Péripéties d'un carabin à l'hôpital 31
Le milieu hospitalier aujourd'hui est un peu comme une sorte d'horizon de tranchées sans guerre.
Non tant parce qu'on s'efforce envers et contre tout de trier les blessés avec les moyens du bord que parce que la personne qui vous montre comment garder la tête hors de l'eau n'est pas dans votre hiérarchie, mais à côté de vous.
On l'a vu et prouvé, cent fois.
Malgré cette vision des choses, quelques expériences qui paraîtraient presque irréelles au milieu de ce tumulte invraisemblable nous confortent dans l'idée d'être constamment collé à une source inépuisable et bouillonnante d'humanité.
Sept heures pétantes, fin de l'hiver, j'entre en service d'onco-pédiatrie. Un peu largué, je parcours le service pendant quelques minutes sans croiser personne avant de finir par tomber sur la salle de repos où une poignée d'internes et d'infirmières sont en train de boire un café. Aussitôt qu'ils me voient, ils m'invitent amicalement à les rejoindre. J'arrive au milieu d'une embiance conviviale, chaleureuse et rafraîchissante en même temps. Je sens que je respire beaucoup mieux que je l'aurais cru.
Dans les chambres tout autour de nous, des enfants ont un cancer.
Jour 1: Je suis tombé dans un groupe accueillant et je sympathise avec une autre interne, même parcours que moi, mais elle est dans ce service depuis un moment déjà. Après quelques heures passées à bosser ensemble j'ai de plus en plus l'impression que la bonne humeur générale est presque là pour surcompenser par rapport à toute l'horreur autour.
Jusqu'ici, beaucoup de paperasse à abattre. Toujours aucun signe du chef de service. Ma binôme profite de ce boulot peu intense niveau concentration (c'est presque du taylorisme par moments) pour me parler de la vie du service, des habitudes, des gens, etc...
En milieu d'après midi, une infirmière fait irruption dans notre local et explique qu'un technicien qui devait se charger d'une IRM se sent pas bien et qu'il y a personne d'autre pour s'en charger. L'interne se lève illico d'un air volontaire et habituel et me fait signe de venir. On se dirige donc vers l'IRM. Les couloirs sont toujours aussi déserts. Une fois dedans, l'interne m'indique d'aller devant les écrans de la salle de contrôle. Je suis nerveux au possible. En tant qu'internes, on devrait être supervisés pour ce genre de scanner et j'avais encore jamais approché les commandes du "gros jouet". Assis derrière les vitres, je la vois qui parle avec une gamine aux cheveux très longs, que je vois de dos. Elle a l'air de vouloir la rassurer pour qu'elle entre dans la machine. Elle revient, s’assoit à côté de moi et utilise le logiciel avec un automatisme à tomber par terre. On sent qu'elle n'en est pas à sa première IRM en solo. Elle parle à la fille et la rassure par le micro. Les coupes de son bras droit défilent et on finit par tomber sur ce qu'on cherchait. Une tumeur très avancée située en plein dans l'humérus. Je pousse un soupir un peu trop marqué, et elle me regarde avec un air résigné mais solide.
Brusquement, la porte s'ouvre et un vieux médecin barbu entre comme un fantôme dans la pièce.Le visage buriné, une barbe et des cheveux gris et hirsutes. Son regard est sombre et doux mais sa figure est intimidante. Il salue ma binôme et se penche sur les écrans. Je crois qu'il ne m'a même pas remarqué. Il parcourt le cliché, soupire, et annonce qu'il faudra très certainement couper. Elle acquiesce et lui s'en retourne vers la porte. Mais avant de sortir, il se retourne vers moi en fronçant les sourcils et se frottant le front. Il s'excuse de pas m'avoir salué plus tôt. Il se présente et dit mon nom avant même que j'ouvre la bouche. On se serre la main franchement et il décampe.
C'était le chef de service.
Jour 2: Aujourd'hui, j'ai un examen oculaire à faire sur un gamin de onze ans pour évaluer l'étendue de son rétinoblastome, une tumeur rétinienne. J'ouvre doucement la porte de la chambre et tombe sur un joli tableau. Le gamin est assis sur son lit baigné de lumière venant de la fenêtre qui donnait plein est. Dehors, on voyait des rayons dorés de soleil sur les gros flocons de neige qui tombaient devant les vitres. Lui, qui regardait ce joli spectacle avec des yeux gourmands, c'était un petit gamin maigrichon mais pas rachitique, au regard noyé sous ses cheveux blonds ébouriffés. On l'aurait facilement prit pour un poulbot. Il me voit et sourit en arborant fièrement les trous de ses dents. Je m’apprête à lui expliquer pourquoi je viens mais il me dit qu'on l'a déjà prévenu. Je sors donc le matériel, vérifie les mouvements de ses pupilles et observe son œil. Ça m'a noué la gorge et le ventre. Il a dans le puits de la pupille un truc qui s'appelle une leucorie. On distingue une masse solide blanc cassé avec une forme de nuage, qui envahit la rétine. Pour ne pas brusquer le môme, je souris en essayant de cacher ma crispation et reste une petite demi heure à parler avec lui, soulagé qu'il ne m'ait pas demandé "alors, docteur?".
Il m'explique qu'il était en vacances chez un ami et que ses parents arrivent de l'autre bout du pays.
Il garde toujours un très large sourire qui réjouit ceux qui le voient. Je quitte finalement la chambre et m'en retourne vers ma journée, préférant garder son image à lui plutôt que celle de cette chose qui lui ronge l’œil.
Jour 3:
Rebelote, dossiers et suivis en pagaille. Boulot administratif avec ma binôme. Aux alentours de midi on reçoit un père paniqué parce qu'il a senti une boule sur l’omoplate de son fils. Deux minutes d'examen et trente minutes de diplomatie plus tard, le père, qui avait carrément fait un malaise vagal, est rassuré. Un simple dépôt graisseux sans gravité. On se demande, un peu agacés, comment le gars avait fait pour venir directement en onco-pédiatrie pour une simple consultation. L'après midi se poursuit sans encombres et de façon un peu plate. Quoique c'est ce qu'on doit pouvoir espérer de mieux ici. Aux alentours de six heures, ma binôme me propose d'aller fumer sur le toit. J'ai très, très envie de respirer un peu d'air frais. On monte sur le toit pour aller s'en griller une. D'habitude, je déteste fumer, mais j'ai pris la clope qu'elle m'offrait et l'ai allumée, machinalement. On est sur un long et large toit plat, avec juste cette protubérance en forme de cube blanc, posée sur l'étendue de gravier rectangulaire. Sans trop réfléchir je marche jusqu'au bord. Je sais pas qui a suivi qui, mais on s'est retrouvés au bord, avec devant nous la ville et le port, un peu plus loin. Il fait pas particulièrement froid et un orage se pointe. Des gros nuages noirs s'amoncellent sur les lumières de la ville. Je largue la clope à peine entamée et respire l'air orageux à pleins poumons. On sourit tous les deux.
Y'a des fois où j'oublie qu'il y a un monde, là, dehors.
Suite en commentaire.
ALabaz, j'ai fait l'image "#JeSuisRazorbakk" et se con (Azertsix) m'a dit : "Bazorbakk* " et avec ma dyslexie.... (fdp de tes mort j'avais raison)
/csb off
Gg à R/B-azorbakk vous (tu ?) m'a bien baisé.
Jour 4: Réveillé de bonne heure après avoir passé une rare et précieuse nuit complète, j'entends un attroupement et des hurlements dans un couloir voisin. Je cours voir ce que c'est. Sur mon chemin, presque toutes les portes sont ouvertes sur le même tableau: les enfants réveillés par le tumulte passent à peine la tête hors de leur chambre pour voir ce qu'il se passe. Arrivé au croisement, je vois les deux tiers du service massés contre un mur autour de ce qui semble être une bagarre entre deux infirmiers. Un d'entre eux s'époumone en cognant sur l'autre. Il a l'air d'un vrai fou. Je comprends pas ce qu'il dit. Tout le monde se presse pour le faire taire autant que pour les séparer lui et son adversaire. Je me rapproche et remarque alors le chef de service qui fend la mêlée pour rejoindre le hurleur. Sans hausser le ton, il lui dit pourtant avec une autorité incroyable de la boucler. L'autre hurle de plus belle et s'en prend au vieux médecin. Ce dernier attrape l'infirmier et le cogne contre le bureau suffisamment fort pour le sonner. L'un est à terre, l'autre essoufflé, assis par terre, tout le service au bord de l’asphyxie. Le chef ordonne d'administrer un sédatif à l'infirmier et de rassurer les enfants, puis marche d'un pas rapide vers son bureau, la figure furieuse, le nez en sang.
Les nombreux internes, médecins et infirmiers massés dans le couloir se ruent sur les chambres pour réconforter les enfants. Deux autres portent l'infirmier vers un lit d'appoint avec une seringue de halopéridol. Je sais pas quoi faire. Machinalement je décide de suivre le chef sans même demander à qui que ce soit ce qui est arrivé. J'arrive devant le bureau, la porte est laissée entrouverte. Je frappe et il me dit d'entrer. Il est dos à la porte. L'avant bras collé à la vitre, le front aussi. Il s'éponge le nez avec l'autre main. Je lui demande bêtement si ça va aller pour lui. Il me répond que oui et me demande le plus amicalement qu'il peut ce que je veux. Je lui demande ce qui s'est passé. Il s’assoit et commence à me raconter que l'infirmier s'occupait d'une fillette qui avait passé l'arme à gauche en une minute alors que lui était allé aux toilettes. A la suite de quoi il avait perdu les pédales, avait commencé à crier en courant dans les couloirs et s'était battu avec le premier qui avait voulu le stopper. On est restés peut être une vingtaine de minutes dans son bureau sans rien dire, l'un en face de l'autre. Jusqu'à ce qu'il dise qu'on avait du travail. Je l'ai remercié et suis sorti.
J'allais avoir besoin d'une clope.
Dernier jour: Nouvelle visite chez le petit contemplatif. Juste avant d'entrer, l'interne à deux de tension qui m'accompagnait m'apprend que le chef de service préconise une énucléation et attend l'accord des parents. Je marche avec lui depuis près de vingt minutes et il me le dit maintenant. Désarçonné, je patiente devant la porte pour pour essayer d'accuser le coup et me préparer au mieux. Lui me dit "t'entres pas?" au bout de quelques secondes. J'ai envie de le frapper. Je lui dit d'un air lourd de sens, enfin j'espère, que je vais entrer. Il dit rien et s'en va. Moi, je reste à, assis comme un con sur un siège devant la porte à stresser plus que jamais. Ce même stress qu'on avait pour les entretiens d'embauche, ou avant de passer un oral en n'ayant rien préparé. Avec cette fois en plus la certitude d'abîmer la vie d'un môme. Plusieurs minutes passent et je me rends comte que c'est de pire en pire. Je me lève par instinct et j'entre dans la chambre. C'est un de ces moments où on entend mal, mis à part une saloperie d'ultrason qui remplit nos oreilles. J'ai l'impression que mon corps est en plomb et que le temps passe beaucoup trop lentement. Mais il dort. Sans réfléchir, je profite du sursis. Je ressors discrètement et appelle ma binôme avec toute la gêne du monde pour lui expliquer la situation et lui demander de le faire pour moi. Elle arrive au bout de dix minutes, me regarde d'un air de reproche, mais compréhensif, et entre dans la chambre. J'ai l’impression que le simple fait d'avoir échappé à ça efface complètement la honte et la gêne. Je vais faire les cent pas un peu plus loin pour être sur de ne rien entendre. Elle finit par sortir, l'air un peu las, mais sans plus de tristesse. J'avais aucune envie de savoir comment ça s'était passé et je pense qu'elle l'avait deviné. Elle me tape doucement sur l'épaule et s'en va.
J'i carrément l'impression de sentir mon sang circuler contre les parois de mes veines.
Dernier matin: Je suis devant l'hosto, sorti par l'entrée principale, dos à moi, et je fais le bilan: J'ai vu beaucoup de choses étonnantes, déplaisantes. Et troublantes aussi.
J'ai vu un service soudé. Des membres qui font face et qui sont pourtant au bord de la rupture. J'ai vu un chef à l'air écorché vif.
Une fillette qui allait perdre son bras droit. J'ai vu aussi une interne de mon âge qui s'était construit une cuirasse contre la souffrance. J'ai vu l'orage tomber sur la mer depuis le toit d'un hosto. Mon chef de service se battre avec un infirmier qui avait pété les plombs parce qu'une gamine était morte.
J'ai pas voulu dire à un petit garçon qui adorait regarder le soleil et la neige qu'on allait devoir lui retirer l’œil.
Je vais partir.
Mais j'ai juste envie de rester.
De quoi est ce que tu parles? Je suis Bazorbakk, choual de son état et étudiant en médecine.
Tu m'étonne , la grosse barre qu'on a chopé sur Teamspeak et les commentaires .. priceless dude !
62.210.36.24:9988 Pas de mot de passe , je vais refaire une box soon pour ceux qui ne sont pas au courant du Teamspeak ( On tourne aux alentours de 60-70 le soir )
Celle-là est vraiment solide, on sent vraiment ce que tu as pu vivre là-bas. Continue comme ça bro', un doc comme toi, c'est ce dont le milieu hospitalier a besoin
Je pense vraiment pas être ce genre de personne, mais les quelques que j'ai rencontré durant cette semaine, c'est certains que s'il y en avait plus comme eux...
Merci en tout cas.
Oh mon dieu, un imposteur s'est installé dans mon appart', a pris ma place à l'hôpital, couche avec ma copine, se fait passer pour moi sur Choualbox !
Ca aurait été beau. Un petit "Ouais, et on va se marier dans 3 mois. J’appellerai notre fils saian."
J'ai fini de lire maintenant, je posais juste la question avant de me taper les 2 derniers pavés.
C'est plutôt à Kuzohito qu'il faut dire ça.
Magnifique... ca me rappelle les 9 mois où j'ai bossé dans un service de pédiatrie... Difficile mais tellement enrichissant et faisant grandir aussi bien professionnellement qu'humainement.
Edit: pourquoi ce nouveau compte CB?
Albatard c'est un fake regarde il a pas mis d'accent à hôpital alors qu'il y a un accent au titre des trente autres ! Wllh..
De quoi ? Qu'est ce que je disais ? Ah oui c'est vrai, très bonnes péripéties ! Une bonne écriture comme d'habitude.
un truc me chiffonne,
Jour 2 il neige, Jour 3 un orage approche ? comment est-ce possible, quelle est donc que cette sorcellerie !
C'était ce qu'on appelle un "orage de neige" je crois. Apparemment c'est assez rare. Et très beau, j'ai eu de la chance.
Nom de Zeus, comment tu fais pour tenir le coup?
En tout cas, ça touche profondément.
Ps: Très bon choix pour l'image. Je me suis demandé: Tu les choisis au hasard d'habitude ou pas?
Y'a des fois ou je prenais celles qui venaient (au début surtout), mais avec le temps, et pour les dernières particulièrement, j'ai commencé à sélectionner pour que ça colle avec l’ambiance du propos.
Merci, ça fait plaisir.
Superbement raconté comme toujours.
J'ai beaucoup de respect pour ce que tu as vécu, j'aurais pas tenu perso.
Lâche rien bros' !!
J'ai pas eu beaucoup de respect pour moi même suite à l'épisode de l'énucléation, mais merci.
haa le petitsaligo je suis tombé en plein dedans. Haha il a bien ficelé sont histoire l'enculé.
C'est a la fois triste et magnifique, on ressent vraiment ce que tu as ressentit la bas...
Je suis au bord des larmes avec ton histoire...
Fpd.
Je suis désolé, mais cette histoire, ce compte est un troll bien ficelé, je n'ai jamais écrit cette histoire.
Oh le vil enculé de sa race la pute de sa mère la chienne
Mais c'est bien écrit
Mais c'est un gros fdpdepute
C'est beau et triste ,
T'a pas eu trop "mal au cœur" on va dire pour le chef de service ? (de le voir à bout)
Je me sentais horriblement mal à cause de ce que je voyais, mais pas pour lui.
En fait il était complètement stoïque. Énerve par ce qui arrivait à l'infirmier et par ce que ledit infirmier avait fait subir aux gosses, mais il était absolument inébranlable. Tout le long de la semaine j'ai senti que ce type inspirait un respect proche de la dévotion.
Putain autant normalement je reste assez insensible, autant là avec des gamins ça me touche. Une qui va perdre son bras, la tumeur dans l'oeil, la petite qui meurt comme ça ... C'est vachement triste, ils ont même pas passé l'adolescence...
ahhh c'était ça. Je trouvais le style d'écriture différent mais je pensais que c'était pour le livre, que tu romançais plus.
Et étant une quiche en médecine, le coup de la rétine m'a surpris car jamais entendu, mais pourquoi pas.
Bah habituellement, Razorbakk est plus factuel que descriptif dans sa narration. Moi c'est l'extrême inverse.
J'ai commencé en essayant de l'imiter puis j'ai pas pu résister.
Quand tu feras ta version bouquin de ça, remplace embience par ambiance (4ème paragraphe)
Il se trouve que c'est plus ou moins ce que j'avais en tête. En fait j'e suis parti sur un recueil d'une grosse dizaine de longs récits décousus, un peu à la manière de Magyd Cherfi.
J'aurais pas fait cette faute moi hahaha
Fais attention la prochaine fois camarade troll !
Faudra peut être qu'un jour je me mette à lire tes péripéties car je sens que je loupe quelque chose.
C'était sûr et certain je l'ai capté dès le moment où j'ai vu qu'il manquait l'accent sur hôpital wllh. A quelle heure le livre ? Car au pire au lieu de tout lire ici je lirais directement le livre ;d
Commentaire supprimé.
Celle-ci était vraiment touchante ! C'est le truc qui me ferait péter un plomb, un service avec des mômes.
J'ai mon meilleur pote qui passe en deuxième année de médecine et qui à un mois de stage à faire dans un hosto. Il est en post-réa (dans un hosto spécialisé en pédiatrie) : je pense qu'il va en chier putain
J'aime bien ton style d'écriture, tu es précis et concis, parfait pour les nouvelles, t'aurais juste à devenir à peine plus trash sur les bords ( je ne te parle pas du tout d'etre trash par rapport aux pauvres gamins ou quoi jsuis aps un monstre hein )
Nope, du tout, dans ton style, les mots choisis parfois, mais ne t'attarde pas trop à ce que je te dis non plus, j'avais la flemme de lire à la base et tu m'as fait tenir tout le long, donc c'est déjà très bien ta manière de l'exprimer, et peut-être plus proche de comme tu le ressentais à la base, et c'est ce qui compte
Encore une fois, ton histoire prend les tripes et nous plonge dans ton univers. Tu raconte de tel façon qu'on a l'impression d’être dans la même pièce que toi et de vivre par procuration tes expériences.
Bon courage pour la suite @Bazorbakk en espérant te lire bien vite sur CB ou via ton livre.
j'avais pas fais gaffe au pseudo ... n’empêche que le récit est digne de ta plume ;-)
D'un point de vue médical, ce troll énonce des vérités ou tout n'est que pur délire ?
Ça aurait effectivement été marrant de mettre des conneries, mais je me serai fait griller trop vite.
De ce que j'en sais, les faits médicaux tiennent la route.
En vidant mon historique, j'ai été déconnecté et ne suis pas arrivé à reco. Le site m'affiche une erreur.
Comme je venais de finir d'écrire et que j'avais envie de porter, j'ai préféré créer un autre compte vite fait.
Quand tu veux respirer un peu d'air frais tu vas fumer?
L'odeur des hôpitaux est si horrible que ça?
C'était plus l'idée d'aller sur le toit que la clope qui me donnait envie d'air frais.
Et c'est pas que l'air soit horrible, mais à force de courir dans un dédale de couloir et de pièces pas toujours pourvues de fenêtres, on finit par se sentir comme dans un bocal étouffer psychologiquement. Et senti le vent et l'air du dehors aide beaucoup.
Je ne sais pas ce qu'en pense l'ami troll Bazorbakk, mais moi je trouve que certains services sentent vraiment mauvais.
Problème de connexion, je voulais quand même poster le texte.
Dis, juste pour savoir: tu connais pas la fonction "répondre"?
Ah le pauvre Razorbakk qui doit répondre à chaque commentaire qu'il s'est fait troller haha, courage mec
Tu ne dois accéder à ce site que si tu as au moins 18 ans ou si tu as l'âge légal pour visionner ce type de matériel dans ta juridiction locale, l’âge le plus élevé étant retenu. En outre, tu déclares et garantis que tu ne permettras aucun mineur à d'accéder à ce site ou à ces services.
En accédant à ce site, tu acceptes nos conditions d'utilisation.