Rentrée scolaire : comment des enseignants ont été recrutés en urgence

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benichouw
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Hqro
Hqro
1 an

Soit les mecs arrivent à faire mieux que les enseignants en place et ça sera la douche froide, soit ça part encore plus en couilles et on se rend enfin compte qu'il faut arrêter de faire de la merde dans l'éducation nationale en France. Dans tous les cas ça va surement augmenter les inscriptions dans le privé et creuser encore plus les écarts entre les différentes classes sociales, merci Macron.

Patapon
Patapon
1 an

@Hqro: Le privé qui est souvent lui-même financé par l'éducation nationale sans plus de plus-value que celle d'enseigner à des jeunes dont les familles payent.

Goldilocks

@Hqro: On connait la réponse à l'avance.
Il suffit de regarder la police ou c'est le même problème.
Le gouvernement s'est engagé à recruter 10 000 policiers
En conséquence, une moyenne de 7 voir moins suffit pour y accéder et la formation réduite.
Les problèmes disciplinaires au sein des écoles de police et à la sortie de ces nouvelles recrues ont été démultiplié au point ou Darmanin a du faire machine arrière sur le temps de formation.

Tout ce que veux ce gouvernement, ce sont des personnes avec une étiquette prof/policier sur le front pour pouvoir dire qu'ils ont embauché.
Sans se soucier de ce que ca implique sur le terrain.
Les funestes conséquences de cela, ce seront nous et nos enfants qui vont le payer.

Dens
Dens
1 an
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@Patapon: hahahahaa. Non en fait

OasisTropico

@Patapon: très partiellement financé, et c'est normal car ils assurent une mission de service publique. Et c'est un peu plus quali au niveau des enseignants, voir article ci-dessus. Tu as pu comparer par toi même les différences entre les système scolaire public-privé ?
Tout nos politiques, y compris et surtout ceux de gauche, tu penses qu'ils les mettent dans le public, leur enfants, ou dans le privé ?

OasisTropico

@Goldilocks: on va devenir comme un pays du tiers monde, ou pire, comme les USA.

PonypasTrany

@OasisTropico: un service

Patapon
Patapon
1 an

@OasisTropico: Je bosse dans du privé sous contrat, ce qui représente la majorité du privé (85%), et ayant fréquenté la fac de sciences de Paris, j'ai pas mal de mes connaissances/potes (cours ou sport) qui sont devenus profs.

Un établissement privé sous contrat ne paye pas ses enseignants, c'est l'EN qui le fait. Et la plupart d'entre eux ne sert QUE à séparer ceux qui peuvent payer de ceux qui ne peuvent pas - ce qui se passe au lycée à Gonesse par exemple, où le lycée du coin et le lycée privé fournissent a peu près la même qualité d'enseignement, juste qu'en moyenne un lycée où tu payes pour rentrer c'est plus calme et studieux.

Là où je bosse, Lycée Privé Professionnel sous contrat, la mission est d'insérer les jeunes, tu payes pour l'accompagnement personnalisé et les activités, les élèves touchent souvent des bourses et/ou sont financés par l'Internat Primaire de Paris ou l'Aide Sociale à l'Enfance. En contrepartie par contre, le rectorat s'en carre un peu et nous refile assez régulièrement des profs qui sont pas tops/pas adaptés. En revanche nos contractuels ils gèrent la fougère, et pas parce qu'ils ont la pression du CDD, juste que quand tu peux garder les gens investis, tu crées un cercle vertueux.

L'éducation nationale, c'est un chantier monstrueux, et globalement, personne a envie que ça bouge. Faut dire que c'est la plus grosse entreprise au monde derrière l'armée chinoise, selon notre documentaliste. Je sais pas si c'est vrai, mais je trouve l'anecdote cool.

Pour résumer ma vision en ce moment.
Je suis d'accord sur l'idée de ne pas empêcher de payer pour avoir un meilleur encadrement, mais pas d'établissement privés qui servent juste à séparer les jeunes d'un même quartier en fonction des sous, au frais du contribuable, et sans plus-value artificielle.

Toshi
Toshi
1 an

@Patapon: Dommage que cette vision passe par un prisme idéologique. La réalité que je constate (mon épouse et ma sœur sont enseignante, aisni que plusieurs amis) est que dans le privé les élèves sont là pour apprendre, tandis que dans le public, il y a trop de sauvages et l'enseignant n'enseigne plus mais tente désespérément de faire de la discipline. On trie quand même le bon grain de l'ivraie, même si en soi la qualité de l'enseignement n'est pas si différente.

anonyme
anonyme
1 an

@Toshi: tu parles d'idéologie et tu nous sort le mot "sauvage" dans la troisième phrase de ton com... C'est l’hôpital qui se fout de la charité...

Par ailleurs, ton com vaut exactement celui de Patapon, c'est un témoignage basé sur qlq personnes. Ce n'est pas la réalité, c'est ta réalité vu des yeux de 2 personnes. J'ai travaillé en lycée agricole public, ma sœur est instit, mon beau-père est prof et mes 2 enfants sont dans le public après que nous ayons exploré la possibilité de Montessori pour notre grande. Mon témoignage vaut un peu près autant que le tien, ni plus ni moins.

Je vois bcp de parents quitter le public pour le privé. Non, il n'y vont pas pour apprendre plus que dans le public. Simplement, ils fuient des situation dans le public qui les dérangent. En vrac, je peux te citer dans mon entourage : trop d'arabe = allons en privé catholique, pas assez d'adaptation aux enfants en ayant besoin = allons en Montessori, mon enfant est en échec = c'est la faute des feignant de fonctionnaire, mon enfant n'aime pas l'école = allons en Maisons familiales (par exemple), etc. Certains cas sont totalement fondés, d'autres largement exagérés, d'autres biaisés.

C’est sur que l'école publique est loin d’être la panacée, et que la situation se dégrade. Mais non, la situation n'est pas comme tu la décris dans la plupart des écoles et fort heureusement. Le privé, pour commencer, sélectionne par le portefeuille, ce qui, forcément, créé une sur-représentation des classes sociales défavorisées dans le public. Mais ça, ce n'est pas de la faute de l'enseignement public, simplement il doit gérer des enfants que les autres système abandonnent, avec plus ou moins de réussite. C'est aussi le cas des Maisons familiales qui gèrent bcp les enfants en échec et les professionnalise très bien. Mais, à défaut de bcp de moyen, ils ont des méthodes pédagogique différentes que l'éducation nationale ne peut pas se permettre avec des moyens et des effectifs en baisse.

Patapon
Patapon
1 an

@Toshi: De quel prisme idéologique tu parles ?

Elentari

@legul À titre personnel et sans vraiment de connaissance de la réalité du côté de la profession mais du haut de mon expérience d'élève il y a déjà presque 10 ans, ça me chagrine de voir que les choses, malgré de faible tentative, ne changent pas et s'aggravent même.

Je ne sais pas si c'est parce a cause de la neuro divergence ou autre mais j'ai toujours eu du mal avec la situation des classes en France. Et je pense qu'il y a pas besoin d'être HPI pour avoir l'impression qu'aujourd'hui l'EN n'a plus le temps d'enseigner. Pas dans le noble du terme.

Trop d'élèves, trop peu de formations, etc.
Une myriade de facteur qui entraîne des classes sur-bondées où un prof n'a plus qu'à essayer de faire la police pour essayer d'inculquer quelques notions de sa matière sans pouvoir réellement adapter son rythme ou ses méthodes à chaque classes car il doit respecter son planning de cours avant la fin de l'année. (Qu'aucun n'arrivais jamais vraiment à tenir faute de temps encore une fois)

J'ai l'impression qu'en plus du manque de personnel, c'est aussi la conception même de la formation des enseignants et de leur environnement de travail qui pêche. J'en demande peut être trop et suis utopiste mais tu ne peux pas donner une éducation appropriée au plus grand nombre quand tu laisses la moitié des élèves sur le carreau de près ou de loin. Si t'es trop au dessus, si t'es trop en dessous, si t'es un peu dissipé, etc. En somme, toute divergence du moule entraîne, en l'état, l'incapacité des enseignants à réagir car au mieux ils n'ont pas le temps avec une classe de 35 élèves de faire du cas par cas, au pire ils ne sont de toute façon pas former à réagir à ces "divergences" de norme.

Attention je ne parle même pas de handicap lourd ni de les parents qui pensent que parce que leur enfant sais bien compter il est HPI ou parce qu'il tiens pas en place il a un TDAH. Y'a réellement a mon sens une injustice qui suinte du système actuel et qui peu a peu s'étend même aux élèves qui avant étaient "protégés" par leur statut "normaux". La situation devient tellement critique qu'élève, parents et prof n'ont plus aucune roue de secours et que la moindre branche dans le moindre engrenage du système peut causer des catastrophes inutiles.

Mais comme il a été dis, le chantier est tellement énorme que personne n'osera sûrement s'y attaquer. Et on va pas se mentir mais au final, quoi que tu changes, les gens sont pas contents. Ça donne pas envie de faire d'effort je suppose là-haut.

Ce commentaire était beaucoup trop long.

anonyme
anonyme
1 an

Truc de ouf, en vrai.

Bindedraht

Ca va donner une belle génération sur le marché du travail...

Dens
Dens
1 an

Démissions dans 4,3,2,… 1, …

Sebauskov

Eh si des chouals deviennent profs !!!

Mecaniac

Péter le service public, pour mettre en place les services privés ! T'as pas de tune, t'as pas de dents !

Dens
Dens
1 an
Ce commentaire a reçu beaucoup de votes négatifs

@Mecaniac: déjà mettre au taff les vacataires qui dorment tranquilles payés

Mecaniac

@Dens: c'était pas pour féliciter la manœuvre mais plus pour la dénoncer. On s'arrange pour péter le service public et privatiser. Ça donne de bons gros Elon Musk, Jeff Bezos etc...

Dens
Dens
1 an

@Mecaniac: ok

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