Pourquoi de plus en plus de parents pensent que leurs enfants sont HPI (alors que c'est totalement faux) ?

Franchement c'était pas compliqué !

Ce sont.

C'est beau, on dirait du poteau

Mon deuxième fils à un tdah, j'ai entendu quelques énergumènes devant le collège ce targuer d'avoir un enfant avec un tdah comme si c'était quelque chose de génial qui fait de son enfant un être exceptionnel.
Aujourd'hui tout le monde veux que son enfant soit unique et spécial au point de mettre en avant un trouble. Si ils savaient à quel point c'est compliqué et à quel point ça peut gâcher la vie d'un enfant, autant socialement que sur la vie de famille et scolaire. Les gens sont vraiment pour la plupart complètement teubé! Ils ne savent pas éduquer leurs chiares correctement et remettent ça sur le tdah ou hpi ou que sais-je... Bref là-dessus je pourrais faire un g/lahaine.

Les hpi c'est pareil, les vrais en souffrent beaucoup et ne se sentent pas à leur place.

Les parents ne voient que le côté performance, capacité hors normes, côté exceptionnel, mais ils ne savent pas le cortège d'emmerdes que ça apporte, angoisses, phobies, insomnies, prise en charge psy, relation sociale difficile, etc etc etc...

Ils en souffrent beaucoup.

Oui j'étais aussi au courant pour les hpi, mais je voulais juste donner mon avis sur ce que je sais et vie avec mon fils. Mais tu as raison et il est bon de le rappeler.

Oui, ça m'énerve énormément de voir des parents avoir une certaine fierté en parlant de ça...

C'est presque un handicap...

Je voulais ajouter ma pierre à ton édifice...

Attention que tous les hpi ne souffrent pas forcément (ou plutôt, constamment) de leur statut. Cela peut poser un problème à une certaine étape de la vie, et pas aux autres. Voir ne pas poser problème du tout. Il n'y a pas de norme.

Oui c'est vrai. Mais j'en connais plus qui en souffrent que le contraire. Mais ça ne vaut pas pour règle générale.

Beaucoup compensent leurs problèmes ce qui fait que ça ne se voit pas forcément. C'est même parfois inconscient chez eux surtout quand ils sont ados ou encore jeunes.

C'est un gros cliché de dire que les hpi souffrent ou sont malheureux parce qu'ils comprennent des choses que les autres ne comprennent pas. Comme je le dis plus bas le hpi n'est pas une pathologie ou un diagnostique, c'est juste une statistique qui dit qu'être hpi c'est faire partie des 2,5% des plus intelligents de la population et c'est tout. Et ça ne fait pas spécialement souffrir que d'être intelligent, au contraire ça aide à une meilleure compréhension du monde et de ce qui nous entoure. Ce qui rends malheureux c'est une mauvaise adaptation, ne pas savoir gérer ses émotions, ne comprendre ses sentiments, avoir une famille dysfonctionelle, etc... Les raisons d'être malheureux sont infinies mais stp ne rajoute pas celle d'être intelligent. Par contre je pense que la bêtise n'aide pas à aller bien ça c'est sur.

Utiliser l'autorité pour faire changer d'avis un autiste qui fait un blocage, ça marche pas ouf...
Mais c'est vrai que cela semble très paradoxale. On se retrouve à faire des stratégies de contournement pour ne pas à avoir à gérer une énième crise monumentale devant tout les autres parents qui nous jugent, eux qui s'en sortent si bien avec leurs enfants normaux

Si tu mélanges hpi et intelligence... Déjà il y a un problème...car c'est ce que pensent la majorité des gens qui n'affrontent pas vraiment ce type de particularité. Et ce qui fait que les parents sont fiers que leurs gosse souvent normal soit hpi.

Hpi c'est haut potentiel intellectuel. Ça veut dire que le cerveau est très actif et qu'ils sont hautement potentiellement capable.

Capable pas uniquement dans l'intellect, mais aussi dans l'émotion, au lieu de la ressentir 'normalement' elle est 'hautement' ressentie ce qui en devient une souffrance.

Ils souffrent aussi des émotions des autres car elles les percute et rentre dedans, ce qui en fait des personnes très empathiques. C'est pour ça qu'ils ont besoin de s'isoler régulièrement dans le silence ou la solitude afin de s'apaiser.

La façon de penser (en étoile) fait aussi qu'ils vont plus vite dans l'analyse et donc souffrent de la lenteur des autres et ne comprennent pas pourquoi ils ne voient pas l'éléphant dans la pièce, ou bien savent déjà où veut aller l'interlocuteur et lui coupent la parole ou s'ennuient.

Et le lien social est complexe pour eux, il y a des codes qui pour eux ne sont pas cohérents car c'est très intellectuel comme approche paradoxalement.

Et dernier point, l'inaction ou le manque de stimulation (apprentissage et nouveauté) les rend malheureux car leur cerveau a besoin de comprendre et de résoudre des problèmes.

Ils sont souvent proche du spectre autistique sans y être totalement.

C'est quelque chose d'assez complexe car si on prend un groupe de hpi on va trouver beaucoup de points communs qui sont hors 'normes' et beaucoup de différences entre eux. D'où l'appellation de 'zèbre' tous pareils mais ne se ressemblent pas.

Ceci dit ca explique peut être pourquoi ils s'expriment comme des attardés.

"Tempête de cerveau : Qui aimeriez voir en AMA sur r/france?"
"STP d'avoir dragué d'autres femmes pendant la situationship"
"STB de ne pas vouloir aider mon compagnon dans sa recherche de partenaires (couple libre) ?"

STB de vouloir quitter mon copain car il veut "manager" des filles sur OnlyFan

STB de remettre en cause notre relation pour changement de genre

STB de penser de quelqu'un qu'il n'est pas autiste ?

En lisant l'article à priori c'est pas ça : le HPI à un QI > 130 ; le surdoué a un QI supérieur à la moyenne

Le surdoué n'est pas un terme scientifique, on y prête la définition qu'on veut. Souvent, ils sont synonyme.

Je comprends pas ta remarque, le QI est aussi une mesure statistique et le score de 130 correspond bien à 2% ou 3% de distribution selon les études.

Je n'y connais rien, je reprends juste ce que dit la neuropsy dans l'article. J'avais l'impression que ce n'était pas raccord avec ce que tu disais. Mais je ne savais pas que le QI était une mesure stat.