Comment vous avez fait pour calmer/couper l'alcool les ex-alcolos ?

J'ai jamais été proche de l'alcoolisme mais pour moi le simple fait que je me tue au sport me coupe l'envie de me bourrer la gueule trop fréquemment, comme pour la mal-bouffe, non seulement mon corps me dit non mais en plus ça me fait vraiment chier de gâcher tous ces efforts pour quelques bières. Aussi avec le sport on se sent mieux dans la tête.

Ma femme et ma sclérose.

Moi c'était le cannabis (c'est différent je sais, pas la même dépendance physique), néanmoins, pour moi, ça a été de ne plus acheter. Plus de tentation, plus de rechute.
Courage à toi.

Plusieurs questions :
Tu as quel âge ?
Quel est ta consommation ?
Est ce que tu es suivi ?...

L’alcool est la pire des drogues.
Par contre comme c’est légal tu as des moyens de te faire aider.
Perso j’ai pas mal picolé et j’ai calmé pas arrêté il y a déjà 8 ans.
Mais c’est dur.
La France est le seul pays où quand on te dit :
« Bois toi un verre ! »
Et que tu répond non tu n’en a pas envie.
Tout le monde fait :
« Ouhhh ! »

Pour être enfin du « bon côté de la pente », je me permets de te souhaiter bon courage dans chaque démarches que tu pourras prendre pour t’en sortir.

J’ai 26 ans, 7 ans de conso « de temps en temps » et ensuite 2 ans de décente progressive vers le besoin, l’électrochoc a été un accident au mois de mars comme Spinifocu (le cancer en moins, vu que je suis en rémission totale à ce jours) où j’ai évité de justesse de tuer quelqu'un en me balançant dans le fossé.
1.58g au compteur quand les gendarmes m’ont demandé un autographe, alors que je me sentais aussi sobre que n’importe qui : autre coup dans la gueule quand tu t’en rend compte.
J’ai donc arrêté assez brutalement, passant de 2L de blanc, la bouteille rhum et de whisky du quotidien au 0 absolu, sinon j’aurais jamais eu le courage de faire par paliers.
Les crises de delirium ont vite fait surface, une angoisse permanente, des brides de sommeils en sueur à me réveiller en larme à me réclamer à moi-même ma dose, un feu intérieur qui te consume et te grille ton raisonnement en plus de vouloir sauter à la gorge des proches pour un rien.
Au mois de mai j’ai contacté un centre d’addictologie pour me faire suivre. Rdv toutes les deux semaines avec un médecin pour la gestion physiologique et une psy (toujours pas baisée) pour régler le problème à la source.
Je continue de serrer les dents, de tenir bon sans médocs et les besoins commencent enfin à partir petit à petit.
Qu’une crainte à ce jours c’est de retomber car je sais que j’aurais tout sauf le courage de revivre ce parcours du combattant.