On ne choisit pas sa famille #19
Je me dis que pour vous mettre en forme un lundi, un p'tit ONCPSF pourrait être pas mal !
En très gros, travail psy actuel et me suis rendu compte de certains trucs, notamment via des souvenirs qui me sont revenus (que j'vous donne sans ordre chronologique ou quoi) :
- Quand j'étais gosse, elle venait toujours me réveiller avant mon réveil. Mais pas en mode "allez mon p'tit Gray, faut aller à l'école !", non non. Plutôt en me faisant des bisous partout sur le visage (un peu comme une femme gaga ferait avec son chien). A tel point que j'ai demandé, vers l'âge de 15 ans, à déménager dans la cave/salon d'été pour avoir un coin plus grand à moi et, surtout, une pote qui fermait à clef. Je me souviens encore des fois au début où elle est venue et a toqué à la porte d'un air déçue de pas pouvoir me recouvrir le visage de bave au réveil (oui parce que lui dire "stop" suffisait pas).
- Elle me voyait comme un confident, m'a jamais vraiment traité comme un enfant. Par exemple, père (adoptif, je rappelle) gendarme, il était parti, elle a donc invité un de ses collègues (de plus de dix ans plus jeune que lui) et son fils (de 8/9ans) en vacs chez nous une semaine. Elle en était folle amoureuse. Une fois qu'il est parti, elle s'est vantée (auprès de moi hein, son fils de 15/16ans à l'époque) que son amant lui avait dit qu'il avait jamais reçu une fellation pareille, quand elle l'a sucé sur la balancelle du jardin. Jamais j'ai pu me rassoir sur cette balancelle.
- Elle a aussi pu dire à sa sœur, devant moi, alors que je devais avoir 13 ans, mot pour mot en parlant de mon père adoptif : "Il est très porté sur la chose, donc j'écarte les pattes une fois de temps en temps pour effectuer mon devoir conjugal et avoir la paix". Depuis ce jour-là, dans ma tête, ça a longtemps été "les mecs pensent qu'au cul et les meufs se sacrifient alors qu'elles aiment pas ça".
- Pareil, elle m'a sorti quand j'avais genre 13/14 ans "oh tu sais, un trou est un trou, une bite n'a pas d’œil" quand je lui avais parlé d'une fille que j'aimais bien, en me disant qu'au pire, si c'est pas elle, ce sera une autre.
- Quand j'étais ado, on a habité dans ma ville natale. Souvent, quand on passait en voiture à côté d'un champ, elle me disait "tu vois mon p'tit Gray, c'est sûrement ici que t'as été conçu hihihi". En voiture. Avec mon père adoptif qui conduisait. Donc qui n'était pas du tout concerné par cette baise racontée. #Malaise
- Pour "brouiller les pistes" car je me suis douté très jeune que mon père n'était pas mon vrai père (une amie de lycée m'a dit dernièrement "j'me souviens, toute la période du lycée t'étais persuadé que c'était pas ton vrai père", alors que pour rappel, ma mère me l'a avoué littéralement la veille de ma première épreuve de bac car, et je cite, "comme ça t'auras l'esprit tranquille et tu te poseras pas de question"... connasse)
- Quand j'étais gosse, j'étais bien portant. Un jour, dans la piscine gonflable du jardin, je faisais le con : slip de bain remonté, lunettes de plongée, bonnet de bain, et j'imitais Les Inconnus ("Ingrid, efkeu tu baises ?") pour faire rire mes parents. Ma mère m'a pris en photo car trop hilare. L'adolescence se passe, je m'amincis de fou, elle retombe sur la photo, et me dit "Oh tu vois Gray, j'ai pas osé te le dire à l'époque, mais... tu me faisais vraiment pitié, à être gras et gros comme ça..." et pouf, elle a déchiré la photo devant moi, j'avais l'impression qu'elle me déchirait en même temps. C'est passé d'un bon souvenir d'enfance où j'faisais marrer mes parents à un "tu me faisais pitié quand même". Depuis ce jour, j'ai des gros soucis avec mon corps (pas jusqu'à TCA mais pas loin, genre j'ose jamais me désaper devant une meuf ou me baigner par peur d'être jugé et que j'me trouve trop gras, tout ça, même en allant à la salle, ça changera jamais).
- Plus tard aussi, lors de l'instance de divorce entre elle et mon père adoptif, elle a pu me sortir "tu vois, si je t'ai tant aimé toutes ces années, c'est parce que quand je te regardais, je voyais ton vrai père, l'amour de ma vie" donc... elle m'a pas aimé pour moi mais parce que j'étais une "photo" de celui qu'elle aimait ? Ce qui expliquait ses gestes incestueux constants.
- J'suis tombé dans la suranalyse, parce que je voyais constamment les gens être mal à l'aise quand elle parlait (son adage préféré étant "là où y a d'la gêne y a pas d'plaisir" donc elle était sans gêne aucune). Donc now, je fais ultra gaffe et j'ai tjrs peur de froisser les gens.
--> Du coup j'suis passé d'une enfance incestueuse à : "t'étais gras tu me faisais pitié" + "si je t'ai tant aimé c'est parce que quand je te regardais je voyais ton père" (= j't'ai pas aimé pour toi, j't'ai aimé parce que tu me faisais penser à l'amour de ma vie, et bordel tu me faisais pitié avec ton corps gras là)
Donc excès de fou into "the excès is a lie, c'était pas pour toi lol".
Évidemment, tout ça a eu des impacts significatifs (genre vraiment non négligeables) sur moi, mais ce serait trop long à expliquer. Je peux faire une box ou un comm si vous voulez, mais le "vous êtes anormalement sain" que des psys m'ont sorti était pas si vrai.
- Et pour l'anecdote, dernièrement, leurs deux chiens (le père et sa fille) sont morts à une semaine d'intervalle. Le père avait des gros soucis cardiaques et devait se faire ponctionner une fois par mois, et la fille est morte d'une "leucémie foudroyante, mais c'est parce qu'elle a léché de l'herbe quelques jours avant, donc je suis sûr qu'elle a léché des produits chimiques lancés par les avions là, c'est le gouvernement qui a tué ma chienne". Le père de la chienne est mort une semaine après d'une crise cardiaque. Ma mère est tombée en dépression et ne se levait que pour boire de l'alcool et prendre des médocs et... elle s'est repris une chienne. Je plains tellement la pauvre bestiole.
- Et la dernière fois que je suis allé les voir, j'y suis allé avec mon chien. Je lui avais confié y a quelques temps une demi semaine. Mais elle voulait pas me le rendre et disait toujours ne pas être dispo donc l'a gardé trois semaines. Le pauvre doggo s'est retrouvé avec 5 kilos de trop (c'est un berger australien miniature, donc bon, ça fait beaucoup, mais vous le verrez sur la photo en comm, elle l'aime tellement qu'elle a mis pleiiiin de photos de lui sur le mur de son "bureau") parce que dès qu'il réclamait, elle lui donnait. Bah la dernière fois que j'y suis allé, je lui ai dit stop parce qu'elle arrêtait pas de le nourrir, elle a continué, donc j'ai dit "regarde Cthulhu, regarde-le bien. Parce que c'est la dernière fois que tu le verras vu que t'es pas foutue d'écouter ce que je te dis concernant son éducation. Tu maltraites tes animaux autant que tu veux mais pas le mien". Elle a rep "Mais non Gray... dis pas ça..." puis s'est tournée vers mon chien et a dit "Non je peux pas, papa veut pas que je te donne à manger, c'est papa le méchant, mamie peut rien te donner à cause de papa". Connasse, là.
J'ai sûrement zappé pas mal de trucs, ou redit des trucs déjà dits (auquel cas déso, y a tant à dire) mais voilà.
Ah et en cadeau en comm : j'ai fêté mes 34 ans y a pas longtemps, elle a donc envoyé une carte, mais... pas achetée, juste récup une image sur internet et l'a imprimée pour en faire sa propre carte. Elle m'a aussi envoyé une superbe "e-carte" avec une vidéo et un message bourré de faute (je m'appelle "Mickaël", donc "Micka", pour info, et admirez l'effort dans le message)
Bon lundi et bon courage à tous !
TLDR : Ma mère est une malade mentale
Parce que la première partie du mot est de ma mère, la seconde partie est de mon père bio (avec qui elle s'est remise)
Tellement plus agréable de lire la vraie misère humaine d'une vie détruite plutôt que les fausses histoires de succès ..
Continue tant que tu le peux, et surtout le jour où tu penseras mettre fin à tes jours : ne le fais surtout pas ! On veut encore lire le roman de ton désespoir...
C'est beau ce que tu parviens à faire. Travailler sur toi-même pour surmonter tout ça et arriver à en parler aussi bien, et plus fort encore, devant ce grand parterre de dégénérés qu'abritent ce site.
Ça demande beaucoup de force de caractère, je crois.
C'est aussi une malédiction. J'ai dû me détacher de moi-même pour pouvoir tanker tout ça. Du coup je me sens pu vraiment humain et je peux te raconter n'importe quoi de ma vie comme si c'était une blague. Genre que ma première fois a été un viol que j'ai subi et a duré 3h30. Par contre quand j'ai des émotions qui arrivent je galère de fou à les gérer.
Je comprend tellement ta situation, j'ai une mère du même niveau... Mon père est décédé en Novembre, c'était très éprouvant, j'ai passé une semaine complète avec lui pour le soutenir et l'accompagner jusqu'au bout.
A peine sortit de la chambre, que ma mère décide de faire un maximum de merde pour que toute l'attention retombe sur elle (Ils sont divorcé depuis 25 ans je précise), et au lieu de commencer à faire mon deuil et être soulagé qu'une longue periode pénible soit quasiment fini, et de savoir que mon père ne souffrait plus, il a fallut que j'aille chez cette connasse la trainer par les cheveux jusqu'à l'hopital pour la faire interner car elle voulait se "foutre en l'air" vu qu' "On lui réponds pas assez vite et qu'on préfère notre père" (je rappel il est mort quelques heures avant hein...)
Aujourd'hui elle est à grenoble en train de se faire sauter par chez pas qui, surement les types qui ont cramé la médiathèque ou quoi vu les messages qu'on a trouvé sur son portable...
Courage a toi et détachement quand nécessaire <3
On est en train de vivre la même avec le père d'un pote, sa mère est un peu comme la tienne et son père (qui est une crème) est en train de nous lâcher.. elle commence déjà ses crises de jalousie parce que tout le monde s'inquiète pour lui.
C'est vraiment triste et écœurant..
effectivement. de partager des aventures de sexe avec ses enfants, c'est déjà un indicateur à ton TLDR.
Je comprends. Le travail que tu fais te permettra de ne plus (ou moins) avoir le sentiment de subir. Il y a autant de solutions que de personnes et ce qui est important cet que tu trouves TA solution pour avancer.
CSB on : il a fallut que j'accepte que je n'aurais jamais la relation que je voulais avec mon père, et donc, que j'arrête d'essayer de la créer, pour pouvoir avancer sur çe sujet et prendre enfin du recul. CSB off.
Je te parle de mon vécu juste pour te dire que c'est possible de "passer à autre chose".
Bon courage ! La vie est belle parfois.
Le ton des ONCPSF à bien changé, force à toi bro, t'as de quoi de te faire une belle life
Pas besoin de t'excuser et c'est pas obligé d'être marrant. On accueil tes csb comme elles sont, avec toutes leurs authenticités.
Boarf, c'est juste "éteindre la lumière", une fois que j'suis pu là, j'suis pu là et basta. Et au pire, bah ça fera un connard en moins sur Terre qui cherchera à faire le bien, ce sera pas une giga perte non plus, et en plus j'en serais pu donc ça me regarderait pu
Ah c'est ultra pessimiste, et en même temps bah j'ai été élevé de sorte à penser que ma vie ne valait rien. Je ne suis pas croyant et ne crains pas la mort. Donc bah... des gens meurent tous les jours, moi j'ai jamais demandé à naître, donc ouais, ce serait comme se débarrasser d'un micro-onde qui fonctionne pu. Et juste éteindre la lumière.
Y a des trucs biens dans la vie, je dis pas. Mais si t’es pu là pour le voir et le savoir, tu t’en fous
Le problème de ton raisonnement aux apparences presque logiques, c'est que tu éludes toutes les voies dans lesquelles tu vas mieux et où tu te ne vois plus comme un micro-onde cassé.
Tu n'es pas condamné à rester dans l'état de mal-être que tu éprouves aujourd'hui. Ce que tu as compris sur toi avec la psy n'est pas une condamnation finale, c'est les clefs pour aller de mieux en mieux.
Les voies dans lesquelles je vais mieux, je les ai éludées de mon esprit y a longtemps, après tout ce que j'ai connu. Pour moi, je vois la vie comme une gigantesque fosse remplie de merde dans laquelle tu essaies de trouver des petits trésors des fois et tu t’en contentes. Moi j’arrive pu à m’en contenter. J'ai même jamais pu. J'ai trop appris à pe détacher et à voir les choses dans leur ensemble et voir que c'est la merde partout et que notre vie est ridicule (politique à chier, monde entier à chier, Humain à chier, fonctionnement humain classique à chier, et j'en passe).
J'essaie de m'accrocher, "en espérant le meilleur mais en m’attendant au pire", et si pire il y a, solution il y a aussi, et ce n'est même pas un problème. Enfin bref
Je suis pas médecin mais t'es en fat lourde épaisse dépression mon bro.
Quand tu dis que les petits trésors dans la fosse à merde ne te procurent plus assez de bien être pour que tu trouves la vie valable. Ce n'est pas sensé être le cas. Tu es sensé éprouver du plaisir en jouissant de la vie dans les trucs qui te font plaisir (et ce malgré la misère du monde et la condition humaine).
Et ce que je veux surtout faire passer comme message, c'est que ce n'est pas définitif. Ça se répare, ça s'entraine et à chaque progrès réalisés dans cette direction c'est du kiff en plus dans la vie.
Ah oui bien sûr, mais je l'ai toujours plus ou moins été. Y a deux dépressions :
- la dépression-état, qui est juste un "état" temporaire qui survient après un événement (genre mort d'un proche qui te fait tomber en dépression et tu mets qqs années en à sortir)
- La dépression-trait, qui est.. un trait de ta personnalité. La mienne, parce qu'au plus loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu crever. J'ai même retourné un couteau contre moi-même quand j'avais 10 ans, donc bon.
Actuellement en plus, passage difficile dans ma vie, donc je suis loiiiiiin de réussir à me satisfaire de quoi que ce soit. Ma vie actuellement c'est : Mon lit et mon bureau (qui est à 1m de moi car je suis en full TT). J'ai heureusement les promenades de mon chien, mais bordel ce que je m'emmerde, et j'ai rien envie de faire. Ca fait une semaine que j'ai mon réveil le matin pour aller à la salle mais... j'arrive pas à sortir de mon lit. Mais là je trouve absolument rien qui me procure du plaisir. J'aimerais trop essayer le jeu REPO pour me marrer mais j'ai zéro pote que ça botte, donc rip
On verra au fil du suivi que j'ai actuellement. T'façon me suis tjrs dit que ma date de péremption était autour des 33 ans, j'ai eu 34 y a même pas une semaine. Hey, ça se trouve je vais avoir raison héhé !
Je savais que ta mère était tarée, on était habitué à tes confidences, mais le "joyeux âne hiver cerf" j'étais pas prêt. Mais comment tu peux écrire ça à ton fils avec cette impression d'image dégueulasse.
Mouais... j'ai toujours ruminé contre ma génitrice pour son comportement pendant mon enfance, âgé et expérimenté j'estime que cette gamine est arrivée à la ménopause sans jamais avoir été adulte (exploit), mais quand je te lis... j'ai l'impression de jouer en division d'honneur.
Tu as du courage gars et faire un travail sur soi avec un psy demande beaucoup d'efforts.
T'as fait le bon choix: RESPECT!
J'ai vécu jusqu'ici sans psy et en vivant avec mes dommages jusqu'à now, mais la psy que je vois, je l'ai vue deux fois et ca m’a aidé à réfléchir sur moi-même et comprendre plein de trucs. Je sais ce que je suis devenu, pu qu'à changer ça
Genre dans ma tête, c'est inconcevable qu'on me complimente ou envisage comme un ami (vu qu’elle m’a aimé en excès mais c'était finalement du mensonge), et en amour je suis juste fait pour faire en sorte que ma moitié soit la personne la plus heureuse du monde.
Je me vois comme un micro-onde : s'il fonctionne c'est cool mais tu l’aimes pas pour autant, il est juste là. Et s'il fait mal son taf ou tombe en panne, bah tu le jettes et basta
surtout auto-centrée sur elle même, je n'ai pas dit cintrée hein...trouve une copine ou un copain et vie ton amour, tu auras beaucoup à reporter. le chien est déjà une belle porte de sortie, ne te laisse pas voler ou polluer tes instants de vie
J'aimerais bien, mais vu mes syndromes infirmier / sauveur, j'ai tendance à vouloir apporter bcp à ceux qui en manquent et j'me fais baiser à la fin comme un con.
Au moins le chien me sera ma bouffée d'air pu, lui
Tu as clairement pas eu de chance au tirage des cartes.
Tes traumatisme sont profond et te faire aider à travailler dessus et probablement la meilleure chose à faire.
Je ressent dans tes lignes la volonté de ne plus être celui qui à été auparavant.
Qui voudrais tu être aujourd'hui ?
Honnêtement ? Mort, très probablement. 34 ans à combattre et à tomber sur de la merde, ça fait long.
Forcément, j'aimerais me trouver une meuf enfin stable (parce que bon, mes trois longues relations, gros lol hein, vu que j'ai un syndrome de l'infirmier/du sauveur, et que j'me prends pour un objet qui doit apporter du bonheur à ceux qui en manquent, ça attire les zinzinsà, des potes cool avec qui jouer et faire des soirées, et basta.
J'essaie de m'y accrocher, mais au moins je sais today que j'ai une porte de sortie easy peasy (et peacy, surtout), quoi
Parles moi de toi. Tu travailles ? Tu as des hobbies ? Tu habites en ville ou à la campagne? Tu es dans quel région ? As tu déjà voyagé ?
Je suis probablement incapable d'imaginer les difficultés que tu as rencontré tout au long de ta vie. Mais en vrai je suis prêt à parrier sur toi.
Quand tu auras realisé que la vie à du goût, que certaines choses simple permettent de se sentir bien ( la nature , les animaux , se depenser physiquement...)
Tu seras bien plus capable que nimporte quel débile fragile à l'enfance protégé.
Je suis un "sauveur", le mec qui va vers les gens qui sont seuls pour leur éviter d’avoir à l'être parce qu'il sait ce que c'est. Donc j'ai eu trois grandes relations :
- 5 ans, je suis ressorti puceau à 22 ans
- première fois à 23 ans = viol (subi bien sûr)
- 7 ans, j'ai fini avec un casier judiciaire parce qu'elle m’a piégé (harcèlement, puis séquestration, violence, menaces, etc. mais elle a porté plainte en premier et j'ai tout décrit mais ils se foutent du contexte donc je l’ai eu dans le cul et elle continue de traîner en bas de chez moi)
- 2 ans, elle me doit 5000€, je continue de payer l'assurance de sa voiture (que je lui ai avancée) alors qu'elle a pas le permis, elle a toujours la propriété de mon chien que je lui ai filée avant de faire ma TS pour pas qu'il souffre en attendant qu'on retrouve ma dépouille et pour pas qu'il finisse en refuge.
Je suis incapable de me "lier" aux gens car peur que mon existence les emmerde. Donc je rends service sans rien attendre derrière, jamais, et si je souffre, je préfère mourir seul que faire chier qqun avec mes problèmes. Et mort, au pire, ils se diront "boarf, on le voyait quasi pas, il était pas si important dans notre vie, ca changera pas grand chose".
Pour répondre à tes questions : je suis en full TT, dev web junior. J'aime l'écriture et faire de la moto, et jouer mais à des jeux entre potes (mais personne avec qui y jouer). J'habite excentré de Dijon et j’envisage de déménager vers Lyon, mais le calme de la "campagne" me manquera. J'ai déjà un peu voyagé, en couple, mais ma dépression me dérobe énormément d’énergie.
J'essaie de me bouger, d’aller au sport dès demain (même si j'ai fait un épanchement pleural lundi dernier). J'essaie d’aller bien. Mais au moins je sais que j'ai ma porte de sortie, et que, pour l’avoir expérimentée, elle n'est pas si difficile que ça à atteindre.
Tu sembles avoir déjà engagé un travail avec la psy. Il y a plusieurs grands chapitres de dégagés.
Le syndrome du sauveur n'est pas une obligation, c'est un fonctionnement qui est repéré mais lorsqu'il est conscientisé il peut être "corrigé" ou à minima "dilué".
Apparemment dans ta jolie jeunesse tu n'as pas connu l'individuation, tu es, semble-t-il l'objet de ta mère, et par extension de l'autre puisque c'est ainsi que tu as grandi. En avoir conscience est une force bien qu'actuellement tu le voies comme le fait d'une vie misérable qui n'a aucun prix (ce qui est logique un objet n'est pas vivant, tu dois donc être mort).
Continu le travail avec la psy, tu sais, eux aussi ont le syndrome du sauveur. Eux aussi sont tes objets (des poubelles à déchets psychiques?) pendant ces séances.
Apprends à te connaître et à kiffer avec les limites de la vie, hésite pas à écrire ici, on aura du plaisir à te lire.
La vache, c'est exactement ça. J'utilise la métaphore du micro-onde : tu "aimes" pas spécialement cet objet, juste il t’est utile et quand il ne l’est plus il est bon à jeter. Je suis un micro-onde. Et je n'ai même pas ma place en tant qu’humain.
Et ouais, je la vois demain et j'ai assez hâte.
Et merci mais je pense qu’à part mes box ONCPSF qui sont "funs" et font dédramatiser les Chouals sur leurs propres vies, y a peu d’espace ici où parler. Mais thx
Du coup c'est ta mère en photo avec ton chien ?
Bordel mon vieux, plein de force à toi..
Les deux premières je suis sûr de les avoir déjà lu. Mais t'inquiète il n'y a aucun problème.
Je vais te donner un bon conseil Grayson : coupe les ponts et fuit.
Ta mère toxic as fuck et elle est la source de nombreux de tes traumas. T'es pas un objet pour sa satisfaction, tu es une personne, tu compte, et ta santé mentale aussi.
Depuis que j'ai coupé les ponts avec la mienne (une grosse folle) je m'en porte beaucoup mieux.
Merde. Déso. Enfin au moins vous voyez que je mens pas, comme ça !
Le mal a déjà été fait, y a pas qu'à elle que je suis devenu un objet mais dans la vie de tous les jours. Je me vois pas comme une personne donc encore moins comme une personne qui compte.
Limite quand j'y vais now je me défoule sur elle et ne prends aucune pincette (et le pire, c'est que les gens ne disent rien et me remercient parfois, tellement elle est... imbuvable)
ça reste une situation toxique pour vous deux, le mal est fait, c'est trop tard pour la changer elle, mais pas pour te changer toi !
Du mal à été fait dans le passé, mais on peut empêcher qu'elle en refasse dans le futur.
Elle n'a plus aucun impact sur moi, j'ai érigé un bouclier de millième degré quand je la vois, tout ce qu'elle dit me passe au-dessus, c'est surtout quand je vois ce qu'elle peut infliger aux autres qui n'osent rien dire que je lui rentre dans le lard sans vergogne
L'autre fois, j'y suis allé, y avait ma soeur (côté père bio) et ma nièce s'est pris la tête avec mes parents, donc ils ne se parlent plus. Un moment, sans crier gare et sans raison aucune, ma mère a lancé le sujet sensible de ma nièce, en disant à ma soeur "non mais tu sais, on n'a rien contre Marie (nom d'emprunt), mais depuis le message qu'elle nous a envoyé, on préfère..." et là je l'ai coupée et je lui ai dit "OH ! On passe un bon repas, on déconne, c'est quoi l'intérêt de parler de ça en fait ? Apprends à réfléchir avant de parler, bordel, y a aucune raison de parler de Marie ici alors que c'est un sujet sensible, stop !".
Juste ma mère est restée dans ses pensées, puis elle a pensé à Marie, donc s'est dit "oh tiens je vais en parler", bah non tu fermes ta gueule, sale pute. Tu réfléchis à ce que ça va donner si tu en parles.
De là, ma soeur, mon père et mon neveu m'ont lancé un regard d'approbation, et m'ont remercié en privé plus tard. Parce que, eux, n'osent pas faire ce que moi je n'ai plus de mal à faire. Parce qu'elle mérite, cette salope.
résumé:
L'auteur partage des souvenirs de son enfance et adolescence marqués par des comportements inappropriés de sa mère. Elle le réveillait de manière intrusive, le traitait comme un confident plutôt qu'un enfant, et partageait des détails intimes de ses relations amoureuses. Ces expériences ont eu des impacts significatifs sur sa perception de soi et des autres, notamment des problèmes de confiance et d'image corporelle. L'auteur mentionne également des anecdotes sur les animaux de sa mère et la difficulté de récupérer son propre chien après l'avoir confié à sa mère. Enfin, il évoque la déception liée aux cartes d'anniversaire reçues de sa mère.
