Collecte d'anecdotes pour un nouveau projet artistique

Tout le monde debout! Levez-vous!

A Cavaillon j'ai vu un sdf cul de jatte se frapper avec un autre clodo, un troisième clochard tenant la jambe du premier comme l'agent de TP une pelle. Et les flics garés devant hésiter à sortir de leur caisse.

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Un jour je suis sorti du bus un peu trop vite et j'ai, sans le vouloir, tirer un penalty dans la canne d'un aveugle. On dirait pas mais ça peut vachement devenir silencieux une rue commerçante. Sans parler des regards accusateurs quand je suis allé la chercher à l'autre bout de la rue.

J'ai dit à une fille de ma promo à qui il manquait un bras qu'il fallait se serrer les coudes entre nous (elle avait besoin d'un cours)

A chaque fois que je croise une personne que je connais mais qui ne connais pas le handicap de mon fils autiste, qui ne parle pas (7ans), ils ne peuvent pas s'empêcher d'essayer de lui parler et attendent une réponse... et a moi a chaque fois de leur expliquer... il y en a meme qui des fois insistent.

Il y a une petite dizaine d'années, mon problème de bégaiement m'a fait foiré un oral, (histoire de l'art, pour le brevet). En cette époque obscure de ma vie ce problème était tellement gros que j'avais du mal à parler, donc passer un oral c'était pas la chose la plus aisée. Je passe donc l'intégralité de l'oral devant le jury, paniqué parce que je n'arrivait pas à sortir un mot (en gros je bégayais tellement que je n'arrivait même plus à produire un son).

C'est con mais le bégaiement, c'est pas mal handicapant dans la vie de tous les jours.

Ca doit forcément être drôle ?
Ou tu cherches de l'inspiration ?

Je suis sorti ya quelques mois avec une femme, ça se passait super bien, j'étais jouasse comme un pinson.
Je la trouvais trés rigoureuse, trés carrée, sur la façon de gérer sa vie et son emploi du temps, laissant peu de place à l'imprévu.
Elle se levait relativement tôt tous les jours, pour aller 1h à la salle avant d'aller au taff, rentrait chez elle et peignait, avant d'aller se faire a manger, et puis moment détente après en lisant ou en matant un film.

Quelques semaines après le début de notre relation, elle m'a dit vouloir me parler d'un truc.
On s'est retrouvé dans un bar, elle était magnifique, yavait des collègues à elle, mais je la sentait angoissée de ouf. Elle m'explique qu'elle a peur de ma réaction.
Finalement on s'installe à l'écart tous les deux, et elle de m'expliquer qu'elle souffre de bipolarité légère. Que c'est pour ça que son rythme de vie est trés routinier au passage. Elle prend un traitement qui régule son humeur donc tout va bien dans les faits, mais du coup elle m'a expliqué qu'avant ce traitement elle alternait entre période où elle pète le feu, une énergie et une patate débordante, le sentiment de pouvoir tout accomplir et que rien ne peux t'atteindre. Et puis période où elle se sentait si mal, comme si elle était incapable de quoi que ce soit, les idées noires, une forme de dépression un peu.
Elle me l'aurait pas dis, jamais j'aurais suspecté quoi que ce soit.

Il y'a plusieurs année en BTS, nous discutions South Park avec un pote. Un moment j'évoque l'épisode où Cartman crie "COMBAT D'INFIRMES !" et là mon pote me dit "nan je vois pas".
En fait il y avait un mec en fauteuil roulant dans notre classe et je l'avais complétement oublié mais comme mon pote l'avait dans son champ de vision, il faisait genre ne pas savoir de quoi je parlais me laissant seul dans mon malaise une fois que je me suis retourné et que j'ai vu le camarade handicapé.

https://choualbox.com/blog/gromino

https://choualbox.com/0o0Ei
https://choualbox.com/XuMIT
( ouais je m'autocite !)

Ca fait quelques jours que je ne peux plus me masturber, à chaque fois que je me lance j'ai un mal de tête insupportable et extrêment douloureux qui s'installe et qui reste plusieurs heures. Du coup je suis en remise en question de moi-même, la branlette étant une activité que je pratique QUOTIDIENNEMENT depuis presque 9 ans jour pour jour. Et quand je dis quotidiennement, c'est quasi sans faute. Quand je pouvais pas et que je sautais un jour, je peux vous dire que le lendemain ça balançais à la chaîne.
Du coup j'ai mal. Je pense que je vais finir par avoir les couilles bleues. (OH, les couilles bleues ! Baaah comme le génie, le bleu ! Les couilles... Le bleu des couilles...).
Voilà, j'ai mal.

Je n'ai bossé qu'un mois dans ma vie avec des personnes handicapées. C'était un séjour adapté, donc j'étais avec eux quotidiennement. J'aurai un tas de chose à raconter aussi.

Ce qui me vient là, tout de suite, c'est peut être la façon si détachée qu'ils ont de nous raconter leur histoire de vie. C'est complètement glauque et dramatique, mais ils racontent ça avec un gros smile, et toi, tu te demandes quelle réaction adopter.

J'avais un Monsieur qui avait une prothèse en dessous du genou, alors il nous explique sur la terrasse du resto, avec d'autres collègues animateurs que quand il était petit, ses parents ne voulaient pas trop de lui. Alors il l'ont enfermé dans la voiture et y ont foutu le feu. "C'est un voisin qui a vu la voiture, alors il m'a sorti de la, mais bon, c'était trop tard, mon pieds avait complètement brulé".

Ou alors : "Ha beh moi, quand j'étais petit, mes parents m'ont emmené faire le marché. Je les ai perdu un moment donné, bon, j'ai cherché, mais je ne les ai plus jamais revu depuis". (C'est FDP de parents).

Un jour, on parlait en groupe des rêves qu'on faisait régulièrement : "la nuit, moi, je vois des ombres qui essayent de me tuer."
MERCI POUR L'AMBIANCE FRER

Hahaha oui, une dernière !!! J'avais un vacancier qui nous avait raconté que son père avait causé un accident meurtrier en voiture, et que, rongé par la culpabilité, il a fini par se suicider. Il en parlait assez souvent d'ailleurs. Et un jour, en ballade, on passe en voiture devant des pompes funèbres. "Halalala, j'aime pas, ça me rappelle des mauvais souvenirs". Alors moi je réponds "bon ! On va mettre la musique pour se changer les idées !!" Et je vous JURE que c'est vrai, j'allume la radio .... Papaoutai

Un jour, je vais à ma pharmacie pour chercher mes médicaments, et la bas, ils me disent qu'un traitement générique est sorti, du coup je me dit ok c'est pas grave.

Je l'ai pris pendant 2 semaines, j'ai remarqué que je prenais pas mal de poids, du coup je prend rendez vous avec mon médecin, et le temps que j'aille le voir, une dizaines de jours passent.

Résultat, je pesais 72 kilos, et 3 semaines après, j'en pesais 105. Merci les génériques.

Quand j'étais en BTS, lorsque je suis arrivé aux examens, j'avais une épreuve de 4 h, coefficient 6 il y avait un bruit en fond, quelque chose qui cognait légèrement, résultat, je sais pas comment, mais je me suis focalisé dessus, et je me suis retrouvé 4 h plus tard à rendre une feuille vide.


Plus jeune, je suis resté accroché à une rampe d'escalier pendant 6 h, parce que j'avais l'impression que les marches bougeais et que j'allais tomber.

Une amie à moi; m'a sorti un jour, alors qu'on mangeait avec 2 autres amis, qu'elle avait la phobie des schizophrène.
J'ai passé tout le reste du repas complètement silencieux et gêné.

Un changement de traitement m'a rendu complètement zombifié, j'avais l'impression de ne plus avoir d'âme. Plus d'émotion, plus de pensées, plus d'envie, plus rien, vide, c'était la pire expérience de ma vie.

Avec mon traitement actuel, je dort environ 13 heure par nuit, et souvent je me réveille vers 8-9 heures du matin, puis je me rendort directement, et je passe les heures qui suivent à faire des rêves lucide. C'est vachement agréable.

Il m'est arrivé d'écrire mon prénom avec mon propre sang, puis l'envoyer par snapchat à mes amis, pensant que c'était drôle, alors que ça l'était pas... Mais moi j'ai ris. Puis je me suis évanoui.

Mon cousin a le syndrome de Rubinstein.
Je vous passe les détails ( http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=783 ) , sachez que l'handicap mental empire avec l'âge.

Petits on jouait au foot avec les cousins dans le bled de nos grands parents. On est rejoint par quelques jeunes du village. Le soucis c'est qu'ils remarquent mon cousin différent, il aime porter son pantalon au niveau du nombril.
Très vite un des gamins commencé à le singer. Il remonte son froc en se mettant à côté de lui et crie
"-Regardez les gars je suis con comme lui!"
Et mon cousin lui sort aussi sec
"-Si je suis con, pourquoi tu veux être comme moi?"

Le gamin a rien répondu. Conscient qu'il venait de se faire clasher par un handicapé. Il est allé rejoindre ses potes pendant qu'on se foutait de lui

Commentaire supprimé.

On m'a récemment offert une bière quand j'ai montré mes nombreuses cicatrices sur le corps.

Je suis ataraxique, et lors de mes crises d'ataraxie, je n'arrive pas à sortir une seule émotion ou intérêt émotionnel face à ce qu'on me raconte. Je suis totalement imperméable à toute émotion, entrante comme sortante.
Ces crises durent généralement quelques heures, mais il m'arrive d'en avoir qui durent plusieurs jours, voire semaines.
Ma femme pense que j'ai une forme d'Asperger.

Ma mère est éduc' spé, du coup j'ai pas mal d'anecdotes !

Un jour, une de ses handicapés à réussi à s'enfuir de l'esat (en gros c'est un atelier avec des modules adaptés aux handicapés, ça leur permet d'avoir un un taf et un petit salaire à la fin du mois) dans lequel elle travaillait. Je tiens à préciser avant tout qu'elle se passionne pour les colliers en tout genre. Elle a été retrouvé dans la journée même, avec une bestiole morte écrasée (surement trouvée sur le bord d'une route) accrochée avec un bout de corde autour de son coup. D'après ma mère se fut pas facile de lui faire enlever cette saloperie.
Je sais qui lui arrive aussi de coller des droites aux nouveaux veilleurs de nuits. On sait pas pourquoi, mais visiblement elle les aime pas.

Cette fois ci ça concerne un collègue à ma mère, il venait tout juste d'intégrer le foyer. Après midi de week end, journée ballade en forêt avec un groupe d'une dizaine d'handicapés (surtout des trisomiques). Il fait beau tout ce passe bien, la Savoie est belle. Sauf que fin d'après midi, il ramène toute la troupe dans le camion et recompte voir si tout le monde est là. Pas cool, il en manque un. Du coup forcément la panique, les flics sont contactés, ils passent une grosse partie de la nuit avec des chiens à sa recherche. Pas moyen de mettre la main dessus, il a disparu le con.
Finalement il l'ont retrouvé le lendemain matin grâce à des promeneurs si mes souvenirs sont bon, tout tremblant. Il a raconté avoir couru toute la nuit dans la forêt parce-qu'il entendait les chiens au loin et qu'il pensait qu'il venait pour l'attaquer. Tout se termine bien, pour le collègue de ma mère et pour le zinzin.

Un dimanche après midi, ma mère accompagne un groupe à une brocante de village (ils aiment beaucoup les brocantes !). Rebelote, une handicapée s'enfuit du groupe sans prévenir. Elle a été retrouvé peu de temps après, à quelques centaines de mètres de la brocante dans un entrepôt, accrochée au pied d'un pauvre ouvrier tout paniqué. Il s'avère que la machine qu'il utilisait faisait un bruit sec régulier et que justement cette trisomique avait une attirance particulière pour tout ce qui faisait du bruit. D'après ma mère elle pouvait passer des heures a jouer avec un interrupteur juste pour entre de clic* *clic. Petite pensé pour ce pauvre mec qui n'à pas du comprendre grand chose.

Là c'est tout ce qui me reviens, mais jamais je me souviens d'autres trucs cocasse je te dis. Au pire je demanderais à ma mère (no cgw).

Voilà qui sera mon premier commentaire de ghostfag.

Mon frangin a eu il y a un accident a quelques années de ça et a un problème à la cheville, il boîte un peu et a des douleurs quand il marche trop. Il a la carte handicapé. Il s’etait garé sur une place handicapé une fois où j’etais avec lui. Lorsqu’on est revenus sur la place, un mec qui voulait la place l’a klaxonné comme un sourd parce qu’il était pas content de voir qu’il marchait...

Sinon pendant mes années d’etudes de médecine j’ai aussi bossé comme aide soignant dans une clinique en service gérontopsychiatrique. Des moments qui me hantent, je me souviens surtout d’une fois où j’ai vu un vieux papi un peu frontal en érection essayer de prendre en levrette toutes les mamies non consentantes qui avaient le malheur de passer par la. Je me souviens aussi d’un autre papi atteint d’une quelconque démence qui avait pris la bonde de sa douche pour une cuvette de chiottes à la turque et qui avait posé son étron la, faute de mieux. Il dormait en rond à côté. Ce même papi avait aussi fait de la peinture une fois sur les murs avec sa merde (ca c’est pas très original même si c’est toujours drole, c’est le quotidien dans ces services la).


Quand j’etais en stage en service de psychiatrie à l’hopital, on a aussi eu un autiste qui avait été quelque peu réprimendé, peu de temps après l’alarme incendie sonne, c’est la panique, jusqu’a ce qu’on comprenne que c’était juste ce gamin autiste qui, mécontent, avait mis un coup de déodorant dans le détecteur de fumée

Dans ma famille on dit tous que mon frère sourd est en réalité entendant et qu'il fait semblant pour nous "espionner"... Ce qui est plutôt flippant c'est les nombreuses fois où il s'est retourné quand on l'a appelé...


J'suis sûr qu'il est de la NSA

Hier je suis allé chercher une gamine en salle d'attente pour l'installer dans un box afin d'être vue par un médecin. Elle venait pour un trauma au bras.
Une grosse journée et j'étais épuisé. Salle d'attente bondée.
Je l'appelle, elle et sa mère se lèvent au loin, je vois une béquille alors je demande si il faut un fauteuil.
J'entends non non.
En fait la maman est handicapée et se déplace avec une béquille tous les jours.
Je me suis senti tellement con.