Vendredi 16 décembre 2016

Voilà je suis un ancien choual et il y a deux ans j'ai commencé à écrire une sorte de journal (pas du tout régulier) et je sais pas comment dire mais ça me faisait du bien d'écrire j'ai arrêté assez vite (ça a duré environ un mois). Et là aujourd'hui j'ai eu envie de réécrire et j'ai l'intention d'être plus régulier et que ça dure plus longtemps mais bon le problème c'est que c'est des choses vraiment personnelles que j'ose montrer à personne et que je sens vraiment le besoin d'avoir des retours. Après voilà je savais pas trop où poster ça, d'ailleurs si c'est pas le bon groupe dites moi où je devrais mettre ça. Bon après cette introduction maladroite rentrons dans le vif du sujet :


Je suis dans ce train en direction de Budapest pour aller retrouver mon joyeux petit frère Mathias. Beaucoup de pensées me trouble l'esprit. Il faut dire que les restes de molécules de THC dans mon organisme n'aident en rien. Que fais je ici ? Quel est mon but dans cette misérable existence de doutes et interrogations sans réponses? Le paysage à la fenêtre représente parfaitement mon état, du brouillard à perte de vue laissant apparaître une terre enneigée avec juste quelques arbres nus éparpillés ci et là. J'avais lu il y a quelques mois de ça dans un livre dont j'ai oublié le nom que écrire guérit... donc j'écris. Des bribes de souvenirs de la soirée d'hier me reviennent. Nassim assis en face de moi complètement défoncé se croyant dans un film et nous racontant ses déformations de la réalité. Daoud à ma droite n'arrêtant pas de manger acquiescent aux dires de Nassim le regard perdu et les yeux explosés. Mohamed à ma gauche en train de rire et d'apprécier le moment comme il sait si bien le faire. Et finalement moi, seul dans ma tête cherchant conversation et ne trouvant que Nassim comme interlocuteur. Je discuta donc de sa défonce avec lui. Bref quatre fumeurs de cannabis classiques assis à une table. Le brouillard se dissipe un peu comme mes pensées après avoir écrit ces quelques lignes. Je n'avais jamais fait ça... c'est vrai que ça a un petit quelque chose de mystérieux. Comme si cet événement comptait plus que les autres. Comme si cela apportait du sens. Je me soignerai peut-être de nouveau demain.