Sur l’autoroute de la vie, des idées noires brouillent ma vision, je vais finir par crever comme un pneu sous-gonflé, sous-doué, surexploité. Je vais prendre la voie rapide direction le paradis. J’ai besoin de respirer, mais rien à faire les vitres restent bloquées. Je suis lâché à 100

à l’heure sur ce bout de destin à destination de la fin. Au fond, je pense qu’aucuns conducteurs ne sait ce qu’il fait. On naît sans permis et on nous demande de conduire notre vie. Mais personne n’a suivi de cours. Tout le monde se croit prioritaire sur terre. Où est passée notre humanité. J’aimerai retrouver ce qui peu à peu disparaît.