Mal-être en quelques maux.
Et pourtant dehors le soleil brille mais j'ai qu'une envie c'est refermer les volets, replonger dans l'obscurité. M'y abriter.
Je fais jamais deux pas dans la même direction et pourtant j'en arrive toujours au même point, j'abandonne tout au fur et à mesure parce que y'a pas de césure dans les coups durs.
Parce qu'il n'y a pas de futur, y'a pas d'amour non plus dans ce cœur de terre dans ce corps de verre. J'ai sans doute pris un mauvais sort mais j'aurai pas d'âme sœur la solitude rend sourd ou du moins accroc ça j'en suis sûr.
C'est comme la boisson, ah la boisson ... Le poison de ma raison, ce qui me perdra toutes mes oraisons malgré que j'aurai toujours genou à terre. J'pense à Baudelaire en cette saison de floraison.
On soigne pas le mal par le mal mais le bien ne sert à rien non plus, le bien le mal ou bien le Malin tous plus incertains que demain matin et je crois pas non plus aux devins latins.
J'aimerai voir dès demain Morphée qui m'atteint des deux mains et de maintes heures de sommeil qui m'attendent mais je ne saurai que me méprendre à attendre de voir les heures d'éveil cesser de s'étendre. Chaque soir j'broie des chats noirs car j'aime pas trop croire au hasard même si on peut pas savoir à quoi s'attendre mais j'en ai marre d'attendre de toute façon je ne pourrai jamais trouver ma tendre.
Et moi qu'est ce qui m'attend ? Si on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve je sais encore moins comment affronter les peines à venir car je me sens déjà sur la réserve.
Trop faible et trop lâche, la vie est un combat que je compte pas mener je me laisse juste emporter. Et je le vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Et moi je me creuse la tête pour mener une vie heureuse mais plus je creuse plus je m'enfonce dans cette prison. Dans ce puits sans fond, dans ce puissant tourbillon d'idée noires, dans ce chaos d'inespoir.
Je m'écris dans le sinistre silence et je trouve mes mots dans mes maux pour ma lettre au mal-être. Ô mélancolie, ô dépression toi qui mélange la folie à la répression de la fatalité.Toi qui me suis partout où je vais, toi que je suis et serai bon gré mal gré.
Ma philosophie, ma résignation, ma fausse excuse, mon obsession ...
Mes déceptions, mes espérances, ma récession, mon esprit rance. J'espère ne plus jamais avoir à espérer je ne veux plus rien gagner que je pourrai perdre et perdre ce que je ne peux gagner.
Je veux partir dans un faux monde, dans une utopie pleins d'artifices et de mensonges, dans un monde merveilleux loin de mes sombres songes dans une virtualité monotone et sans surprises je veux mettre le gâteau sur la cerise.
Je rêve de cet univers insensé comme mes rêves qui me manquent, où jamais rien n'a de trêve, où l'ennui trône et la vie flâne, où même l'Homme est animal, où même les Dieux ne prônent ni bien ni mal, où même sans ombre le Diable ricane, où l'amour sombre et la haine fane.
Je rêve d'un Monde non pas d'une femme.
j'ai pas cherché à ce que ce soit la référence la plus adéquate, juste que ça évoque ce livre son dernier paragraphe
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