La lueur de la lune montante
Éclaire ma chambre de béton.
Je prie le ciel pour une étoile filante,
Que cesse le lourd pas du maton.
La brise siffle entre les barreaux,
Produit un son d'une folle étreinte,
Révélant à mon esprit ses maux ;
Un mort porte mes empreintes.
Les voix qui m'entourent agonisent
De pardons, de regrets et d'ennuis ;
Longues et perpétuelles crises,
Complaintes au creux de la nuit.
Un concentré d'âmes en déroutes,
Siégeant des existences perverties,
Leurs vils désirs et sombres doutes,
Internés en des jours maudits.