Armes insolites de la Seconde Guerre Mondiale #5

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1 – 4) Antonov A-40 (URSS)
Dès le milieu des années 30, les soviétiques essayèrent de trouver un moyen pour envoyer des blindés en territoire ennemi sans utiliser de planeurs. Ils eurent d'abord l'idée d'attacher une chenillette T-27 sous un bombardier TB-3 avant de le lâcher une fois l'avion près du sol (photo 3 et 4). Il est possible que cette pratique soit utilisé lors de l'annexion de la Bessarabie, région roumaine, par les soviétiques en 1940. Sauf que cela posait plusieurs problèmes : l'équipage n'était pas largué en même temps et l'avion devenait très vulnérable une fois proche du sol.
Pour éviter ces problèmes, l'armée de l'air soviétique a l'idée de créer directement un dispositif qui permettrait au char de planer lui même. En 1942, il rajoutèrent des ailes et une queue détachables à un char T-60 préalablement allégé pour mieux voler, ce dispositif étant nommé A-40. Cette fois-ci, le blindé devait être tracté par le TB-3 et lâché en l'air, au même titre qu'un planeur, avant d'arriver directement sur le champ de bataille et de se détacher de ses ailes.
Le premier et unique vol de l'appareil eut lieu le 2 septembre 1942. En soit, tout fonctionnait, à ceci près que le TB-3 n'était pas assez puissant pour tracter un appareil aussi lourd, et il fut obligé de larguer le A-40 pour éviter de s'écraser. Le véhicule se posa sans problème grâce à ses ailes, mais le manque d'avions assez puissant pour tracter de tels engins obligea les russes à abandonner le projet.
Envergure : 18 m
Longueur : 12,06 m

5 – 8) Panjandrum (Royaume-Uni)
Dès le retrait de France en 1940, les britanniques savaient que pour vaincre l'Allemagne, ils allaient devoir faire un débarquement, sauf qu'en face d'eux se tenait le mur de l'Atlantique, une ligne continue de bunkers et de positions défensives lourdement armées s'étirant du cercle polaire jusqu'à l'Espagne. L'idée était la suivante : créer un engin capable de remonter le long de la plage pour détruire les défenses en béton allemandes. L'engin devait tenir dans un bateau de débarquement. Des ingénieurs anglais proposèrent alors un dispositif pour le moins inventif.
Ils présentèrent dès 1943 le Panjandrum, un engin composé de 2 grandes roues en bois, avec entre elles une charge explosive d'une tonne. Des dizaines de roquettes étaient attachées à chaque roues, ce qui était censé le faire tourner très rapidement et propulser l'engin vers l'avant.
Le premier test eut lieu en septembre 1943, sur une plage devant un large public. Sans trop de surprise, ce fut un échec. Les fusées se décrochaient, et le Panjandrum perdait le contrôle avant d'atteindre le bout de la plage. Mais les ingénieurs persévérèrent et plusieurs autres essaies eurent lieu. Les résultats furent similaires. Le dernier test tourna au ridicule quand l'engin, dévié par le sable lui-même, se mit à rouler vers l'assemblé d'amiraux et de généraux venu assisté à la scène. Ces derniers coururent à toute vitesse pour se mettre à l'abri, les roquettes partant dans tous les sens et finissant leur courses sur le sable ou dans l'eau.
Il fut suggéré plus tard que tous ces tests en publique n'étaient que des canulars destinés à désinformer les allemands.

9 – 12) Missiles guidés (Allemagne)
Ici il n'est pas question d'une seule invention, mais de l'ensemble d'avancées technologiques allemandes en matière de missiles. Tout le monde connaît les V-1 et V-2 comme étant les premiers missiles balistiques, mais la technologie nazi ne s'arrête pas là. Ils développèrent tout types de fusées et roquettes. Il existe beaucoup trop d'exemples pour tous les citer, mais en voici parmi les plus majeurs.
Sur le plan sol-air, l'artillerie n'était plus d'aucune utilité. Les avions volant de plus en plus vite et de plus en plus haut, les canons anti-aériens devinrent rapidement inefficaces. Dès 1940 les allemands travaillèrent sur des engins guidés depuis le sol, mais les travaux s'accélérèrent en 1943 quand les alliés bombardaient de plus en plus l'Allemagne. Ces missiles étaient radioguidés à distance par un opérateur utilisant des lunettes de visée et un joystick. C'était le cas du Henschel Hs 117 (photo 9) et du Rheintochter (photo 10) qui commencèrent à être utilisé en 1943. Des versions air-air furent également produites.
Lors de la bataille de l'Atlantique, l'Allemagne expérimenta en 1941 les roquettes pour U-boat (photo 11). Celles-ci devant être tirés depuis un sous-marin. Les tests furent satisfaisant, et le plan final était de permettre le lancement de V-2 depuis les sous-mains pour frapper New-York. Le V-2 étant trop grand pour tenir dans un sous-marin déjà existant, le Reich commanda trois U-boat spéciaux en fin 1944, mais un seul fut achevé avant la fin de la guerre. Si le projet avait été mené à terme, il aurait été le premier missile balistique sous-marin.
Dans la lutte antinavire, l'utilisation d'engin guidés fut très important. A l'image de la bombe planante radioguidée Fritz X (photo 12), entrée en service en juillet 1943, elle fut la première arme de précision déployé au combat ainsi que la première à couler un navire au combat de l'histoire.
Au final, l'Allemagne nazi fut sans conteste le pays à l'origine des missiles guidés et balistiques modernes.

13 – 16) Messerschmitt Me 163 (Allemagne)
L'interception de bombardier devint l'une des priorités de la Luftwaffe assez rapidement. Pour cela ils ont créé des missiles guidés, des chasseurs à réactions et des avions fusées. Parmi ces derniers, un seul fut mit en service : le Me 163.
Il fut l'un des premiers projets d'interceptions à arriver à terme, son premier vol ayant lieu le 13 août 1941. L'avion avait tout pour impressionner, malgré son apparence qui se rapprochait plus d'un gros jouet que d'un chasseur redoutable, il avait des caractéristiques incroyables. Grâce à son moteur fusée, il atteignait les 800 km/h au bout de la piste avant de monter à 9 000 m en 2 minutes, du jamais vu pour l'époque. En service à partir de Mai 1944, il était si rapide que les chasseurs et bombardiers alliés ne pouvaient pas le toucher. Sauf qu'une fois la fusée vidée de son combustible, l'avion planait difficilement et était donc une cible facile.
Le Me 163 est l'un des avions qui cumule le plus de records. Ce fut le premier et unique avion-fusée opérationnel de l'histoire, ainsi que l'avion le plus rapide de la Seconde Guerre Mondiale. Mais ses records ne sont pas tous flatteurs, car c'est également le seul avion qui a fait le plus de victime dans son propre camp que dans le camp adverse : plus d'avions furent perdu à cause d'accident au décollage et à l'atterrissage que les avions alliés. Au final, sur les 370 exemplaires construit, 330 furent perdus contre seulement 16 appareils alliés abattus. Constatant son inefficacité, il fut retiré de l'armée en février 1945.
Envergure : 9,33 m
Longueur : 5,70 m
Hauteur : 2,75 m
Vitesse max : 950 km/h (record officieux de 1 130 km/h)
Plafond : 12 100 m
Armement : 2 canons de 30 mm

17 – 20) Kayaba Ka-1 (Japon)
Dès le début de la guerre contre la Chine, l'armée impériale japonaise voulu un appareil de reconnaissance capable de repérer l'artillerie ennemie. Ils se basèrent simplement sur un appareil américain, le Kellett KD-1, un autogire importé en 1939. Mélange entre un avion et un hélicoptère, la version japonaise fut nommée Ka-1 et effectua son premier vol en mai 1941.
L'appareil était utilisé en tant que plate-forme de reconnaissance, avec un pilote et un observateur. De ce fait, il n'était pas fait pour le combat et ne pouvait transporter que 60 kg de bombes, notamment pour la lutte anti-sous-marine. Plus de 200 appareils furent commandés, mais à cause de pénuries, de retards et des bombardements, 98 furent construits et 30 furent déployés. Le Ka-1 participa aux opérations entre 1944 et 1945, surtout pour la patrouille en mer et pour protéger voies maritimes. Bien qu'ils n'ont coulé directement aucun sous-marin, ils ont été considéré comme performant en tant que patrouilleur.
Longueur : 6,68 m
Diamètre du rotor : 12,2 m
Hauteur : 3,1 m
Vitesse max : 165 km/h
Rayon d'action : 360 km
Plafond : 3 500 m
Armement : 60 kg de bombes

Armes insolites de la Seconde Guerre Mondiale #5
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