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Une partisane du collectif AVA a été giflée par une cavalière lors d&#039;une chasse à courre en forêt de Compiègne (Oise), le 2 mars dernier. Après avoir porté plainte, elle témoigne.
 
 
 Une partisane du collectif AVA a été giflée par une cavalière lors d’une chasse à courre en forêt de Compiègne (Oise), le 2 mars dernier. Après avoir porté plainte, elle témoigne. (©Capture d’écran / Vidéo AVA France) 
 
 
 Par Adrien Deschepper
 Publié le 
 
 12 Mar 24 à 18:44 
  
 
« J’étais tellement choquée. Je l’ai pris comme une agression ». En suivant une chasse à courre en forêt de Compiègne, dans l’Oise, Lisa ne s’attendait pas à un tel acte de violence. Le samedi 2 mars dernier, cette jeune femme de 25 ans, une militante du collectif AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui), talonne les veneurs à la poursuite d’un cerf.
« On était huit volontaires AVA ce jour là, divisés en deux groupes de marcheurs. Ça s’est super bien passé toute la journée », témoigne-t-elle auprès d’Actu Oise dans un premier temps. Mais vers 17h, l’équipage de « La Futaie des Amis » traque le cervidé qui s’était réfugié dans l’eau des étangs de Saint-Pierre à Vieux-Moulin.
Une partisane d’AVA giflée par une cavalière
« On savait qu’il allait être tué, on a voulu contourner l’étang pour filmer et rejoindre les autres marcheurs », explique Lisa. C’est alors qu’elle se retrouve « bloquée » par une cavalière.
« Alain Drach [le maître d’équipage, ndlr] a dit qu’il fallait nous empêcher de passer et cette cavalière m’a contourné pour me bloquer. Elle me disait que je ne pouvais pas passer, et je lui ai dit « qu’est-ce que tu vas faire ? », retrace la vingtenaire. La vidéo de cet échange a été diffusée par AVA sur les réseaux sociaux et vue près de 200 000 fois.
C’est alors que la cavalière adresse une forte gifle en plein visage à la jeune militante anti-chasse à courre. « Elle m’a dit ‘dégage de là grosse merde&#039; », ajoute-t-elle. Des propos que l’on peut entendre dans les extraits révélés par le collectif.
C&#039;était hyper inattendu, très fort et disproportionné par rapport à la situation. Je n&#039;avais jamais eu d&#039;altercation avec cette personne et je ne cherchais pas la violence. Je ne l&#039;ai pas insultée et ne lui ai rien dit qui aurait pu déclencher ce geste.
Des « énormes douleurs » et une plainte pour violence
Après avoir reçu cette gifle, Lisa appelle la gendarmerie. Des militaires se rendent sur place pour constater sa blessure. La jeune fille dépose plainte dans la soirée pour « violence n’ayant entraîné aucune incapacité de travail ». Une première en cette saison de chasse à courre pour le collectif AVA.
Vidéos : en ce moment sur Actu
« J’avais mal, j’avais la joue violette », confie-t-elle. « J’ai eu des énormes douleurs qui se sont réveillées le lendemain. Un médecin m’a donné un traitement pendant une semaine et un arrêt de travail de plusieurs jours ».
« C’est de la violence clairement gratuite qui n’a pas lieu d’être », déclare la victime. « Le pire c’est que pleins de gens rigolaient de cette gifle. Ils trouvaient ça drôle. Et sur les réseaux sociaux, beaucoup de personnes l’ont légitimée. » Des réponses telles que « Ah…. ça fait du bien de voir ça ! » ou encore « Elle a sûrement pas été donnée gratuitement cette claque », peut-on lire sur X. 
« Ils prennent 300 ou 400 euros d’amende mais ça continue à l’infini »
Le leader d’AVA, Stanislas Broniszewski, « espère que cette personne sera condamnée ». « Et qu’un jour, ce soit les vrais commanditaires de ces violences qui soient condamnés et pas juste des petites mains », ajoute-t-il, en précisant que les veneurs ont déjà été condamnés 12 fois pour des violences contre les militants du collectif. « À chaque fois ils prennent 300 ou 400 euros d’amende mais ça continue à l’infini ».
Le discours est tout autre quand on va du côté de la vènerie. « Ça fait 7 ans que ces gens, tous les mercredi et samedi, viennent nous coller aux basques avec pour objectif de faire capoter la chasse », dénonce un proche de l’équipage de « La Futaie des Amis ».
Il assure tout de même qu’elle n’aurait « pas dû coller de baffe » car « la violence ne résout rien ». Le veneur précise d’ailleurs que la cavalière ne fait pas partie de l’équipage. 
Rien ne les oblige à venir se coller à la chasse à courre. Ces gens qui se font harceler depuis 7 ans sont des humains, une fois de temps en temps, il y a quelqu&#039;un qui craque.
Le Procureur de la République de Compiègne, Guillaume Dupont, confirme qu’une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie. « Des auditions sont en cours », indique le parquet. La femme soupçonnée d’avoir donné la gifle a été entendue récemment.
« J’espère juste qu’il y aura une réaction de la justice car beaucoup de plaintes ont déjà été classées sans suite », glisse Lisa.
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VIDEO. Une femme giflée lors d&#039;une chasse à courre dans l&#039;Oise : « J&#039;avais la joue violette »

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 LOCOMOTIVE - Tirant wagons et voitures d&#039;une attraction foraine, la locomotive routière fit une arrivée remarquée, place Bonnyaud. (Illustration P. Colmar)
 © Colmar Paul 
 
 
 
 
 
 Les locomotives routières, symbole du progrès en marche, étaient un sujet de curiosité pour le public. Celle des frères Favry, de La Souterraine, a traversé Guéret en 1884.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En novembre 1770, l’ingénieur militaire français Joseph Cugnot essayait le premier prototype de son « fardier », un véhicule de 7 mètres de long, à trois roues propulsé par une machine à vapeur alimentée par une chaudière. Il l’avait conçu pour déplacer les lourds canons. Sa vitesse était de 4 km/h. Tant pour des problèmes techniques que financiers, le développement de l’engin fut abandonné.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Trois wagons en remorque
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Il eut cependant une postérité, au milieu du XIXe siècle, avec les locomotives routières. Symbole du progrès en marche, elles étaient un sujet de curiosité pour le public. Le vendredi 15 février 1884, on lisait dans Le Courrier de la Creuse : « La locomotive routière des frères Favry, de La Souterraine, a traversé Guéret hier, se rendant à Châtelus d’où elle doit revenir aujourd’hui, remorquant un casse-pierres, machine énormément lourde et dont le transport avec des chevaux est toujours très difficultueux. La routière de MM. Favry se joue, elle, de toutes les difficultés ; à voir avec quelle aisance son conducteur la fait manœuvrer dans les rues mêmes de la ville, on comprend combien de services peut rendre, dans nos campagnes, un agent de locomotion aussi puissant ». Les Guérétois qui avaient manqué son passage eurent droit à une séance de rattrapage quelques jours plus tard, comme l’écrivait Le Courrier de la Creuse dans son édition du mercredi 5 mars : 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« La locomotive routière des frères Favry, de La Souterraine, et un musée de cires installé sur la place Bonnyaud, se sont partagés hier soir les faveurs populaires. »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quand la Creuse exprimait sa xénophobie envers les... Suisses
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 « On faisait foule autour du “cheval à vapeur” de MM. Favry qui s’avançait majestueusement entre les rangées d’arbres de la place du Palais, remorquant avec une facilité étonnante trois wagons chargés du matériel d’un bazar ambulant plus une voiture de comédiens… La locomotive routière a repris, dès le soir, le chemin de La Souterraine ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Jusqu’à l’avènement du moteur à explosion qui sonna leur glas, les locomotives routières (appelées aussi locomobiles) furent aussi utilisées par l’agriculture, mais une nouvelle fois écartées par le comité d’artillerie de l’Armée à l’aube de la guerre de 1870, parce qu’inadaptées aux terrains accidentés, aux pentes un peu prononcées, aux franchissements d’obstacles, sans parler de leur lenteur et de leurs besoins en eau. On craignait aussi que leur bruit effraie les chevaux. La Prusse n’eut pas les mêmes préventions contre les locomotives routières, leur faisant transporter leurs canons lors du siège de Paris. Les locomotives routières subsistèrent jusqu’au début des années 1960 sous le nom de rouleaux (ou cylindres à vapeur) pour la réfection ou la construction des routes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Faits d&#039;hier - Quand le cheval à vapeur venu de La Souterraine enthousiasmait les habitants de Guéret


Le chauffeur de car d’une entreprise spécialisée dans le transport d’enfants handicapés a-t-il profité de l’extrême vulnérabilité des jeunes filles qu’il était chargé de convoyer jusqu’à leur établissement scolaire du XIIe arrondissement de Paris, pour abuser d’elles ? Selon nos informations, cet homme de 67 ans a été interpellé jeudi 29 février, par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne. À l’issue de sa garde à vue, il a été « placé en détention provisoire après sa mise en examen », indique le parquet de Paris pour des faits de viol, agression sexuelle et violence sur personnes vulnérables.
L’affaire commence le 29 avril 2022 avec la plainte des parents d’une jeune fille souffrant de handicap physique et cérébral. Selon le récit du couple, Denis L., le chauffeur de la compagnie de transport chargé d’emmener leur fille à son établissement scolaire, dans le XIIe arrondissement de Paris, aurait à plusieurs reprises abusé d’elle.


Paris : un chauffeur de car soupçonné d’avoir violé et agressé plusieurs adolescentes handicapées

 
 
Route solaire de Tourouvre-au-PercheCredit Photo - Conseil départemental de l&#039;Orne
 
Flop retentissant pour la première route solaire au monde qui va être démantelée dans les prochaines semaines, 7 ans et demi seulement après le début de sa création.
 
Zapping Auto Moto Essai Ford Bronco 2023 : banco pour le Bronco
 
C&#039;était en octobre 2016. Ségolène Royal, alors ministre de l&#039;Environnement, se rendait dans la commune de Tourouvre-en-Perche, dans l&#039;Orne (61) en région Normandie, pour assister au début des travaux d&#039;une route départementale développée par Colas et sa filiale Wattway présentée comme révolutionnaire et unique au monde car composée de panneaux photovoltaïques capable - sur le papier - de fournir l’énergie pour alimenter l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants. Pour ce projet, l&#039;Etat aura déboursé 5 millions d&#039;euros de sa poche, ce qui n&#039;est pas rien. Hélas, 7 ans et demi, devant des résultats décevants, il a été décidé qu&#039;elle serait démantelée dans les prochaines semaines.  
Premiers couacs en 2019
A l&#039;origine, c&#039;est un tronçon d&#039;un kilomètre qui avait été construit. Quant à l&#039;objectif fixé par Ségolène Royal, c&#039;était de faire appel à cette technologie sur 1 000 km à l&#039;horizon 2020. Or, déjà à l&#039;été 2019, sachant que la route ne fournit pas une énergie suffisante, il est décidé de dégager les dalles photovoltaïques et de relancer l&#039;opération avec de nouvelle dalles sur une distance moins grande, 400 m. Selon les calculs réalisés par le magazine local Le Perche, le tronçon aurait &quot;produit un total de 366,2 MWh, soit 61 KWh&quot;. De quoi &quot;alimenter seulement 3 logements&quot;. Ridicule. 
A cela s&#039;ajoute d&#039;autres problèmes. &quot;Constamment en travaux et empêchant l&#039;accès aux Tourouverains à la RN12, ce projet était souvent décrié&quot;, note Le Réveil Normand dans son édition du jour. De l&#039;argent jeté à la fenêtre comme le clame une habitante de la commune ? Pas selon le maire qui affirme que la Communauté de communes &quot;n&#039;a jamais rien dépensé&quot;.
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Flop retentissant pour la première route solaire au monde qui va être démantelée dans les prochaines semaines, 7 ans et demi seulement après le début de sa création.
Rédacteur
 

Cette route solaire qui a coûté 5 millions d&#039;euros à l&#039;Etat va être démantelée


Savez-vous sur quelles sortes de fromage la moisissure est inoffensive, quand il convient de la couper et quand jeter le fromage? Nous allons vous l&#039;expliquer.
Pexels/Cup of Cuoples
Publié27. février 2024, 07:00
Santé: Peut-on consommer du fromage moisi?
La moisissure joue un rôle essentiel dans la fabrication du fromage. Dans certains cas, celle-ci est même souhaitée. Mais tous les types de moisissures ne sont pas comestibles.
par
Les moisissures et les micro-organismes jouent un rôle important dans la fabrication du fromage: ils assurent son affinage et lui confèrent son goût. C&#039;est particulièrement vrai pour les fromages à pâte persillée (les bleus) et ceux à pâte molle, comme le camembert. La croûte blanche du brie est également un type de moisissure, mais vous pouvez la manger en toute sécurité.
Suffit-il de couper la partie moisie?
Sur les fromages à pâte dure conservés au réfrigérateur (parmesan, cheddar...), il est possible de gratter les parties velues et de consommer le reste. il faut toutefois veiller à ne pas couper dans la moisissure pour ne pas la répandre davantage. Cela est également valable pour les fromages à pâte mi-dure telle que la raclette.
La situation est différente pour les fromages à pâte molle, les fromages frais ou le cottage cheese. Si la mozzarella ou le fromage frais moisit, il faut tout jeter, car il y a de gros risques que les spores de moisissure se soient déjà répandues dans tout le produit, même si elles ne sont pas encore visibles à l&#039;œil nu. Selon Mark Johnson, directeur adjoint du Centre for Dairy Research à l&#039;Université du Wisconsin-Madison, vous n&#039;en serez pas forcément malade, mais le fromage aura tout simplement mauvais goût, comme il l&#039;explique au «Huffington Post».
La prudence est de mise avec la mozzarella. En raison de la structure de ce fromage à pâte molle, la moisissure peut se propager dans tout le produit sans être visible à l&#039;œil nu. Il en va de même pour le fromage frais.
Pexels/Pixabay
Tout cela ne vaut d&#039;ailleurs que pour les moisissures vertes et blanches. Il en va autrement si le fromage produit des moisissures rouges ou noires. C&#039;est certes rare, mais cela peut aussi être vraiment toxique.
La bonne conservation du fromage
Pour empêcher la formation de moisissures, il est important de bien conserver le fromage. Pour ce faire, l&#039;idéal est de l&#039;envelopper dans du papier à fromage ou du papier ciré. Cela permet d&#039;éviter l&#039;humidité et donc la formation de moisissures indésirables. Il convient de conserver les fromages à pâte persillée à part, car les spores peuvent se propager à d&#039;autres aliments.
Si un fromage à pâte molle a cet aspect, il faut le jeter. Il ne faut d&#039;ailleurs pas l&#039;emballer dans du film alimentaire, car ce dernier «emprisonne» l&#039;humidité.
IMAGO/Pond5 Images

Peut-on encore consommer du fromage moisi?

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&quot;Pas d’aides PAC, pas d’amendes pour les automobilistes !&quot; C’est une nouvelle fois le ras le bol des agriculteurs qui s’exprime.
Les actions se multiplient sur tout le territoire pour dénoncer les retards dans le versement des aides de la PAC 2023 (politique agricole commune). Des retards que le syndicat agricole ne comprend pas et qui viennent accentuer les difficultés de trésorerie des exploitations agricoles.
Trois semaines après leurs collègues de la Creuse, des membres de la Coordination Rurale de Haute-Vienne ont mené une action syndicale dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 janvier. L’organisation agricole affirme que les 25 radars du département ont été tagués pour priver le gouvernement de rentrées d’argent.
Une action revendiquée dans un communiqué : &quot;Cette nuit, la CR87 a rendu inopérationnel la totalité des radars du département. Nous ne pouvons plus accepter les retards de paiements totaux ou partiels pour les paysans de ce département. Les trésoreries de nos fermes sont plus que dans le rouge. Les taux d’intérêts des courts termes et également des fournisseurs frôlent les 7 %, cela devient intenable. Nous n’avons aucune réponse en termes de délais de versements des soldes de la part de la DDT 87, de l’ASP et aucune communication officielle du ministre. Quel mépris pour les paysans ! C’est pour cela que tant que nous n’aurons pas des informations claires sur le traitement des soldes de la PAC, nous continuerons les actions syndicales jusqu’à nous faire entendre ! Pas de paiements PAC pour les paysans c’est pas d’amendes pour les automobilistes ni d’entrées d’argent pour le gouvernement.&quot;
Ce vendredi 19 janvier, deux autres syndicats agricoles, la FDSEA 87 et les Jeunes Agriculteurs 87, manifesteront pour les mêmes raisons devant l’Agence de Service et de Paiement (ASP) de Limoges puis la préfecture de la Haute-Vienne.


Tous les radars de la Haute-Vienne hors service

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Par J.D.
Publié 
 il y a 3 heures, 
 Mis à jour il y a 3 heures
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 La représentation se tiendra à Grenoble le 9 janvier prochain en présence du maire de Grenoble, Éric Piolle. rh2010 / stock.adobe.com
 
 
«Copains d’en bas» est le titre de cette représentation théâtrale qui vise à promouvoir «la fameuse mixité sociale».
 
 
À Grenoble, les habitants du quartier de Berriat ont vu fleurir cette semaine des affiches bariolées sur les murs de leurs immeubles, faisant la promotion d’une pièce de théâtre soutenue par la commune de l’Isère et portant sur la mixité sociale.
 
 
 
«Les copains d’en bas : comment vivre au quotidien à proximité d’un point de deal ?», indique le bandeau ajouté par la ville de Grenoble sous l’affiche de cette représentation interactive d’un nouveau genre, créée en 2018 et portée par la Compagnie Artiflette (basée à Bordeaux). Un spectacle qui vient retracer l’histoire de Ben et Charlotte, un couple de trentenaires, qui ont décidé d’aller habiter dans une cité HLM pour vivre «la fameuse mixité sociale».
 
«Quotidien rythmé par des dealers»
 
 
Au fil des 1 heure 20 de représentation et du temps d’échange qui s’ensuit, les spectateurs peuvent suivre Ben et Charlotte dans leur rencontre avec Assia, la «voisine marocaine qui leur apporte des couscous fumants», Keny, «une maman malgache pleine de rêves», Bachir, «l’épicier d’en face qui leur fait crédit» ou encore les jeunes «Casquette et Barbichette» qui s’installent dans leur cage d’escalier.
 
 
 
Ce spectacle, qui vise à «dessiner une vérité autre que celle souvent entendue dans les médias», selon le magazine municipal de la ville de Grenoble, fait, selon le site, la chronique «d’un quotidien rythmé par les dealers dans la cage d’escalier». La représentation se tiendra à Grenoble le 9 janvier prochain en présence du maire de Grenoble, Éric Piolle.
 
À lire aussiÉric Piolle jugé en appel pour favoritisme
 
 
Le spectacle, qui indique dans son dossier de presse avoir reçu «une aide à la création» par la Communauté de Communes Le Grésivaudan, est organisé dans le cadre de l’appel à projet de la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) en 2019, dont la ville de Grenoble avait été lauréate.
 
 
L’objectif de cet appel à projet, doté de plus d’un million d’euros, était de «sélectionner et d’accompagner des initiatives innovantes et ambitieuses de prévention des conduites à risques conduits à l’échelle d’un territoire». Il s’agissait notamment, indique encore le site de la MIDELCA, de «renforcer l’information de tous» pour «changer les représentations ou idées reçues associées aux produits psychoactifs» et provoquer ainsi une «prise de conscience citoyenne». Par ailleurs, les initiatives présentées par les collectivités devaient également viser à «intervenir spécifiquement en faveur des jeunes» pour réduire les comportements à risque, qu’il s’agisse de consommer ou de participer à des trafics de stupéfiants. La ville de Grenoble, ainsi que 13 autres villes avaient été lauréates de cet appel.
 
«Une gauche qui marche main dans la main avec les dealers»
 
 
Une promotion qui n&#039;a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux, alors que certains pointent du doigt une «gauche qui marche main dans la main avec les dealers» sur X (ex-Twitter). «L&#039;argent public doit être utilisé pour combattre les dealers qui pourrissent notre vie», déplore de son côté le syndicat étudiant UNI Grenoble sur le réseau social, «pas pour nous apprendre à vivre avec».
 
 
 
«Comment peut-on mettre fin aux clichés» et au «racisme décomplexé» s’indigne une utilisatrice de X, quand «on parle de copains d’en bas» ? Un autre ironise : «Comment vivre au quotidien les rackets et les violences avec compassion et bienveillance ?»
 

«Vivre au quotidien à proximité d&#039;un point de deal» : l’étonnant spectacle soutenu par la ville de Grenoble


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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un Boeing 737 MAX-9 perd pan entier du fuselage en plein vol – Air Journal


 
(Dallas) Boeing demande aux autorités fédérales américaines d’exempter un nouveau modèle de son avion de ligne 737 Max d’une norme de sécurité conçue pour empêcher une partie du boîtier du moteur de surchauffer et de se briser pendant le vol. 
 
 
 
Des responsables fédéraux ont déclaré l’année dernière que Boeing s’efforçait de remédier au danger présent sur les avions Max actuels. Entre-temps, ils ont demandé aux pilotes de limiter l’utilisation d’un système d’antigivrage dans certaines conditions afin d’éviter des dommages qui « pourraient entraîner une perte de contrôle de l’avion ». 
 
Sans solution prête, Boeing a demandé le mois dernier à la Federal Aviation Administration (FAA) une exemption aux normes de sécurité liées aux entrées d’air des moteurs et au système d’antigivrage jusqu’en mai 2026. Boeing a besoin de cette exemption pour commencer à livrer le nouveau Max 7, plus petit, aux compagnies aériennes. 
 
Boeing a affirmé vendredi qu’il « développait une solution à long terme » qui serait soumise à un examen par la FAA. 
 
 
Mais certains observateurs ont tiré la sonnette d’alarme sur le fait que la sécurité repose sur le fait que les pilotes doivent se rappeler quand limiter l’utilisation du système d’antigivrage. 
 
« Vous attirez notre attention lorsque vous dites que des gens pourraient être tués, a déclaré Dennis Tajer, porte-parole des pilotes d’American Airlines, au Seattle Times, qui a rapporté la demande d’exemption vendredi. Nous ne sommes pas intéressés par des exemptions et des accommodements qui dépendent de la mémoire humaine […] il doit simplement y avoir une meilleure solution. » 
 
Les pilotes pilotant les Max 8 et Max 9 ont été avertis de limiter l’utilisation du système d’antigivrage à cinq minutes lorsqu’ils volent par temps sec. Sinon, selon la FAA, les entrées d’air autour des moteurs pourraient devenir trop chaudes et des parties du boîtier pourraient se détacher et heurter l’avion, brisant éventuellement les vitres et provoquant une décompression rapide. 
 
C’est ce qui s’est produit lorsqu’une pale de ventilateur de moteur s’est cassée sur un 737 plus ancien lors d’un vol de la Southwest Airlines en 2018. Un morceau du boîtier du moteur desserré a heurté et brisé une fenêtre, et une femme assise à côté de la fenêtre a été tuée. 
 
Le problème de surchauffe ne concerne que le modèle Max, dont les entrées de moteur sont en matériaux composites de carbone plutôt qu’en métal. 
 
Une porte-parole de Boeing a déclaré dans un communiqué qu’à la demande de la compagnie, les pilotes du nouveau Max 7 suivraient les mêmes instructions concernant les systèmes d’antigivrage que les pilotes des avions Max actuels. 
 
« Nous développons une solution à long terme qui sera soumise à des tests approfondis et à un examen de la FAA avant d’être introduite dans la flotte du 737 MAX », a indiqué la porte-parole. 
 
La FAA a déclaré l’année dernière qu’elle n’avait reçu aucun rapport faisant état d’un problème de surchauffe survenant sur les vols Max, mais qu’elle avait averti les pilotes en raison de la gravité du risque, découvert lors d’un vol d’essai. 
 
Le 737 Max est entré en service en mai 2017. Deux de ces avions se sont écrasés en 2018 et 2019, tuant 346 personnes. Tous les avions Max ont été cloués au sol dans le monde entier pendant près de deux ans, le temps que la compagnie apporte des modifications à un système de commande de vol automatisé qui poussait le nez de l’avion vers le bas sur la base de lectures de capteurs défectueux. 
 
Plus récemment, les livraisons de Max ont été interrompues pour corriger des défauts de fabrication, et le mois dernier, la société a demandé aux compagnies aériennes d’inspecter les avions à la recherche d’un éventuel boulon desserré dans le système de commande du gouvernail. 
 
 
 


Boeing demande une exemption aux règles de sécurité pour ses jets Max


 La FAA surveille de près les avions Boeing 737 Max à cause d&#039;un risque de desserrement de boulons. Le 28 décembre 2023, l&#039;alerte a été donnée et les compagnies sont appelées à vérifier leurs appareils. 
 
 
L&#039;alerte a de quoi effrayer les aérophobes. La FAA (Federal aviation administration) alerte sur un risque de boulons desserrés sur certains appareils du constructeur Boeing. 
 
 
Dans un communiqué publié jeudi 28 décembre, l&#039;agence met en garde les compagnies qui utilisent des Boeing 737 Max et les appellent à vérifier l&#039;état des commandes des avions.
 
 
 
Écrou manquant, boulon desserré
Un opérateur international récemment découvert un boulon avec un écrou manquant en plein contrôle de maintenance sur le gouvernail d&#039;un Boeing 737 Max. Par la suite, l&#039;entreprise a découvert sur un autre avion, non livré, qu&#039;un écrou n&#039;était pas correctement serré, de quoi alarmer sur la fiabilité du modèle. 
C&#039;est Boeing qui a donné un premier signalement, exhortant les exploitants d&#039;avions monocouloirs récents à réaliser une inspection supplémentaire spécifique afin de vérifier les systèmes de commandes des gouvernails.
Un geste à ajouter aux vérifications classiques afin de &quot;détecter d&#039;éventuels éléments desserrés&quot;, ajoute le communiqué. 
 
Identifier des précédents
&quot;L&#039;agence demande aux compagnies aériennes de travailler sur leurs systèmes de gestion de la sécurité approuvés pour identifier si du matériel desserré a été détecté précédemment&quot; 
Si l&#039;alerte est lancée et pourrait faire craindre des accidents, il est à noter que les Boeing 737 Max continuent d&#039;être utilisés et que la nouvelle de gouvernails potentiellement défectueux ne signifie pas que le risque est avéré, et encore moins systématique. 
Si des défauts sont constatés, la FAA envisage de prendre des mesures. Le groupe a précisé que le &quot;problème identifié sur cet appareil [à l&#039;origine de l&#039;alerte, ndlr] a été résolu&quot;. Afin de détecter ce problème potentiel, une inspection visuelle de 2 heures suffirait. 
 

Écrou manquant, boulon desserré... les autorités donnent l&#039;alerte après des problèmes techniques sur les avions Boeing 737 Max

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Le 24 octobre 2023 à 13h14
 
 
D’après un compte Telegram russe, un complot ukrainien visant à empoisonner 77 pilotes russes a été déjoué. Un jeune homme d’origine ukrainienne aurait livré, samedi, dans une école militaire d’Armavir, de la région russe de Krasnodar, un gâteau et des bouteilles de whisky empoisonnés.
 
 
 77 pilotes russes étaient visés par la tentative d’empoisonnement de ce week-end. (Photo d’illustration EPA/SERGEI ILNITSKY)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C’est une histoire insolite que rapporte le compte Telegram fighter_bomber d’un pilote de chasse à la retraite repris notamment par le New York Post. Des agents du renseignement ukrainiens auraient monté un plan audacieux pour assassiner des pilotes russes avec un gâteau et du whisky empoisonné.
L’œuvre des services secrets ukrainiens ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’incident s’est produit, ce samedi, à l’École supérieure d’aviation militaire d’Armavir, dans la région russe de Krasnodar. 77 personnes, dont des pilotes en service actif occupant des grades supérieurs dans l’armée de l’air russe, participaient à un banquet en l’honneur d’anciens élèves.
 
 
 Le fameux gâteau empoisonné découpé mais non consommé. (Capture Fighter Bomber)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pendant les festivités, un livreur a apporté un énorme gâteau à deux étages décoré de l’emblème de l’école d’aviation et plusieurs caisses de whisky de la part d&#039;« admirateurs reconnaissants ».
 
 
 
 
 
 Notre direct sur la guerre en Ukraine
Alors que le gâteau était en train d’être découpé, plusieurs invités se sont interrogés sur l’origine de l’envoi de ce tentant cadeau. C’est là qu’un responsable de l’académie, en charge de la sécurité, aurait fait une capture d’écran du livreur à partir d’une vidéosurveillance. Il aurait été identifié comme étant Egor Semenov, 32 ans, originaire de la ville ukrainienne occupée de Melitopol et habitant en Russie depuis 2017. Aussitôt les invités ont été mis en garde et personne n’a goûté à l’alcool ou au gâteau.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Le suspect a été interpellé à l’aéroport de Stavropol. Il est emprisonné avant son inculpation. L’auteur de fighter_bomber voit derrière cette tentative d’empoisonnement l’œuvre des renseignements de défense ukrainien.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Un Ukrainien aurait tenté de tuer 77 pilotes russes avec du gâteau et du whisky empoisonnés


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Publié le 21/11/2023 20:47
 
 
 
 Mis à jour le 22/11/2023 18:40
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Durée de la vidéo : 
 4 min
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Intelligence artificielle : des algorithmes à la place des fonctionnaires ? V3
 
 A l&#039;heure où les géants de l&#039;informatique et de la tech s&#039;affrontent autour de l&#039;intelligence artificielle, le 20 Heures s&#039;intéresse à la façon dont elle peut nous aider au quotidien. Les services de l&#039;État ou de l&#039;Assurance maladie, mais n&#039;est-ce pas dangereux ? Et si les algorithmes se trompaient ? Enquête. - 
 (France 2)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Article rédigé par 
 
 France 2
 - C. de la Guérivière, X. Roman, C. Kenck, M. Martin, L. Dulois
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 France Télévisions
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 A l&#039;heure où les géants de l&#039;informatique et de la tech s&#039;affrontent autour de l&#039;intelligence artificielle, le 20 Heures s&#039;intéresse à la façon dont elle peut nous aider au quotidien. Les services de l&#039;État ou de l&#039;Assurance maladie, mais n&#039;est-ce pas dangereux ? Et si les algorithmes se trompaient ? Enquête.
 
 
 
 
Allocations familiales, Assurance maladie, impôts, les services publics commencent à échanger avec les contribuables grâce à l&#039;intelligence artificielle (IA). Des algorithmes performants, mais l&#039;administration peut-elle leur faire confiance ? Sonia Haigneré travaille pour la Mutualité sociale agricole de Reims, lorsqu&#039;un particulier lui pose une question, elle n&#039;a qu&#039;à appuyer sur un bouton vert : l&#039;IA lit la question et propose une réponse. En un clic, instantanément, 13 lignes s&#039;affichent. 
Cinq fois plus rapide 
&quot;C&#039;est à peu près cinq fois plus rapide. C&#039;est complètement bluffant. C&#039;est un outil complètement magique, qui va permettre aux agents de pouvoir se concentrer sur des dossiers qui nécessitent un accompagnement personnalisé&quot;, estime-t-elle. Prochaine étape : que les agents aux guichets puissent l&#039;utiliser, aucune date n&#039;est encore fixée. Alors, il y-a-t-il des risques ? Gilles Moyse, fondateur de reciTAL, en est convaincu. Démonstration avec une demande de renseignements après la suspension d&#039;un permis de conduire. Quand le dossier est complexe, si le logiciel ne sait pas, il invente. 
Des algorithmes qui s’emballent et qui génèrent des erreurs, c’est ce qui défraie la chronique aux Pays-Bas en 2021. Le gouvernement a été contraint à la démission. Pour détecter des fraudeurs aux prestations familiales, l’État a fait appel à des algorithmes, et ce pendant plusieurs années. Ils faisaient le tri à l’aide de données en ligne. Ils ont déterminé un profil suspect type : une personne vivant dans un quartier populaire, ayant plus de deux enfants. Les algorithmes se concentraient sur les couples binationaux, par un raccourci statistique. Des aides sont alors supprimées brutalement, sans forcément de vérifications nécessaires. Au total, 35 000 familles se sont retrouvées accusées à tort. En France, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques assure qu&#039;un tel profilage ne serait pas possible. 
 
 
 
 
 
 
 
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Intelligence artificielle : des algorithmes à la place des fonctionnaires ?


 
 
 Deux réservoirs artificiels d’eau pourraient voir le jour d’ici à 2026 à une vingtaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. Différentes études sont en cours de réalisation. Le dossier devrait être déposé dès le début d’année prochaine. S’il aboutit, ces retenues d’eau agricoles deviendraient les plus importantes de France en volume. L’objectif : irriguer 800 hectares de cultures, répartis sur 36 exploitations agricoles du territoire, lors des périodes de sécheresse. Une question de survie et de souveraineté alimentaire défendent les agriculteurs à l’origine de ce projet estimé entre 20 et 25 millions d’euros. Mais les opposants dénoncent un « modèle agricole destructeur ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Deux retenues d&#039;eau agricoles, plus grandes que celles de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres (en construction sur la photo), pourraient être construites dans le Puy-de-Dôme.
 (Crédits : Reuters)
 
 
 
 
 
 
C&#039;est un projet qui va, sans conteste, faire beaucoup parler de lui dans les prochains mois dans le département du Puy-de-Dôme. Deux réservoirs artificiels d&#039;eau pourraient voir le jour d&#039;ici trois ans à une vingtaine de kilomètres de Clermont-Ferrand. C&#039;est en tout cas le souhait de 36 agriculteurs, répartis sur 15 communes de la vallée de Limagne, qui se sont rassemblés au sein de l&#039;association syndicale libre des Turlurons.
 
Retenues d&#039;eau pour l&#039;agriculture : des milliers de personnes manifestent contre les &quot;bassines&quot; dans les Deux-Sèvres
 
Depuis quelques mois, ces retenues d&#039;eau, qui servent à pomper et à stocker l&#039;eau l&#039;hiver pour irriguer les cultures l&#039;été, se multiplient sur le territoire national, suscitant l&#039;opposition d&#039;habitants ou d&#039;associations écologiques qui les qualifient de « mégabassines ». Le cas le plus emblématique est celui de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, décrié pour son impact environnemental. Les détracteurs dénoncent notamment une privatisation de l&#039;eau par une minorité d&#039;agriculteurs.
 
Sécuriser les rendements et les revenus
 
En Auvergne, les agriculteurs défendent, de leur côté, un projet vital, qui répond à un enjeu de souveraineté alimentaire. Ces bassines de 15 à 18 hectares pourraient leur assurer un meilleur approvisionnement en eau afin d&#039;irriguer, l&#039;été, 800 hectares de culture de maïs, tournesol ou encore d&#039;ail (l&#039;Auvergne assure, pour ce dernier, 5% de la production nationale). Avec un volume de 1,25 million de mètres cubes pour l&#039;une (l&#039;équivalent du volume d&#039;eau de 500 piscines olympiques) et de 1,05 million de mètres cubes pour l&#039;autre, cela en ferait les plus grosses retenues d&#039;eau agricoles en France. Elles seraient situées sur les terres des agriculteurs, dans les communes de Bouzel et de Saint-Georges-sur-Allier, et seraient alimentées par la rivière voisine, l&#039;Allier.
 
« Nous subissons de plus en plus les aléas climatiques et nos rendements sont incertains. Face à ce constat, nous devions trouver une solution pour sécuriser nos productions et donc nos revenus. Ces filières ont été construites par nos ainés et nous tenons à préserver notre outil de travail. C&#039;est pourquoi ces réservoirs ont du sens », souligne François Coutarel, l&#039;un des agriculteurs, membre de l&#039;association, lui-même à la tête d&#039;une exploitation de 100 hectares.
 
La Chambre d&#039;Agriculture du Puy-de-Dôme, qui soutient ce projet de bassines, dresse le même constat. « Nous faisons face à des épisodes pluvieux plus intenses mais aussi plus rares. Il faut absolument que l&#039;on stocke l&#039;eau et pas seulement pour l&#039;agriculture, mais pour l&#039;industrie et l&#039;eau potable également. C&#039;est un sujet transversal. Ces réservoirs sont une sorte de système assurantiel », analyse Bertrand Nicolas, vice-président de la Chambre d&#039;Agriculture.
 
Pompage de l&#039;eau dans l&#039;Allier
 
Pour l&#039;association syndicale libre des Turlurons, ces bassines sont non seulement nécessaires pour faire face au changement climatique, mais aussi pour développer de nouvelles productions et rendre le métier plus attractif.
 
« Nous aimerions nous diversifier encore plus, faire de la pomme de terre, des plantes aromatiques et médicinales, augmenter la production d&#039;ail, des cultures à forte valeur ajoutée. 80% de nos productions sont destinées à l&#039;alimentation humaine et la majorité de notre blé et de notre maïs est transformée localement, » tient à préciser Vincent Delarbre, autre agriculteur engagé dans le projet.
 
Agriculture : la facture colossale des catastrophes naturelles sur l&#039;élevage et les récoltes
 
Après avoir lancé la réflexion autour de ces réservoirs en 2012, l&#039;association s&#039;est créée en 2016. Différentes études, qu&#039;elles soient économique, géologique ou paysagère, sont désormais en train d&#039;être menées. Le dossier devrait être déposé au premier semestre de l&#039;année prochaine auprès de la Direction départementale des Territoires et l&#039;association espère pouvoir commencer les travaux en 2025, pour une mise en service des réservoirs en 2026.
 
« La loi nous autoriserait à pomper entre novembre et mars, quand l&#039;Allier a un débit important, supérieur à 47,5 mètres cubes par seconde. Nous pomperions l&#039;eau qui s&#039;écoule dans la rivière », argue Philippe Planche, céréalier et éleveur bovin à Billom.
 
« On est dans l&#039;agro-industrie » selon les opposants
 
Et ces agriculteurs l&#039;assurent. Derrière ce projet, il y a un enjeu de maintien d&#039;un modèle agricole familial, « à taille humaine », sur le territoire. Dans le contexte de dérèglement climatique, sans ces retenues d&#039;eau, une exploitation sur trois disparaîtrait dans les prochaines années selon eux. Car l&#039;absence d&#039;irrigation n&#039;inciterait pas à la reprise des exploitations.
 
« Lors de la sécheresse de 2019, nous avons par exemple perdu 30 à 50% de notre production et donc de notre chiffre d&#039;affaires. C&#039;est très compliqué. J&#039;ai repris l&#039;exploitation familiale en 2013 car il y avait déjà de l&#039;irrigation sur une partie de la ferme ce qui permettait de faire du maïs semence (production de semis de maïs, vendu au semencier Limagrain, ndlr). Cette production est plus rémunératrice », témoigne Vincent Delarbre.
 
Tous ces arguments, Pierre, membre du Collectif Bassines Non Merci 63, les connaît et entend les déconstruire. Pour ce farouche opposant au projet de retenues, il s&#039;agit d&#039;un discours de justification qui mérite d&#039;être contextualisé.
 
« Ils ont un discours de façade pour faire passer la pilule en disant qu&#039;ils vont produire des herbes aromatiques ou de l&#039;ail. Mais la réalité, c&#039;est que cette irrigation va leur permettre d&#039;étendre leur culture de maïs semence, qui demande beaucoup d&#039;eau l&#039;été et rapporte plus d&#039;argent. Derrière ce projet, il y a surtout le groupe Limagrain, quatrième semencier mondial. Le maïs semence est un marché international très lucratif. D&#039;ailleurs, le président de Limagrain est l&#039;un des agriculteurs à l&#039;origine du projet. On est dans l&#039;agro-industrie », affirme Pierre, qui ne souhaite pas révéler son nom.
 
Agriculture : passer d&#039;une durabilité faible à une durabilité forte
 
Des affirmations que veut rectifier Limagrain. Le groupe assure que, certes, certains des agriculteurs sont adhérents à la coopérative mais que cette Association syndicale libre s&#039;est constituée « indépendamment ». Il ne compte d&#039;ailleurs pas financer directement le projet. Dans un communiqué fourni à La Tribune, le semencier précise que ces retenues « sont l&#039;une des solutions pour limiter les conséquences du changement climatique et permettre aux agriculteurs de continuer leurs activités en Limagne ». L&#039;entreprise écrit aussi qu&#039;elle s&#039;engage « dans l&#039;expérimentation de pratiques agronomiques résilientes ».
 
Différences avec Sainte-Soline
 
Mais pour la cinquantaine de membres actifs du Collectif Bassines Non Merci 63, c&#039;est le modèle entier qu&#039;il faut changer. Ils militent pour une « agriculture paysanne ». Pour eux, l&#039;« agriculture chimique », telle qu&#039;elle est pratiquée depuis 60 ans dans ces champs, a détruit la structure des sols. Résultat, ces derniers ne retiennent plus l&#039;eau.
 
« Nous ne livrons pas bataille contre ces agriculteurs mais contre le système. Ces céréaliers ont, de fait, besoin de ces bassines parce qu&#039;ils manquent d&#039;eau, mais c&#039;est un cercle vicieux. C&#039;est une fuite en avant. On ne peut pas cautionner ce système destructeur dans lesquels ils sont enfermés », continue Pierre.
 
Quand on fait le parallèle avec les bassines de Sainte-Soline, le militant reconnaît des différences. « Nous ne sommes pas sur le même type d&#039;exploitations, ici c&#039;est vrai qu&#039;elles sont de taille modeste. Techniquement, c&#039;est aussi différent. Ce ne sera pas un pompage dans les nappes phréatiques comme à Sainte-Soline. En revanche, il y aura aussi des dégâts et ils seront proportionnels à la quantité d&#039;eau stockée. Le projet prévoit de bâcher 33 hectares avec du plastique, » s&#039;insurge ce membre du Collectif Bassines Non Merci 63, allié à la Confédération paysanne.
 
Un groupe d&#039;experts climatiques des Pays de la Loire pour l&#039;interdiction des méga-bassines agricoles
 
Parmi les autres critiques formulées par les opposants : les effets de ces pompages sur le milieu aquatique ou encore l&#039;accaparement de la ressource, sans compter que ces bassines favoriseraient l&#039;évaporation de l&#039;eau stockée. Sur ce point, les agriculteurs prévoient l&#039;installation de panneaux photovoltaïques flottants sur l&#039;eau pour limiter le phénomène et produire, en même temps, de l&#039;électricité verte (20.000 mégawattheures par an).
 
« Nous entendons les critiques et sommes ouverts au dialogue. Nous avons conscience qu&#039;il faut prendre soin de l&#039;eau. Nous ne ferons pas n&#039;importe quoi avec l&#039;irrigation... Aussi parce que cela a un coût », pointe Philippe Planche.
 
Projet estimé entre 20 et 25 millions d&#039;euros
 
Car pour pomper l&#039;eau dans l&#039;Allier, les agriculteurs devront s&#039;acquitter d&#039;une taxe auprès de l&#039;agence de l&#039;eau Loire-Bretagne. Sans compter les investissements nécessaires pour construire ces bassines et les réseaux de redistribution, entre les pompes et les canalisations. Pour boucler le projet, l&#039;association compte sur des subventions venant de l&#039;Union européenne, de l&#039;Etat et de la Région et sur le mécénat d&#039;entreprises.
 
« Sans aide, nous ne pourrions pas financer le projet. Avec les études, les travaux, le coût du pompage nous estimons la facture entre 20 et 25 millions d&#039;euros », calcule Philippe Planche.
 
Enjeu de communication
 
Et au-delà de cet enjeu financier, l&#039;association syndicale libre des Turlurons sait qu&#039;elle doit communiquer auprès de la population car ces bassines suscitent déjà des interrogations. « C&#039;est peut-être l&#039;ampleur du projet et la taille de ces retenues qui fait peur aux gens. Mais il est plus vertueux de faire un projet collectif que d&#039;avoir 36 retenues individuelles. Ce serait moins viable et moins sécurisé », argumente Bertrand Nicolas de la Chambre d&#039;Agriculture du Puy-de-Dôme. Le projet risque, à coup sûr, de générer des tensions et le spectre de manifestations qui dégénèrent, comme à Sainte-Soline, est dans toutes les têtes.
 
« Nous craignons que le débat se déplace au niveau national et que l&#039;on devienne un symbole pour les opposants à ce type de retenues. Nous sentons bien que le sujet est sensible, mais nous faisons les choses dans les règles et en toute transparence, » conclut François Coutarel.
 
Les opposants au projet ont déjà annoncé qu&#039;ils déposeraient des recours en justice dès que le dossier serait lancé administrativement. De leur côté, les élus du conseil communautaire de Clermont-Ferrand Métropole ont appelé, fin septembre, à un moratoire sur le projet auvergnat, en attendant que soit organisé un débat citoyen sur la priorisation des usages de l&#039;eau. Cela reste pour l&#039;instant un vœu (à l&#039;origine formulé par les élus écologiques de la collectivité).
 
 
 Les retenues illégales seront détruites
 
Une réunion de travail avait lieu en début du mois de novembre autour du ministre de l&#039;Agriculture, Marc Fesneau, pour évoquer la mise en œuvre du volet agricole du « plan eau ». A cette occasion, le ministre est revenu sur le sujet controversé des réserves de substitution, qualifiées de mégabassines par les détracteurs aux projets. Marc Fesneau a rappelé que celles qui sont illégales seront détruites, dans le « respect de l&#039;autorité de la chose jugée ». En revanche, elles seront maintenues lorsqu&#039;elles sont estimées « utiles » au niveau territorial. Selon le ministère, les réservoirs ne sont qu&#039;« un outil parmi d&#039;autres » pour répondre au défi de la raréfaction de la ressource, au même titre que l&#039;efficience et l&#039;adaptation des pratiques culturales, promet le gouvernement.
 
 
 
 
 
 
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Puy-de-Dôme : une trentaine d’agriculteurs veulent construire les deux plus grosses retenues d’eau agricoles de France


 
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, veut raccourcir la durée d’indemnisation chômage des plus de 55 ans. Une proposition qui passe mal du côté des syndicats du Puy-de-Dôme.
 
 
C’est une déclaration qui n’est pas passée inaperçue. Jeudi 23 novembre, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, s’est dit favorable à une réduction de la durée d&#039;indemnisation chômage des plus de 55 ans pour l&#039;aligner sur celles des autres chômeurs. C’est pour lui, une des mesures à prendre pour atteindre le plein emploi : « Si on ne se secoue pas les puces, il n’y aura pas 5 % de taux de chômage » en fin de quinquennat. L&#039;indemnisation des plus de 55 ans dure au maximum 27 mois contre 18 mois pour les demandeurs d&#039;emploi de moins de 53 ans, a-t-il rappelé sur Franceinfo. 
🔴 Assurance-chômage ➡️ &quot;Qu’est-ce qui justifie qu’on ait encore des durées d’indemnisation différentes selon qu’on a plus de 55 ans ou moins de 55 ans ?&quot;, lance Bruno Le Maire. “C’est une hypocrisie, une façon de [les] mettre à la retraite de manière anticipée.” #8h30franceinfo pic.twitter.com/ek5i3GHTTk
— franceinfo (@franceinfo) November 23, 2023
Pierre Boussange est le porte-parole de Chôm’Actif, une association qui accompagne des demandeurs d’emploi dans le Puy-de-Dôme. Pour lui, la proposition de Bruno Le Maire ne tient pas : « Nous trouvons cela très dommageable. C’est une mesure qui va à l’encontre des chômeurs, comme d’autres mesures du gouvernement. Celle-là est particulièrement inefficace. Cela voudrait dire que les gens ne cherchent pas de travail à plus de 55 ans. Le seul problème est qu’ils n’en trouvent pas. Les seniors vont aller plus vite vers le minimum social. Pour ceux qui peuvent trouver du travail, ce n’est pas en diminuant leurs allocations dans la durée qu’ils vont trouver plus vite. A Chôm-Actif, on voit que les gens acceptent un travail, même s’il n’est pas de qualité. C’est encore une mesure pour diminuer le pouvoir d’achat des plus de 55 ans au chômage, sans leur offrir du travail ».
Pour le porte-parole de l’association, cette mesure précariserait les seniors : « Les seniors constituent une des catégories qui a le plus de difficultés pour accéder au marché du travail. Le chômage de masse existe encore, il ne faut pas se leurrer. On est dans un pays où il n’y a pas de travail pour tout le monde. Dans le Puy-de-Dôme, il y a 9 000 personnes qui sont au chômage depuis plus de 3 ans. Avec cette proposition de Bruno Le Maire, on appauvrit les seniors, sans solution. Une solution positive aurait été de dire aux entreprises de faire un effort pour les seniors et de les récompenser. Dans un marché concurrentiel, les plus de 55 ans sont forcément désavantagés. C’est le parcours du combattant pour eux ». 
Laisser la durée actuelle à 27 mois est plus que nécessaire
Valérie Guillaume, secrétaire régionale CFDT Auvergne-Rhône-Alpes
La proposition du ministre fait aussi bondir Valérie Guillaume, secrétaire régionale CFDT Auvergne-Rhône-Alpes : « C’est une très mauvaise idée. Bruno Le Maire connaît mal les réalités de terrain. Les seniors en moyenne connaissent 805 jours d’indemnisation contre 370 jours, pour les autres âges.  ». Pour elle, il faut d’autres mesures pour permettre aux seniors de garder leur emploi : « On voit bien que les jeunes sont en difficulté d’emploi parce qu’on ne leur trouve pas assez d’expérience. On considère souvent que les seniors en ont trop et cela se rémunère. C’est là qu’il il y un souci. C’est aux employeurs de saisir le problème et de le régler. On est le pays où le taux d’emploi des seniors est le plus bas. Un senior sur 6 n’est ni en emploi ni retraité. On est favorables au plein emploi. Il y a des mesures à mettre en place. Il faut maintenir les seniors dans l’emploi et dans un emploi de qualité. Il faut aménager les fins de carrière. Les compétences de ces seniors pourraient accompagner les plus jeunes, ce qui permettrait de garder des savoir-faire ».  
Avec le gouvernement, le coupable est toujours le demandeur d’emploi
Frédéric Bochard, secrétaire général FO du Puy-de-Dôme
Frédéric Bochard, secrétaire général FO du Puy-de-Dôme, est également vent debout contre l’idée de réduire la durée d’indemnisation des seniors : « Cette proposition est purement scandaleuse. Si vous réduisez la durée d’indemnisation, c’est aussi l’idée contenue dans la réforme des retraites, c’est faire bosser les gens jusqu’à ce qu’ils en crèvent. On est dans une logique de travail forcé. S’attaquer aux seniors est horrible ». Il ne mâche pas ses mots : « On pose le problème dans les mauvais termes. Il faut qu’on essaie de réfléchir au maintien de l’emploi tous les salariés, pour qu’ils aient tous leurs droits. Mais ce n’est pas comme cela que font Bruno Le Maire et le gouvernement. Ce sont toujours des mesures coercitives, contraignantes. Celui qui a des droits est considéré comme un voleur de droits. Celui qui vole les droits, c’est le gouvernement ». Frédéric Bochard poursuit : « Il faut reprendre le problème par le début. S’il y a des seniors au chômage, ils ne l’ont pas choisi. Il faudrait se demander pourquoi ils sont mis au chômage. On sait qu’un travailleur qui a 55 ou 56 ans coûte plus cher qu’un élève de lycée professionnel qu’on va envoyer faire des stages. L’emploi est une variable dans une logique libérale ».
S’en prendre aux seniors est une aberration
Ghislain Dugourd, secrétaire général CGT du Puy-de-Dôme
Même son de cloche de la part de Ghislain Dugourd, secrétaire général CGT du Puy-de-Dôme : « Une fois de plus cela montre que Bruno Le Maire et le gouvernement sont complètement déconnectés des réalités du monde du travail. Pour les seniors, ce n’est pas un choix de ne plus avoir un emploi. Si la durée d’indemnisation des seniors est plus longue c’est parce qu’il y a une nécessité derrière. Si on la réduit sur la durée des actifs, je ne pense pas que cela résoudra le problème de l’emploi. C’est une mesure pour masquer les chiffres du chômage et pour faire payer les travailleurs et les travailleuses pour des mesures d’économie, du saupoudrage ». Selon le leader syndical, des mesures sont envisageables pour permettre le retour à l’emploi des seniors : « Il faut d’abord aller à la négociation avec les employeurs, avec le patronat. On trouve des solutions qui n’en sont pas vraiment. On pose des pansements sur des jambes de bois mais on ne s’attaque pas vraiment au problème. Le fond du problème est là : les employeurs veulent se séparer des gens de plus de 55 ans. Il faut voir comment on oblige les employeurs à maintenir dans l’emploi des seniors ». Il insiste : « C’est une honte de proposer une mesure comme celle-là. C’est en lien avec la réforme de l’assurance-chômage et en lien avec France Travail qui se profile ». Après avoir fait front contre la réforme des retraites, les syndicats puydômois se disent prêts à se mobiliser si Bruno Le Maire maintenait ses déclarations sur l’indemnisation des seniors. 
 
 
 

Chômage. &quot;S’attaquer aux seniors est horrible&quot; : vers la réduction de la durée d&#039;indemnisation des plus de 55 ans ?


 
Un rapport de 47 pages
Durant le mois d’août 2023, le gouvernement ukrainien a remis un rapport ultra confidentiel aux gouvernements du G7*. Ce document, baptisé &quot;Barrage deaths: report on Shahed-136/131 UAV’s&quot; (Barrage de morts : rapport sur les drones Shahed-136/131), résume les analyses effectuées sur les restants de drones suicides de confection iranienne et utilisés en Ukraine par la Russie.
Des sanctions contournées
Le journal anglais The Guardian a pu avoir un accès privilégié à ce document de 47 pages. Au total, ce sont près de 52 composants électriques produits en Occident qui ont été retrouvés dans les débris des drones suicides Shahed 131. Le Shahed 136 vole aussi avec des pièces occidentales : 57 composants ont également été identifiés. Les maisons-mères des industriels identifiés se trouvent dans des pays ayant pourtant sanctionnés la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine :
AllemagneCanadaÉtats-UnisJaponPays-BasPologneSuisse
Le rapport ne pointe en revanche aucune erreur de la part des compagnies identifiées : l’Iran a contourné ses propres sanctions en important des produits commerciaux en les détournant/cannibalisant de leur usage de base. Ces produits ont notamment été importé depuis le Costa Rica, l’Inde, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, la Turquie ou encore le Vietnam. Certaines compagnies ont même répondu à The Guardian que leurs produits ne sont pas vendus en Iran ou qu’ils n&#039;autorisent en aucun cas le détournement de leur production à des fins militaires.
Un porte-parole de U-blox – entreprise suisse dont une puce GPS a été retrouvée dans un drone iranien – a réagit à cette découverte :
&quot;U-Blox condamne fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Immédiatement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, U-blox a arrêté toute ses ventes en Russie, Biélorussie et les territoires occupés par l’Armée russe en Ukraine. Récemment, U-blox a également décidé de ne pas vendre aux membres de l’UEEA [Union économique eurasiatique].&quot;
Ainsi, ces annonces confirment que les sanctions sont utiles, dans le sens où elles limitent les sources d&#039;approvisionnement. En revanche, elles n&#039;empêchent pas l&#039;importation de matériels civils, utilisés à des fins militaires. Cette utilisation apporte théoriquement une diminution de la qualité du système mais, dans le cas des drones suicides Shahed, la qualité de base ne demande pas de détenir des matériaux de première qualité (à l&#039;instar de missiles, avions,...).
Production tous azimuts
Le rapport dénonce également la diversification des sites de production, avec la création d’une usine en Syrie ou encore à Lelabouga (république du Tatarstan, Russie). La production syrienne est d’ailleurs directement transférée au port de Novorossisk (Kraï de Krasnodar, Russie). Toutefois, les deux sites restent dépendants des productions iraniennes. En ce qui concerne les Shahed produits en Iran, ceux-ci transitent par le port d’Amirabad (province de Mazandéran, Iran) pour traverser la mer Caspienne et être déchargés au port de Makhachkala (République du Daghestan, Russie).
En plus de ces informations, le rapport propose des suggestions, en ce compris la livraison de moyens capables de détruire ces sites de production. Cependant, avec l’interdiction formelle d’attaquer la Russie avec des armes fournies à l’Ukraine, cette suggestion va très vite tombée dans l’oubli. Il n’empêche, l’Ukraine peut toujours déployer des commandos directement en Syrie, Iran ou en plein cœur de la Russie afin de saboter ces installations !
Un aveu de manquement en Russie ?
La Russie utilise de manière très intensive les drones suicides de confection iranienne, à tel point que la production devient insuffisante (d’après le rapport de 47 pages). Mais cette utilisation intense démontre également une déficience industrielle au sein même de l’industrie aérospatiale russe : en dehors des Zala Lancet, très peu de drones suicides de confection russes ont été utilisé en masse dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine.
D’ailleurs, afin de diminuer la trace de l’Iran, les Forces armées russes ont décidé de renommer ces drones en Geranium 1 et Geranium 2. Et afin de réduire une éventuelle identification des composants électroniques, leurs marquages ont été effacés au laser, rendant de fait, leur éventuel traçage bien plus compliqué.
*Regroupant 7 pays : l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni ainsi que l’Union européenne, invitée à chaque réunion.
 

Ukraine : des composants occidentaux découverts dans les drones Shahed


 Deux hommes de 24 et 41 ans ont été tués par balles jeudi 28 septembre dans une fusillade dans les quartiers nord de Marseille.
 
 
Deux hommes ont été tués par balle et un troisième blessé jeudi 28 septembre dans une fusillade dans les quartiers populaires du nord de Marseille, a appris l’AFP auprès des marins-pompiers et de sources policières.
 
 
Les faits se sont produits en début de soirée, autour de 19h40, dans le quartier des Chutes-Lavie dans le 4e arrondissement de Marseille.
 
 
 
La scène, qui ne dure pas plus de 20 secondes a été filmée par une caméra de vidéo surveillance et partagée par BFMTV.
Sur la vidéo, on voit clairement l&#039;individu cagoulé sortir d&#039;une voiture, pointer son arme sur deux individus et tirer en rafale à l&#039;arme longue avant de remonter à l&#039;arrière du véhicule. 
Le suspect toujours en fuite 
Un véhicule incendié a été retrouvé un peu plus tard dans un parc situé non loin du lieu de la fusillade, &quot;sans qu’on puisse être certain à ce stade qu’il s’agit de celui du ou des auteurs&quot;, a précisé la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône, ajoutant que la police judiciaire avait été saisie.
Pour l&#039;heure, le lien entre ces deux nouveaux meurtres et les trafics de drogue qui gangrène la ville, n&#039;a pas été établi, mais l&#039;une des deux victimes était déjà connue par les enquêteurs, selon les informations de Francetvinfo. 
Cette fusillade intervient deux semaines après le dernier homicide officiellement lié par les enquêteurs à la guerre entre gangs pour le contrôle des points de vente de stupéfiants dans la cité phocéenne. 
 

VIDEO. Deux morts dans une fusillade à Marseille, les images chocs des coups de feu tirés au milieu de la circulation

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