Spleen

Ce soir je ressens l’envie d’écrire. Criant besoin, je crains de ne savoir l’assouvir. J’avoue souffrir de mes maux, plus difficile de les exprimer par des mots. Alors ce ne sera sûrement qu’un récit comme un autre.

Libre à vous de saisir le sens de ces lignes.
Libre à moi d’y soumettre un signe.
Simple remède dont j’improvise la recette au fil de ces phrases, je saisis la complexité de soigner l’inconnu.

Tel les relents d’une odeur rance, une rage intérieure. Sentiment d’impuissance, intermittence de nos existences.
Même lorsque tout est parfait ; que rien n’est à corriger. Empli de vice, il décide de tout altérer. Alors le doute s’immisce. De la fin, il est les prémices.

Sentiment incompris. Passion contrariée ou prévention de l’âme, le silence est sa parole, la solitude sa compagnie. Voyageur de l’improviste, démon de nos nuits, ange de folie. Chacun le connaît, tous l’ont rencontré. Pauvre ou riche, homme ou femme, jeune ou vieux. Qui vous souhaitez, aucune pitié, personne n’est épargné.

Ainsi va -t-il, toujours dans nos vies. Il suffit de l’apprivoiser, de savoir y pallier. Profiter du plaisir autant qu’il est possible.
On emprunte tous différents chemins. Et si toutes les routes mènent à Rome, elles ne mènent pas toutes au bonheur. Alors prenons les bonnes.
Vagabonds, amis ou promeneurs. Soyez bien accompagnés, car n’oubliez jamais :
« La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. »