Ma vie banale
Pourquoi une vie banale peut-elle être difficile ?
Je pense que je vais partir sur cette question pour compléter ma box.
Honnêtement, au jour d'aujourd'hui j'ai une vie tout à fait banale.
Je suis à la fac depuis un peu plus d'un mois, tout se passe bien et je découvre les sorties du jeudi soir.
J'ai une copine que je vois les weeks-ends ect...
Je n'ai jamais eu de difficulté particulière à apprendre donc pour l'instant tout me vas.
Niveau famille, ce n'est pas le néant, mais presque.
J'apprécie beaucoup ma mère (qui a eu une vie difficile). J'ai un peu plus de mal avec mon père pour des problèmes personnels (mais ne vivant plus chez moi j'arrive beaucoup plus à supporter sa présence les week-end). Mon père, ma mère, ma soeur et mon frère sont les seuls que je considère comme être vraiment ma famille.
Tout le monde à ses problèmes de famille (que chacun trouvera plus graves que ceux des autres)..
Seulement, autant parfois celle-ci me plaît vraiment par sa simplicité... Autant parfois elle me gonfle.
Je ne me fais pas chier, loin de là.
Je ne sais pas comment expliquer ce sentiment. Mais parfois, je vais être là à faire une synthèse mentale de ma vie "presque parfaite" et je vais me sentir putain de faible.
J'ai vraiment le sentiment d'avoir une vie banale à crever
Parfois, je serais prêt à tout foutre en l'air sur un coup de tête (avec ma copine, avec mes amis, avec mes études)... Et quelques minutes ou heures après je me résonnerai à me dire "Le fric régis les plaisirs, donc finis tes études et te prends pas la tête avec des folies qui influes tes sentiments".
Et encore plus tard je me dirais que ma vie est parfaite ainsi.
Ce bordel mentale, ça me fait des putains de pics émotionnels où j'aurais envie de chialer ou de rire.
Enfin bref, j'arrive à me plaindre d'une vie sans problèmes, je dois paraître ridicule.
Seulement, ce n'est pas si facile d'être banale finalement.
De plus que j'ai un esprit très cartésien, donc j'ajoute à ces sentiments le sentiment de n'être rien scientifiquement parlant.
Enfin ça c'est encore une autre phase de pensées qui m'arrive souvent.
Celle là peut partir d'un regard sur quelque chose qui va me faire penser à sa conception (machines...), la réalisation de ces machines, jusqu'à en arriver aux lois qui régissent l'univers.
Enfin voilà, je suis finalement surement comme la majorité des hommes, j'aime me plaindre ?
Je ne sais pas quels réponses je cherche obtenir en postant ça, surement l'envie d'avoir un point de vue extérieur là dessus ?
TLDR: J'ai une vie banale, j'arrive à m'en plaindre et à m'en lasser alors qu'il n'y a rien à changer.
Honnêtement si t'arrives à te plaindre avec ça t'es vraiment un chef.
J'ai même pas la moitié de ce que tu as et pourtant j'arrive à vivre et à être heureux.
Si c'est un coup de mou passe à autre chose, commence une activité que t'aimerais faire depuis longtemps et que t'as jamais osé.
Et si tu veux vraiment mettre du piment dans ta vie sentimentale, pose une pic de ta meuf dans le cgw.
@Mels: Je cherche justement à expliquer aux gens qui ont pleins de problèmes et qui vois justement dans les personnes comme moi des fils de putes sans nom qui ne savent pas jouir des plaisirs de la vie.
Je te rassure, dans la box je parle uniquement de mes phases où je me sent comme une merde. Comme tout le monde il n'est pas rare que tu me vois avec le sourire.
C'est un coup de mou régulier, mais un coup de mou dont je ne parle pas. Je ne suis pas du genre à aller me plaindre de ma vie aux autres, mais justement je me suis dit que je pourrais essayer d'expliquer ici pourquoi je me plaindrais.
J'ai commencé la musculation en salle il y a peu pour ça, c'est revitalisant.
J'y penserais.
@Neok: Et ben on est parti sur les mêmes bases.
J'en avais marre de ma vie nulle à chier et j'ai commencé la musculation, depuis j'me sens vraiment mieux. Chacun son truc, j'comprend qu'on ait des coups de mous mais t'as tout ce qu'il faut, il faut juste que tu t'en rendes compte avant de tout perdre quoi !
@Mels: Une chose est sûr et pour l'avoir déjà fais, je ne me sent pas mieux quand j'envois tout chier.
Je pense aussi que la musculation vas m'aider.
Tu te pose la question d'une manière très développée, donc tu es pas con.
Partant de ça il faut que tu te dise qu'une grande proportion des gens ne se poserait pas ce genre de question, pour eux une vie banale leurs suffis, (dormir, travailler(ou pas), consommer, aller sur fb et regarder la télé avant d'aller se coucher).
Toi tu te pose réellement la question: Ma vie es-t-elle banale ?
Si pour toi avoir une vie banale c'est faire grosso merdo pareil que la plupart des gens (train de vie, famille , études, etc...), je te répondrais oui, mais si c'est plutot vivre dans sa connerie et son ignorance comme une grande proportion de la population, alors je te dirais non.
Ce sont les gens qui se remettent en question en prenant du recul, qui réfléchissent sur le sens de leur vie, en tirent des conclusions et agissent en conséquence qui tendent à devenir des personnes exceptionnelles.
Je pense donc je suis.
@FifouLeFou: C'est beau ce que tu dis... Mais qu'est-ce que tu appel agir en conséquence ?...
@Neok: Se réconcilier avec les gens, être à leurs écoute sans être hypocrite des trucs cons mais qui font toute la différence entre un type entêté et qqn qui veut que les choses avancent car au final tous le monde en profite !
Devenir la personne avec la qui on aimerait être à côté dans le bus.
@FifouLeFou: Réponse parfaite à un texte génial pour moi. Je pense que toute personne réfléchie passe à un moment de sa vie (si ce n'est toute) par ces étapes. L'homme est une grande énigme, faudrait être con pour ne pas vouloir se poser des questions nous remettant en cause.
Cogito, ergo sum (c'est plus classe en latin t'as vu)
@FifouLeFou: Il faut aller au-delà de ce que tu dis dans ton dernier paragraphe, bien que cela soit un facteur inévitable. Seulement avec ça, on ne devient qu'une personne égo centrée et peut consciente de ce qui l'entoure.
@Polowan: je pourrais en discuter pendant des heures à l'oral mais à l'écrit c'est vraiment dur je trouve
Tu es un choual, ta vie n'est pas banale, tu n'es pas un vulgaire pion de la société.
Tu es l'élite.
/post
Je me suis arrêté à "au jour d'aujourd'hui". C'est un triple pléonasme. "Hui" veut dire en vieux français "maintenant" donc "aujourd'hui" est déjà un pléonasme. Donc venir rajouter "au jour" devant.
Non désolé c'est non.
c'est un passage obligatoire chez une personne accomplie : tout remettre en question ( ya que les cons qui suivent sans réfléchir, si j'ai offensé des chouals, rien à battre). Essaye de répondre à chacune des questions (les une après les autres de préférence) et si la réponse ne te plait pas, essaye de corriger le problème, sinon saute du pont :)
D'un côté c'est vraiment possible de se satisfaire d'une vie banale ?
J'crois que tous ceux qui ont abandonné leur esprit et ses questions vers l'âge de 20 ans ressentiront un manque jusqu'à leur mort.
Tu t'es déjà dit "je devrais pas penser à ça" alors que personne ne devrait s'empêcher de penser. Si tu te poses des questions cherche des réponses.
Et puis bon notre société est loin d'être aussi claire et pure qu'on l'imagine, se poser les bonnes questions peut amener à de grandes réponses.
Sinon tu peux aussi faire le point, où t'en es, ou tu vas, qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu veux faire.
Ps : C'est normal de pas aimer une vie dans laquelle tout est prévu. Même si il faut garder un minimum de contrôle sur sa situation.
C'est marrant, à quelques détails, c'est exactement ce que je ressens. Sauf que j'aurai pas su comment l'écrire.
J'pense simplement que tu grandis et que tu te poses tout un tas de questions pas forcement utiles. ;)
C'est drôle comment l'être humain n'est jamais satisfait, on veut une vie paisible, calme et sympa mais lorsqu'on l'a on veut une vie qui ne soit plus banale.
Enfin bon s'comme moi qui me dit à l'ordi "J'devrais sortir" et une fois dehors "J'devrais retourner à l'ordi", c'est dommage.
Sinon si tu veux une réponse sérieuse de ce que je ferais à ta place :
Je remettrais en question TOUT ce qu'il y a dans ma vie : Ai-je envie d'une copine ? Ai-je envie de voir ces potes ? Ai-je besoin de manger tels choses ? Dois-je m'habiller comme ça ?
A partir de là tu peux tout reprendre à zéro et garder de ton côté les seuls choses qui te seront importante.
Bon après je fais mon moralguy mais j'ai une vie tout aussi banale que la tienne, j'me suis pas mal reconnu dans ce que tu as dit.
Quand je te lis je pense directement à ça:
"ce n'est pas être en bonne santé mentale que d’être bien intégré dans une société malade"
Je pense que ce qui va pas c'est pas la personne que l'on est (là, toi) mais le monde dans lequel on vit(la société actuelle).
Il me semble que plein de personnes sont dans le même cas, de façon inconsciente tu te rends compte que il y quelque chose qui va pas, une sensation désagréable qui ressort quand tu pense à ce sujet qui te file un coup de blues.
Cette même société qui ne tourne pas rond devrait s'adapter a chaque individu pour que l'on puisse profiter comme bon nous semble, et non l'inverse (utopie bonjour)
Ou alors tout ça c'est de la merde en boite et l'homme est fait pour déprimer de temps en temps tout simplement. (peut être même les deux)
https://www.youtube.com/watch?v=x2I-gDExi1U&index=25&list=PLe4vofD9r0DJwkzjErxAU96e0BWy7kDQK
"Au fond je crois que le bonheur c'est d'être autiste"
Tu fais sans doute parti de cette catégorie de personne qui réfléchissent trop pour être heureux, je connais ce sentiment frè'.
Je ressens souvent la même chose, envie de tout changer, que ça suffit pas, blabla, mais ça passe. A mon avis c'est juste une période transitoire étant donnée qu'on vient de passer de lycée à fac (je suis dans le même cas). A l'adolescence on se pose des questions sur tout et ce que tu as dit me parait normale et pas déraisonnable, juste ça va passer hein :)
Tu sors le Jeudi soir, tu as une copine, tu as un appart' ; Ce qui fait 3 choses que je n'ai pas en fac ! Tu as plutôt arrêté d'apprécier l'appréciable du quotidien. Bien sûr cela ne saute pas aux yeux, si c'était flagrant, on s'en lasserait trop vite. Il faut mettre une paire de lunettes pour revoir le quotidien autrement, si ce n'est le redécouvrir chaque jours. J'ai eu ce même sentiment fin de collège, j'ai tout détruit, et je suis repartis de zéro avec la bonne morale.
@Polowan: Quand la met cette paire de lunette parfois comme je l'explique.
Le problème c'est que je la casse vite !
"Le fric régis les plaisirs"
Non, pas du tout. Je vais en gendarmerie (le 3 a tulle) pour accomplir ma vision de la vie (aider les gens, réduire l'insécurité, toussa toussa) , je sais trés bien que je vais me taper une paye de merde toute ma vie, mais je pense que je serais heureux d'accomplir ce que j'estime être ma voie.
Si ta vue te parais banale, c'est car tu n'es surement pas sur ta voie, un voie paisible, certe, mais visiblement, elle ne te convient pas, vue qu'elle ne semble pas te passionner.
Trouve toi quelque chose qui puisse te permettre de t'épanouir, qui te fait kiffer réellement. Qui te maintient en dehors de tous tes soucis et questions
@retsilA: J'attends pour ça d'avoir un boulot... Parce que ma probable passion n'est pas accessible à un étudiant.
@Neok: Ça fait bien chier ça... En tout cas ne perd pas cette probable passion de vue et fait le nécessaire pour y accéder ;)
l'important c'est d'être heureux?
es tu heureux dans ta vie actuelle?
si oui, veux tu prendre le risque de l'être plus en changeant de "vie"?
si non, qu'attends tu? considères tu qu'une vie banale est "chiante" et ""ne vaut pas la peine d'être vécue?
Tu te sens pas vivant en fait ? Genre il te faudrait une montée d'adrénaline pour te sentir vraiment en vie ?
@Weeman: Ce n'est pas un sentiment comme ça qui me manque. C'est vraiment "A quoi je sert", " Pourquoi je me demande a quoi je sert?", "Putain."
j'ai pas pos' car je déteste les gens qui disent "au jour d'aujourd'hui" ça me met hors de moi
Je me reconnais totalement dans ce que tu écris...
Vie normale, études intéressantes, des potes, en couple depuis un moment et ça se passe bien, même des projets à court terme et dans tout ça il y a quelque chose qui reste, un espèce de sentiment poisseux de solitude.
Comme si il manquait un truc, tu cherches vaguement ce que c'est, et surtout tu culpabilise de pas te sentir heureux de tout ce que t'as.
Faut pas se laisser aller je dirai, sinon on part en dépression et on en viens à la mutilation, à penser au suicide alors qu'il ne nous manque peut être pas grand chose finalement.
Tout ce que je peux te donner c'est quelques lectures qui m'ont fait du bien, le loup des steppes et Demian de Herman Hesse surtout... et puis dis toi que Fight Club est un bon film mais une création du Diable !
Et aussi prendre le temps d'apprécier la solitude par moments.
Après j'ai pas vraiment de solution à te proposer parce que j'en suis au même point que toi, à vivre ma vie de loin en l'aimant bien quand même. C'est peut être générationnel, c'est sur qu'on a pas Woodstock, ou peut être humain j'en sais rien.
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