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Qui me dit que la France s'est enrichi sur ses colonies (ce qui est faux) et qu'on a toujours des colonies aujourd'hui, quand je lui demande laquelle, elle rigole en disant &quot;la Guyane duh&quot;

Je lui rétorque qu'ils ont pourtant voté en 2010 pour maintenir le statut de département et région d'outre-mer. Rejetant massivement une autonomie accrue 

Ce à quoi elle me répond : &quot;haha et tu crois que le vote n'était pas truqué ? Non mais sérieusement... 
- donc tu dis que mon pays truque ses elections ?
- Non non non... mais de toute façons les gens votent mal et pas comme il faut ! Il suffit de voir Trump aux USA&quot;

Hier soir j'ai donc parlé avec une fasciste.


 
 
 
 
 
 
 
 Le RN et la gauche ont annoncé qu&#039;ils censureraient Xavier Bertrand s&#039;il était nommé Premier ministre. Emmanuel Macron serait pourtant prêt à le nommer à Matignon, un improbable scénario. 
 
L&#039;essentiel
 Selon les informations de BFMTV, la nomination de Xavier Bertrand à Matignon apparaît comme &quot;la plus probable&quot; ce mercredi 3 septembre, même si le chef de l&#039;Etat hésiterait aussi à nommer Bernard Cazeneuve, selon le même média et selon franceinfo.
 La nomination de Xavier Bertrand serait un pari très osé pour le président : le Rassemblement national a très clairement indiqué que si le président de la région Hauts-de-France venait à être nommé comme Premier ministre, les députés RN voteraient une motion de censure, tout comme tous les députés de gauche. Ce qui condamnerait un gouvernement Xavier Bertrand à être démis.
 Pourtant, le chef de l&#039;Etat semble bien prêt à prendre le risque de nommer l&#039;élu nordiste à Matignon, malgré le risque d&#039;une motion de censure : le chef de l&#039;Etat pourrait considérer que la gauche et le NFP ne s&#039;accorderait pas sur la même motion, ce qui serait un calcul maladroit. Il pourrait aussi avoir obtenu l&#039;engagement de la part du RN de suspendre toute intention de censure. Autre hypothèse expliquant ce choix : faire reposer la responsabilité d&#039;un blocage sur le RN.
 Reste qu&#039;Emmanuel Macron avait justifié son refus de nommer Lucie Castets, du NFP, par l&#039;assurance que son gouvernement serait censuré. Comment expliquera-t-il la nomination de Xavier Bertrand, exposé lui aussi aux mêmes risques de censure ?
 La nomination du nouveau locataire de Matignon pourrait intervenir dès ce mercredi, en fin d&#039;après-midi, plus précisément entre 17 et 20 heures selon les informations du Parisien et de BFMTV.
En direct
18:01 - Xavier Bertrand et le RN, une rancœur qui dure
Le RN a annoncé qu&#039;en cas de nomination de Xavier Bertrand, il déposerait une motion de censure. Avec leur 126 députés, le groupe pèsera lourd en cas d&#039;éventuelle motion de censure. Cette décision n&#039;est pas étonnante au vu des relations entre le RN et le président des Hauts-de-France. Xavier Bertrand s&#039;est lui-même qualifié d&#039;&quot;ennemi numéro 1 du Front national depuis des années&quot;. Dès 2012, Marine Le Pen avait inscrit Xavier Bertrand sur sa &quot;liste noire&quot;, où se trouvaient des personnalités qui ont eu à l&#039;égard des &quot;électeurs FN un comportement particulièrement méprisant, haineux, insultant et antidémocratique&quot;. Le conflit a pris de l&#039;ampleur en 2015 lors de la victoire de Xavier Bertrand à la tête de la région des Hauts-de-France face à Marine Le Pen. Une situation qui s&#039;est reproduite en 2021 face à Sébastien Chenu. 
17:30 - Qui pour, qui contre ?
Xavier Bertrand, présent dans la short list d&#039;Emmanuel Macron, risquerait de faire face à une motion de censure s&#039;il était élu. A gauche, sa candidature ne passe pas, le PS s&#039;est totalement fermé à l&#039;idée ainsi que les autres membres du Nouveau Front populaire. Le RN a également assuré qu&#039;en cas de nomination du président des Hauts-de-France, ils opteront pour la motion de censure. Ce sont, en fait, les Républicains qui se sont placés en faveur de ce dernier, même s&#039;ils ont demandé à Emmanuel Macron de s&#039;assurer de la viabilité d&#039;une telle option. 
17:02 - &quot;Je ne vois pas les députés du RN aller censurer&quot; Xavier Bertrand
Alors que Xavier Bertrand fait partie des principaux noms cités pour le poste de Premier ministre, le RN a menacé de brandir la motion de censure en cas de nomination de ce dernier. Olivier Paccaud, sénateur LR et proche de Xavier Bertrand n&#039;y croit pas, comme il l&#039;a déclaré sur franceinfo : &quot;je ne vois pas justement les députés du RN allait censurer quelqu&#039;un qui va annoncer de la fermeté&quot;. Il soutient Xavier Bertrand en tant que &quot;gaulliste social&quot;. Selon lui, Xavier Bertrand pourrait même convaincre la gauche, en tout cas &quot;une partie des députés socialistes, communistes et même écologistes&quot;. 
????????️ &quot;Je ne vois pas les députés du RN aller censurer quelqu&#039;un qui va annoncer de la fermeté&quot;, déclare Olivier Paccaud, sénateur LR et proche de Xavier Bertrand, au sujet de la nomination d&#039;un nouveau Premier ministre. pic.twitter.com/JJdgF2Dcy7
— franceinfo (@franceinfo) September 4, 2024
16:48 - Le Premier ministre nommé ce soir ? L&#039;Elysée répond
Alors que la nomination du nouveau Premier ministre est toujours attendue, elle pourrait survenir dans la soirée. Contacté par le service politique de France Télévisions, l’Elysée a estimé &quot;de l&#039;ordre du possible&quot; l&#039;annonce d&#039;un nouveau Premier ministre dans la soirée. Ce n&#039;est donc pas encore totalement confirmé et aucun horaire n&#039;a été transmis.
16:06 - Cazeneuve et Bertrand &quot;sont sur un pied d&#039;égalité&quot;
Selon les informations de France Info, et notamment l&#039;entourage d&#039;Emmanuel Macron, Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand seraient &quot;sur un pied d&#039;égalité&quot; dans l&#039;esprit du chef de l&#039;Etat pour intégrer Matignon, ce mercredi 3 septembre. Un critère prédomine : &quot;Qui aura la plus forte chance de rester et d&#039;élargir ?&quot;.
15:42 - Bertrand à Matignon, le pari risqué de Macron
Nommer Bertrand à Matignon est un pari très risqué pour Emmanuel Macron. Soit le président de la République décide d&#039;ignorer la menace de motion de censure du RN, auquel cas, le prochain gouvernement devrait être rapidement renversé, soit le RN a finalement décidé de ne pas censurer Xavier Bertrand pour un motif personnel. Une motion de censure du RN non votée par le NFP peut également, comme expliqué un peu plus bas, la décision du chef de l&#039;Etat de nommer l&#039;élu nordiste à Matignon.
15:26 - Comment justifier le choix de Bertrand pour Macron ?
Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron pourrait justifier la nomination de Xavier Bertrand comme Premier ministre, tout en évitant une censure de l&#039;Assemblée nationale car &quot;le RN et le NFP ne voteront pas la même censure&quot;. Si l&#039;argument pourrait avoir du mal à convaincre, la piste Bertrand n&#039;a jamais été aussi sérieuse dans la course à Matignon.
15:17 - Chenu charge Bertrand et lance une nouvelle piste
Quid du Rassemblement national ? Le parti lepéniste semble tirer les ficelles de la nomination du futur Premier ministre. Bernard Cazeneuve ? Il sera censuré. Xavier Bertrand ? Même chose. À moins que le RN ne rétropédale, seule solution pour que Xavier Bertrand soit nommé et Emmanuel Macron assuré d&#039;une certaine stabilité politique. 
Mais cette option semble toujours très difficile à croire. Ce mercredi, Sébastien Chenu (RN) a fustigé l&#039;élu nordiste, qui selon lui, n&#039;a &quot;pas de colonne vertébrale&quot;. Il en a même profité pour relancer la piste Jean-Louis Borloo, parfois entendue au cours de l&#039;été. Un homme &quot;qui se comporte bien&quot; avec ses opposants, selon Chenu. À l&#039;inverse de Xavier Bertrand ?
15:11 - Le terrain, atout numéro 1 de Xavier Bertrand
Xavier Bertrand bénéficie d&#039;un atout qui pourrait plaire au locataire de l&#039;Elysée et faire pencher la balance de son côté, c&#039;est la carte des territoires. Homme de terrain, plutôt proche du peuple, Xavier Bertrand est le président de la région Hauts-de-France depuis 8 ans maintenant, un avantage pour Emmanuel Macron souvent critiqué pour son manque d&#039;empathie à l&#039;égard des Français.
15:06 - Quand Xavier Bertrand plaidait pour un &quot;gouvernement d&#039;urgence&quot;
&quot;Il nous faut un gouvernement d&#039;urgence, avec les Républicains, les indépendants, les différents partis de M. Macron et peut-être aussi des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent clairement que notre pays ne soit pas bloqué, paralysé à l&#039;Assemblée&quot;, avait indiqué Xavier Bertrand sur France 2, avant la &quot;trêve olympique&quot; décrétée par le président de la République. 
14:58 - Bertrand à Matignon : le RN comme arbitre ?
Si les relations tendues entre Emmanuel Macron et Xavier Bertrand ne datent pas d&#039;hier, le président de la République semble avoir écarté Bernard Cazeneuve de la course à Matignon. Ce dernier souhaite revenir sur la réforme des retraites, et il ne sera pas soutenu par les socialistes, risquant donc une rapide censure. 
Quid de Xavier Bertrand, qui apparaît depuis ce mercredi 3 septembre comme le nouveau favori pour remplacer Gabriel Attal ? Dans les faits, tout dépend du RN. Si le parti présidé par Jordan Bardella décide de revoir sa copie sur le président de la région Hauts-de-France, Emmanuel Macron peut espérer davantage de stabilité politique et éviter la censure du futur gouvernement. Si ce n&#039;est pas le cas, difficile d&#039;imaginer autre situation qu&#039;un renversement immédiat du gouvernement.
14:38 - Xavier Bertrand, l&#039;option qui &quot;semble la plus probable&quot;
Selon les informations de BFMTV, l&#039;hypothèse d&#039;une nomination de Xavier Bertrand, malgré la menace d&#039;une motion de censure de la part du RN et d&#039;un renversement immédiat de son potentiel gouvernement, &quot;semble la plus probable&quot;, à l&#039;heure actuelle. 
14:02 - Le Premier ministre nommé entre 17 et 20 heures ?
Selon les informations de BFMTV et du Parisien, le nouveau Premier ministre pourrait bien être nommé ce mercredi 4 septembre. Une annonce pourrait être faite entre 17 et 20 heures d&#039;après BFMTV. Un communiqué pourrait être publié en fin de journée avant une prise de parole du chef de l&#039;Etat pour expliquer son choix.
13:51 - Xavier Bertrand nommé ce mercredi selon Économie Matin
Selon le média Économie Matin, Xavier Bertrand pourrait être nommé Premier ministre dans la journée par Emmanuel Macron. Le média, dont nous ne pouvons pas attester la fiabilité, au même titre que l&#039;information publiée, cite &quot;certaines sources dans les milieux autorisés proches du chef de l&#039;Etat&quot; pour justifier la future nomination du président de la région Hauts-de-France.
10:07 - La censure du RN ? &quot;Une forme de vengeance&quot; pour Bruno Retailleau (LR)
Pour Bruno Retailleau, patron des LR au Sénat, la menace d&#039;une motion de censure immédiate brandie par le RN contre Xavier Bertrand, si ce dernier venait à être nommé à Matignon est &quot;une forme de vengeance&quot; contre le président de la région Hauts-de-France, notamment en raison de ses prises de position contre le RN pendant les dernières élections législatives.
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Ce mardi 3 septembre 2024, d&#039;après les informations du Parisien, l&#039;Élysée a organisé un coup de téléphone entre Emmanuel Macron, Gérard Larcher, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau. Autrement dit, les trois ténors de la Droite républicaine. Toujours selon le quotidien, il était question de la nomination du futur Premier ministre, et le chef de l&#039;Etat semblerait désormais prêt à &quot;nommer Xavier Bertrand&quot;. Coup de théâtre après les révélations, hier, de L&#039;Opinion au sujet d&#039;une potentielle nomination du président du CESE, Thierry Beaudet en lieu et place de Gabriel Attal.
Si les relations tendues entre Emmanuel Macron et Xavier Bertrand ne datent pas d&#039;hier, le président de la République semble avoir écarté Bernard Cazeneuve de la course à Matignon. Ce dernier souhaite revenir sur la réforme des retraites, et il ne sera pas soutenu par les socialistes, risquant donc une rapide censure. Pendant le coup de fil de ce mardi matin, le nom de Thierry Beaudet n&#039;aurait lui même pas été prononcé. De son côté, l&#039;ex-chef de l&#039;Etat Nicolas Sarkozy indiquait vendredi dernier dans les colonnes du Figaro qu&#039;un &quot;premier ministre de droite&quot; était nécessaire, affirmant que le nom de Xavier Bertrand pourrait être &quot;un bon choix&quot;. Ce soutien de poids sera-t-il suffisant ?
Un temps soutenu par des poids lourds de la Macronie
Au cours du mois d&#039;août, Xavier Bertrand bénéficiait d&#039;une belle cote de popularité et de véritables soutiens à sa candidature pour Matignon. Son profil était plébiscité par l&#039;aile droite de la macronie, jusqu&#039;aux républicains convaincus. &quot;C&#039;est un grand républicain parmi les Républicains et un grand président de région&quot; déclarait à ce sujet Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d&#039;État démissionnaire chargée de la Ville, dans La Grande Interview, mardi 30 juillet sur CNews. La veille, sur France 2, le cas Bertrand était déjà soutenu par le ministre de l&#039;Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, proche de l&#039;élu nordiste : &quot;C&#039;est un homme politique avec une très grande compétence&quot;, il pourrait &quot;servir grandement la France&quot;. &quot;J&#039;ai mes amitiés, mais je ne suis pas le président de la République&quot; a indiqué le numéro 3 du gouvernement démissionnaire.
Et le soutien ne s&#039;arrête pas là. &quot;Si j&#039;avais été élue présidente de la République, j&#039;aurais sans doute choisi Xavier Bertrand&quot; comme Premier ministre. &quot;C&#039;est un très bon candidat, face à Lucie Castets, il n&#039;y a pas match&quot; déclarait la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, au micro de France Inter le 5 août dernier. Un ministre indiquait même auprès de Politico Politico que la nomination de Xavier Bertrand à Matignon permettrait de mettre &quot;la pression sur Wauquiez&quot; ou du moins, forcerait le chef de file des LR à l&#039;Assemblée nationale à &quot;venir discuter, vraiment&quot; avec le bloc central.
Homme de terrain, ouvert au compromis
Le profil du président de la région Hauts-de-France apparaît toutefois comme celui qui pourrait permettre à Emmanuel Macron de parler à la fois à la droite et à la gauche. Le &quot;parfum de cohabitation&quot; souhaité par le chef de l&#039;Etat prendrait tout son sens. &quot;Il nous faut un gouvernement d&#039;urgence, avec les Républicains, les indépendants, les différents partis de M. Macron et peut-être aussi des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent clairement que notre pays ne soit pas bloqué, paralysé à l&#039;Assemblée&quot;, avait indiqué Xavier Bertrand sur France 2, avant la &quot;trêve olympique&quot; décrétée par le président de la République. 
Xavier Bertrand bénéficie d&#039;un autre atout qui pourrait plaire au locataire de l&#039;Elysée, jouer la carte des territoires. Homme de terrain, proche du peuple, Xavier Bertrand est le président de la région Hauts-de-France depuis 8 ans maintenant, un avantage pour Emmanuel Macron souvent critiqué pour son manque d&#039;empathie à l&#039;égard des Français et sa déconnexion depuis Paris. L&#039;élu local peut également mettre en avant ses compétences en matière de gestion budgétaire, autant d&#039;atouts qui font de l&#039;homme de 59 ans, un candidat à la fois crédible et &quot;Macron compatible&quot;, pour franchir les portes de l&#039;hôtel de Matignon.
Qui est Xavier Bertrand ?
Né le 21 mars 1965 à Châlons-sur-Marne, Xavier Bertrand commence à militer pour le RPR dès l&#039;âge de 16 ans. Après ses études de droit, il devient agent d&#039;assurance tout en s&#039;impliquant dans la politique. En 2002, il devient député dans la deuxième circonscription de l&#039;Aisne. En 2004, il est secrétaire d&#039;État de l&#039;Assurance-maladie puis ministre de la Santé et des Solidarités.
Après avoir soutenu Nicolas Sarkozy dans sa campagne pour la présidentielle de 2007, Xavier Bertrand est nommé ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité dans le gouvernement de François Fillon. En 2010, il devient ministre du Travail, de l&#039;Emploi et de la Santé et maire de la ville de Saint-Quentin.
Après l&#039;élection de François Hollande à la présidence de la République en 2012, Xavier Bertrand a quitté son portefeuille ministériel, mais il a été réélu député de la 2e circonscription de l&#039;Aisne. Ancien secrétaire général de l&#039;UMP (2008-2010), il reste maire de Saint-Quentin. Lors des élections municipales de 2014, il est réélu dès le premier tour à la tête de la mairie avec 52,73% des voix.
Lors des élections régionales de 2015, il est propulsé candidat dans la nouvelle grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Il fait fasse à Marine Le Pen (FN) et Pierre de Saintignon (PS). Contre toute attente, le Front national arrive en tête du premier tour. Le parti socialiste décide alors de retirer son candidat pour contrer Marine Le Pen. Xavier Bertrand est finalement élu au second tour avec 57,77% des suffrages. Il prend ses fonction de président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie en janvier 2016 et est réélu en juin 2021 avec 52,37% des suffrages. En 2021, il échoue à être investi par Les Républicains pour la présidentielle.
 

Bertrand Premier ministre ? Macron fait un pari très osé

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Vendredi, un drapeau palestinien a été déployé sur la façade de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’un des bâtiments les plus emblématiques de la France à l’étranger.
Cet acte exprime une forte solidarité avec le peuple palestinien, victime d’une violence inouïe à Gaza où des dizaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants ont été tués par l’armée israélienne ces derniers mois, sans compter les disparu-es et les “victimes indirectes” de la guerre, plus nombreuses encore.
Alors que des millions d’euros ont été rapidement mobilisés pour rebâtir la flèche de Notre-Dame – plus de 800 millions d’euros en 24 heures après l’incendie –, Gaza fait face depuis des mois à un anéantissement de son patrimoine historique et archéologique : églises, mosquées, bibliothèques… Aucun bâtiment n’est épargné, à l’instar de près de 70% des logements qui y ont été détruits, dans une logique de démolition systématique et délibéré des infrastructures. Sous les monceaux de ruines, les vies humaines détruites à Gaza n’ont pour seule réponse que le silence gêné ou le mépris.
La France doit cesser de soutenir l’état sioniste dans cette guerre, en œuvrant à un embargo sur les armes et en prenant des sanctions économiques contre Israël. Par tous les moyens, jusqu’à la libération de toute la Palestine, le mouvement de solidarité doit continuer.
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Un drapeau de la Palestine sur Notre-Dame de Paris


 
 
 
 
 
 
 
 
E.N. source Reuters
 
 
 Publié le 27/08/2024 à 12h20
 
 
 
 
 
 &quot;Je pense que les pressions exercées par le gouvernement étaient inappropriées, et je regrette que nous n&#039;ayons pas été plus transparents à ce sujet&quot;, a affirmé le PDG de Meta.
 
 
 
 
 
 
 
 
 Crédit photo © SIPA
 
 
(Boursier.com) — Le gouvernement américain a-t-il réellement incité Meta à censurer des contenus liés au Covid-19 ? C&#039;est ce qu&#039;affirme Mark Zuckerberg, PDG du géant américain des réseaux sociaux, qui estime que l&#039;administration Biden aurait exercé des pressions sur la maison-mère de Facebook, Instagram WhatsApp et Threads pendant la pandémie pour restreindre la diffusion de certaines informations relatives au coronavirus. Dans un courrier adressé à la commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats-Unis, daté du 26 août, le fondateur de Facebook a exprimé ses regrets de ne pas avoir résisté à ces pressions.
&quot;En 2021, des hauts fonctionnaires de l&#039;administration Biden, y compris de la Maison Blanche, ont fait pression de manière répétée sur nos équipes pendant des mois pour qu&#039;elles censurent certains contenus liés au Covid-19, y compris l&#039;humour et la satire, et ont exprimé beaucoup de frustration lorsque nous n&#039;étions pas d&#039;accord&quot;, a écrit Mark Zuckerberg dans la lettre, qui a été publiée par la commission judiciaire sur ses réseaux sociaux.
&quot;Je pense que les pressions exercées par le gouvernement étaient inappropriées, et je regrette que nous n&#039;ayons pas été plus transparents à ce sujet&quot;, a poursuivi le milliardaire américain, avant d&#039;ajouter : &quot;Je pense également que, avec le recul et de nouvelles informations, certaines décisions prises à l&#039;époque auraient été différentes aujourd&#039;hui&quot;.
Mark Zuckerberg things: 1. Biden-Harris Admin &quot;pressured&quot; Facebook Americans. 2. Facebook Americans. 3. Facebook Hunter Biden story. Big win for free speech. pic.twitter.com/ALlbZd9l6K — House Judiciary GOP ???????????? (@JudiciaryGOP), via Twitter
Une &quot;grande victoire pour la liberté d&#039;expression&quot;
La lettre, adressée à Jim Jordan, président républicain de la commission judiciaire, a été saluée par ce dernier comme une &quot;grande victoire pour la liberté d&#039;expression&quot;. Il a affirmé que Mark Zuckerberg avait reconnu que &quot;Facebook avait censuré des Américains&quot;.
A lire aussi...
Dans sa lettre, le patron de Meta a également annoncé qu&#039;il ne ferait aucune contribution pour soutenir l&#039;infrastructure électorale lors de la prochaine élection présidentielle américaine. Cette décision vise à maintenir une position neutre et à &quot;ne pas jouer un rôle d&#039;une manière ou d&#039;une autre&quot; dans le processus électoral de novembre prochain.
Cette annonce fait suite aux critiques et poursuites judiciaires suscitées par sa contribution de 400 millions de dollars lors de l&#039;élection de 2020, qui s&#039;est tenue pendant la pandémie. Ce don, effectué via l&#039;Initiative Chan Zuckerberg, la fondation philanthropique créée avec sa femme, avait été perçu par certains groupes comme une action partisane.
 
 
 ©2024 Boursier.com
 
 
 
 
 
 
 
 


Covid-19 : l&#039;administration Biden a fait pression sur Meta pour censurer des contenus, admet Mark Zuckerberg


 l&#039;essentiel
 Un gendarme est mort après un refus d’obtempérer d’un automobiliste au niveau de l’autoroute A8, dans les Alpes-Maritimes, ce lundi 26 août. Le chauffard est toujours en fuite.
 
 
 
 
Un gendarme est mort après qu’un homme a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, rapportent Actu17 et BFMTV ce lundi 26 août.
Selon nos confrères, le militaire aurait été fauché vers 21 heures par un homme au volant d’une berline noire qui aurait pris la fuite. Grièvement blessé, il aurait succombé à ses blessures à l’hôpital. La victime est un gendarme du peloton autoroutier de Mandelieu-la-Napoule.
 
 
 
&quot;Je suis au regret de vous annoncer que l’un de nos vaillants gendarmes du peloton autoroutier de Mandelieu vient de perdre tragiquement la vie dans l’exercice de son devoir, fauché par un misérable qui a refusé d’obtempérer&quot;, a réagi sur Facebook le maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy.
 
 
&quot;J’adresse toutes mes condoléances et celles de notre Ville à sa famille et ses proches, ainsi qu’à tous ses frères d’armes&quot;, a ajouté l’édile.
Plus d’informations à venir.
 

Mort d’un gendarme après un refus d’obtempérer dans les Alpes-Maritimes, le conducteur en fuite


«À quelques jours d&#039;intervalle, plusieurs comptes à caractère politique et/ou médiatique à large audience [...] ont été brutalement fermés, sans explications, sur la plateforme Instagram», alerte par exemple le député RN Matthias Renault.
 
Le géant Instagram, propriété de Meta, supprime-t-il des «comptes patriotes» influents ? Depuis quelques jours, des personnalités ou médias de la droite nationale alertent sur une «censure» qui aurait lieu sur la plateforme américaine. De quoi conduire à une mise en cause de la direction de Facebook France, ainsi qu’à de vives protestations sur les réseaux sociaux.
 
 
 
«C’est absurde», fulmine par exemple sur ses réseaux sociaux David Alaime. La semaine dernière, le fondateur du média Occidentis a vu le compte Instagram aux 160.000 abonnés de cette publication supprimé par l’entreprise. «Cela fait une semaine que rien n’avait été posté sur ce compte car je suis en vacances», pointe-t-il. Comme lui, les pages Instagram d’Alice Cordier, présidente du collectif féministe Némésis, du compte parodique «une bonne droite», de Frontières et de l’Association de Soutien aux Lanceurs d’Alerte ont été supprimées. On «peut fermer des comptes Instagram mais on nous enlèvera jamais nos idées et notre influence. Coupez une tête, il en repoussera 10», s’agace Alice Cordier.
 
Pour les soutenir, plusieurs personnalités politiques n’ont pas hésité à prendre la parole. Sur son compte X, l’eurodéputée Marion Maréchal dénonce ainsi une «censure politique» et souhaite rencontrer le PDG de Meta France, maison mère d’Instagram et Facebook. Elle envisage aussi de lancer une démarche auprès de la secrétaire d’État en charge du Numérique, Marina Ferrari. Éric Zemmour, également sur X, apporte son «soutien». «Ils ont fait un travail remarquable sur les réseaux sociaux. Ils défendent la France et la vérité avec plus de courage que tant de politiciens». Le député RN Matthias Renault a quant à lui écrit au PDG de Facebook France, Laurent Solly : «A quelques jours d’intervalle, plusieurs comptes à caractère politique et/ou médiatique à large audience [...] ont été brutalement fermés, sans explications, sur la plateforme Instagram», note l’élu dans cette missive, qui «demande [à l’homme d’affaires] les motivations» de ces décisions.
 
 
À lire aussi«C&#039;est moins travaillé, plus naturel» : en retard sur Instagram et YouTube, Snapchat courtise influenceurs et annonceurs
 
Des «dérives liberticides»
 
«Après le retrait de C8 de la TNT pour des raisons politiques, on suspend en série des comptes Instagram patriotes, essentiels pour dénoncer les dérives de notre société. Ils ne parviendront pas à effacer la réalité», dénonce, lui, le député RN Julien Limongi. Quant à Sarah Knafo, députée européenne Reconquête, celle-ci s’adresse directement à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen : «Instagram a récemment supprimé de manière brutale et sans explication des comptes d’influenceurs français. Ce n’est pas un simple incident, mais une preuve flagrante du pouvoir des géants numériques américains sur notre débat public. C&#039;est une menace directe pour notre souveraineté et notre démocratie.»
 
Sarah Knafo accuse également l’Union européenne de favoriser «ces dérives liberticides» et dénonce la mise en place du Digital Services Act qui, selon elle, permet «de museler nos voix». Elle interroge ainsi Ursula von der Leyen : «La Commission va-t-elle réviser le Digital Services Act pour interdire la censure politique et garantir que les plateformes respectent notre liberté d&#039;expression ?»
 
De son côté, Instagram n’a pas réagi publiquement à ces fermetures de comptes. Selon les informations du JDD, Marion Maréchal et son équipe seraient parvenues à rencontrer Laurent Solly. Il aurait ensuite demandé aux équipes Instagram de vérifier la situation de ces comptes. Un nouveau rendez-vous serait en préparation dans les jours à venir.
 

Des élus dénoncent la «censure politique» d’Instagram après la suppression de comptes de personnalités de droite


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Par Eloi Passot
Publié 
 le 18/08/2024 à 16:00, 
 Mis à jour le 18/08/2024 à 19:41
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Un officier de la Police aux frontières (PAF) patrouille avec un drone à la frontière avec l&#039;Espagne à Cerbère, dans le sud-ouest de la France, le 13 novembre 2020.
 RAYMOND ROIG / AFP
 
 
EXCLUSIF - Dans une note, Fernand Gontier souligne la difficulté d’exercer un contrôle efficace aux frontières françaises et européennes, faute de moyens.
 
À l’impossible, nul n’est tenu. En France, le contrôle aux frontières est assuré par la Police aux frontières (PAF) et les douanes. Une mission que les gardes-frontières n’ont pas toujours les moyens d’exercer. Manque d’effectifs et de matériel technologique, lacunes de coopération entre les différents services... Sans oublier le cadre juridique toujours plus contraignant. Dernier exemple en date, la décision du Conseil d’État du 2 février 2024 interdisant l’expulsion manu militari des migrants contrôlés en situation irrégulière aux frontières intérieures. 
 
Signée en 1985 et mise en application à partir de 1995, la Convention de Schengen abolissait les contrôles aux frontières des pays signataires pour permettre la libre circulation des personnes. Mais depuis 2015, la France, à l’instar d’autres pays européens, avait réintroduit ces contrôles, comme l’y autorise la Convention, à titre exceptionnel. Dans une note fouillée publiée par l&#039;Observatoire…
 
 
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«Immigration subie et massive», manque de moyens: l’ancien directeur de la Police aux frontières tire la sonnette d’alarme

 
Un sapeur-pompier volontaire manchois est décédé ce dimanche 18 août alors qu&#039;il tentait de protéger une passante du passage d&#039;un TER, à Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine. Il a été happé par le train sous les yeux de sa compagne. 
 
Le drame a eu lieu en milieu d&#039;après-midi, ce dimanche 18 août, sur le passage à niveau de Pleine-Fougères, en Ille-et-Vilaine. Une dame de 75 ans traverse la voie ferrée quand la sonnerie annonçant l&#039;arrivée du TER à destination de Rennes retentit. Dans un mouvement de panique, la personne tombe sur la voie. C&#039;est alors qu&#039;un couple arrive en voiture, se gare et vient lui porter secours. Seulement, en mettant la dame à l&#039;abri sur le côté de la voie, c&#039;est le sauveteur qui est happé par le passage du train. L&#039;homme est décédé sur le coup.
 
 
 
Un pompier originaire de Pontorson
La victime, âgée de 59 ans, était un sapeur-pompier volontaire et agent municipal de Pontorson, dans le Sud-Manche. Son épouse, également présente sur les lieux de l&#039;accident, a été prise en charge par les secours, en état de choc. La dame secourue, légèrement blessée, a été transportée à l&#039;hôpital de Fougères. Le conducteur du train, arrêté quelques mètres plus loin, a quant à lui été pris en charge par le chef d&#039;incident local de la SNCF, également en état de choc. La circulation devrait reprendre en fin de journée.
&quot;C&#039;est un véritable choc&quot;, écrit ce dimanche soir le SDIS 50, dans un communiqué. Avec le préfet de la Manche, Xavier Brunetière, les pompiers manchois adressent leurs condoléances à sa femme, ses deux enfants et tous ses proches.
 
La ville de Pontorson, où travaillait ce pompier volontaire comme agent communal, exprime également sa &quot;profonde tristesse&quot;. &quot;Sa disparition laisse un vide immense au sein de notre équipe et dans nos coeurs. [...] Nous garderons en mémoire le souvenir d&#039;un homme courageux, dévoué et généreux, qui a consacré sa vie à protéger et servir sa communauté&quot;, écrit-elle dans un communiqué.
 Ille-et-Vilaine : l&#039;info en continu
 
 
 

Pleine-Fougères : un pompier volontaire de la Manche meurt en sauvant une femme tombée sur les rails - France Bleu


 
 
« Tous les vendredis, jour de manif après la prière », publie sur son compte Instagram la députée européenne Insoumise Rima Hassan, le 16 août, depuis Amman, capitale de la Jordanie.
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Elle raconte régulièrement son voyage, à l&#039;intention de ses 353 000 abonnés. Dans la manifestation qu&#039;elle met en avant ce jour-là, de nombreuses pancartes brandies par la foule rendent hommage à Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas. Il a été tué le 31 juillet dernier à Téhéran dans un attentat non revendiqué, mais que tous les observateurs attribuent aux services israéliens.
Il n&#039;est pas possible d&#039;entendre les slogans scandés par la foule à laquelle Rima Hassan s&#039;est mêlée. Elle a choisi de couvrir les paroles par une chanson, en utilisant une fonctionnalité proposée par l&#039;application Instagram.
Derrière Rima Hassan, Taha Bouhafs
Taha Bouhafs, de son côté, a mis en ligne des vidéos de la même manifestation, sans musique. Il se trouve actuellement en Jordanie avec Rima Hassan. La proximité des deux personnalités n&#039;est pas nouvelle. Gravitant dans l&#039;orbite de La France insoumise (qui a failli l&#039;investir comme candidat aux législatives en 2022), l&#039;activiste et journaliste avait participé avec elle et David Guiraud à une conférence en Tunisie, en novembre 2023. Il se trouvait également avec Rima Hassan en Algérie en juillet dernier.
Sur les vidéos postées depuis Amman par Taha Bouhafs, pas de mystère : les affiches et slogans scandés sont parfaitement identifiables, à condition de comprendre l&#039;arabe. Journaliste et écrivain syrien, Omar Youssef Souleymane a visionné et traduit pour Le Point les vidéos postées par la députée et son ami.
« Les manifestants scandent “Labaika y a Aqsa” ce qui veut dire, “On arrive, ô Aqsa”. C&#039;est un slogan très courant chez les islamistes et qui signifie qu&#039;ils arrivent pour sauver la mosquée sacrée de Jérusalem en la libérant des juifs », explique Omar Youssef Souleymane.
Éléments de langage islamistes
Sur les affiches en hommage à Haniyeh, ajoute-t-il, figure « un verset coranique que l&#039;on retrouve souvent affiché par les islamistes pour rendre hommage à leurs martyrs, comme Ahmed Yassine, fondateur du Hamas » assassiné en 2004. Il s&#039;agit d&#039;un extrait de la sourate Al Ahzab (vers 23) : « Il est parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d&#039;entre eux ont atteint leur fin, et d&#039;autres attendent encore ; ils n&#039;ont varié aucunement. »
Le sens littéral des slogans est anodin, mais pour Omar Youssef Souleymane, abasourdi, aucun doute possible. Les deux Français ont participé à un rassemblement d&#039;extrémistes.
L&#039;ont-ils fait en connaissance de cause ? Arrivé en France à l&#039;âge de 4 ans, Taha Bouhafs ne s&#039;exprime jamais en arabe et ne semble pas maîtriser cette langue, au-delà de quelques expressions. Malgré son soutien constant au Hamas depuis le 7 octobre, il pourrait faire valoir qu&#039;il n&#039;a pas compris le contexte. Dans le cas de Rima Hassan, ce serait difficile. Elle a vécu en Syrie jusqu&#039;à ses 11 ans et est capable de donner des interviews en arabe, même si elle est manifestement plus à l&#039;aise aujourd&#039;hui en français.
Déjà ciblée par une enquête pour apologie du terrorisme
Dans sa situation, pourtant, la prudence s&#039;imposerait. Fin avril, alors qu&#039;elle n&#039;était pas encore élue, Rima Hassan a été entendue par la police judiciaire dans le cadre d&#039;enquêtes ouvertes pour apologie du terrorisme. Interrogée par le média en ligne le Crayon, elle avait répondu « vrai », à la question de savoir si le Hamas menait une guerre légitime.
Fin juillet, le député européen LR François-Xavier Bellamy a porté plainte contre elle pour menaces. « Pour le moment François-Xavier Bellamy et ses petits copains, proches du régime génocidaire israélien, dorment bien la nuit. Ça ne va pas durer », avait-elle écrit sur son compte Twitter. Sans présumer des suites de la plainte au pénal de François-Xavier Bellamy, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a ouvert une enquête à son encontre, pour déterminer si elle a enfreint le code de conduite de l&#039;institution. Son mandat de députée européenne commence sur les chapeaux de roues.


Rima Hassan s’affiche pro-Hamas sans réserve en Jordanie


10 millions d&#039;entrées. En passant ce cap, la comédie d&#039;Artus « Un p&#039;tit truc en plus » devient le plus gros succès du cinéma français des dix dernières années. Aucun film français n&#039;avait atteint ce seuil depuis « Qu&#039;est-ce qu&#039;on a fait au bon Dieu ? » et ses 12,3 millions d&#039;entrées en 2014.
Il surpasse désormais « Le dîner de cons » (9,2 millions d&#039;entrées) ou « Les misérables » (9,9 millions) en passant ce cap des 10 millions, comme avant lui des grands succès comme « La Guerre des boutons » (10,03 millions), « Les Bronzés 3, amis pour la vie » (10,22 millions), « Trois hommes et un couffin » (10,25 millions) ou « Taxi 2 » (10,3 millions).
« Que les 10.000.000 tombent le jour de mon anniversaire, c&#039;est si fou », a écrit l&#039;humoriste Artus, réalisateur de ce succès surprise de l&#039;année, sur son compte Instagram, alors que le film franchit ce seuil symbolique après 15 semaines d&#039;exploitation.
Plus gros succès de l&#039;année devant «Vice-Versa 2» et «Dune: deuxième partie», il est désormais le 30e plus gros succès du box-office français de tous les temps et le 12e plus gros succès du cinéma français, selon son distributeur. Pour Artus, le rêve serait d&#039;atteindre «les 11,5 millions du Corniaud» (1965), avec Bourvil et Louis de Funès.
Un film qui fait du bien au public et aux exploitants
« Un film qui fait du bien », dixit Artus, qui est devenu grâce à ce succès le réalisateur français ayant généré le plus d&#039;entrées pour un premier film, détrônant ainsi Just Jaeckin qui avait vendu près de 8,9 millions de tickets en 1974 pour « Emmanuelle ». Pour Artus, le rêve serait d&#039;atteindre «les 11,5 millions du Corniaud» (1965), avec Bourvil et Louis de Funès. «Cela nous ferait rentrer dans le top 10 des plus gros succès au box-office pour une production française en France», a-t-il récemment confié au Parisien.
Singularité du film, son succès a démarré dans les villes moyennes (notamment dans le réseau de cinémas CGR qui avait labellisé le film), hors des grandes agglomérations qui ont ensuite rejoint le mouvement. Avec une sortie intelligemment positionnée le 1er mai, premier d&#039;une série de jours fériés qui ont émaillé le mois de mai, « Un p&#039;tit truc en plus » a bénéficié à plein des ponts qui se sont succédé. Il a apporté au passage une bouffée d&#039;oxygène aux exploitants, qui ont souffert du manque de films américains ces derniers mois.
Avec AFP﻿


Cinéma : « Un p&#039;tit truc en plus » devient le plus gros succès de la décennie

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Ce vendredi 16 août, un message laconique posté sur la page Facebook de la boulangerie Dallery-Pittié, située à Vénissieux, a suscité de nombreuses réactions : « Suite à un incident ce matin notre boulangerie de Vénissieux ne proposera plus de produits à base de porc ». Derrière cette annonce sobre se cache une situation révélatrice des tensions qui peuvent survenir dans certains quartiers, où les pressions communautaires semblent parfois peser lourdement sur les commerçants.
L’incident qui a déclenché cette décision remonte à ce même vendredi matin, lorsque l’une des vendeuses de la boulangerie a, par erreur, servi une quiche aux lardons à un client de confession musulmane, croyant qu’il s’agissait d’une quiche au fromage. La réaction des clients a été d’une violence verbale telle que le responsable de l’établissement a décidé d’intervenir pour apaiser les esprits. Les échanges, comme décrits sur le réseau social, ont pris une tournure particulièrement agressive, menaçant même l’intégrité physique de la vendeuse.
Face à cette situation, le boulanger a décidé de retirer les produits à base de porc de la vente, invoquant des pressions qui duraient depuis plusieurs mois pour que son établissement ne propose que des produits halal. Dans un second message sur Facebook, il exprime son désarroi, se sentant contraint de céder sous la menace d’actes de vandalisme. « Sinon ils brûlent tout », écrit-il, en référence à la pression ressentie.
Ce type d’événement illustre une réalité préoccupante : celle du séparatisme islamique qui, de manière insidieuse, s’impose parfois à des commerçants pourtant attachés à la diversité culturelle et à la laïcité. Le choix de la boulangerie Dallery-Pittié de se retirer du commerce du porc ne relève pas d’une simple décision commerciale, mais d’une réaction face à un climat de peur qui semble avoir pris racine à Vénissieux.
Au-delà de ce cas particulier, c’est la liberté des commerçants et la diversité des offres qui sont en jeu dans ces quartiers où certaines pressions religieuses tentent de remodeler le tissu économique local. En refusant de céder à ces injonctions, mais en exprimant leur désarroi, les responsables de la boulangerie Dallery-Pittié mettent en lumière un enjeu majeur pour la cohésion sociale dans ces zones sensibles.
Le commerce de la boulangerie Maison la verr’in Dallery-Pittié pourrait bien changer de mains dans les mois à venir, le propriétaire ayant annoncé son intention de vendre. En attendant, cette affaire ne manquera pas de relancer le débat sur la place de la religion dans l’espace public et les tensions que cela peut engendrer, avec en toile de fond la question brûlante du séparatisme islamique.


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