
De toute façon, ils ne font pas ça pour l’amour du cinoche. Leur but, c’est de tourner le plus vite possible, avec le moins de coûts, et surtout avec le maximum de subventions imaginables ! Que le film soit bon ou qu’il se vende, c’est accessoire… On colle une tête d’affiche avec un nom vendeur pour que le CNC et consorts soient contents et que la supercherie ne se voie pas trop, et hop, c’est dans la boîte ! Si ça ne marche pas, on trouve vite fait un bouc émissaire : si c’est un film communautaire, on crie au racisme, sinon on accuse les producteurs de sabotage (tu produis un film avec ton propre fric pour le saboter aussitôt ?).
Tu manques donc cruellement de culture cinématographique française donc, car il y a eu beaucoup de bonne voir très bonne comédie français depuis.
Le problème de n’en citer que 2 ou 3, c’est que ce serait trop réducteur et que ça risquerait de donner l’impression de valider ton propos par un cherry picking.
Mais si tu veux des exemples concrets, voici quelques comédies françaises récentes qui tiennent largement la route :
Le Sens de la fête (2017)
Adieu les cons (2020)
Comment c’est loin (2015)
Les Dissociés (2015)
Problemos (2017)
Il y a bel et bien de très bonnes comédies françaises, mais elles ne deviennent pas toujours des succès en salles et passent parfois inaperçues médiatiquement.
Edit: Et encore, je t’en ai sorti quelques-uns de tête, sans aller chercher trop loin ni citer des réalisateurs plus “barrés” ou de niche comme Dupieux.
Edit²: et même dans les comédies dite
"populaire" (moins ma came cela dit) il y en a de très bien, du genre :
Nicky Larson et le parfum de Cupidon (2019)
Super-héros malgré lui (2022)
Une petit truc en plus (2024)
24 jours et 1,2 million,si ça c'est pas du détournement de fond pour s’enrichir alors que le film a du couter 100 000 euros c'est déjà pas mal. (j'ai rien vue du film ni une bande annonce,mais les film français comme ça,je doute qu'il y ai masse d'effet spéciaux ou de cascade avec explosif et voitures détruites ...)
Toi tu connais pas grand chose au cinéma surtout non ?
1,2 millions c'est rien du tout pour un film, et là-dedans t'as les acteurs et les techniciens à payer, la productions, les frais généraux.
A titre de comparaison, le film Radin, de 2016, sans effets spéciaux, a couté 10 fois plus cher.
T'imagines pas trop combien il y a de gens impliqués dans un tournage, si?
Décors, costumes, accessoires, lumières, matériel pour enregistrer, des gens qui organisent le tournage, l'intendance, les acteurs, les figurants, le(s) réalisateurs, la production, ceux qui s'occupent du son, ceux qui filment, ceux qui font le montage...
ça change rien au fait que c'est de la merde et que tout ce petit monde n'est pas payé en fonction de la qualité du produit et de ses ventes...
J'en sais rien si c'est de la merde, j'ai pas vu le film.
Et oui, tout le monde n'est pas payé en fonction de la quatilé du produit et des ventes. En même temps, heureusement que les techniciens ne soient pas payés à la qualité du film parce qu'ils ont pas leur mot à dire sur la réalisation. T'imagines si les vendeurs ou vendeuses en grand magasin étaient payés en fonction de la qualité des produits choisis par le patron?🫤
c'est exact j'y connais rien,moi je regarde un film et le reste je m'en branle.
mais la ou j'ai raison c'est que déduit du salaire des acteurs (qui fait partie de l'arnaque) au final il reste quoi en cout réel pour le film ? sans doute 100 000 euros,et c'est bien de ça dont je parle le cout réel,pas le salaire des acteurs et des technicien.
donc ce film est une arnaque et un vol manifeste.
T'as partiellement raison pour l'équipe technique.
Bien trop souvent on incombe le succès d'un produit à un PDG ou un chef uniquement, toujours en oubliant les travailleurs derrière qui rendent la réussite possible. Il en va de même pour les échecs, tu peux avoir de bonnes décisions managériales mais des branquignols derrière qui font tout capoter. Bah il en va de même pour les films. Les réals sont rendus responsables de tout, mais dans les faits t'as des fautifs dans l'applicatif.
