Ma longue histoire de la weed de merde

Je pose ce long témoignage personnel à des fins de prévention.

Il s’adresse surtout à ceux qui n’ont jamais, peu, ou même beaucoup testé la weed, qui aiment bien ça et n’ont aucun problème pour continuer la conso, voire l’augmenter. Que « c’est pas si grave. Pas l’impression d’être accro, on pourra toujours s’en sortir, heh, c’est pas de l’héroïne hein faut pas déconner non plus. »

Il n’existe pas de vérité générale concernant les drogues. Vous trouverez toujours plein d’exemples de gens vivant très bien avec. Peut-être n’aurez vous jamais de problèmes.

Mais la drogue, c’est comme enfoncer sa langue dans une prise électrique. Il faut avoir déjà fait l’expérience pour savoir si, personnellement, on y survit. Ce qui implique que vous devez déjà avoir encouru le risque de problèmes, de ruinage de vie, voire de mort, pour savoir si vous étiez un sujet à risque.
Pas mal de gens que j’ai connu ont été dans le camp des "winners du cannabis".
Moi, j’ai été dans le camp de ceux pour qui ça tourne mal, et d’autres potes dans le camp de ceux pour qui ça tourne vraiment très mal.

Ce témoignage sert à nuancer la légende de la weed.
Parce que par chez moi, c’en est presque une religion. La pression sociale notamment au lycée y est très forte pour inciter à commencer.
Et quand on manque de méfiance, l’histoire peut très bien ressembler à celle-ci.

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Cela fait maintenant plus d’un an que je ne fume plus.

La beuh, ça avait commencé peu après la cigarette, en Terminale. A l’époque, la vie était facile. Je m’en battais les steaks de devenir un adulte responsable, j’étais un gros gamin, je le revendiquais même, j’en étais limite fier. J’étais heureux comme ça. Peut-être plus heureux qu’aujourd’hui quand j’y repense. Les premières grosses soirées, les premières filles, la sensation de découvrir toutes les facettes palpitantes de la vie.
Et dans le tas, la beuh.
On peut dire qu’elle m’a bien accroché cette conne. Les 5 années qui vont suivre la verront s’installer dans ma vie et y occuper une place de plus en plus prédominante.
Je deviens bien plus populaire aux yeux des filles. Humour décuplé, imagination délirante qui les entraîne dans mes conneries et les fait rire, et surtout, rien qu’avoir du shit sur soi était à l’époque un moyen de remonter direct dans l’estime de beaucoup d’entre elles, au point de pouvoir coucher avec certaines mignonnes que jamais je n’aurais eu le level de séduire sinon.
Qui voudrait renoncer au shit avec ça? Le pied je vous dit. Le putain de gros pied sa mère.
Avant j’étais un gros puceau galérien, et avec le canna j’étais pas un roi, m’enfin un petit prince tout de même. Ça m’a bien aidé au début, et 100 fois plus que l’alcool.

Je commence à acheter de plus en plus.
Je finis par rencontrer un gars qui devient mon dealer ainsi qu’un super pote. Il fait pousser de la beuh dans sa cité étudiante. On s’entend super bien, il me fait des tarifs que j’ai jamais vu.
Y’a pas à dire, j’ai passé plein de putain de soirées avec lui ainsi qu’avec d’autres.
J’ai d’ailleurs beaucoup trop aimé les soirées comme ça.
Mon cercle d’amis se restructure de plus en plus autour des soirées weed.
Moi et les potes qui restent, on sombre tous dedans, en s’entraînant mutuellement les uns les autres.
Je me mets moi-même à faire pousser. Et ma conso s’aggrave: je récolte des quantités importantes et "gratuites".
Je fume désormais tous les jours.
Je commence ma journée en ne foutant pas grand chose, puis un premier pet s’allume. Je suis tout seul en train de me défoncer mais balek. A partir du moment où j’ai commencé, et jusqu’au moment où je vais me coucher, je fume.

Mes journées ne ressemblent plus à rien, mes capacités de mémorisation ont complètement disparu. Je foire deux ans de suite ma première année de médecine et me fais définitivement recaler, trop occupé par la pousse de mes plantes et trop gêné par les difficultés croissantes de la vie réelle, j’ai mieux à faire en me réfugiant dans ma bulle de détente artificielle et d’abrutissement heureux.

Les années passent.

Je continue à voir les potes mais plus aucun de nous n’est le même.
Avant, on faisait de la muscu, en soirée on n’hésitait pas à parler et s’ouvrir aux autres, on était appréciés. On gérait les papiers et affaires importantes de la vie comme tout le monde.
Désormais, on ne fait plus rien. On a la flemme de tout. Les plus petits tracas insignifiants de la vie quotidienne deviennent des épreuves insurmontables. Je me fais pas rembourser 25 balles par ma mutuelle parce que j’ai jamais eu le courage de sortir poster une enveloppe.
Un de mes potes ne fait plus la vaisselle ni le ménage chez lui, chaque fois que je vais dans son appart est une nouvelle claque dans la gueule, lui qui s’est carrément mis au bang et à couler plus de 20 douilles par jour.

On foire tout, on est complètement dedans. Je commence à chercher à m’en sortir mais en vain. Mes potes commencent à devenir vraiment chelou dans leurs têtes, et moi-même je remarque que mon entourage et ma copine se font du souci pour moi. La plupart ne savent pas que je fume de l’herbe mais sentent que quelque chose ne va plus du tout chez moi. Et que ça empire.

Un jour une multitude d’embrouilles éclate entre quasiment toute ma team de potes fumeurs de weed.
A l’exception du pote-cultivateur, mais lui, la vie fera qu’on aura si peu l’occasion de se revoir, chacun pris dans nos calendriers respectifs, qu'on est restés potes, mais des potes qui se voient jamais.

Incapable d'arrêter, je réduis les excès, mais n’arrive pas à fumer moins qu’un gros pétard bien chargé par soir.
Ma mémoire, mon dieu, ma mémoire...
Comment faire sur le long terme, quand on arrive à oublier un rdv chez le dentiste, même avec trois rappels sur son portable, y compris un ayant sonné seulement DEUX HEURES avant?

Puis vient un soir de vacances d’été.

Motivé par l’idée de me shooter bien comme il faut, c'est les vacances je me relâche, je me fume collage 4-feuilles pur de weed.

Les sensations ne tardent pas à se manifester. Pendant les 5 premières minutes, c’est cool. Je plane bien fort.
Et puis très vite, mon coeur bat. De plus en plus vite, de plus en plus fort. J’ai l’impression de manquer d’oxygène peu importe à quel point je respire profondément. Je suffoque sans étouffer. Une angoisse profonde et insoutenable s’installe, jusqu’à ce que d’un coup tout explose dans ma tête.
Mon corps bondit tout seul de la chaise en arrachant et jetant le casque à l’autre bout de la pièce.
Je n’ai JAMAIS commandé cette action à mon corps. Il a agi tout seul. Première fois de ma vie que je me sens perdre le contrôle, et pas qu’un peu. La panique.
Des décharges électriques, douloureuses et saccadées, me traversent depuis la nuque jusqu’au bout de chaque membre, faisant trembler mes muscles de façon presque convulsive.
Je compose le numéro des urgences. J’arrive à peine à tenir le téléphone tant mon corps est difficile à contrôler, mon mal-être psychique est aussi profond que pénible. Chaque seconde me paraît durer une minute, le temps est long, et pendant tout ce temps vécu je déguste sévère. Je voulais « savourer pleinement les sensations », bordel c’est pas à ce sens-là que je pensais.
Il est 3 heures du matin, je réveille mon père en lui apprenant que les pompiers vont venir me chercher parce que son fils est un putain de toxicomane.
Ils ne viennent jamais, la médecin au bout du fil me dit que je suis pas en surdosage, qu’il faut juste que j’aille dormir. Mais comment trouver le sommeil dans cet état?
Mon père me tiendra compagnie pendant les deux heures qui suivront. A 5 heures, le malaise ayant bien descendu, mon père m’accompagne dans ma chambre et reste à mes côtés le temps que je m’endorme sans rien me reprocher.
Il n’a jamais reparlé de cet évènement mais la honte m’habitera toujours. Je sais qu’il était déçu. Quel parent voudrait voir un pareil spectacle? Son fils zombifié, sujet à une souffrance intense et manifeste qu’on ne comprend même pas. Bref. Ça aussi, faut y penser. Le mal qu’on peut faire à son entourage qui nous voit comme ça. Pathétique et agonisant.

Depuis cet évènement, la moindre petite latte fumée me renvoie immédiatement dans cet état.

Je suis devenu intolérant à l’extrême au THC. Mon cerveau disjoncte complètement. Même à faible dose, c’est un ouragan psychique ravageant tout dans mon esprit qui se déclenche, pendant des heures.

Le point positif, c’est que cette histoire a définitivement enterré dans mon esprit le moindre attrait pour tester des drogues et des effets psychoactifs, même légers.
J’étais profondément incapable de m’en sortir, alors sans doute était-ce salvateur.
« On ne sait jamais ce que notre malchance nous a épargné de pire. »


Pourquoi n’avoir pas réagi bien plus tôt?
Pour notre part, c’était à cause de la légende populaire dont bénéficie la weed. Toutes ces idées reçues d'innocuité.

Sagesse populaire qui m'a juste permis de me trouver des excuses pour ne pas me freiner dans mes caprices. Pour me conforter dans ma faiblesse, et trouver de la fierté dans mes conneries.
Pour finir d’asseoir l’emprise de ma naïveté sur mes actes.

Et vous, votre expérience avec ça?

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LeTenia
LeTenia
6 ans

Très bonne box.

Rorzoob
Rorzoob
6 ans

C'est exactement pour ce genre de raison que j'ai jamais essayé quoi que ce soit. Pas même une simple cigarette.

Edit : content que tu t'en sois tiré plutôt bien

Commentaire supprimé.

Rorzoob
Rorzoob
6 ans

Bien sur, j'ai été jeune, j'ai pris des sacrées cuites, j'ai connu ce que c'est, alors maintenant, j'ai aucun intérêt à picoler plus que de raison. D'autant plus que je conduis, j'ai des responsabilités, etc.

En revanche, tout ce qui est catégorisé 'drogue', je me suis toujours juré ne jamais essayer. Sans doute une campagne dissuasive dans mon enfance qui m'est sortie de la mémoire depuis. Mais je pense surtout que c'est parce que je suis un gros enculé de radin, ce qui m'interdis ne serait-ce que la cigarette.

tl;dr : la pingrerie, y a bon.

TTPS
TTPS
6 ans

Très beau témoignage. Merci . J'ai un fils qui a ete accro à la weed. Il a fallu qu'il se fasse choper par les flics., condamnation, emmerdes ,suivi médical , pour le soigner. Maintenant il est nettement mieux.
Un jour peut être, je ferait une box sur mon autre fils qui n'est jamais redescendu. Gostfag quand tu nous tiens...

Asterawyn
Asterawyn
6 ans

Bah go faire la box maintenant, on veut savoir !

i6600If
i6600If
6 ans

clairement, on veut ton histoire !
Je suis un gros fumeur (parmi les "winners de la weed" pour le moment) et j'ai jamais bien compris les mecs qui fument le pet' de trop et changent d'un coup

anonyme
anonyme
6 ans

T'as eu ton bad salvateur, t'es chanceux.
Je l'attend depuis plus de 15 ans...

Podovski
Podovski
6 ans

Courage, je sais pas si je dois te conseiller d'insister pour qu'il arrive ^^


Au pire commence par sniffer du produit vaisselle, puis cumule tramadol à haute dose en LI + énorme pur de beuh, couplé à un bon hallucinogène, le tout dans un moment où tu vas pas bien.
Si tu survis, t'es sûr de jamais retenter. Remarque même si tu survis pas en fait.

anonyme
anonyme
6 ans

"Ce qui implique que vous devez déjà avoir encouru le risque de problèmes, de ruinage de vie, voire de mort, pour savoir si vous étiez un sujet à risque."

T'as parfaitement résumé en une phrase un biais énorme qui se produit quand on tente de "mesurer" le risque. On confond souvent 50% de risque avec 50% d'effet. Du coup un truc à 3% de risque est pas forcément perçu comme pas dangereux, et on oublie un peu vite que si tu fais partie des fameux 3%, c'est pas 3% de ta vie qui est niquée, mais bien 100%. Ce qui fait qu'on ne réalise que c'était vraiment dangereux qu'à posteriori si on a la chance de passer au travers. Ravi que ce soit ton cas.

T'écris super bien btw

benichouw
benichouw
6 ans

Pk ton image c 1 koala ?

Cisblancbinaire

Faut savoir se mettre des régles pour pas tomber dedans à outrance, pour moi ça fonctionne, pour la plupart de mes potes aussi.

Et l'une des règles importantes c'est que le joint est un plaisir et une récompense, tu fumes que quand tu n'as plus rien à faire de la journée, dossier finis, s'occuper des gosses, tous les devoirs finis etc ...

Ensuite faire des périodes sans weed de deux mois et y revenir.

ça fait 5 ans que je tourne comme ça sans problème, et surtout la weed que le soir ne jamais sans faire un en journée.

Après je pense que certaines personnes y résistent mieux que d'autres, ça reste dangereux pour un tas de personnes, mais c'est comme tout faut savoir se gérer.

En tout cas bon courage pour ta suite mec, tu t'en es sorti et c'est beau !

Commentaire supprimé.

THX_1138
THX_1138
6 ans

La pression sociale : une vraie plaie... Je n'ai jamais touché volontaire à ce que l'Etat qualifie de drogue. J'atteindrais le demi-siècle cette année, mais depuis que je suis adulte, aucune de mes connaissances ne veut me croire quand je dis que j'ai jamais fumé un pétard de ma vie.

Ma seule expérience avec une substance illicite est due à un connard qui m'a délicatement glissé un buvard dans mon verre lors d'une soirée. Perte de contrôle pendant 48h, mémoire complètement en vrac, hachée. J'étais à Brest, j'ai repris conscience pour de bon au Mans le surlendemain. Sans savoir où j'étais, ni comment j'étais arrivé là ou ce que j'avais fait. Depuis, même en famille, si pour une raison ou ne autre, je dois quitter mon verre des yeux, je le finis.

Miore
Miore
6 ans

J'ai vu ce comportement d'enfermement de la part de potes, c'est dommage. Merci beaucoup pour ton témoignage ! En France on a une culture weed=cool, ce qui est vrai dans une certaine mesure

Perso la weed ça me rend parano

GG d'être vivant

Alertogogol

même dans une certaine mesure c'est complètement faux, et le danger il est là. Op le dit très bien tout le monde est différemment réceptif à ces substances. Le mieux c'est de ne jamais essayer et si tu le fait c'est à tes risques et périls.

Vinkey
Vinkey
6 ans

TL;DR : la drogue c'est mal m'voyez ?

anonyme
anonyme
6 ans

Commentaire supprimé.

Podovski
Podovski
6 ans

Valable pour presque toutes les drogues je pense.
Mais comment savoir si on saura se modérer avant de commencer? Sous des apparences simples, je trouve la question bien plus compliquée qu'on ne croirait. Elle nécessite une connaissance de soi que, pour ma part, je ne pense peut-être jamais trouver. Se connaît-on suffisamment un jour pour ça?

anonyme
anonyme
6 ans

Ouais, comme les armes à feu ! Bien dit !

IMG

Commentaire supprimé.

anonyme
anonyme
6 ans

Perso la fumette n'a pour moi jamais été un besoin mais un plaisir, c'est un truc qui ne me manque pas et même si je connais des personnes qui en vendent je n'en achète pas.
Et quand je vois les contrôles policier pour les stups, ça me dissuade de fumer et c'est tant mieux !

Parfois mon frère et sa nana descendent chez moi et eux ont toujours de la beuh, ils ne peuvent pas passer un soir sans fumer. C'est vraiment devenu une addiction pour eux.

En tout cas, bonne cool story sur un produit qui peut être super cool mais aussi très dangereux

Oldfagkfh
Oldfagkfh
6 ans

Big up racontée un pavé partiel et être intéressant c est dur. EN tout cas félicitations tu as su te réveiller et avancer. Tu as eu la chance de avoir un père qui est venu te soutenir.

Yuck_Fou
Yuck_Fou
6 ans

Ancien gros consommateur de shit et weed, j’ai eu un badtrip assez special, une soirée entre potes, dont quelques personnes assez chelou en qui je n’avais pas confiance.
Durant cette soirée, le « badtrip » est le suivant : j’ai l’impression que toutes les personnes qui m’entourent, y compris ma copine (qui est aujourd’hui ma femme), se foutent de ma gueule, mais à un degré très eleve.
Je cogite enormement, et me sens comme dans Truman Show, que depuis ma naissance tout est faux. Je n’en parle à personne sur le moment (of course). Les jours qui suivent, ces pensées ne me quittent pas, elle s’accentuent. Je doute de mes parents, mon frere, ma copine, mes meilleurs potes, toutes la terre entiere.
Je me rend compte que je pars en vrille, je ne fume pas pendant un peu plus d’un an, mais ca ne resoud pas le probleme. Je m’enfonce dans ma paranoïa malgré l’absence de consommation.
Ca a duré pas loin de 2ans, j’en ai parlé à ma sdp 2-3ans apres que ces pensées soient parties de mon esprit.

Ca m’a en quelque sorte traumatisé, je fume quand meme chaque année à l’occasion de mon anniversaire, mais je pense que la prochaine sera la derniere.

J’etais aussi dans un groupe qui vouait un culte a la weed. Des années apres, la conclusion est assez negative pour une majorité d’entre nous.

bravolle
bravolle
6 ans

c'est une Déréalisation j'ai vécu ca aussi

Malopot
Malopot
6 ans

Pareil, shit+ alcool j'ai fais le même bad trip un soir à me sentir persécuté.
Mais je ne sais comment j'ai trouvé les couilles d'aller m'excuser pour mon comportement de junkie auprès des gens présent la veille, car ça avait fini en insultant le mec le plus gentil et le plus balèze de la soirée, puis en pleures genre je suis une merde paranoïaque.
Depuis je ne fume que rarement, ou bien régulièrement par phase mais seulement de la weed et non du shit.
Bizarrement je ne retrouve plus ces effets de crise d'angoisse liés aux effets trop rapides du shit.
ça me convient comme ça, mais c'est peut-être parce que je sais que j'ai pas la céphalée nécessaire pour être sûr de moi et calme à chaque prise de psychotrope.

Sinon j'ai testé les truffes un week à Amsterdam. Je voulais juste mourir car je ne ressentais plus qu'une chose, c'était mon rythme cardiaque à travers mon tympan, dans un bungalow de 10m² où mes potes se fendait la gueule à 30cm de moi, et assailli par des punaises de lit dans mon sac de couchage. Saviez vous que c'est IMPOSSIBLE à tuer à la main ces trucs? J'étais prêt à appeler les urgences lorsque j'ai trouvé le courage d'aller me faire vomir aux chiottes. Mes potes m'ont raconté que j'étais comme dans Las Vegas Parano: ""Éther démoniaque. Ça vous fait vous comporter comme l’ivrogne du village dans un roman irlandais."".

Depuis je sais que y a une grosse part d'ombre dans ce loisir récréatif soit disant sans dangers.

phallusflasque

après une crise d’angoisse au beau milieu d'une dépression, j'y est eu droit , c'est la sensation la plus cheulou/traumatisante/angoissante du monde je pense, y a mm pas de mots , c'est au delà du perdre pied

bravolle
bravolle
6 ans

c'est comme si tu sortais de la matrice

Yuck_Fou
Yuck_Fou
6 ans

et ca t’as duré aussi longtemps que moi?

Yuck_Fou
Yuck_Fou
6 ans

oui c’est clair, suivant son etat psychique, le moment, et la dose qu’on s’envoit, ca peut etre tout l’inverse d’un moment recreatif. De mon coté, apres ce long periple, j’ai stop la weed mais continué le shit, qui etait « lourd » à l’inverse de la verte qui etait un peu light en gout/hit.

bravolle
bravolle
6 ans

ca a duré 1 semaine mais pendant 1 mois j' ai gardé cette pensée comme quoi rien était réel

baUer
baUer
6 ans

ben pas de soucis

Je ne fume plus de shit depuis tres longtemps (ca c'est de la merde)

Pour la weed, je fume de manière épisodique mais quand je fume, ça déconne pas (un petit100g / mois grosso merdo) ca dure le temps de finir mon stock (que je fais pousser)
Pas de soucis d'addictions, je peux m’arrêter quand je veux. Par exemple, j'ai pas fumé depuis 2 ans au moment où j'écris ces lignes.

Bref.... Le problème vient d'une consommation continue sans aucunes poses

anonyme
anonyme
6 ans

du coup tu préconises quoi comme type de pose plutôt parquet, tomette, lino?

baUer
baUer
6 ans

ben sans ! tu sais mieux lire que moi écrire visiblement

Unautrecon

Ton bad trip a eu l'air violent ! Je suis même assez impressionné (dans le sens choqué) par ce moment. Toute ton histoire est forte, et aussi tant qu'à faire : bien écrite ! Bravo d'avoir eu la volonté de t'éloigner de ça.

Perso je n'arrive pas à acheter moi même (pour des raisons pro et du coup de parano - je suis un peureux), je le fais toujours par intermédiaire donc ça me régule plus ou moins. Par contre je ne l'utilise que pour fuir mon anxiété et la déprime et principalement au moment du coucher, devant un film.
Au début j'aimais pas vraiment la défonce, c'était juste rigolo de faire comme tout le monde. Puis j'ai appris à la maîtriser en m'occupant en même temps, maintenant je réfléchis et je suis un peu plus créatif (comme je fais des études de psycho, ça me permettait de mieux faire des associations d'idées). Du coup quand j'en ai, c'est un ou deux pet le soir pour dormir.
Je suis qu'un petit consommateur mais j'ai tout de même eu la sensation de perdre un peu pied cette année où il m'arrivait de faire des moments de déprime aigus. Ayant toujours été un peu seul (pas par choix malheureusement) ça m'a un peu accompagné cette année et ces déprimes aigues ne partaient pas toute seul. Avec la weed je ne me concentrais plus sur la déprime et je passais un peu à autre chose.
Je vais retoucher dans pas longtemps mais j'ai quand même l'impression que ma vie va un peu mieux, je me sens moins triste donc j'ai pas le sentiment que je vais me remettre à fumer dans la journée. Ca ne sera que pour les angoisses du coucher !

Podovski
Podovski
6 ans

Merci beaucoup. Mais pour être honnête, je tiens à insister sur le fait que ma volonté n'a rien fait du tout. Seul l'électrochoc (et c'est presque le cas de dire vu les sensations) du badtrip m'a permis de m'en sortir. Je n'ai vraiment pas l'impression d'être le responsable de mon retour vers la normale. Ma volonté à elle seule n'a pas suffi, et c'est bien ça le plus inquiétant sur la violence de ce qu'est une addiction.

Unautrecon

C'est vrai que vu comme ça, ça insiste sur la violence de ce que tu as vécu.
Tu répondras si t'as envie mais est-ce que ça t'a appris des choses sur quelque chose d'autre que les stupéfiants ? C'est par curiosité, de ce qu'on peut retirer d'une telle expérience (qui au vu des commentaires fait défaut à beaucoup)

Podovski
Podovski
6 ans

Je ne sais pas, c'est une expérience qui dans son ensemble fait de toute façon beaucoup réfléchir.
Qu'est-ce que l'amitié? Sur quoi elle repose? Peut-on être sûr qu'un ami qui nous semble proche et cher n'est pas en train de nous aider à creuser notre tombe à tous les deux? Est-ce que j'aurais pas mieux fait de ne jamais céder à la pression sociale? Les filles et la popularité valaient-elles que je me mette dans cette merde? Mais aurais-je pu avoir le même résultat autrement?

Je crois que je n'ai tiré que des questions, pas beaucoup de certitudes réelles, de tout ça.
Cependant ça aide à se connaître mieux. A mesurer l'ampleur que peut prendre notre faiblesse, et l'influence que peut avoir notre environnement sur nous. Que ce soit d'une manière bénéfique ou néfaste. Après, est-ce que ça permet de mieux s'y adapter à l'avenir... Probablement, mais dans quelle mesure...

Unautrecon

Les questions sans réponses t’amèneront à des raisonnements qui sont les tiens. La remise en question en général est selon moi une grande qualité qui s'obtient après un vécu difficile mais ça montre l'humilité dont tu es capable. C'est quand même le signe d'un esprit qui fonctionne, ça t'amenera surement à des réponses qui ameneront de nouvelles questions !
Si t'es pas un tordu et que t'aimes réfléchir c'est cool !

anonyme
anonyme
6 ans

Wow, super récit, super box... Des effets qui se retrouvent dans ttes les drogues... Bravo en tt cas d'avoir su t'en sortir.

Podovski
Podovski
6 ans

Merci beaucoup, mais je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est moi qui ai su m'en sortir. C'est plus la vie qui m'a mis une bonne baffe dans la gueule pour me remettre sur les bons rails (non pas ces rails là). Beaucoup de mes potes n'ont pas eu cette chance, et quand on les voit aujourd'hui...
Des gars qui avaient plein de talents, un avenir devant eux, et désormais plus rien.
C'étaient des potes, je les ai connus, on était proches, mais j'ai pas pu suivre ce qu'ils sont devenus. Dévisagés et méconnaissables. Ça fait mal.
Et ça me file des frissons aujourd'hui de penser que j'aurais vraiment pu finir comme eux.

KingOfPlop

Ta box est prenante et m'a beaucoup touché. Pour ma part j'ai commencé à fumer en seconde avec mes potes je trouvait ça marrant et cool à l'époque, je me fichais de devenir un adulte responsable c’était loin pour moi j'avais encore le temps d'arrêter au pire c'est se que je me disais. Sauf que petit à petit je fumais de plus en plus souvent que se soit avec mes potes ou tout seul. J'ai fait une année de DUT que j'ai raté parce que ça ne me plaisais pas vraiment et la weed ne m'aidait pas pour me motiver. J'ai fais un BTS en alternance dans la même branche mais mon travail ne me plaisait pas et la seule chose que j'attendais chaque jour c'était de rentré pour pouvoir fumé tranquille. Mais plus le temps avançait plus les angoisses arrivaient, je me remettais tout le temps en question sur tout j'avais plus envie de rien à part me défoncer. Je me renfermais sur moi même en refoulant toutes mes mauvaises pensées et en les gardant pour moi ce qui me plongeais parfois dans des semaines de solitude à ne pas sortir de chez moi et à ne parler à personne tout en craquant psychologiquement. Et un soir plongé dans ma torpeur de mec défoncé et un pleure j'ai eu le déclic, j'ai compris que toute ses mauvaises pensées venaient de ma consommation qui était devenue quotidienne ses 6 dernières années. Depuis j'essaye d'arrêter mais c'est difficile parce que tout mes potes fument et à chaque fois qu'on se voit l'envie de fumer et très intense parfois je craque d'autre non mais dès lors que je fume les pensées nocives reviennent et me ente jusqu'à ce que je m'endorme. Pourtant depuis ses 4 derniers mois où j'ai réduit énormément ma consommation, un ou deux pet' par mois, tout va mieux, j'ai repris le sport quotidiennement, parler aux meufs en soirée, manger sainement et cuisiner moi même, j'ai même pris goût aux études en préparant le concours de Sous-officier de Gendarmerie chose qui avait toujours été un rêve mais freiné par mon envie de fumer. Mais malgré ça je sens que je m'éloigne de mes potes que je connais depuis l'école primaire car eux ne me comprennent pas parce qu'ils fument tout les jours sans que ça les fasses cogiter comme moi. Au final je me rends compte que la weed m'a apportée bien plus de mal que de bien et à surement gâchée ses années passé à fumer. J'ai été naïf et immature et j'en paye les conséquences maintenant.

Encore une fois super témoignage qui me conforte dans l'idée que cette merde peu être vraiment nocive et peu détruire les gens psychologiquement.Merci

Podovski
Podovski
6 ans

Merci à toi pour ton témoignage en retour. Tu devras faire des choix difficiles pour t'en sortir jusqu'au bout, car comme tu dis, tes potes fumeurs ne le comprendront généralement pas.
J'ai pas précisé dans la box car déjà bien longue, mais les embrouilles qui ont éclaté entre moi et mes potes fumeurs, ça a été justement quand je cherchais à commencer à initier des mouvements genre "bon allez les gars si on se calmait sévère sur la bédave, qu'on se remettait au sport et aux études, on peut le faire! Muscu vendredi ça vous dit ou pas?"
Sur le moments, tous convaincus à l'unanimité. Mais dans les faits... Ils ont commencé à me prendre la tête, tellement que j'ai fini par couper les ponts. Remarque ça ne m'a pas fait arrêter. Mais ça m'a permis de bien réduire et me stabiliser à une conso déjà excessive mais bien moins importante qu'avec eux dans ma vie.
La suite de l'histoire, tu la connais ^^

Vraiment bon courage à toi, bonne chance pour terrasser jusqu'au bout la petite flamme de l'envie de refumer.

KingOfPlop

Ça fait plaisir de voir quelqu'un en parler et qui est vraiment honnête, parce que même si mes potes ne veulent pas l'admettre ils ne pense presque plus qu'à ça au point d'en devenir absurde. Le plus chiant reste vraiment cette flemme immense pour chaque petites choses, rien que de sortir faire quelque chose devient compliqué parce qu'ils sont toujours défoncé et donc ne veulent pas bouger par peur de se faire choppé par les flics ou de pas pouvoir fumer tranquille.

Karayashi
Karayashi
6 ans

CSB ON: J'ai connu ça aussi, le pétard de trop. Les douleurs immense, la galère à respirer. J'avais l'impression qu'un "fil" tirait de mon palais jusqu'à mon coeur, puis du coeur jusqu'au deux jambes et poignets.
C'était horrible comme douleur, j'ai galéré bien 1h30 avant de me calmer.
J'étais pas un gros fumeur de base, juste quelques joints en soirée, de temps en temps avec des potes, ca faisait quelques années mais c'était vraiment occasionnel. Et du jour au lendemain, impossible de trop fumer sous peine de refaire des "crises" du genre.

Ca m'arrive toujours de fumer de temps en temps, mais vraiment TRÈS peu. La moindre bouffé de trop et j'commence à ressentir les "symptômes" precedent ces espèces de décharges comme tu les décris.


J'avais lu qu’apparemment c'est plus commue qu'on le crois, pleins de fumeurs, autant occasionnel qu'habitué depuis des années ne peuvent plus prendre une bouffé sous peine de partir en gros bad du genre.
Ca me fait un peu chier que ce soit tombé sur moi, mais d'un côté ça m'arrange, je sais qu'au moins j'aurai jamais de problèmes avec ça autant financier que niveau santé.

anonyme
anonyme
6 ans

Perso, j'ai commencé à 20 ans pendant mes études de manière chronique, et le seul avantage que j'y trouvais était de me calmer (une nouvelle sensation pour moi à l'epoque, étant hyperactif insomniaque).
J'ai commencé à fumer beaucoup de manière chronique en bossant, où finalement ça me permettait de tenir (je m'en rendais pas compte, mais je compensais aussi un mal-etre avec des immenses doses d'excitants: café et alcool dans une moindre mesure - c'etait mes 3 addictions qui s'auto-alimentaient).

Avec le recul, la weed est un peu ce qui m'a "sauvé" des autres addictions qui ravagent le crâne (j'en etais a des crises de demence l'annee derniere au boulot, c'est a dire que le cerveau etait en train de perdre des reflexes cerebraux - de la meme maniere qu'Alzheimer sauf que ce n'etait pas irréversible).
Ça m'a finalement surtout permis de prendre du recul et de me libérer de moi-meme.

J'aurais pas été exceptionnel pendant quelques années (ça a reveillé de la bipolarité), mais avec le recul toujours, c'est ce qui m'a permis de faire sauter une structure dogmatique dans laquelle j'etais enfermé malgré moi depuis mon enfance (J'me rappelle avoir regardé un docu sur les 3 jours de Woodstock à 18 ans et ne absolument pas comprendre comment les gens pouvaient concevoir de vivre dans leur esprit de cette maniere - ca m'intriguait)

Ça m'aura "causé" un sacré paquet de merdes pendant des années avec le recul, mais le pb était pas la weed elle-meme, juste un symptome de troubles liés à l'enfance que je compensais.

J'ai arrete il y a un mois, et bien que de temps en temps, un petit joint ferait plaisir, je sais que j'en ai absolument plus besoin (j'ai arrete la caféine qui me rend totalement maniaque, et arrété les cuites, ca me rendait con)

En un sens, la honte liée à la consommation est surtout liée à l'approche dogmatique des autres quant à la substance et c'est ce qui fait le plus mal. Là où l'alcool est toléré, et le café est considéré comme normal. Alors que ces deux derniers auront été pour moi les plus dévastateurs

Mais j'ai aucun regret, maintenant que je suis libéré de moi-meme, j'assume maintenant tout ce que je pense et fais tout en restant ouvert d'esprit, et c'est finalement ce que j'avais toujours cherché.

C'est pas forcement noir, comme toute addiction, c'est symptomatique d'un mal-etre, le tout c'est de le comprendre pour évoluer

Pour en rigoler un peu, tu peux lire les Paradis Artificiels de Baudelaire. Il y parle de l'alcool et de la weed, il reste assez critique tout en décrivant des situations assez drôles, une autre vision de la vie :)

PS: Bien joué pour avoir fait face à ton mal-etre, et pardonne-toi de cette honte. Elle est issue du regard des autres - un jugement sans meme chercher le pourquoi du comment. Ce même jugement parental m'a plus fait plonger qu'autre chose et m'aura fait perdre 3 ans, alors que le probleme venait finalement de leur propre ignorance appuyée sur une approche dogmatique de la chose (de la meme maniere que l'alcool dans les pays musulmans)
À mon sens, le principal problème est qu'il n'y aucune éducation quant à l'utilisation de la substance dans notre culture, contrairement à l'alcool, et nier son utilisation réelle comme le font les générations précédentes l'accentue.
Comme tous les tabous.

EauAutomnale

Waah, c'est.. percutant comme histoire. Tu as eu beaucoup de chance.

Perso, j'ai fumé 5/6 bédots en seconde, pour faire comme les potes. De petite nature (je ne tiens même pas l'alcool, je suis bourré avec un Mon Chéri©), les moindres petites taffes m'envoyaient planer dans les cieux stratosphériques de la défonce et je n'étais même pas en mode cool mais plutôt angoissé, sans savoir pourquoi je flippais.
Je n'ai plus jamais fumé et j'ai perdu les potes en question qui fumait de plus en plus, quotidiennement puis plusieurs fois par jour.

kakao
kakao
6 ans

J'ai pas du tout la même expérience que toi avec les filles.
Au contraire j'étais moins confiant et j'angoissais à l'idée de rentrer dans un délire perché que la fille comprendrait pas et de passer pour un con (j'étais vraiment dans mon univers avec beaucoup d'imagination), du coup j'hésitais trop à dire ce que je voulais dire. Et parfois je devenais parano et je commençais à me "comparer" aux autres en me rabaissant et limite je déprimais.
J'ai arrêté de fumer en soirée et ça s'est mieux passé avec les filles.

Par contre j'aimais bien taxer un join à mes potes pour le lendemain de la soirée et me caler devant un film après une bonne douche et avec un petit fastfood à grignoter. J'étais vraiment posé et extrêmement détendu.

Malopot
Malopot
6 ans

Ouais quand on est con... ado mes deux premières prises de shit je suis tombé dans les pommes. On en rigole avec mon pote mais c'est dramatique. S'ensuit 6 ans de fumage de shit avec paranoïa, stress et angoisses, avec les filles c'était la grande angoisse de fou. Puis épisode de bad trip avec des truffes qui m'a fait prendre conscience que je n'avais pas la planitude d'esprit pour foutre le bordel dans mes synapses. Pourtant avec l'alcool je suis très tolérant et controlé, bizarre.

Maintenant pour reprendre ton exemple des 25€ non remboursés par flemme weedesque, j'ai pas besoin de fumer pour avoir la même réaction de peureux merdeux paranoïaque. C'est le comportement idéal pour se faire friendzoned par toutes les filles qui te plaisent mais avec qui tu n'abordes pas le sujet car tu flip comme une tante devant un vagin.

C'est aussi une raison (de facilité entendons nous bien ) pour laquelle je ne vais pas voir de psy et accepter moultes antidéprésseurs ou autre. Je sais que je deviendrais un zombie et que je me complairai dans cet état amorphe.

PS: j'oubliais, avoir son cousin de 21 ans qui crève d'une overdose d'héroïne aussi ça calme pas mal niveau prise de produit sans précautions.

Podovski
Podovski
6 ans

Ow dur, condoléances pour le cousin...
Pour l'histoire du psy, pourquoi ne pas essayer une thérapie uniquement verbale? Si tu refuses la prescription de psychotropes, démarche que j'aurais tendance à approuver même si n'étant pas médecin spécialisé mon avis à ce sujet n'engage que moi et doit être pris avec méfiance, tu peux toujours lui en parler. Je pense qu'il tiendra compte de ton avis.
(D'ailleurs j'y connais rien, un psychologue peut délivrer des médocs? Ou bien tu parlais d'un psychiatre?)
Alors après ça coûte cher les thérapies. A voir si tu penses que ça représente une gêne dans ta vie suffisamment importante pour qu'elle en vaille la dépense, mais dans le fond, ça vaudrait peut-être le coup d'essayer?

Malopot
Malopot
6 ans

Oui aprdon je parlais de psychiatre, j'ai vu une seule psychologue dans mon adolescence.
Je lui ai raconté mon combo parent divorcé sous fond de parkinson, tromperie, jeux d'argent alors que gendarme, mère traumatisé par l'echec etc.

Elle m'a répondu, "que puis je faire pour vous".Depuis je préfère intériorisé ou parler ouvertement aux amis voir connaissances. J'ai perdu la pudeur liée à ces gênes et j'arrive à bien relativiser la chose. Tout en sachant que le divorce de parents modèles avec une réaction hors du commun niveau psychologique de la mère, m'a traumatisé niveau engagement. J'ai tellement peur du changement et de perdre quoi que ce soit de beau que j'ai pas eu de gonzesse depuis des années.

La plupart du temps il suffit de parler de tes problèmes à des gens raisonnablement intelligents et la vie vaut le coup d'être vécue. J'ai peur de l'engagement mais pas du ridicule du coup. ça me fais remarquer que 95% des gens cachent leurs sentiments pour paraître normaux voir modèles. C'est d'un triste et d'un manque d'originalité.

Sinon bon courage à toi, si t'as le luxe d'avoir des passions tu peux te réfugier la dedans.

Malopot
Malopot
6 ans

Sinnon merci pour le cousin, c'est d'autant plus dur qu'on a ( mon frère ma mère et moi) pas vu le coup venir. On s'imaginait pas à quel point la chose était vicieuse et puissante. Je l'ai même hébergé pendant son sevrage au subutex. Je ne me suis rendu compte de la gravité de la situation qu'une fois le mec sous terre.
Avec son entourage d'école de commerce qui minimisait la chose lors de l'enterrement c'était tendu....

"Tout le monde en prends, ce sont des remontants etc...."
lorsque des ados te sortent ça devant la mise en bière de leur pote achevé par la chose....
Tu te dis que la drogue, ça mérite de l'expérience et de la raison pour une consommation dite "récréative".

Sans entrer vraiment dans les détails, ses parents sont dans le déni depuis et étant tous deux dans la fonction publique, c'est un peu comme si il avait juste eu une crise cardiaque.

La joie et la bonne humeur donc. Les enfants, n'essayez pas la drogue.

Aspi
Aspi
6 ans

Mon cercle d’amis se restructure de plus en plus autour des soirées weed.

C'est un truc que je remarque de plus en plus. Tous ceux que j'estime accro au drogue, traine entre eux et tout tourne autour de ça. La raison tenter de légitimer leur pratique.



Par contre, j'ai jamais compris pourquoi c'était rentré dans les mœurs de pouvoir fumer un pédo par jour. C'est comme ci que je disais que je buvais une bouteille de whisky par jour.

Podovski
Podovski
6 ans

Bah t'as très bien résumé, du coup pour ton exemple de whisky, ça te choquerait moins si une majorité de ton entourage s'en descendait vraiment une par jour, en mode normal. A la longue, c'est peut-être toi qui te trouverait anormal à ne pas le faire.. D'où la tendance naturelle et pas si consciente que ça de traîner avec des gens qui font comme nous, et pas seulement pour les consommations de drogues, qui se ressemble s'assemble.

Oclaf
Oclaf
6 ans

J'ai commencé à en fumer vers mes 14 ans, j'étais pas un fumeur régulier mais j'y allais fort en soirée ou dès que je voyais des potes.

Puis vers mes 17 ans, un soir, je me suis calé avec mon meilleur pote dans son garage, on s'est fumés trois énormes joints, un royal et deux purs. On rigole, on fume, ça m'explose le crâne, on est content.

Et là mes parents m'appellent, j'avais complétement oublié mais je devais les voir ce soir là avant qu'ils partent en week-end. Je regarde ma tête avant de partir, le blanc des yeux était rouge sang, ça se voyait à 10 000 km que j'avais fumé. Je rentre chez moi et je fais tout pour ne pas croiser leur regard, mes parents me trouvent bizarre et moi je panique pour ne pas les regarder. Au bout d'un moment ils s'en vont, la pression se relâche mais mon coeur continue à battre bien rapidement.

Et la foncedalle arrive, du coup pour me calmer je mange une pizza. Puis une deuxième. Puis une troisième. Je sens mon œsophage se remplir tellement il n'y a plus de place dans mon estomac mais mon corps m'ordonne de manger. Au bout d'un moment je gerbe tout. Je suis tout blanc, les yeux rouges, le cœur qui s'excite plus que jamais. Je dois prendre l'air. Ça tombe bien, j'ai une soirée, je vais y aller ça me fera penser à autre chose.

Je marche et je pense à tout ce que la weed m'apporte dans ma vie. Je me trouve idiot quand j'en fume, je déteste mon rire quand je suis défoncé, ok la sensation est super mais est-ce que ça vaut le coup. J'ai des pertes de mémoire plus fréquentes alors que je vais rentrer en PACES l'année qui suit. En allant à la soirée, je me suis dit, la beuh ne m'apporte rien à part me mettre dans un état que je n'aime pas. À la soirée on me propose un joint, je refuse poliement. Et depuis 5 ans, je refuse chaque joint qu'on me propose (et putain qu'est-ce qu'on m'en a proposé, en étant fier de dire : "J'ai arrêté". J'ai pas tiré une seule latte depuis ce soir là. Et je me sens bien par rapport à ça, ça m'a stopé l'envie d'autres drogues, je n'ai jamais rien touché d'autres malgré ce qu'on me proposait (MD, cocaïne...), à part la clope qui a toujours était un plaisir (fumeur non régulier, je peux m'en passer quand je veux) ou l'alcool (je me prends toujours des cuites, elles sont toujours aussi violentes mais pareil, pas régulièrement, surtout depuis que j'ai le permis).

J'ai arrêté assez "tôt" par rapport à mes potes, certains ne me comprenaient pas je me souviens, me le repprochait des fois. Ça me fait doucement sourire quand je vois ces mêmes potes galèraient à arrêter aujourd'hui parce qu'ils ont conscience que ça leur pourri la vie. Mais je les aide et les soutient.

J'aime la beuh, j'aime la plante que je trouve magnifique (et que j'ai commencé à faire pousser juste pour le plaisir d'avoir un pied) mais je n'en fumerai pas avant un petit bout de temps je pense.

Podovski
Podovski
6 ans

GG pour avoir stoppé par ta seule volonté face au constat que non, ça apporte pas tant de choses que ça.
T'as réussi la PACES du coup? Parce que moi avec ma conso, non x)
Après la beauté de la plante je nie pas que je la trouve toujours aussi élégante. L'odeur également. Mais fumer, plus jamais ^^
(Sinon plante des bromélias sur ton balcon tu verras c'est magnifique)

Oclaf
Oclaf
6 ans

Non PACES ratée mais pas à cause de la weed. Ce n'était pas ma voie, tout simplement.

drogendou
drogendou
6 ans

Pour ma part , j'ai eu beaucoup de chance pour toutes les choses additives:
-le tabac j'ai fumé légèrement à 16 ans, 2 paquets de clopes consommer en plus de 3 mois, j'ai arrêté car j'en étais pas dépendant et j'ai trouvé ce truc complètement inutile.

-Le cannabis, j'ai touché à ce produit pendant quelques soirées, c'est simple, mon corps ne supporte pas, il suffit que je fume 1 malheureuse latte pour avoir un mal de tête intense, plus jamais j'en touche, mais je trouve que le produit a une bonne odeur en tant que plante.


-L'alcool, comme tout le monde , j'ai fait des soirées arrosées à m'en rendre malade, vers mes 18 ans j'ai fait une pause, maintenant je supporte mal, il me suffit de 2 bières à 8° (BARBAR, CHOUFFE) pour avoir des effets comme-ci j'avais avalé le triple.(j'aime toujours les bonnes bières, mais uniquement 1 seul par soirée)

Le seul défaut pour l'alcool, c'est que beaucoup de soirées ne m'attirent plus, car j'ai très rarement envie de me mettre "une race" et qu'on se rend compte que sans les plaisirs de vouloir ce lâcher, bah une grande partie des gens sont inintéressants et que je ne trouve pas d'autres plaisirs lors de celle-ci, donc meufement parlant c'est la mort absolue dans mon cercle d'amis/connaissance. (22 ans puceaux en force, je suis assez timide de nature surtout quand il s'agis de demoiselles).

Podovski
Podovski
6 ans

J'ai vécu ça aussi, les soirées où tout le monde faisait semblant de s'amuser mais en réalité personne n'avait rien à dire qui en valait vraiment la peine. A part une ou deux blagues ou délires qui faisaient marrer, ça faisait un ratio temps-dépensé/amusement très faible. Sauf si on se mettait une race. Du coup l'alcool et surtout la weed m'ont "aidé", en réalité surtout piégé, parce que j'avais la sensation de passer de bonnes soirées, et au début j'étais apprécié des gens quand j'étais défoncé.
Mais t'as raison, un jour on se rend compte que ça nous apporte rien, que ce n'est pas comme ça qu'on veut remplir sa vie. Qu'on a besoin d'autre chose, d'avoir des projets etc.
Et si je veux me marrer j'ai juste à aller sur ce site de merde. Là j'ai pas à attendre 3 heures pour qu'enfin quelqu'un sorte un truc marrant ou intéressant.

GigaProut
GigaProut
6 ans

J'trouve c'est plus une apologie de la weed qu'autre chose. A part ton intolérance ça m'avait plutôt l'air d'être la belle vie ...

anonyme
anonyme
6 ans

J'aime beaucoup ta box, et les commentaires qu'on peut y trouver. Tu me donne envie de faire une csb sur mon cas.

FregZile
FregZile
6 ans

C'est pas évident pour tout le monde de maintenir une relation avec la weed qui se limite à un petit plaisir de temps en temps. Parceque c'est vrai que ça détend, quand t'as des emmerdes dans la vie bah c'est un petit échappatoire instantané, et qu'en plus de ça dans notre société, c'est vu comme quelque chose de cool. Combien de mecs un peu mal dans leur peau, ou pommés j'ai vu tombés là dedans... Perso j'achète occasionnellement et je fume tout ce que j'ai rapidement. Mais ces périodes peuvent être espacées de plusieurs mois.

Novafrite
Novafrite
6 ans

Je me retrouve un peu dans la même situation que toi... Sauf que je n'ai pas eu cet état extrême mais je viens de me prendre une claque avec cette box. J'ai pris rendez vous avec un spécialiste fin juillet, j'espere pouvoir m'en sortir.
Merci, vraiment, pour cette box.

SaBaK
SaBaK
6 ans

J'ai eu un truc similaire suite à un joint, j'ai fais une série de crises nocturnes pendant plusieurs mois après ça, et pourtant, je n'étais qu'un fumeur très occasionnel.

Podovski
Podovski
6 ans

Putain, merci pour cette précision, parce que c'est également un effet secondaire que j'ai subi, et comme un sinistre connard j'ai oublié d'en faire mention dans cette box. Alors que c'est quand même un des effets possibles qu'on pourrait qualifier de très inquiétants.

Dû à vraisemblablement à la lenteur conséquente d'élimination du THC de l'organisme (pour les curieux, elle vaut Q*2^(-n/4), avec:
- Q la quantité initiale de THC dans le corps au moment de l'arrêt, pour les calculs prenez 1 pour un quantité habituelle dans un joint que vous fumez, et ajoutez d'autres quantités exceptionnelles estimées en fonction si besoin,
- n le nombre de jours passés sans fumer. Faites quelques calculs et vous vous rendrez compte que non seulement, avec une conso régulière et même faible, on a vite fait d'atteindre la quantité normale fluctuant autour de 10 joints en moyenne en permanence dans le sang, - pouvant aller jusqu'à 70-90 joints pour les fumeurs extrêmes genre 20-30 douilles ET 5-10 pét' par jour- , et que bordel, ça met du temps à partir.
La formule le montre sans ambiguïté: elle diminue de moitié tous les 4 JOURS.)

Bref, probablement en raison de cela, des "flash back" peuvent survenir même après l'arrêt total, et ce jusqu'à plus d'un mois en ce qui me concerne après les dernières lattes testées en soirée (qui m'avaient pas réussi non plus).

Ça peut survenir à n'importe quel moment. La plupart du temps tu vis très bien, et d'un coup, au milieu de la journée avec ta copine, avec des potes à un bar, à un exam, dans ton lit au moment de t'endormir, tout seul au supermarché ou même dans tes chiottes, BAM, grosse angoisse qui apparaît de manière explosive au plus profond de ton être, sensation de devenir fou et de reperdre le contrôle, tremblements, palpitations, sueurs froides, illusion ( "heureusement" ) de dépression respiratoire sévère.
Bon pas les décharges électriques de ma première crise, m'enfin c'est déjà bien hardcore comme ça.

Podovski
Podovski
6 ans

Précisions complémentaires:

On trouve beaucoup d'infos différentes concernant la durée de demi-vie des cannabinoïdes dans le sang.
Pas seulement parce que ça varie d'un individu à l'autre, mais parce qu'il y a toute une panoplie de molécules qui ont toutes les caractéristiques biochimiques.

Je corrige donc ma durée de demi-élimination en 60 heures pour le THC, m'appuyant sur une étude de 98 qui aurait montré une demi-vie d'élimination comprise entre 44 et 60 heures (Info Wikipédia, je sais, ça vaut ce que ça vaut. Je prend le résultat le plus pessimiste des deux parce que dans mon cas, le THC qui se barre de moitié en 2 jours j'y crois pas trop vu la persistance que j'ai vécue, même s'il est précisé que l'organisme des fumeurs réguliers éliminent plus vite les thc, par habitude.)

Calculons malgré tout quelques estimations, très, TRÈS grossières, mais à titre purement indicatif:

1) Vous fumez 1 joint par jour, toujours dosé pareil.

Au bout de 3 jours, équivalent de 2.7674827424017785 joints dans le sang.
Au bout de 7 jours, équivalent de 3.680411585283431 joints dans le sang.
Au bout de 15 jours, équivalent de 4.080909632624689 joints dans le sang.
Au bout de 60 jours, équivalent de 4.129812713970634 joints dans le sang.
* ARRÊT *
Au bout de 3 jours, équivalent de 2.0649063569853165 joints dans le sang.
Au bout de 7 jours, équivalent de 1.032453178492658 joints dans le sang.
Au bout de 15 jours, équivalent de 0.2581132946231644 joints dans le sang.
Au bout de 60 jours, équivalent de 0.00012603188214021686 joints dans le sang.

2) Vous fumez l'équivalent de 5 fois la quantité décrite précédemment par jour.

Au bout de 3 jours, équivalent de 13.837413712008892 joints dans le sang.
Au bout de 7 jours, équivalent de 18.402057926417157 joints dans le sang.
Au bout de 15 jours, équivalent de 20.40454816312345 joints dans le sang.
Au bout de 60 jours, équivalent de 20.64906356985317 joints dans le sang.
* ARRÊT *
Au bout de 3 jours, équivalent de 10.324531784926583 joints dans le sang.
Au bout de 7 jours, équivalent de 5.16226589246329 joints dans le sang.
Au bout de 15 jours, équivalent de 1.2905664731158217 joints dans le sang.
Au bout de 60 jours, équivalent de 0.0006301594107010834 joints dans le sang.

On note à ce stade, bien que des marges d'erreur importantes devraient être prises en considération (d'où le ridicule de mes 500 chiffre significatifs, j'ai juste copié-collé le résultat de mon programme python j'avoue), il est intéressant de noter:
- la proportion démesurée que peut prendre la quantité permanente de THC dans le sang au moment de l'arrêt quand on a eu une consommation importante et régulière
- à quel point ce maximum est très vite atteint (un calcul de suite montre que ça converge en un temps relativement court vers la limite peu importe l'importance de la quantité)
- et surtout, on comprend mieux pourquoi on peut détecter longtemps après dans les urines le THC, regardez les quantités estimées 7 jours après l'arrêt qui sont très parlantes.

Maintenant, faisons un dernier calcul avec une estimation (non exagérée) de ce que fumait un de mes potes vers la fin:

3) 20 à 25 douilles par jour, chacune dosée comme au moins la moitié d'un de mes persos à l'époque, plus 3 à 10 pétards additionnels selon le jour.
Prenons seulement les douilles, espacées de 30 minutes en moyenne selon la journée (pour prendre en compte la décroissance entre chacune d'entre elles, où nous prendrons également l'hypothèse très optimiste que la durée de demi-élimination n'est que de 35 heures):

Au bout de 3 jours, équivalent de 39.38949084640911 joints dans le sang.
Au bout de 7 jours, équivalent de 74.5975574669192 joints dans le sang.
Au bout de 15 jours, équivalent de 134.19782759887224 joints dans le sang.
Au bout de 60 jours, équivalent de 302.1305568340057 joints dans le sang.
* ARRÊT *
Au bout de 3 jours, équivalent de 151.06527841700282 joints dans le sang.
Au bout de 7 jours, équivalent de 75.5326392085014 joints dans le sang.
Au bout de 15 jours, équivalent de 18.88315980212534 joints dans le sang.
Au bout de 60 jours, équivalent de 0.009220292872131514 joints dans le sang.


Même en prenant beaucoup de recul sur la précision de ce calcul (la biologie suit rarement des lois mathématiques sans prendre de grandes libertés avec), on se rend compte que les quantités peuvent devenir alarmantes. Et comprendre d'où peuvent venir ces "flash-back".

Mandalore
Mandalore
6 ans

Je ne suis pas fumeur à la base, mais j'ai essayé la weed avec une ex. J'ai pas tiré assez, ça ne m'a pas fait grand chose.
Déception.
Je n'y ai plus touché et quelques mois plus tard, mon ex m'a largué.

Offerzo
Offerzo
6 ans

Perso j'ai une certaine facilité à me passer de la weed. J'ai eu des périodes où je fumais beaucoup , même des bangs mais j'ai jamais réellement été dépendant. J'ai fait pousser aussi une fois j'ai vraiment kiffé le faire mais j ai pas recommencé car j'avais à cette époque une consommation modérée et ma récolte m'a tenu presque un an ! J'ai bien eu 2 fois des bad mais ça m'a pas marqué outre mesure. Aujourd'hui entre la vie de famille et le taff, je ne fume quasiment plus. Uniquement en soirée mais assez rarement au final ou dans des circonstances exceptionnelles ( typiquement je suis allé aux eurockeennes ce week-end et j'ai pas mal fumé du coup) mais sans sentir le besoin de continuer après. Je peux ne pas fumer pendant 6 mois, un an ou plus sans aucun souci.

PAR CONTRE, j'ai des histoires de potes proches ou connaissance qui sont vraiment partis en couille à cause de ça et des trucs vraiment ultra glauque

sumchuck
sumchuck
6 ans

Pendant mon adolescence je fumais pas mal. Et beaucoup pendant deux ans à scouaté le soir chez des potes à que fumer puis je suis parti faire des études loin et j'ai tout arrêter du jour au lendemain. Je ne faisais que suivre une mode

Nigelix
Nigelix
6 ans

Bon finalement je l'ai lu. C'est hyper dommage de devoir en arriver là pour enfin se rendre compte que c'est de la merde. Personnellement j'ai jamais essayé ces conneries. La seul drogue que je prend c'est l'alcool et je ne suis pas dutout addict. J'ai jamais était tenté par la cigarette ou une herbe je ne sais laquelle (je m'y connais vraiment pas). J'ai même horreur de sa, rien que la fumé me dérange et j'ai appris à m'entourer principalement de personnes ne fumant pas. Et pour celle qui fume, aujourd'hui elle ne fume plus car la plus part n'était pas addict est ont compris que c'était useless Et un gouffre à pognon. Au collège j'ai toujours eu des potes qui fumait ou qui commençait/testait, moi j'ai jamais compris pourquoi. De toute manière mon père m'aurait tué.
La meilleure chose qui aurait pu t'arriver je pense aurait était d'avoir une personne proche de toi qui t'ai chère non fumeuse t'incitant à arrêter.

Podovski
Podovski
6 ans

Bravo à toi pour avoir eu cette volonté. Je ne peux pas nier que d'une certaine manière, j'ai eu ce que j'ai mérité. Je trouve cependant ton jugement un peu sévère, tu dis avoir appris à t'entourer de gens qui ne fument pas, mais l'as-tu vraiment choisi jusqu'au bout? Moi j'ai été catapulté dans une mentalité générale de "la weed c'est trop cool, les clopes c'est trop cool, l'alcool c'est trop cool". Et j'ai jamais choisi cette ambiance.
J'aurais pu en chercher d'autres, mais il n'y en avait pas.
De plus, quand les filles te prennent pour un con parce que t'es pas dans cette ambiance, c'est pas impossible, mais pas facile pour autant de ne pas écouter ton instinct qui te dit qu'il faudrait peut-être que t'arrives à te reproduire un jour. Moi je l'ai fait. Une connerie, certes. Obsédé par la pression sociale, j'ai cédé. J'ai été faible. je dis pas le contraire. D'où mon témoignage, si ça peut aider des gens à apprendre des conneries des autres ^^

ShikuGunia

fragile

Nigelix
Nigelix
6 ans

Ahah, droguée <3 Façon j'ai pas intérêt à fumer, vu le nombre de litres de bière que je bois.

Nigelix
Nigelix
6 ans

Désolé si je t'ai fait "mal" c'était pas le but. C'est déjà super que tu ne fume plus ! Perso quand j'étais au collège beaucoup de mes potes fumé, on m'a déjà proposé de nombreuses fois à la limite de l'incitation mais je m'y suis toujours opposé. Mes parents ne fume pas, ça joue beaucoup aussi je pense, je suis bien content d'avoir mon père qui m'a toujours dit quoi faire et niveau éducation la dessus bah je suis vacciné. Après au lycée y'avait aussi la type de la clope + bedo où je ne sais quoi. Mais t'avais aussi pas mal de personnes qui ne fumer pas et je préférais rester avec elle. Alors oui j'ai pas fait de soirée avant mes 17/18 ans sûrement, mais je me suis beaucoup rattraper après ! Les gens qui fumait en général était en infériorité et se mettait à l'écart pour fumer, même en soirée. Et au BTS sur une trentaine seul 2 fumés et sur les deux un est devenu mon meilleur ami et je l'ai aidé à arrêter mais il n'était de toute façon pas accro.

Gnoumy
Gnoumy
6 ans

Ca a aggravé la schizophrénie de mon ancien meilleur ami, impossible d'avoir une conversation censé, nos chemins se sont séparés.

Pour mon petit frère, pareil, cela a accentué les symptômes de son TPB (trouble psychotique bref). Résultat, 2 semaines d'hospitalisation en psychiatrie et possiblement un traitement aux neuroleptiques à vie..

Toutes les drogues, même "douces" ont des conséquences extrêmement néfastes et dès que le premier qui vient me sortir qu'on fait des médicament à base de cannabis et que c'est bon pour la santé, maintenant, j'ai envie de lui coller mon poing dans la gueule...

VendeurDeBayDay

Au début c'est cool, puis finalement quand tu te rends compte que tu peux plus dormir sans, que tu attends que ça après le boulot ou que tu passes tes week end à rouler des splifs, ça fait réfléchir. Perso ça fait 7 ans que je fume, j'ai commencé au début du lycée et ça a ruiné (en partie) mes études. Aujourd'hui je dépense une fortune chaque mois pour ça et j'aimerais bien que ça change mais c'est pas aussi simple que j'aurais pu y penser quand j'ai commencé.
Le pire pour moi reste l'état de flemme dans lequel ça met.
Un jour j'espère pouvoir m'en passer.

Marlebe
Marlebe
6 ans

Vraiment agréable à lire ton récit !

J'ai eu de la chance (et surement de la lucidité) de ne toucher à aucune drogue (sauf choualbox) que ce soit alcool ou cigarette et j'en suis bien content.

L'un des autres problémes de la drogue ,j'ai l'impression, c'est que lorsque tu veux arreter ça te bouffe énormement d'energie, tu passes tes journées/semaines/mois à te focaliser sur le fait d'arreter, energie que tu pourrais investir autre part. A la fin ça te fatigue moralement et même psychologiquement je pense.

Mezut
Mezut
6 ans

Pour certaines ça va même beaucoup plus loin qu'une dépense d’énergie. Se sevrer aux opioïdes ou à l’héroïne, c'est littéralement souffrir le martyr.

Imagine un état fiévreux horrible, avec des douleurs dans tous les corps, des sueurs froides tout en sachant que tu as sous la main un produit qui fera disparaitre (temporairement et oui...) tous ces symptômes.

Marlebe
Marlebe
6 ans

Effectivement vu comme ça je comprends un peu mieux les rechutes.. Bon courage à ceux qui essayeront d'arreter !

Mezut
Mezut
6 ans

Ils ont en besoin oui !

MrPerruque

Je n'ai jamais été réellement attiré par la clope et par ses dérivés. L'effet de mode au lycée, je voyais mes amis se mettre à fumer par mimétisme, il faut dire que nous étions musiciens, j'ai même eu un ami qui en faisait pousser sous son toit. L'odeur de la clope me dérange, ainsi que le goût. De plus, les campagne de prévention contre la tabagisme pendant que j'étais enfant ont été efficace, à la suite de celles-ci j'ai tanné ma mère pour qu'elle arrête de fumer. Le tout a été un bon frein a tout début, d'autant plus que je suis comme qui dirait en contrat moral avec ma mère, ce serait du foutage de gueule que je me mette à débuter après l'avoir fait arrêter, d'autant que cela n'a pas été facile pour elle.
Je me suis forcer à fumer une clope entière, une fois, seulement histoire de me dégoûter à vie.
J'ai goûté à un pétard quelques fois, mais sans en ressentir les effets, probablement du fait que je ne sache pas fumer ou bien qu'il aurait fallut que je tire plus d'une bouffée, ou que j'en avais tout simplement pas l'envie.

Niveau alcool je me contrôle, j'ai la chance d'avoir l'alcool "gentil" et au fond de moi, lorsque je bois, me dire qu'il y a une limite à ne pas dépasser.

Sinon, bravo à toi ! Merci de ton témoignage.

Hollycam
Hollycam
6 ans

j'ai jamais fumé la cigarette mais je crache pas sur un bon cigare de temps a autres (pas souvent car ça coute un rein)

MrOasis
MrOasis
6 ans

Putain de fragile.....

heinz
heinz
6 ans

tres beau recit . un petit space cake de temps en temps ........ ma femme fait le taxi quelques jours.
mon premier pet pendant le service militaire ( 95s).

Japhet
Japhet
6 ans

Le mythe de faust

Nigelix
Nigelix
6 ans

TL dr

kakao
kakao
6 ans

Tl;dr : C'est un témoignage très intéressant et bien écrit qui mérite d'être lu dans son intégralité.

Nigelix
Nigelix
6 ans

Mais pourquoi il s'adresse à ceux qui n'ont jamais testé la weed ? J'ai pas le temps de la lire pour le moment. Un tl dr est toujours intéressant afin de savoir à quoi on peut s'attendre et de se dire tiens je vais la lire plus tard. Enculé.

kakao
kakao
6 ans

Parce qu'il le fait "à des fins de prévention". C'est écrit sur la première ligne. Connard.

TarrassBoulba

L'herbe est aussi toxique que l'alcool, mais plus perfide . Elle profite justement de la cool attitude .
C'est pas mal que le cbd arrive en France, y' a pas le côté parano de l'herbe .

anonyme
anonyme
6 ans

en terme de toxicité on est très loin de l'alcool quand même faut pas déconner, après l'addiction psychologique tu peux la développer pour tout ce qui te fait plaisir...

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