Parce que le piratage...

c'est pas uniquement les séries TV, les films et les jeux vidéos...

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anonyme
anonyme
6 ans

Les fumiers. Ce site est d'utilité publique. Vendetta...

Scarou
Scarou
6 ans

Ben c'est le problème posé par la propriété intellectuelle : d'un côté t'as tout un tas de gens qui en vivent, de l'autre t'as tout un tas de gens qui ont pas les moyens de se l'offrir

anonyme
anonyme
6 ans

@Scarou: Il y a aussi le problème posé par le buisness des publications scientifiques. Beaucoup d'articles scientifiques sont issus de financements publics et ces fdp d'éditeurs font payer pour avoir accès à des données qui devraient être publiques et gratuites. Dans cette histoire l'argument de propriété intellectuelle invoqué par les éditeurs n'en est même pas un puisque ce sont les éditeurs qui empochent le magot et pas les scientifiques qui font les découvertes. C'est du parasitage pur et simple.

Hyperbolos

@Scarou: Sauf que pour le monde de l'édition scientifique, le système est totalement illogique. Ce ne sont pas les producteurs de valeur ajoutée - les chercheurs- qui en vivent.

En effet, on est pas rémunéré pour publier un article : au contraire on paye pour qu'il soit publié. Et on paye encore plus si on veut qu'il soit en libre accès. Ce qui n'est pas dérangeant ou aberrant puisqu'il y a bien des coûts d'éditions. Or le système au main de quelques grands groupes (dont reuters and co) vise surtout à dégager un maximum de bénéfice. Pour avoir accès à l'article publié, il faut ainsi re-payer : je dis re, parce qu'au final les abonnements à ces revues sont en majorité pris par les universités pour garantir l'accès aux connaissances à leurs étudiants. Et c'est là ou on a joli serpent qui se mord la queue : le monde et les institutions scientifique payent une première fois pour publier un article et re-paye ensuite pour y avoir accès ... Pernicieux non ?

Là ou ca devient plus vicieux encore, c'est qu'on est dépendant de ces grandes revues : la carrière d'un chercheur anglo-saxon (peu encore en France) dépend aussi de son nombre de publication. Il y a tout un tas d'indicateurs qui existent aujourd'hui et qu'on peut trouver en ligne : le nombre d'articles publiés, le nombre de publications qui ont été citées dans un autre article etc. Indicateurs qui s'appliquent aussi aux différentes revues afin d'effectuer un classement de ces revues. Lors des candidatures à un poste, ces indicateurs sont systématiquement regardés. Il y a d'ailleurs un petit logiciel qui les centralise pour chaque chercheur et qui répond au doux nom de "publish or perish".

Outre l'illogisme du système, il y a aussi une question éthique sur le statut de la connaissance qui n'est pas un bien comme un autre. Il y a de plus en plus de réactions dans la communauté scientifique avec l'émergence de revues alternatives etc.


Data gueule en avait fait un épisode plutôt complet :
https://www.youtube.com/watch?v=WnxqoP-c0ZE

Scarou
Scarou
6 ans

@tuFek: c'est encore plus gerbant qu'à première vue en fait

Scarou
Scarou
6 ans

@Hyperbolos: Putain alors que si on se sortait UN TOUT PETIT PEU les doigts du cul pour faire avancer la science on règlerait des problèmes qui sont des gouffres à fric

Scarou
Scarou
6 ans

@Hamonbofilsbis: Ben là avec le petit Emmanuel en président et ses copines à l'assemblée, on peut pas faire grand chose frer...

MonsieurCanard

@tuFek: N'oublie pas une autre particularité. Le scientifique doit payer pour être publié dans une revue scientifique.

anonyme
anonyme
6 ans

@MonsieurCanard: Ca dépend, des revues mais il y a toujours quelqu'un qui se fait enculer soit le chercheur avec les revues "open access" soit le lecteur dans les revues standards. C'est du vol dans les deux cas.

EasyPHP
EasyPHP
6 ans

Il faudrait aussi que les chercheurs y mettent du sien. En France, légalement le chercheur peut publier dans une revue ET laisser libre accès à ses travaux.

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