Après avoir lu la Cool-Story de Michelet, je me suis demandé, qui ici n'a trouvé aucun but dans la vie ?
Et si vous en avez un, aussi infime soit-il, partagez le ! Cela va peut-être ouvrir les yeux de certains.
Je pense que les buts (ou pas) vont grandement varier selon les personnes et la façon dont ils ont été élevé, leur entourage, leurs experiences et de leur façon de voir/aborder le monde qui les entour.
Et vu qu'on est (presque) dans l'intime, commençons par moi : A vrai dire, je n'en ai pas pour pour l'instant, et pourtant croyez-moi je cherche désespérément. Et vu que j'en ai pas, ça devient dur d'avancer...
Je pense que j'en n'ai pas car je ne suis pas une personne très positive dans la vie car je ne comprend, mais alors vraiment pas, notre société. Ce qui ne m'aide pas trop haha. J'essaie d'en faire abstraction un maximum mais malheureusement j'y suis quasiment tout le temps confronter a elle et donc ne me laisse longtemps dans mon havre de paix. Je devrais aller vivre dans un grotte mais après je peux pas finir Baldur's gate 3, et ça, c'est chiant.
À votre tour si vous le souhaitez !
Il n'y a aucun but dans la vie, à part ceux que l'on se donne. Les gens qui dépriment car ils ne s'en trouvent pas ont une tendance à être ceux qui ont toujours bien obéi à papa/maman toute leur vie et ne se retrouvent que dans la validation par autrui de leurs actes. En gros, on aime faire plaisir. Mais bordel, qu'est-ce que c'est que de SE faire plaisir.
Et je sais de quoi je parle, c'est un des sujets qui revient TOUT le temps sur la table avec ma psy (non je l'ai pas baisée).
Oui je vois une psy, et j'invite VRAIMENT les personnes dans le même cas d'en faire de même, ça aide vraiment à progresser (si j'avais su, j'y serais allé plus tôt).
Post scrotum: bat les couilles
J'avoue, tu es le saint de ce dimanche 2 juin. On va te le dédier tiens, le 2 juin c'est la saint-Jimbo !
Ce que tu dis me parle pas mal, car en effet c'est comme ça que j'ai été éduqué en grande partie mais aussi sur le respect des autres (sauf sur internet ça compte pas haha). Je ne sais pas si tu as réussi a passer outre ce comportement, j'essaie mais c'est ancré et quand je me lance ça dure 5min avant de revenir en arrière... Quand tu as passé 18ans a vivre comme ça c'est dur de s'en défaire.
et encore tu n'as pas vu ses lives Twitch où il répand la parole d'évangile
Cet homme mérite la sanctification
T'imagines si tous les chouals qui en ont besoin allaient voir un psy?
On paralyserait le secteur?!
c'est une vision très occidentale, si tu te poses ce genre de question, c'est une très bonne chose car c'est comme ça que l'on avance.
Essaie de lire ou regarder des vidéos sur le bouddhisme tu y trouveras pas mal de choses. Non pas des réponses mais des principes pour chercher au fond de toi ton chemin.
Je sais ça fait très spirituel (je ne crois pas en quelconque dieu pour ma part), mais c'est très pragmatique comme philosophie. Comme tout, il y a des choses à garder et d'autres pas.
Pour connaître ton 'but' il faut commencer par l'intérieur de soi et essayer à l'extérieur.
Perso j'envie énormément ceux qui ont une passion... Ils n'ont pas ce genre de question.
C'est vrai que mon voyage en Belgique fut une révélation. La loterie de la naissance leur a été bien cruelle.
4- avec une bonne bière fraiche, des petites pommes vapeurs et un lapin à la moutarde.
J'ai été très dépressif jusqu'à la naissance de mon fils en 2003, par qui j'ai trouvé mon autorisation à être en vie.
je suis encore, et depuis, jamais très loin de la déprime. Je pense que j'ai une construction psychique comme ça. Ma mère est dépressive chimique depuis 60 ans, sous antidépresseurs depuis 50. Il y a aussi du transgénérationnel qui nous vient de la guerre de 14.
Je suis persuadé qu'il y a bien une partie génétique. Et cela s'ancre encore plus dans le comportement des enfants si ils ont été élevé par une maman/papa depressive, cela peut grandement impacter leur futur vision des choses.
Ou alors leur faire tout l'effet inverse et tout faire pour ne pas devenir comme eux
le "transgénérationnel" est reconnu en psychologie. Bien que déjà adulte à l'époque, ma bisaïeule a perdu ses 3 petits frères à la guerre (2 tués au combat en 1916, un de la grippe espagnole au printemps 1918). Elle a été dépressive le reste de sa vie, l'a transmise à sa fille, qui l'a transmise à sa fille...
Tout une box pour dire que tu joues à BG3.
Ça valait le coup. Classe ? Race ? Romance qui ?
tu joues un perso Origine ? J'aurais gardé ça pour une deuxième partie, perso. Tu loupes des dialogues très intéressants.
T'as fait comment pour le plan à 4 ? C'était avec qui ?
Sinon, parcours Bon, Neutre, ou Mauvais ?
Y a plus de choses intéressantes avec un perso créé de toute pièce ? Je pensais que c'etait l'inverse tiens
Le plan a 4 c'est au bordel juste avant la ville de Baldur's, le Sharess Caress. Y a un couple de drow de la nuit avec lesquels tu peux faire le plan a 4, faut payer évidemment. Soirée échangiste garantie haha
Parcours pour l'instant plutôt bon. Je ferai une 2ème partie en mode full enculé
aaaah oui les deux putes Drow, je les avais oubliés.
Alors oui et non, tu as des choses plus intéressantes car tu peux dialoguer avec les compagnons (et donc entendre leur voix) ; mais il est aussi vrai que faire un Origine offre des possibilités inédites. C'est là la force de ce jeu : quoi que tu fasses, tu ne verras qu'une partie de ce qui est faisable.
Pour ta prochaine partie en chaotique, créé un Sombre Pulsion et laisse toi aller à tes plus bas instincts. Crois-moi ça vaut le coup !
tiens d'ailleurs, t'as rencontré Yenna ? Parce que ce jeu a le mérite de faire quelque chose que les jeux ne font plus depuis longtemps.
(Spoil pas lire)
C'est la gamine qui s'est fait enlevée par le Genaude ? Si oui je suis en train de la chercher.
Ou c'est la gamine rousse qui squatte ton camp puis se faire kidnapper par Orin ? Je pense qu'elle est morte car je l'ai envoyer se faire enculé Orin haha
Me spoil pas tout par contre j'ai pas fini. Tu peux les baiser xD ? Ce serait hardcore n'empêche
C'est la gamine rousse oui. Vu qu'elle est morte dans ta partie je peux te le dire (spoil évidemment pour ceux qui n'ont pas atteint ce moment) :
A un moment dans ton camp, suivant ton cheminement de l'histoire, Lae'zel suspecte la gamine d'être Orin, et tu peux lui dire de... lui trancher la gorge ! Yup, BG3 a fait l'impensable : tuer un enfant.
si Orin l'a kidnappée, tu peux lire. Ce que j'ai écrit implique que Yenna se fasse pas kidnapper
Mais whaaaaat ! T'as tué une des meilleures waifus ! OK elle est hautaine au début, mais c'est une tsundere. Hautaine et méprisante au début, et puis en avançant (comme il faut) elle s'ouvre à toi et devient une super romance ! Si tu as pas trop de mal avec l'anglais, regarde la romance avec elle dans l'acte 3 : https://www.youtube.com/watch?v=c5Q7E8NnUvE&ab_channel=TjoaJunChoi
Wyll je l'aime pas, il me soule. Aucune idée de comment ça se termine avec lui. j'ai fait 3 parties et romancé dans l'ordre : Lae'zel, Minthara, et Karlach.
Et pourtant, je découvre encore des trucs ! Dans ma deuxième partie, j'ai appris sur internet l'existence d'un donjon que j'avais pas fait dans l'acte 3, et qui révèle certains détails d'envergure sur le passé d'un PNJ important du jeu.
J'ai pas forcément de "but" mais j'suis quelqu'un qui apprécie littéralement tout ce qui se passe sur une journée.
Je m'émerveille de tout, je savoure tout, je me contente d'un rien, rien n'est jamais grave.
C'est ptet parce que j'ai galéré souvent et connu de vrai merde, mais ça fait des années que je me suis pas couché en me disant "merde, je gâche ma vie".
Je sais que je ne pourrais ni tout faire, ni tout voir. Que ceux qui font différemment de moi ont des avantages et aussi des inconvénients.
En fait, y'a pas une vie ni un but parfait selon moi.
Donc j'suis pas emmerdé. J'suis heureux. J'suis conscient que ma vie ne sera ni parfaite, ni imparfaite.
J'suis clairement pas bien placé pour apprendre aux autres ou pour qu'on me remercie.
J'espère que t'arriveras à te sortir de tout ça. J'ose imaginer que c'est dur.
Je me retrouve un peu dans ce que tu dis, j'ai prévu d'arrêter mon boulot alimentaire dans lequel je ne m'épanouis pas et commencer à voir un psy pour pouvoir avancer plus sereinement.
Père gentil mais insociable et peu déconneur, mère schizo, frère aussi peu charismatique que moi. Des amis qui se comptent sur les doigts d'une main (et encore). Pas vraiment de passion mais des centres d'intérêt parfois bizarres qui ne m'aident pas à briller en société.
Ayant quelque peu subi l'enfance sans explication de comment me dépatouiller à la fois sur la technique et sur le social, je n'ai pas la culture de l'effort et de la débrouillardise. Mes résultats scolaires étaient bons voire excellents en dehors des matières littéraires grâce au "talent" mais ça ne fonctionne plus dès que les matières se spécialisent faute de boussole et de carotte au bout du bâton. Ce qui fait que j'ai un boulot que j'en viens à conchier à cause de divers facteurs. Au point que je réclame des arrêts de travail car l'évidence est là : la dépression conditionne ma vie et surtout mes capacités cognitives.
Pour info HPI ~130 hétérogène (WAIS-IV) et j'ai bientôt les résultats pour un test de TSA (ADOS-2).
Hey bah !
C'est fou car le début avec père / mère, c'était exactement le même scénario chez moi tiens.
Potes pareil, j'arrive pas a crocher et garder un contact sur la durée sauf avec des types aussi bizarres que moi. Mes préférés et les plus intéressants je trouve. En franchement ça suffit, c'est de vrai potes.
Il faudrait que tu te lances comme indépendant, je pense que ce serait assez challenging et stimulant pour toi, et une fois que ton buisness est en place et que tu te fais chier, engage des gens pour le faire tourner à ta place et créer en un autre ! Non ?
il ne faut pas non plus que tu mettes en cause tes capacités intellectuelles dans ta dépression. Déjà le fait d'être hpi est un indicateur statistique qui te place dans les 2,3% des plus intelligents en France, ce n'est pas un diagnostique ou un pathologie, juste une statistique. Et le fait d'être intelligent devrait plutôt te permettre d'avoir une meilleur compréhension du monde, un meilleur travail, une meilleure qualité de vie.
Je voulais juste rappeler ces faits car c'est un peu devenu une mode de dire "je suis pas adapté car hpi" et il y a beaucoup de charlatans qui en profitent pour fait des diagnostics bidons et te dire ce que tu as envie d'entendre. Je ne dis pas que c'est ton cas mais soit bien vigilant envers ceux que tu vas consulter. Bon courage à toi!
Les vrais potes, avec qui tu t'ennuies pas en étant seulement tous les deux, sont en effet des perles rares.
Quant à l'idée d'être indépendant, je ne vois pas bien ce que je ferais. Mon boulot actuel, seule expérience pro, n'est pas compatible avec cette idée. Et mon cursus étudiant n'a pas été valorisé en terme d'expérience pour en tirer profit.
Merci pour ton message. Vu la perception souvent moquée des HPI car incomprise à cause de l'effet de mode, j'ai toujours voulu prendre du recul avec tout ça. Quant à déterminer de la véracité du diag, c'est pas simple mais je pense qu'il est crédible. J'ai craché la thune pour effectuer le test devant un psy habilité. Et je n'ai jamais fait de forcing en mode "faites-moi plaisir, prouvez-moi que je suis comme ceci", je cherchais simplement des éléments pouvant accompagner mon introspection et éventuellement aider à avancer (sur ce point c'est pas gagné).
Pour ce qui est de la dépression, j'ai des problèmes d'attention, de concentration et d'organisation de plus en plus marqués. Ce n'est pas un diag médico-psy mais un constat perso. Mon activité pro actuelle est, à mon sens et en sus d'une situation perso insatisfaisante, le principal fautif. Travail qui fatigue les nerfs et pour lequel je me frustre de ne pouvoir améliorer bien des choses. Et un manque de reconnaissance abyssal.
C'est pas moi qui ai trouvé de but dans la vie, c'est la vie qui m'en a donné. J'ai pas demandé à être en couple avec quelqu'un de génial. J'ai pas demandé à avoir deux enfants mignons. J'ai pas demandé à avoir un bon job (bon là j'en ai plus mais ça va revenir).
C'est venu parce que j'ai saisi l'opportunité au moment où elle s'est présentée. C'est peut-être de la chance, mais peut-être pas.
Pour certains qui pensent ne pas trouver de but, c'est peut-être lié à un syndrome dépressif. L'un des symptômes de la dépression c'est d'être indifférent à tout ce qui peut t'apporter du bonheur. Résultat, si tu ne vois pas le positif, tu n'as donc rien qui te plaît, rien qui te fait envie, et là bah oui, pourquoi se lever le matin alors ?
Mais ce qui est tragique pour ces gens-là, c'est que leurs opportunités leur sont passées sous le nez.
"Aucun but" ça reste vague à mon sens, chacun va placer son curseur en fonction de sa vie, son vécu et de ses envies.
Professionnellement par exemple je n'attends plus rien depuis mes 25 ans (à présent 39), j'ai donc naturellement mes buts dans le perso.
De nature solitaire j'apprécie malgrès tout la compagnie de mes amis, des vrais, et de ma famille (nettement moins de ma belle famille lel) mais je déborde d'activité je suis une sorte de "calme hyperactif" qui ne supporte pas de rester sans rien faire, le temps est trop précieux.
Étant curieux de tout, je m’intéresse à tout et les gens qui s'ennuient dans la vie me resteront un mystère. J'essaie de me canaliser mais je ne pense pas pouvoir faire tout ce que je souhaiterai faire en une seule vie.
Si j'avais un but? J'idéaliserai d'avoir une rente de 1000€/moi pour faire ce que je veux de mon temps de vie, ça me suffirait amplement.
ok merci pour ce moment de sincérité, une première depuis très longtemps.
Comment on a pu douter…
Je pense que la religion permettait d'offrir ce sens à la vie, par la famille, le travail bien fait et un amour de la patrie.
Le capitalisme a fait en sorte de tout deconstruire, faire primer l'individualisme sur le tout le reste. Et on se retrouve aujourd'hui avec comme seul objectif celui de jouir de sa liberté de consommer et espérer un jour jouir des plaisirs instantanée qui nous sont actuellement inaccessible.
Donc dès qu'on réfléchit un tantinet long terme, ça panique rapidement.
Le grand vilain dans l'histoire, c'est la perte de cadre. C'est pas forcément que la religion qui offre ça, mais c'est ce qui a le mieux marché jusqu'à maintenant. Tellement bien qu'on profite encore aujourd'hui de l'héritage de ces civilisations là qui aspiraient à s'approcher du divin plus qu'autre chose.
