Le gros con qui descend et l'abruti à la valise

Aujourd'hui, comme tous les jours, après mes 40 min de bus, je prends le RER B à Gare du Nord pour me taper mes 45 min de trajet restant.
Le flot habituel d'usager effectue son passage, dans l'angoisse de ne pas se faire écraser par les portes du train, rouspétant, râlant et stressé, le train part en direction de Châtelet. Arrivé au quai, la plupart descendent et les autres, attendant fébrilement la fin de la descente, s'engouffrent dans un calme étonnant, dans le train.

C'est à ce moment que le gros con souhaite descendre, mais, l'abruti qui est sur le quai muni de sa valise, décide de ne pas attendre la descente comme tout le monde et traverse les portes (qui peuvent aisément laissé passer 2 personnes côtes à côtes). Arrive le moment où l'abruti à la valise percute, assez violemment, le gros con qui descend. Assistant à cette scène, je m'attends à ce que l'abruti à la valise s'excuse, que nenni. C'est en se "battant" (un peu comme ici http://choualbox.com/44IwU l'abruti à la valise étant celui qui frappe) qu'ils décident de s'expliquer devant l'ahurissement silencieux de la rame.

Sans vraiment réfléchir je me me suis "jeté" entre les deux tout en gueulant : "Putain bande d'abruti, vous vous donnez en spectacle comme deux gros cons, vous êtes taré ?..." Mais rien n'y fait, je décide, du haut de mon mètre 90 et des mes 60kg tout mouillé, de pogoter le gros con sur les quais qui s'étale de tout son long, en le regardant je me suis rendu compte qu'il commençait à comprendre ce qu'il venait de faire. Mais c'est pas fini, souhaitant revenir à ma place, v'la ti pas l'abruti qui, prenant appui sur les barres de maintient, se soulève et prépare un double high-kick à envoyer dans la gueule du gros con qui descend, maintenant debout sur les quais...
Son acte, sans doute mûrement réfléchis, fût interrompu par la fermeture des portes.

Toujours devant la rame ahuris, l'abruti à la valise me jette un regard rempli de haine et de reproche, auquel je répond "Vous êtes vraiment un gros con monsieur, putain de ville de tarés."
Et sur ces belles paroles je rengaine mes écouteurs et reprends ma place.

C'est parti d'un rien, ils étaient sûrement mal lunés, mais putain quel bande de gros cons. Je n'ai pas vraiment réfléchis, j'aurais pût prendre un mauvais coup, et certains d'entre vous trouveront mon acte aussi intelligent que les deux énergumènes cité plus haut, mais bon, c'est fait.

TL,DR : J'ai séparé deux connards qui n'avaient pas appréciés de se croiser.