[Caca random] Suce ma bite j'ai pas d'idée de titre ==))))

On me dit "AD tes sons sont trop tristes comment comptes-tu faire de la scène ?"
J'répond que j'suis pas fait pour la piste et que j'fais pas ça pour les mécènes
J'ai appris à sourire face au risque en imitant les smiley d'MSN
Et tant pis si mes disques finissent comme une goutte dans la Seine

J'ai noyé ma haine dans la peine j'ai eu peur de la poussée d'Archimède
Le vase a débordé et rien n'm'apaise il n'y a que mon art qui m'aide
J'tourne en rond dans mon coin loin de la parade des bipèdes
Mais j'aimerai amener plus de paix qu'un parallépipède

J'arrive pas à m'dire que j'dois me battre pour ce qui est précieux
Rien ne compte tant que bat le coeur il est notre seul essieu
Mon sang ne fait qu'un tour chaque fois que je revois ses yeux
Mais je ne sais parler d'amour qu'en regardant les cieux

Une seule grosse erreur qui m'oblige à regarder en arrière
Les erreurs sont derrière moi mais devant sont les barrières
Les sentiments sont très joueurs et sur le mauvais cheval ils parièrent
Pas de joker pour les jockey j'aurai plus qu'à arrêter ma carrière

La mélancolie est une forêt sans clairière dans laquelle je m'enfonce
La joie de vivre est une précieuse pierre à laquelle je renonce
Et ainsi, seul, je m'égare quitte à me retrouver dans les ronces
J'suis pas resté sur mes gardes j'ai loupé toutes les réponses

J'accuse le monde d'être à l'envers on me demande de faire preuve de bon sens
Je n'ai que des médailles à deux revers mais j'accuse même plus la chance
J'ai perdu tous mes repères on m'accuse de manquer de confiance
Et si je repars en arrière on m'accusera de prendre de l'avance

Perdu dans l'tourbillon depuis qu'on m'a dit de prendre les deux vents
J'suis pas un devin puis mes dessins ne sont que gribouillages indécents
On m'a dit de prendre mon destin à deux mains et j'ai les mains pleines de sang
On verra demain mais mes démons démontent mes rêves les plus déments

Je demandais qu'à écrire ce dont je ne saurai m'écrier
Mais il faut bien broyer du noir pour remplir l'encrier
J'me sens si bien dans la noirceur, l'impression de toujours briller
Je vois bien le ciel ma soeur le rejoindre faudra pas m'en prier

Je vois mon cas s'empirer, il me poursuit comme Dino Buzatti
Je maîtrise plus la crise visée de mes tristes écrits que la tise attise
On m'accusa d'alcoolisme mais sans s'demander pourquoi mon état m'amusa-t-il
Ma muse m'attire mais je m'éloigne d'elle car mes sentiments sont trop versatiles

Ma muse a-t-elle conscience qu'en silence je la contemple pour combler ma prose
Qu'à elle je pense quand je vide des verres pour des vers et qu'ainsi je vois la vie rose
De la dernière dose de ma cyrrhose elle pourrait en être la cause
Mais mes mots à l'eau de rose nourrissent aussi mes maux moroses

L'amour est une fleur que je sais me garder de partager
Je la laisse pousser mais ne la cueille jamais pour ne pas le voir fâner
Elle m'aime un peu, beaucoup ou peut être même à en caner
Mais je préfère laisser dans l'air l'odeur de cette fleur flâner

De toute façon je préfère voir flamber ce foutu Monde
Et il n'y a qu'en baisant une obèse que je suis rentré dans la ronde
Vous êtes que des foutus moutons attendant qu'on les tonde
Stupides, vous touchez toujours du bois quand le tonnerre gronde

Entres imbéciles heureux et hypocrites auto-menteurs j'ai trouvé aucun mentor
Autant qu'on m'enterre car je n'avouerai jamais être en tord
Ouais j'ai trop d'égo pour m'comparer à tous ses porcs là dehors
Croyez-moi j'suis le plus fort, quand je m'appitoie sur mon sort

Sors-toi les doigts me rabbachent ces rabat-joie, qu'ils aillent se faire mettre
Un esprit libre prisonnier d'un corps malsain épuisé d'avoir du naître
Qui repense sans cesse à s'en aller sans même laisser une lettre
Dégouté d'être parmi ces sous être heureux que le maitre leur donne merde à paître

Rien à perdre sinon la vie, ou l'envie d'être en vie, l'envie d'avoir envie.
Être à la fois en vie mais sans vie, écrasé par le vide avisé de ses avis.
Déambulant en ville avide de carburant William Peel j'en suis ravi
La vie ravive mon désespoir mais je me laisse croire qu'ainsi va la vie.

Le vide me fascine, j'ressens l'envie d'expirer ma dernière envie d'exister
Tout pourrait s'arrêter recommencer ou peut être même perpétrer
La curiosité s'intalle et j'ai déjà les mains sales, ce mal j'ai dépisté
J'ai terminé par me rejouir et même jouir de m'en être empêtré

J'enquête sans cesse sur la création, les vérités du régisseur et tout ce bordel
Je parcours toutes les réponses qui n'ont d'intérêt que pour les immortels
Entre deux pauses de rêve ou je suis avec elle et nos corps s'mêlent
Penaud de ma réalité je m'enfuis à nouveau dans ces vérités fort belles

Quand j'pense à elle j'me sens bien, l'impression de tendre une main
Vers un destin plus serein moins réel plus parfait, en bon moins que rien
Rien à foutre, elle inspire ces abstractions inqualifiable de mon quotidien
Bien loin de ces rêves de gamins ou je scandais en vain "je suis tien"

Pourquoi chercher des réelles vérités sans aucun mystère
Vérités qui font tout trembler mais qu'on verra les riches taire
J'suis fatigué des patrons certes et des conneries qu'ils listèrent
Alors je demande pardon si je ne suis plus si terre à terre

Condamné à être et désirer par dessus tout la survie de soi même
Si la sentence n'a pas de lendemain à quoi bon on s'malmène
La tristesse de ce truc c'est qu'tu suis pas toujours ceux qui t'aime
Et à trop suivre ce que l'on aime on perd nos donneurs d'chrysanthème

Oui mais moi c'est à elle que je pense et peu importe c'qu'elle en pense
Le tableau de son simple regard me suffit pour que n'importe quelle douleur je panse
Bien sûr que je mens, j'en ai absolument rien à faire de son existence
Mais il est si bon de se raconter à soi-même des romans de romance

Il était une fois un homme qui d'une femme était amoureux
Cet amour n'allait que dans un sens, pauvre petit coeur preux si creux
Cet amour était immense et plus pur qu'un blond aux yeux bleus
Euh je pars un peu en couille ... Je l'aime c'est trop mignon je suis juste un dalleux

Toujours la même difficulté de mettre un point final à mes jérémiades divines
T'façon personne n'y comprend rien si je dis pas j'ai faim de ricine
On m'a dit "je suis là si t'as besoin" j'avais besoin j'ai attendu qu'tu l'devines
J'avais besoin oui, mais non, pas de ceux qui ont besoin qu'j'le dessine