Salut les chouals !

Ça fait une éternité que je n’ai plus rien posté sur Choualbox, trop occupée que j’étais à masturber des kangourous. Eh oui ! Depuis un an maintenant, je me suis exilée en Australie, où j’y ai vécu des jours heureux. La conséquence directe et immédiate d’un tel exil est que je me suis rendue compte que je suis née dans le mauvais pays et que je n’ai plus aucune envie de revivre en France. Mon but dorénavant est de visiter le plus de pays possible afin d’y trouver mon mien. 

La deuxième conséquence est que j’ai pris énormément de recul sur la France et les Français. Tout d’abord, il faut savoir que la communauté française est la plus présente en Australie, suivit par les Allemands, qui par tradition où je ne sais pas, ont pour habitude de partir un an à l’étranger après le lycée (raison pour laquelle les Allemands que l’on croise n’ont jamais plus de 18 ou 19 ans). 

Alors évidemment la première réaction quand on est français, que l’on arrive à l’autre bout du monde et que les ¾ des expatriés sont également français et que tu entends parler français partout dans les rues, eh bien c’est la joie ! Tu te dis que tu n’es pas tout seul et que si tu as un problème tu t’en sortiras toujours, et dans la langue de Molière s’il vous plait. 

La seconde réaction eh bien… C’est la déception. Pour faire court : les français sont les gitans de l’Australie (je parle là de réputation et non de cliché, please don’t be offended, it’s annoying, thank you and go fuck yourself). Les français sont voleurs, malpolis, irrespectueux et hautains. Quand j’entendais les étrangers parler aussi mal des français, je trouvais qu’ils abusaient. Maintenant je fuis les français comme la peste, car je sais que 80% vont être des gros cons. 

Mon premier vrai travail en Australie a été du packing de cerises dans une ferme. En gros on devait nettoyer et mettre des cerises en boite avant de les envoyer aux clients ou sur les marchés. 15 français et 1 belge. Le patron n’en pouvait plus… Et que ça se plaint tout le temps, et que ça veut pas bosser et que ça veut pas faire d’heures sup, et qu’on est mal payé, et que les conditions ne « respectent pas les droits de l’Homme » (euh, lol ?) et que ci, et que ça. Une prime de fin de saison était promise, on a été 5 sur 16 à l’avoir touchée. Tous les autres étaient des branleurs et ont évidemment fait un scandale pour ne pas l’avoir eut. Dans cette même ferme, deux de mes collègues ont été condamnés pour avoir volé à plusieurs reprises dans un magasin d’électronique. Ils ont quitté la ville avant leur jugement et ce sont fait de ce fait bannir de tous les pays du common wealth pour avoir tenter d’échapper à la justice. Mais ça, ils ne l’ont pas fait exprès, ils n’ont juste rien compris à ce qu’on leur a dit au commissariat. 

Alors l’anglais, parlons-en ! Comme je vous l’ai dit, la communauté française est la plus importante en Australie, c’est aussi et surtout celle qui sait le moins bien s’exprimer. Les français sont des grosses BITES en anglais et ne font absolument aucun effort pour essayer de se faire comprendre ni de s’améliorer. Alors la raison principale est simple et je m’en suis très vite rendue compte : On nous l’apprend très mal à l’école. Tous les allemands que j’ai rencontrés sont quasiment bilingues. Idem pour les scandinaves pour qui il est vital d’avoir un bon niveau d’anglais pour s’exiler. En revanche, moi qui avait un très bon niveau de langue à l’école, je me suis rendue compte que mon niveau était plutôt bas et que ce qu’on m’avait appris n’était rien d’autre que les bases. 

De plus, le loup français se déplace généralement en meute, il n’a donc pas vraiment besoin de bien parler anglais pour communiquer avec ses pairs. Quand il faut s’exprimer avec un local, il envoie généralement le plus débrouillard au casse-pipe et ne s’emmerde pas plus que ça. Il ne va pas non plus essayer de se mélanger à d’autres nationalités, par fierté ou par peur de ne pas être compris ou un peu tout ça en même temps, je ne sais pas trop…

De plus, quand le français est en meute, si une vache allemande s’y perd, celle-ci le restera (perdue). Ne vous attendez pas à voir un groupe de français parler anglais pour être compris par un étranger. Ce serait beaucoup trop généreux voyez-vous. Quel dommage d’inclure quelqu’un d’autre dans la conversation ! Non malheureux ! Il est bien mieux de le faire se sentir bien à l’écart et profiter d’un moment tous ensemble… sans lui ! Alors je vous vois venir d’ici « Ouiiiiii mais quand on est une majorité d’une certaine nationalité, c’est difficile de ne pas parler sa langue ». Peut être. Mais je me suis souvent retrouvée entourée d’italiens, d’allemands et de suédois, jamais au grand jamais ils ne parlaient dans leur langue pour une autre raison que se demander un mot de vocabulaire qu’ils ne connaissaient pas en anglais, ou pour se dire des trucs anodins et inintéressants comme « passe-moi le sel ». 

Et après, comme il est très français de le faire, le français se plains car son niveau de langue n’a pas évolué. Tient donc ? C’est étonnant ça…

Alors dans ce post j’ai fais ma grosse française bien relou et je me suis beaucoup plains (enfin… non pas vraiment, j’ai surtout beaucoup critiqué) mais je l’ai fais parce que je suis déçue. Déçue de m’être rendue compte que les clichés sont en grande partie vrais, déçue de ne pas avoir rencontré beaucoup de personne de ma nationalité qui ait un bon fond, déçue de voir que la mentalité française est une mentalité de merde, déçue de m’être retrouvée dans des situations où j’avais honte d’être française. Récemment je me suis retrouvée dans une auberge de jeunesse où les ¾ des gens étaient français, je les ai fuis comme la peste jusqu’à mon départ. J’ai quand même vendue ma voiture à une française, qui m’a cassé la tête parce qu’elle n’avait pas les moyens de s’en occuper et m’a dit que j’étais malhonnête parce que je ne voulais pas lui rendre son argent (alors la voiture était en excellent état, simplement, il y a des démarches payantes à faire pour acheter une voiture, ce dont elle était parfaitement consciente. Cette jeune fille voulait tout bonnement que je lui donne ma voiture). 
Mon petit ami, qui est pour le coup un « bon » français, s’est déjà vu refusé un travail uniquement parce qu’il l’est. Alors que c’est loin d’être un fainéant, qu’il est très courageux et qu’en plus il est très bon dans ce qu’il fait. Mais l’employeur n’a pas cherché à comprendre et l’a tout simplement foutu dehors sans lui donner une chance, juste en entendant son accent français. Et le pire, c’est que mon copain a été hyper compréhensif et n’a même pas essayé de se défendre car il sait comment se comportent les français ici et que lui non plus ne les aime pas.

Merci et bravo à tous ceux qui se faisaient assez chier pour lire ça jusqu’au bout. Vous méritez un cookie. 

Ci-joint, quelques-uns des plus beaux endroits que j’ai visité ici, en Australie. Mon voyage touche malheureusement à sa fin et je n’ai évidemment pas eu le temps de tout voir, il va falloir que j’y revienne. Prochaine destination : La Nouvelle-Zélande. S’il y a des chouals qui s’y trouvent déjà, sachez que j’atterri à Queenstown ce dimanche et que je cherche une voiture (à bon entendeur).

Ndlr : les français sont des cons. 

Bonjour à tous, 

J’espère que vous apprécierez que je vous dévoile enfin une petite partie de mon anatomie et surtout que vous apprécierez l’œuvre d’art qui se trouve dessus (modestie quand tu nous tiens).

Sur ce, encore une péripétie australienne à vous raconter : 
Donc comme vous pouvez le constater, en arrivant à Melbourne j’ai décidé de m’offrir un petit cadeau. Passionnée de cinéma, je souhaitais marquer mon corps d’une trace indélébile représentant un de mes films préférés : Sin city. Étant donné que j’étais déjà tatouée et que je m’intéresse de près à plusieurs artistes, j’avais connaissance que parmi les plus talentueux de la planète, certains résident en Australie, dont un en particulier, que je trouvais vraiment très bon : Kriss Sunkee (pour ceux qui veulent aller voir son travail : https://www.facebook.com/KrisSunkos/). Suivant ce monsieur sur à peu près tous les réseaux sociaux (sauf twitter parce que c’est de la merde), j’eus vent qu’il était rentré des Etats-Unis et qu’il faisait le tour des salons à Melbourne. Sans trop y croire, je lui envoie un mail en lui disant que je suis une grande fan de son travail et que j’aimerais avoir un rendez-vous avec lui afin de lui parler de mon prochain tatouage. Et là, incroyable, le mec me répond dès le lendemain en me donnant une date. Super ! Je me pointe le jour de l’entretien, qui a duré 5 minutes en tout et pour tout. Je lui ai montré 2-3 photos, expliqué rapidement ce que je voulais et il m’a donné un autre rendez-vous 2 jours plus tard. Les délais pouvant être très longs en France, je pensais que ce second rendez-vous serait uniquement pour que l’on décide ensemble du résultat final et qu’une fois le dessin arrêté, il me donnerait un troisième rendez-vous pour me tatouer. Que nenni ! 

Je suis arrivée à 11h du matin, on m’a fait signer les papiers habituels pour que je prouve que j’ai bien 18 ans, que je n’ai pas bu d’alcool, que je suis consciente de ce que je m’apprête a faire, et pendant les 3 heures qui ont suivies, j’ai attendu. Monsieur n’avait pas du tout travaillé le dessin et m’a donc fait poireauter une éternité pour faire son boulot. Passons.
Une fois l’oeuvre terminée (aux alentours de 14h), il a commencé a tatouer. J’ai donc passé 6 heures, topless, à califourchon sur une chaise (je suis sûre que vous apprécierez ce détail) à souffrir le martyr parce que putain, les côtes, les omoplates et la colonne vertébrale, ça fait mal (surtout quand on colorie dessus avec une grosse aiguille).

6 heures de travail ne suffisant pas, il s’arrête à peu près aux trois quarts du dessin. C’est le moment de passer à la caisse. Je me rend compte que je n’avais alors AUCUNE idée de combien j’allais payer, tout était allé tellement vite que la question de l’argent n’est même pas venue sur le tapis. De plus, monsieur s’est bien gardé de m’en toucher un mot, surprise ! La note tombe : 200 dollars de l’heure x 6 heures, 1 200 dollars (soit environ 750 euros, ce qui en soit pour un travail de cette qualité et vu la notoriété du gars, n’est pas particulièrement excessif). Cependant je saigne, j’ai mal, je dis « Ah bon ? », car à ce moment là je ne roulais pas vraiment sur l’or (toujours pas d'ailleurs). En plus de ça, je dois payer en cash. « Ah bon ? », Eh oui. Très bien.

Dans la semaine qui suit, je renvoie un mail au fameux Kriss pour convenir avec lui d’un second rendez-vous. Pas de réponse. J’en renvoie environ un par semaine (n’ayant pas son numéro de téléphone) pendant un bon mois et demi. Peut être est-il décédé ? Ah bah non ! Il continue à poster quotidiennement des photos sur facebook et instagram, donc logiquement, il est bien vivant. Face à l’ignorance dont je suis victime, j’appelle donc le salon mais évidemment, Kriss est parti tatouer ailleurs et personne ne sait où. Malgré le fait que j’ai donné mon numéro plusieurs fois en leur demandant de lui passer le message, personne ne m’a jamais rappelé. Formidable.

Trois mois plus tard, un ami à moi qui suit également Krissounet sur les réseaux, m’identifie sur une de ses photos en me demandant où en est mon tattoo. Je lui réponds (en anglais afin que l’intéressé comprenne) que monsieur fait le mort et que je devrais sûrement le faire finir par un autre artiste. J’en profite pour souligner que c’est une bite en organisation et que je regrette d’avoir mis mon menu body entre ses mains. Mon commentaire est supprimé dans les 5 minutes et bien entendu, je reçois dans la foulée un mail dudit Kriss qui me propose que l’on se voie dans la semaine. Alors là je lui balance tout (mais poliment, je suis une princesse, faut pas déconner), que c’est un enfoiré, qu’il m’a fait attendre une éternité sans me donner de nouvelle, qu’il a été incapable de s’organiser correctement, qu’il n’a même pas été foutu de me dire combien ça allait me couter et que je ne voulais plus verser un centime à une personne aussi désintéressée que lui. S’en ai suivit un échange viril (mais toujours aussi courtois) de « c’est pas ma faute, c’est ta faute, c’est toi qu’à commencé », pour que l’on décide finalement qu’il aille bien se faire enculer (surtout moi à vrai dire).

J’ai donc fait finir mon tatouage par une demoiselle fort sympathique et très professionnelle, avec beaucoup moins de notoriété que Kriss mais tout aussi talentueuse et beaucoup plus agréable (Ludo Mortuus (https://www.facebook.com/ludo.lignum?fref=ts) pour les intéressés. Parce qu’en plus elle est bonne). Elle n’a pas eut énormément de chose à faire sur le tatouage mais le principal étant que mon ornement est enfin terminé et que j’en suis très contente.

Outre l’histoire, qu’en pensez-vous ?

Ndlr : me suis fait tatouer par un connard


Bonjour à tous, 

Alors avant de commencer je tiens à préciser que je suis quelqu’un de TRÈS cartésien. Je crois qu’en ce que je vois et je cherche toujours des explications scientifiques et rationnelles lorsque l’on me raconte un fait qui semble ne pas l’être. Je suis également très peu sensible à tout ce qui est vibration et toutes ces conneries. Ça ne m’empêche pas de croire fermement qu’il y a des choses, des faits, des phénomènes qui restent difficilement explicables. J’en ai fait l’expérience ces deux dernières semaines. Laissez-moi vous raconter :

Comme certains d’entre vous le savent pour avoir lues mes deux dernières box, je vis en Australie depuis quelques mois. Depuis 15 jours, je suis hébergée par un de mes amis, William, un sud-africain qui vit dans la banlieue de Melbourne avec son oncle, Jakes. Petite précision avant la suite : NON, ils ne sont pas noirs. Poursuivons.

William et Jakes ont leur petit rituel du soir. Après le dîner ils regardent un ou deux épisodes de Dexter (oui, ils sont un peu en retard en Afrique du Sud). Un soir où l’on était tous les trois dans le salon à regarder notre épisode quotidien, on entend un énorme « BAM », comme une porte de placard que l’on aurait rageusement refermée. On s’est tous les trois regardé, puis les garçons sont allés à la cuisine voir ce qu’il s’y passait. Ils reviennent au bout de quelques secondes, pas plus paniqués que ça, plaisantant sur le fait que Casper avait encore frappé. J’ai ris, croyant qu’ils plaisantaient.

Un autre soir, je regardais un film sur mon ordi portable, dans la chambre qu’ils m’ont gentiment attribuée. C’est une chambre sans prétention, toute simple, aux murs blancs, avec même pas un placard, juste un lit et une grande fenêtre. J’étais donc dans le noir complet à regarder ce navet qu’est Charlie Mordecai, quand l’idée saugrenue me vient de lever les yeux de mon écran. Et là, pile devant moi, je vois une espèce de tâche noire sur le mur, juste devant mon lit. Pas une silhouette, vraiment une tâche avec une délimitation nette, comme si un meuble s’était trouvé là avant et qu’on aurait balancé je-ne-sais-quoi sur le mur. Évidemment, que fais-je ? Je prend mon téléphone, l’allume et éclaire la zone. RIEN ! Le mur est d’un blanc immaculé, il n’y a absolument aucune imperfection dessus, pas une trace, pas une ombre, que dalle. J’éteins la lumière de mon téléphone, la tâche était à nouveau là. Je rallume : disparue. Cela m’a immédiatement fait pensé à la vidéo ci-dessous, raison pour laquelle je n’ai pas rallumé une troisième fois. Je me suis cachée derrière mon écran et me suis interdit de regarder à nouveau.

Et enfin, il y a deux soirs de ça, allez savoir pourquoi, le sujet est arrivé sur le tapis après notre séance télévisuelle journalière. Je suis restée un long moment à discuter avec Jakes qui est convaincu qu’il y a bien « quelque chose » dans cette maison. Il me disait qu’en Afrique du sud il y a énormément de superstitions et qu’il a lui-même vécu pendant des années dans une maison « hantée ». Du coup, le fait d’avoir un passager clandestin (et décédé hein, on est d’accord) ne les perturbe pas plus que ça, du moins tant que le comportement de l’individu (mort, hein, on parle toujours de la même chose) n’est ni réfractaire ni agressif. 
Nous étions en pleine discussion quand on a entendu très distinctement une porte grincer au niveau du salon. Vous savez, ce long grincement qui suppose que quelqu’un ouvre une porte tout doucement. On s’est arrêté de parler. William était dans sa chambre, soit la pièce à l’opposé du salon, aucune fenêtre n’était ouverte donc pas de courant d’air possible. On a testé toutes les portes, TOUTES les portes, même les portes de placard. Pas une seule ne grinçait. Et pourtant je peux vous assurer, VOUS CERTIFIER qu’on a entendu, TOUS LES DEUX une putain de porte grincer.
Alors Jakes m’a regardé en souriant et m’a dit « You see ? There is something, or someone else here. ».

Ndrl : Je vis dans une maison hantée.

Bonjour à tous, 

Aujourd'hui je poste ma première cool story car je me trouve dans une situation bien embarrassante. 

L'année dernière, j'ai décidé qu'une fois mes études terminées, je m'envolerais pour l'Australie et y ferais mon petit bonhomme de chemin pendant un an. Ayant un peu peur de me retrouver seule aussi loin de chez moi, j'ai choisi la facilité en devenant fille au pair. 

J'ai rencontré ma famille sur un site spécialisé, après avoir envoyé une bonne soixantaine de messages à d'autres familles, afin de trouver la bonne. Ces gens me paraissaient ma foi fort biens; Ils habitent à Melbourne, les parents travaillent tous les deux chez IBM, ont des postes très haut placés et gagnent mieux que bien leurs vies. Les gamins : deux garçons de 13 et 15 ans, pas de couche à changer, pas de caprice à calmer, parfait. 

Lors d'une session skype avec les parents, ceux-ci m'ont fait rêver. Ils m'ont parlé de leur résidence secondaire, de leur bateau, de leur grande maison, du quartier très huppé dans lequel ils vivent.
Ils m'ont également fait part de leurs attentes: ils cherchaient quelqu'un qui pouvaient conduire les enfants à l'école le matin et les ramener le soir, ainsi qu'effectuer quelques petites tâches domestiques quotidiennes afin d'alléger un peu leurs journées. Le salaire était tout aussi attractif : 200$/semaine, soit environ 135 euros, sachant que je n'ai ni loyer, ni course, ni frais d'essence, ni assurance etc., tout ça, c'est aux frais de la famille.

Maintenant le moment que vous attendez tous : la désillusion.
Comme je le disais, les garçons ont 13 et 15 ans, donc concrètement je ne leur suis d'aucune utilité. Quand ils ne sont pas à l'école, ils passent tout leur temps libre à jouer à FIFA. Les seuls moments où je doit &quot;m'occuper&quot; d'eux, c'est pour maintenir le niveau de vie princier auquel ils sont habitués depuis toujours. Je les emmène et les ramène de l'école chaque jour (en voiture, alors que leurs écoles sont respectivement à 5 minutes à pied pour l'un, 15 minutes pour l'autre), je leur prépare leur petit déjeuner et déjeuner tous les matins, lave leurs fringues et nettoie leurs salles de bain (ils ont chacun la leur). C'est le genre de petits cons nés avec une cuillère en argent dans la bouche, incapables de se débrouiller seuls et qui vont requérir mon assistance pour les gestes les plus simples de la vie courante, comme mettre des biscuits dans un sac plastique (true story).

Mais les enfants, puis-je les blâmer ? On leur a appris depuis tout petit à se comporter comme des gosses de riches capricieux, ils ne font que perpétrer ce que leurs parents leur ont inculqués. Parents qui au lieu de me confier &quot;quelques petites tâches domestiques&quot;, exigent en réalité que je m'occupe de la totalité de la maison. Aspirateur, linge, poussière, vaisselle... Je fais absolument tout. Je passe mes journées à passer derrière tous les membres de la famille, qui s'amusent à tout laisser trainer, puisque de toute façon, je vais le faire ! C'est mon job. J'ai donc parcouru 20 000km et 24h d'avion pour récurer les chiottes d'une famille crasseuse et ingrate, parce que oui, j'aime la sodomie. 

Je reviens sur ce petit détail qui fait la différence : ce sont des crasseux. Quand je suis arrivée ça faisait deux mois que la précédente au pair était partie, deux mois que la maison n'avait été ni rangée, ni nettoyée. Je me suis amusée la première semaine.

Mais au moins, ça m'a occupé. Car après cette première semaine de récurage intense, les suivantes ont été bien tristes. Une routine à la con s'est mise en place et une fois ma journée de ménage hebdomadaire passée, je n'avais plus rien à faire de ma semaine. Je me suis mise à lire des livres en anglais pour continuer à progresser, ainsi qu'à faire du sport. Mais ces deux occupations ne durent qu'un temps. De plus, les parents refusent que je sorte en journée au cas où il arriverait quelque chose aux enfants à l'école et qu'il faille aller les chercher. Je me retrouvais donc enfermée dans cette grande maison vide, sans avoir quoi que ce soit de constructif à y faire. 

Heureusement, il y a les weekend ! Je me suis fais plein de potes ici, des français en grande majorité, au pair aussi pour la plupart, avec qui je bois des coups tous les weekend. On a visité plein d'endroits magnifiques aux alentours de Melbourne, c'est vraiment un coin incroyable.
Cependant, ma famille (et notamment la mère) a visiblement un problème avec ça. Un jour elle m'a carrément dit que cette maison &quot;n'est pas un hôtel mais une famille&quot;, parce que selon elle je sors trop. 

Le jeu favori des parents est de me prévenir de tous les évènements à la dernière minutes. Exemple : &quot;On a une fête ce soir, tu gardes les enfants. Quoi ? T'avais un truc de prévu ? Quelle dommage, tu vas devoir annuler&quot;. Un jour il m'ont dis qu'ils partaient à Los Angeles &quot;pour le travail&quot; pendant 10 jours et donc que je me retrouverais seule avec les enfants sur toute cette période. Ils m'ont prévenu 3 jours avant leur départ, 2 de mes weekends ont sauté et les gamins m'ont réveillé 4 nuits d'affilées, parce qu'ils étaient enrhumés et ont raté 4 jours d'école, pour la même raison. Pour ces 10 jours de taf non-stop, j'ai eu droit à 15$ de plus sur mon salaire de la semaine (royal !). Et quand ils sont rentrés, j'ai eu droit à une leçon de morale, parce que je n'avais pas arrosé les plantes (comme si j'en avais quelque chose à foutre). 
Poursuivons l'arnaque : la résidence secondaire dont je vous parlais tout à l'heure est en réalité un terrain en friche, sur lequel trône leur fameux bateau, abandonné là depuis des années.

Si il y a un truc dont j'ai horreur, c'est d'avoir à réclamer de l'argent. Ici, si je ne le fais pas, ils ne me payent tout simplement pas. Et quand ils le font, ils prennent tout leur temps. Ils ne me donnent jamais d'argent pour les dépenses urgentes (courses, médicaments pour les enfants, essence...), j'avance tous les frais avec ma propre carte bleue et ils me remboursent quand ça leur chante. 

Étant bien gentille mais ça va 5 minutes, je leur annonce il y a quelques temps que je ne vais finalement pas finir l'année avec eux. Ne voulant pas les vexer, je leur dis simplement que le taf ne me convient pas et que je préfère aller faire autre chose ailleurs. Toujours conne, je leur dis tout de même que je ne veux pas les mettre dans l'embarras, que je leur laisse le temps de retrouver quelqu'un pour me remplacer, que j'attendrais le temps qu'il faudra et biflez-moi, allez-y, j'adore ça. 
Ils apprécient le geste et la vie reprend son cours (de merde).

Finalement ils me disent un peu plus tard que je peux partir si je le souhaite avant les fêtes. Les enfants n'auront plus école et les parents seront à la maison la plupart du temps. Parfait. À côté de ça j'ai un ami qui me propose d'aller faire du fruit picking avec lui près de Sydney. C'est dur, mais beaucoup mieux payé (200$/jour cette fois) et en plus je serai avec un pote. Banco, je prend mon billet d'avion. Je préviens donc les parents du jours et de l'heure de mon départ, bien 15 jours avant le jour J. Réponse des intéressés : &quot;Ah non, on pars en weekend à cette date, il faut que tu garde la maison, pars un autre jour&quot;. Ils ne m'avaient bien entendu pas parlé de ce weekend et ne m'ont pas non plus demandé mon avis, à savoir si j'étais d'accord pour rester jusque là. Pour la première fois depuis que mon arrivée, j'ai donc dis &quot;non&quot;. Ça ne leur a pas plut. Tellement qu'ils m'ont laissé une semaine pour partir (à savoir demain dernier délai) et sans lubrifiant s'il vous plait. 

Sachant qu'ils ne m'ont pas payé cette semaine et qu'ils ne m'ont pas non plus remboursé tous les frais que je leur ai avancé (environ 160$), que je n'ai pas de contrat avec eux, donc rien d'officiel à leur mettre sous le nez, j'ai le réel sentiment de mettre fait bien baiser.

ndlr : Je suis fille au pair dans une famille de riches FDP


Je ne sais pas si vous vous êtes déjà posé la question, mais personnellement je me le suis souvent demandé : Qui sont les acteurs porno ? Y a t'il un milieu social plus favorable à ce choix de carrière ? Ont-ils un passif qui fait que ? Ont-ils été en contact avec un tonton très gentil quand ils étaient petits ? Leurs parents sont-ils fiers d'eux ? Sont-ils tous sex addict ? Ont-ils un vide à combler ? Où est-ce juste un moyen de gagner leur vie ?

Bref, qu'en pensez-vous ?

Photo : Evil Angel en charmante compagnie
Pour les rageux : je voulais poster dans le g/question mais pas possible de mettre de photo.

Bonsoir à tous, 
Je vais vous raconter quelque peu ma vie aujourd'hui. 
Après une enfance et une adolescence studieuse mais familialement chaotique, j'ai décidé dès mes 18 ans de quitter mes parents pour faire mes études à Paris. J'ai adoré cette ville et y ai passé jusque là les meilleures années de ma vie, mais Paris reste une ville extrêmement chère et j'étais encore trop proche de mes parents. Après 3 années, je me retrouve à Annecy pour ma dernière année d'étude. Comment que passer de Paris à Annecy c'est un peu comme bouffer une madeleine rassise après un bon homard : C'est de la merde. C'est tout de même là bas que j'ai fais la connaissance d'un backpacker pur et dur, qui m'a motivé pour enfin franchir le pas et faire ce que je voulais faire depuis dès années : m'expatrier en Australie. 
And here I am ! Depuis presque 3 semaines maintenant, je suis fille au pair à Melbourne dans une famille pétée de thune. Je suis logée, nourrie, véhiculée et payée bien sûr. Mon job consiste à emmener les mômes à l'école, les ramener et faire en sorte que la maison soit bien tenue, autant dire que j'ai pas mal de temps libre pendant la journée mais également les week end. Ci-joint quelques photos des quelques lieux que j'ai pu visité jusque là : le CBD de Melbourne, vue de l'océan from Mornington, le dandenong national park et quelques animaux mignons. 
Des bisous

Super endroit pour lire des BD OKLM ou jouer à un jeu de société avec ses potes. On peut aussi y manger des hot dog de 42 centimètres (un peu comme ma bite). Métro Châtelet, game on.

La légende dit que la réponse a été donnée 200 fois, hélas et malgré mes efforts, je ne l'ai point trouvée, donc je me tourne vers vous amis choual. 
Ayant plus un rôle de spectateur que d'acteur sur ce site je poste peu. Pour une fois que le coeur m'en dit, me voilà coincé... Comment fait-on les amis, pour poster une box avec plusieurs photos, quand on a un mac et que fastone n'est pas compatible avec OS-X ?

Bien à vous

Bonsoir tous, 

Je m'apprête à m'envoler pour l'Australie et je souhaiterais profiter de cette occasion pour remplacer mon vieux Reflex, qui n'est plus du tout adapté à mes besoins (c'est un Nikon d3100, objectif 18-55 = caca). Qu'est-ce que vous pouvez me conseiller ? 

Des bisous

Petit animal mignon de la famille des canidés, Lila est réputée pour la puissance de ses attaques &quot;bisou&quot; et &quot;câlin&quot;. 

Si vous prenez l'avion à l'aéroport Schoenefeld de Berlin, vous pourrez tomber sur cette immense affiche... Quelque peu restrictive

beaubordel

La réputation des français à l’étranger

My biggest tattoo

Une histoire de fantôme youtube.com

Mon premier "job à l'étranger" : fille au pair en Australie

[NSFW]Qui sont les acteurs porno ?

Une choualette en Australie

Le dernier bar avant la fin du monde

Je pose une question

Besoin de conseil pour l'achat de mon prochain Reflex

Je vous présente Lila

L'individualisme ? C'est cool

[NSFW]"Pas de commentaire sexuel, je suis une artiste"