Un con d'homme avec son condom

Holà les Chouals, petite CSB un peu vieille mais crade et crue (crude ?):

Un soir de sortie de bar entre potes, une fille posée là, qui me fixe, et trouve des stratégies pour qu'on arrive à parler. Le genre de fille qui n'a pas froid aux yeux, qui tchacthe très facilement, très vite, et qui te fait fortement comprendre que tu lui plais si tel est le cas. Le genre de fille qui a le regard très aguicheur, mais aussi qui crie braguette, sans forcément être supra vulgaire et salope. Et, cerise sur le gâteau, pas dégueu en plus de ça (un petit air de Natalie Dormer en brune). Elle est donc venue me voir et, forcément, on s'est "rapprochés" assez rapidement. On discute, on discute, mais pour X raison, on ne finit pas la soirée en étant l'un chez l'autre.

On continue de se rapprocher par messages, et au bout de quelques jours vient la fameuse demande de contact snap qui voulait tout dire. Elle se met à me chauffer en m'envoyant des snaps pas très catho d'elle, me demandant de faire de même, ce que je fais. On se chauffe de plus en plus, toujours à distance parce que nos emplois du temps ne permettaient pas de se voir forcément. Jusqu'à un soir.

De base, je suis le connard tout niais qui aime les filles un peu innocentes, et pas du tout les filles méga entreprenantes, et encore moins les plans cul (ouais bah cucu la praline, j'y peux rien, le côté animal je suis pas un grand fan). Mais le côté "on s'échange des nudes", c'était bien sympa, enfin vous imaginez bien, quoi.

Bref, comme je disais: un soir, comme quelques autres, on se chauffe, et elle me dit qu'elle adorerait que je vienne chez elle, et que je ne peux imaginer ce qu'on ferait. Qu'à cela ne tienne, la chance était avec nous, puisque j'étais dispo ce soir-ci, et elle aussi. Je lui propose alors de venir chez elle, ce qu'elle accepte sans se faire prier. Je me rhabille (j'étais déjà dans mon lit), prends mes clefs de voiture, et prends le chemin jusqu'à chez elle.

Une fois arrivé, on sait tous les deux ce qui va se passer, mais on fait un peu durer le plaisir, on fait monter l'excitation, fait monter la tension jusqu'à ne plus pouvoir tenir, à jouer à qui cèdera le premier. Au bout d'un moment, c'est elle qui cède, elle me guide alors jusqu'à sa chambre, on se pose, on commence à se désapper, et on lance les hostilités pré-coïtales. Une fois tout le fatra passé, elle me tend el famoso cellophane (même si je déteste ça, mais des fois, vaut mieux pas le zapper), et on prend place.

On voit l'habituée, parce qu'à peine l'emballage du condom retirée qu'elle se met directement en position (et sacrée position) quatre pattes, à attendre que la taupe se glisse dans le terrier. J'enfile la chaussette, me mets en position derrière elle, forcément, commence à baisser les yeux, écarte un peu la voie pour une entrée en matière plus smooth et jouer un peu pour -encore- faire durer le plaisir, et là, l'horreur: Je vois une trace de crasse noire ronde phénoménalement opaque autour de son trou de balle, une sorte de trace de merde séchée datant de Mathusalem, un amas de champis du trou du cul, une accumulation d'années de mauvais torchage, les restes de ses repas des dix dernières années.

A ce moment, ça m'a juste totalement refroidi, une véritable descente émotionnelle, et pas qu'émotionnelle, la redescente, puisque mon zob est direct' passé en mode "zizi jeter poubelle". Limite si je pouvais pas baisser la tête et voir le mini Grayson me regarder dans les yeux en train de me faire un fuck et en disant "nope nope nope je vais pas là-dedans moi t'es dingue". Le zob en grève et la capote pendouillante, je me dis "bon, tant pis, tant qu'à être là, on y retourne". J'essaie de réveiller le poireau, mais rien, le truc s'est braqué comme pas permis et refuse toute coopération.

La demoiselle se demande ce que je fous, mais en bon gentleman, je me voyais mal lui dire "ah déso, ton trou du cul crasseux m'a dégoûté lol", donc je lui dis de patienter un peu, que c'est l'effet du préservatif (elle savait que je détestais ça). Elle rigole un peu, je me sens con, je panique, ce qui rend la chose encore plus complexe et le zob encore plus braqué (bah ouais, il croit que je me fous de sa gueule, le con, et ce truc, c'est pire qu'une femme: faut surtout pas s'énerver dessus sinon c'est complètement mort).

Au bout d'un moment: on se rend à l'évidence et on laisse place à l'abandon, à l'échec. J'essaie de prendre sur moi en lui brodant des conneries, "blah blah c'est parce que j'ai pas de sentiment", "blah blah c'est la capote", "déso lol". Elle qui se moque gentiment de moi, mais avec un fond de vérité parce qu'on sent qu'elle est deg de botter en touche. En finalité, je n'ai jamais couché avec elle, et à chaque fois que je la croisais, elle me lançait des piques (par ex: si je disais "ptain t'es dure avec moi, là !", elle me répondait "ouais, pas comme toi !"). Pas facile la vie de gentleman à la mentalité de puceau idéalisateur.


TLDR: Mini Grayson qui fait grève devant un trou de balle plus encrassé qu'un vieux carbu.

Photo non contractuelle, évidemment