Pour la tribu ghanéenne Ga, la mort est un moment de deuil, mais également de fête. Les membres de cette tribu, croyant en la réincarnation, tâchent d'honorer leurs morts avec style; ils s'attachent ainsi à leur confectionner des cercueils fantaisistes, sensés représenter un aspect marquant de la vie du défunt, tel qu'une habitude ou un vice - cigarette, téléphone..
Dans les rues d'Accra, la capitale du pays, les cercueils sont devenus une véritable attraction touristique, si bien qu'aujourd'hui, un de ces objets peut se vendre à des prix allant jusqu'à 400 dollars, l'équivalent d'un an de salaire moyen pour un Ghanéen.

Plus de photos ici: http://choualbox.com/lpb5s

Norilsk est une ville industrielle située en Russie, dans le kraï de Krasnoyarsk. Il s'agit de la seconde plus importante ville au-delà du cercle arctique, après Mourmansk, avec une population de 170 000 habitants. Norilsk est quasiment coupée du reste du monde: elle est connectée par voie ferrée à une unique autre ville, à savoir le port de Dudinka. On peut également atteindre Norilsk par voie aérienne, mais les mauvaises conditions météo peuvent entraîner des retards allant jusqu'à deux semaines.

La ville fut fondée en 1935, et faisait alors office de camp de travail pour les exilés du régime soviétique. Plus tard, elle accueillit les mineurs et les ouvriers des industries métallurgiques. Localisée sur une des plus importantes réserve de nickel de la planète, les fonderies de Norilsk produisent 20% du nickel mondial, 50% du palladium, 10% du cobalt et 3% du cuivre.

La vie à Norilsk est extrêmement rude. La ville repose sur une zone de pergélisol permanent (https://fr.wikipedia.org/wiki/Perg%C3%A9lisol) et les températures plongent en dessous de -30 en hiver. Le soleil ne se lève pas entre novembre et janvier. En été, la température peut atteindre 20 degrés, mais ces pics de chaleur ne permettent pas de faire fondre la neige.

Néanmoins, le principal mal de Norilsk est la pollution. 4 millions de tonnes de cuivre, de plomb, de cadmium, d'arsenic et de sulfure sont relâchés dans l'atmosphère tous les ans. La neige est noire, jaune et parfois rose, et les pluies acides tombent sur une surface de la taille de l'Allemagne. La quantité de dioxide de sulfure dans l'air est si élevé que presque aucune végétation ne pousse dans un rayon de 20 kilomètres. Les quelques baies qui poussent sont toxiques et inconsommables. L'espérance de vie à Norilsk est de dix ans plus courte que dans le reste du pays (soit 60 ans en moyenne). Seuls 4% de la population adulte est considérée comme en bonne santé. Le reste souffre de maladies respiratoires, cancers et maladies de peau. Le prix de l'immobilier y est si faible que les habitants, en majorité des ouvriers, se retrouvent piégés là: revendre leur maison ou appartement ne leur permet en effet pas d'acheter ailleurs dans le pays. La vie à Norilsk n'est rien d'autre qu'un enfer froid, où l'existence humaine ne vaut rien.

La perspective de la construction d'une vie nouvelle sur autre planète est un thème d'étude récurrent dans le monde scientifique. Ainsi, des astronomes de l'observatoire royal de Londres ont conçu une maison telle qu'elle pourrait exister sur Mars, si des colons devaient s'y installer durablement. 

A l'intérieur, le module contient tout ce dont un colon/équipe/famille aurait besoin pour habiter Mars. L'astronome qui a mené le projet, le professeur Marek Kukula, explique que tous les aspects logistiques et techniques ont été étudiés: ainsi, les colons devront cultiver leur propre nourriture (photos 9 et 10) à l'intérieur du bâtiment. Néanmoins, le défi majeur dans une telle situation, selon Kukula, serait de faire face à l'ennui, l'isolement, dans un environnement restreint, et pour une période indéfinie. Les scientifiques ont de fait équipé la capsule avec un plan de travail, une télévision, une imprimante 3D qui permettraient de concevoir des outils, des ustensiles de cuisine ou des jouets. La maison contient également une combinaison que tout colon devra porter sur la planète rouge (photo 11).

En ce qui concerne la structure du module, Kukula explique qu'il serait fait de la terre récupérée sur place, qui serait la plus facile à trouver et la plus adaptée à l'environnement. La capsule ne serait cependant pas dotée de fenêtres, à cause des radiations. En revanche, un puit de lumière a été installé, réfléchissant les rayons du soleil grâce à un système de miroirs élaboré, et permettant d'éclairer l'ensemble de la maison (photo 3).

La pratique de la prostitution est autorisée par les lois fédérales de l'état américain du Nevada depuis 1881. Ainsi, en 2013, on comptait 19 bordels légaux dans 10 des 17 comtés de l'état, employant environ 200 femmes. 
Néanmoins, la prostitution reste illégale dans les villes de plus de 400 000 habitants (ce qui exclu de facto la pratique à Las Vegas.. ou l'usage des services de prostitution illégale est cependant bien plus courant d'un point de vue quantitatif). Les maisons closes se localisent donc dans des lieux reculés, majoritairement des zones rurales quasi-désertiques.

Chaque bordel (exceptés les plus petits) utilise les mêmes procédés: le client est appelé dans une arrière-salle, et une prostitué disponible se montre. Si le client la choisit, ils se rendent dans une chambre et la négociation des prix commence, bien souvent sous la surveillance des gestionnaires du bordel. Ceux-ci obtiennent généralement une marge de 50% du prix négocié. Si le client est venu en taxi, le chauffeur recevra 30% de la note, somme bien entendu soustraite de la part de la prostitué. Les prix moyens sont de l'ordre de 200$ pour 15 minutes (plus cher qu'à Shibuya, c'est bon à savoir), et certains peuvent faire payer jusqu'à 10 000$ de l'heure si des fêtes sont organisées. Plus le bordel est proche de Las Vegas, plus les prix pratiqués y seront élevés. &quot;Sheri's ranch&quot; (sur de nombreuses photos ici) est le plus cher de tous, et est considérée comme une véritable usine sexuelle: à toute heure du jour et de la nuit, les prostitués doivent être susceptibles de répondre à l'appel d'une clochette électronique, signifiant qu'un client souhaite faire son affaire.

La construction de Kangbashi débuta en 2004, lorsque les autorités de la grande ville d'Ordos décidèrent de bâtir au milieu du désert de Gobi (Mongolie-intérieure) un immense quartier annexe. Grisés par les richesses minières de la région, ils avaient pour dessein d'attirer à Kangbashi 1 million de personnes alléchées par les ressources souterraines de la zone. Kangbashi devait à l'origine concentrer [i]&quot;les institutions politiques, culturelles, scientifiques et éducatives. Ordos deviendrait ainsi une des villes les plus plaisantes de Chine Occidentale, où le calme et la beauté créent un lieu de vie et de travail idéal.&quot;[/i] (http://www.ordos.gov.cn/english/ordos5/200908/t20090811_73261.html)

Toutefois, l'insatiable avidité des investisseurs pour le secteur immobilier engendra une bulle immobilière, qui laissa Kangbashi quasi-vide, puisque seulement 30 000 personnes y posèrent leurs valises. En effet, la ville reste déserte car ceux qui voudraient y vivre n’en ont pas les moyens et ceux qui achètent ne viennent pas s’installer, faisant de Kangbashi, ville du futur, une potentielle cité de ruines. 

Ainsi, son immense université n'accueille que 1500 étudiants en ingénierie, l'opéra ne fait jouer que deux concerts par an... En réalité, Kangbashi n'est rien d'autre qu'une ville de papier, qui résulte de spéculations et de jeux financiers complexes. Tel un bien prêt à la consommation, Kangbashi constitue une véritable aberration urbaine, un spectre de béton et d'acier posé au milieu des steppes chinoises.

&quot;Ecrire pour quelques centimes est ridicule. Si quelqu'un veut devenir riche, le meilleur moyen qu'il a est de créer sa propre religion.&quot; Ainsi parla L. Ron Hubbard, un écrivain de science-fiction, plus connu pour avoir fondé l'église de la Scientologie en 1953. Prônant des théories d'éveil spirituel (dianétique), la scientologie diffuse l'idée que l'être humain est une entité immortelle ignorant sa vraie nature. L'église de la Scientologie internationale est la plus notable des organisations scientologue, rassemblant des milliers de personnes à travers le monde. Ainsi, secte ou religion, l'église de la Scientologie internationale marche bien et rapporte des sommes colossales. En 2013, ils inaugurent en Floride leur quartier général spirituel, un bâtiment de 115 000m² qui coûta 145 millions de dollars. Baptisé le &quot;flag building&quot;, ou &quot;super power building&quot;, le QG de l'organisation abrite des églises, des salles de réunion, des salles de classe pouvant accueillir un millier d'élèves, des bibliothèques, des librairies ainsi que la réplique du bureau de L. Ron Hubbard.

Hong-Kong, ville de plus de sept millions d'habitants, fait face à un grave problème de logement. La demande est si importante que certains propriétaires peu scrupuleux se permettent de proposer des loyers extrêmement élevés pour des appartements minuscules. Ainsi, allant à l'encontre des lois, ils divisent leurs biens immobiliers en pièces minuscules qu'ils louent à des prix faramineux. Le gouvernement de Hong-Kong estime que 100 000 personnes vivent dans de telles conditions: les locataires payent en moyenne 150 dollars de loyer pour des surfaces de 7 à 10 mètres carrés. 25 personnes peuvent ainsi être amenées à partager une surface de 150 mètres carrés. Les &quot;biens&quot; les plus exigus sont des lits encagés, que les locataires payent environ 150 dollars par mois.

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Les cercueils rigolos de la tribu Ga

Norilsk, cité industrielle parmi les cités industrielles

La maison martienne

NSFWLes bordels légaux du Nevada

Kangbashi, la ville futuriste morte

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