! wow so funny
t tro 1 etr sinik tu resembl a dokter hous
Tu confirme aussi ce que je dis t'es un chialar défétiste qui préfère rien foutre chez lui a dire a tous le monde que le monde c'est méchant et moche mais qui essaye rien pour faire en sorte que ça aille mieux mais bon sérieux je m'en bat les couilles c'est pas des mecs comme toi qui marquent l'histoire d'un pays ou même d'une personne vivement que tu canne mongole allez peace :*
"t'es un chialar défétiste qui préfère rien foutre chez lui" C'est vrai que j'ai beaucoup de temps libre, je suis conscient d'avoir cette chance, j'ai pas besoin de pointer du Lundi au Vendredi avec 3 semaines de congés par an.
C'est sûr que toi du haut de ta petite vie minable et ignorante, tu vas sûrement rester dans les mémoires. Le seul endroit où tu vas rester c'est dans les bases de données de pôle emploi et sur une plaque au bord d'une fosse parce que t'aura pas eu les moyens d'avoir une sépulture décente.
Bon trêve de haine, ça me faisait rire, maintenant ça m'ennuie.
Pourquoiiiiii tu paaaaarrrlllleee deeee mwwwwaaaaa ? :) :) :) On parlait du fait que tu trash quelqu'un qui aide son prochain et qui se fait bash par 2,3 déchets. Après on peut parler de moi j'adore ça, je me suis jamais inscrit à pôle emploi même quand j'en branlais pas une chaton.
"bonjour je m'appelle Grumpy, je suis un nihiliste trop D4rk de 14ans et je vais t'expliquer le monde."