Mort de Nahel : la troublante fiche de police qui relance la piste du mensonge

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boulbi
boulbi
1 an

Déso, il reviendra pas à la vie.

Bulbachu

Oui mais si ça pouvais éviter à d'autres personnes de mourir. En France on peux intervenir sans tuer, même sans tirer à balle réelle.
Et puis comme il était connu des services de police, ils auraient juste pu l'attendre chez sa mère pour l'arrêter pour délit de fuite.

zanji
zanji
1 an

ca aurait donné quoi si a la place le pieton etait passé sous les roues du véhicule et que nahel avait échappé a la police? (moins d"émeutes tu me dira...)

phallusflasque

imagine si le piéton aurait été un pédophile !

PaceWon
PaceWon
1 an

on cree un permis rodéo ! Affichable sur le pare-brise. Finis les accidents

zanji
zanji
1 an

magistrat?

glouki
glouki
1 an

donc permis de ne pas obtempérer. et puis comme ça s'il tue quelqu'un sur la route balec. Habile

HassanCehef

Les policiers ont-ils délibérément livré une première version erronée de l’intervention qui a coûté la vie à Nahel ? Ont-ils cherché à justifier le tir mortel par une situation de légitime défense ?

Voilà des questions explosives qui parasitent l’enquête sur la mort de l’adolescent de 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle à Nanterre (Hauts-de-Seine) alors qu’il circulait sans permis à bord d’une voiture. La question d’un éventuel mensonge initial de l’équipage de deux motards sur l’attitude de Nahel oppose la défense et la partie civile. Elle a participé à enflammer les débats sur la responsabilité des forces de l’ordre et faire de cette affaire le point de départ des émeutes.

« Le conducteur a essayé de repartir en fonçant sur le fonctionnaire »

Selon nos informations, une fiche de police de l’intervention, versée à l’enquête judiciaire, interroge fortement la version des fonctionnaires. Il s’agit d’une fiche dite « Pégase », rédigée par un opérateur du centre de commandement. Retraçant la chronologie des événements ce matin funeste, il écrit ceci en date de 8 heures, 22 minutes et 45 secondes : « Individu blessé par balle à la poitrine gauche. Le fonctionnaire de police s’est mis à l’avant pour le stopper. Le conducteur a essayé de repartir en fonçant sur le fonctionnaire. »

Cette dernière phrase fait justement débat. Car rapidement après l’intervention, une vidéo du tir mortel prise par un riverain a été diffusée sur les réseaux sociaux et choqué l’opinion publique, jusqu’au chef de l’État Emmanuel Macron.

Selon l’analyse de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), on y voit Florian M., le policier auteur du tir mortel, positionné sur le côté de la voiture conduite par Nahel, au niveau de l’aile avant gauche. Il est alors légèrement penché sur le capot mais ne se trouve pas face au véhicule.

Nahel redémarre ensuite, « lentement », sans foncer sur le fonctionnaire. Face à la manœuvre, ce dernier a néanmoins un mouvement de recul vers le muret derrière lui. C’est à ce moment-là que le brigadier ouvre le feu. Pour nombre d’observateurs, cette séquence prouverait que Florian M. ne se trouvait pas en danger au moment de tirer. Et donc que son action est incompatible avec la légitime défense, ce que le procureur de Nanterre a d’ailleurs estimé en requérant sa mise en examen.

Les conversations radio au cœur de l’enquête

Pourquoi l’opérateur qui a rempli la fiche Pégase a-t-il alors évoqué une volonté de Nahel de « foncer » sur le policier ? Cette première version policière a d’ailleurs été relayée par les médias, dont Le Parisien, lors des premiers articles sur l’affaire. Les fiches Pégase, retranscrites en temps réel, sont normalement remplies sur la foi des déclarations des policiers intervenants, en l’espèce Florian M. ou son collègue, à la radio ou lors de comptes rendus oraux. Ce qui signifierait alors que l’un des deux motards a livré une première version fausse des évènements.

Pour le savoir, les enquêteurs de l’IGPN ont exploité les conversations radio au moment de l’intervention. Il semble que Florian M. n’ait pas prononcé une telle expression sur les ondes. Mais aurait-il pu le faire en direct avec l’opérateur ? À moins que celui-ci ait mal interprété des propos dans le feu de l’action.

Face aux soupçons de mensonge, l’avocat de la famille de Nahel avait déposé plainte contre X pour « faux en écriture publique », une infraction pénale qui n’avait été pas été retenue par la justice à ce stade. « Il existe bien un document rédigé par un policier et affirmant que Nahel a foncé sur un policier, réagit Me Yassine Bouzrou, contacté par nos soins. Ce mensonge matérialisé par un écrit est lourd de conséquence car il a été utilisé par le procureur pour ouvrir une enquête contre Nahel pour tentative d’homicide sur un policier. C’est ce faux qui aurait été utilisé pour exonérer le policier si aucune vidéo des faits n’avait été filmée. »

« Une hérésie », avait rétorqué de son côté, Me Laurent-Frank Liénard, l’avocat de Florian M., qui avait assuré que son client n’avait rédigé aucun rapport ni évoqué une telle version sur l’attitude de Nahel lors de ses auditions. Mais l’enquête devra sans doute déterminer comment cette information erronée a pu se retrouver sur une fiche de police et ainsi tromper les médias.

Une expertise approfondie de la vidéo a été lancée

Selon nos informations, une première analyse de la vidéo des faits a été réalisée par les enquêteurs de l’IGPN. Ceux-ci estiment entendre « trois voix » dans l’enregistrement. Selon l’IGPN, une première interprétation permet de confirmer que l’on entend l’un des policiers, probablement le collègue de Florian M., dire : « Tu vas prendre une balle dans la tête. »

En revanche, les enquêteurs estiment que Florian M. prononce « Coupe ! Coupe ! » et non « Shoote ». Enfin, ils disent entendre Nahel déclarer : « Pousse-toi ». Une expertise plus poussée de la vidéo a été lancée par la justice.

Par ailleurs, l’enquête judiciaire a révélé que ni Nahel ni Florian M. n’avaient de casier judiciaire. En revanche, l’un comme l’autre sont connus des services de police, Nahel pour des faits notamment de refus d’obtempérer, le policier mis en cause pour « exhibition sexuelle » en janvier 2023 en forêt de Chauvry dans le Val-d’Oise, et également cité comme victime à seize reprises.

HassanCehef

Je ne sais pas trop ce que la défense cherche à prouver. C'est un opérateur d'une salle de commandement qui prend un message radio d'une situation de terrain, comme on le fait chez les pompiers. J'imagine que le message radio a été passé dans une situation ultra tendue et donc qu'il a été succinct par exemple : "il nous a foncé dessus, on a tiré, il est en arrêt cardiaque", ça ne change pas grand chose que ce soit l'un ou l'autre qui le passe d'ailleurs. C'est dans le feu de l'action et donc on ne réfléchit pas en parlant, il ne va pas commencer à dire à la radio "selon tel article j'ai tiré, j'étais décalé de 23cm sur la droite, la visibilité était bonne, j'avais un peu chaud mais sans plus, etc".

A tête reposée si le message radio ne correspond pas à la situation, on va voir le policier de terrain et on lui demande, ce qui a été fait à l'IGPN et pour lui il a eu très peur pour lui-même et son collègue donc ils ont annoncé une tentative d'écrasement sur les ondes dans les secondes qui ont suivies, avec l'adrénaline je ne vois pas ce qu'ils auraient pu dire d'autre.

Amumu
Amumu
1 an

Tfasson j'ai pas suivi live le tout début de l'affaire mais ils ont pas eu le temps de faire leur déposition que la vidéo tournait déjà ?
La fiche d'intervention c'est juste un genre de "reçu" à chaud de l'intervention ?
Après normalement ils doivent faire une déposition pour détailler bien dans quelques circonstances ils ont utilisé leur arme etc.
La fiche d'intervention elle sert à rien à côté de ça c'est juste un truc administratif / fonctionnel.

J'imagine que ça sera quand même une pièce utile juridiquement pour les procès

HassanCehef

Selon son avocat ils n'ont pas fait de PV, parce que rapidement le cadre de la GAV est arrivé, et la vidéo en même temps. Oui la fiche c'est le "renseignement" du terrain, l'opérateur n'est pas sur place et retranscrit les informations passées sur les ondes, envoi les renforts et appelle d'autres services si nécessaire (DIR, pompiers, pompes funèbres, etc.).

C'est un document important parce qu'il est le seul à relater le déroulé de l'intervention, sur la base des communications radio. Seulement il peut paraître illégitime puisque l'opérateur n'est pas présent sur les lieux mais en même temps absolument nécessaire.

Blackbonce

Quelqu'un aurait l'article complet ? <3

TimTam
TimTam
1 an

Volonté de mentir et de couvrir un acte ou une perception trompée des faits sur le coup de l'adrénaline ?

GIF
GIF
Patapon
Patapon
1 an

Probablement des deux.

Foub
Foub
1 an

@miore en PLS

Stooff
Stooff
1 an

rien n’est moins sûr

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