Albrecht Dürer - Melencolia de Dürer

Une gravure bien bordélique du 15e siècle connu pour être bourré de symboliques. Les anges, symétries, bestioles, objets etc.. c'était les dickbutts de l'époque quoi, ils t'en cachaient partout dans leurs oeuvres pour la déconne.

Merci pour ce condensé. J'ai repéré le «carré magique», un rapport avec l'alchimie je crois bien. C'était mieux avant.

Edit : putain c'est encore plus tordu que je l'imaginais https://www.frankmorzuch.com/l-affaire-duerer/ .

Truc de ouf !

Tiens un copié collé d'un cours en histoire corporelle :
L’Allemand Albrecht Dürer réalise une gravure nommée Melencolia I. C’est une composition ésotérique, càd contenant des sens cachés. La date 1514 est indiquée à la base d’un carré magique. En effet, si l’on additionne les 4 nombres qui composent les lignes ou les colonnes ou les diagonales, on obtient toujours la même somme : 34. Il en est de même si l’on a recourt à des calculs plus compliqués, par exemple : somme des 4 carrés du centre, cela fera aussi 34 ; somme des 4 carrés dans les coins, cela fera aussi 34. Si l’on additionne tous les chiffres, on obtient 136. 34 = 33 (âge du Christ) + 1 (cf. Melencolia I). 136 est la somme qu’on obtient en additionnant les nombres correspondant aux lettres de l’alphabet dans Albrecht Dürer, et de même dans Melencolia Eins. Il se peut que ce carré ait une valeur magique contre la mélancolie en l’année 1514, où meurt la mère de Dürer. Un écrivain allemand de cette époque affirme qu’il existe 3 types de mélancolies : la première étant la mélancolie imaginative, ce qui parait correspondre à la figure ailée qui est l’élément principal de la composition qui semble être une allégorie de la mélancolie, d’où le titre Melencolia I. La planète en correspondance à la mélancolie est Saturne, dont les symboles sont généralement les clefs et la bourse, qui sont précisément visibles sur la robe de la figure allégorique. Pour le reste, se mêlent sans doute volontairement une signification alchimiste et une signification apocalyptique. Le Soleil donne sa semence mâle à la Lune pour produire la pierre philosophale. En ce cas, l’astre de la composition est le Soleil dont les rayons traversent la Lune, représentée par l’arc, il en sort la pierre. Si l’on se réfère au texte, cette pierre n’est pas encore la pierre philosophale. Elle s’appelle chaos. L’allégorie est aidée par un petit ange qui tient des outils. A l’aide de nombreux outils, la mélancolie et l’ange sont parvenus à faire apparaitre l’astre de Jupiter, c’est la pierre philosophale, en enlevant l’écorce de la première pierre, le chaos. Ce travail se fait au moment où domine Saturne, càd la mélancolie. Le lien entre les deux c’est Saturne. En faveur de cette interprétation, il y a des symboles alchimistes : l’échelle, la balance et le sablier, puis un creuset (outil utilisé par les alchimistes) = en lien avec la mélancolie car le travail est fait quand Saturne domine. La signification apocalyptique : en cette période 1514, où les Allemands croient l’apocalypse imminente, en ce cas, l’astre serait une comète venant percuter la Terre. Le titre de la gravure serait Melencolia S.I., mélancolie du Saint-Empire car l’Empire va s’écrouler. Le lévrier est un symbole apocalyptique, de même que la balance qui annonce le jugement dernier, qui est justement placée au-dessus de l’ange. La première pierre, le chaos, est un polyèdre, dont les sommets sont situés à égales distances par rapport à un centre. Il se pourrait que l’association entre le polyèdre et la sphère renvoie au problème de la quadrature du cercle, dont la résolution n’est censée être trouvée qu’à la fin du monde. Pour résoudre ce problème de la quadrature du cercle, il faut utiliser compas et règle qui figurent bien dans la composition. En fonction du nombre PI, de telle façon que cela est insoluble jusqu’à la fin du monde. Les dimensions de la gravure auraient été calculées en fonction du nombre PI. Puisque c’est la fin du monde, la comète obscurcit le ciel, d’où l’arrivée de la chauve-souris, animal nocturne. La mélancolie pousse à l’inaction : la figure allégorique attend le Jugement Dernier, l’ange s’assoupit, la cloche ne sonne pas encore. Toutes les lectures paraissent bonnes et se chevauchent.

Ça me fait penser au carré Sator. Je vois pleins de détails à présent. L'art de l'iconographie.

Merci.

c Jésus ô