SexNegative? ou le rapport aux femmes au sexe forcé
*"C’est fou les illusions dont on doit se bercer pour pas péter un câble : toutes les fois où on a fait semblant de jouir, simulant pour l’autre mais aussi peut-être pour nous.
Se plaire dans le coït pour pas se foutre sous un bus en pensant à tous les rapports forcés ou extorqués qu’on a subi et qu’on va continuer à subir."*
Attention ici "sexe forcé" =/= viol.
Même si les deux notions sont concourantes, ce n'est pas une paraphrase pour éviter d'utiliser le mot viol.
hé ho c'est qu'en même grâce a ça que l’espèce humaine persiste, c'est un reflex reptilien !
Je trouve pas que c'est forcement a 100% du troll ce genre d'étude élude toujours le côté hormonale/animal/instinct primaire et met tout sur la société
C'est pas pour rien que Post Nut Syndrome/Clarity existe
Un instinct ça se maîtrise, c'est exactement à ça que sert la société d'ailleurs. Le problème c'est pas que les mecs aient une libido plus intense que celle des femmes, on s'en fout complètement en fait de ce qu'il en est du point de vue hormonal/animal/instinct primaire, le problème c'est qu'il existe une culture qui oppresse les femmes et que ça doit cesser.
Je suis 100% d'accord mais si tu n'as aucune éducation la dessus ou que c'est un tabou religieux dans ton cercle familiale ou ton pays faut pas non plus s'étonner de voir des ados contrôlés aveuglement par leurs hormones.
Bah le problème encore une fois il est pas là, le problème c'est que la société est construite pour qu'ils puissent se laisser contrôler par leurs hormones, pas qu'il y a des hormones qui leur filent tel ou tel désir.
On sait même pas si c'est vrai ou pas cette influence des hormones et dans quelle mesure de toutes façons donc on peut pas tirer de conclusions vis-à-vis de ça, mais ça n'a aucune incidence sur le fait que la société est mal foutue et qu'il faut la changer.
Tl;dr pour les flemmards : c’est la faute des hommes.
Quand elle dit que les gamines cèdent a la pression des mecs a cause de la pression sociale, pour pas être a la traine socialement, elle envisage pas un instant que ces mecs la subissent la même pression pour ne pas être le puceau de service. D’ailleurs il y a une tonne de films sur les mecs qui ont du retard a l’allumage sur leurs premières fois, et aucun sur les meufs (American Pie ou 40 ans toujours puceau pour ne citer qu’eux).
Alors, qui met la pression a qui? Moi j’en sais rien, mais elle a l’air de savoir elle.
Pour finir sans conclusions ni solution, elle evoque ses expériences personnelles, mais quoi qu’aient fait ses mecs, ca ne va jamais... Complètement oufe.
C'est débile les femmes ont les mêmes injonctions à ce dépuceler en tout cas aujourd'hui
euh... oui c’est ce que je dis. Enfin c’est plutôt dans l’autre sens, les mecs ont les mêmes injonctions a se depuceler.
"Tl;dr pour les flemmards : c’est la faute des hommes"* > Pourtant c'est écrit : *"Alors forcée, oui. Mais pas tellement par lui."
Faut bien faire la différence entre "c'est la faute des hommes" et "c'est la faute de ce mec-là en particulier". Rien n'empêche les hommes en tant qu'individus de refuser de perpétrer une culture sociale sexiste et oppressante, et souvent quand on le fait c'est malgré nous parce qu'on sait pas faire autrement.
Personne ne prétend que c'est de notre faute en tant qu'individus pour avoir créé la culture et la pression du sexe hétéronormé (tel qu'il est montré dans le porno par exemple), par contre c'est de notre faute de commettre des actes oppressants au jour le jour parce que c'est bel et bien un choix qu'on fait de commettre ces actes, de ne pas remettre en question cette culture, de ne pas refuser de céder à ces pression dont on souffre malgré tout.
Les mecs ne subissent pas la même chose : "Curieusement, le fait d’être mal-baisée n’est pas insultant pour le baiseur, mais pour la baisée".
Et une fois en couple on a assez peu de témoignages de mecs qui se plaignent que leur copine leur met la pression pour être le mâle alpha de service et qu'ils sentent une pression qui les force à avoir un désir sexuel plus grand que ce qu'il est en réalité, donc y'a bien une asymétrie de vécu entre les hommes et les femmes.
Pourtant oui, y'a une pression exercée sur les hommes pour être les machines sexuelles testostéronées qu'on voit dans les pornos et le cinéma, mais c'est certainement pas les femmes qui l'exercent, c'est donc là encore aux hommes qu'en revient la responsabilité. Comme les féministes disent souvent, les hommes sont perdants au jeu dont ils ont eux-mêmes écrit les règles.
L'article n'a pas de conclusions ni de solutions parce que ce n'est pas sa vocation. Le but de ce texte n'est pas de démontrer quoi que ce soit ni de proposer des solutions à la situation qu'il décrit, parce qu'on en est même pas encore là.
Il se fait état des lieux parce qu'avant de régler ce problème il faudrait déjà que tout le monde admette que c'est un problème qui existe, d'où la nécessité de faire un état des lieux.
Mais si l'article n'a pas de conclusion et de solution, quel est son but alors ? À quoi bon constaterce que l'on sait déjà ? Le constat est-il le seul but ? C'est douteux de penser que le seul intérêt de l'article est de cobstater, car le constat est toujours un outil en vue d'une position et réflexion. Le constat même implicitement dénonce ; et si tu sors qu'elle dénonce directement alors il y a bien un prise de position et une forme de conclusion dans son discours.
Ensuite, un problème important se pose à mon sens. Que la société soit problématique quant aux rapports sexuels et amoureux entre individus, c'est un fait. Mais dans tous les cas il semble peu probable de trouver une société ou aucun rapport soit malsain, d'autant plus dans ces rapports précis. Ceci étant dit, l'autre problème qui me gêne et qui n'est pas assez posé est que la société est créatrice de norme, et que ces normes n'ont pas à être saine mais pratique et... normative. Ainsi, quand bien même le systeme change, il y a peu de chance d'une part qu'il soit mieux, et d'autre part il est aussi impossible qu'il ne soit pas lui-même malsain.
Et ce, simplement car la norme créé du prescriptif, et donc du "comment être". Or ce "comment être" est nécessairement dans sa globalité créatrice de frustration et donc de problème.
Pourquoi un système normatif sain te semble-t-il si impossible à imaginer ?
Pourquoi selon toi des normes plus saines ne seraient-elles pas possibles à mettre en place ?
Personnellement j'arrive sans problème à imaginer une société où il y aurait des normes saines.
"À quoi bon constater ce que l'on sait déjà ?" C'est bien la le problème, tout le monde ne le sait pas, sinon on verrait pas de témoignages comme ceux que l'on trouve dans l'article, d'où la nécessité de ce constat.
Elle le dit à la fin, elle-même ne sait pas ce qu'elle veut, elle ne peut pas dire comment ça devrait être parce que le système normatif est tellement oppressant qu'il a fini par l'aliéner et la déconnecter de son propre désir spontané.
Sans avoir les moyens de donner une solution à ce problème, être en mesure de dire tout ça c'est déjà une bonne conclusion de synthèse je trouve.
Et si la norme est ouverte ? Si la norme c'est "fais ce que tu veux" ? Si la norme c'est "suivre ou bien ne pas suivre de normes" ? Est-ce que c'est toujours du "comment être" générateur de frustration ?
Simplement car le caractère du normatif est de créer et d'imposer une norme, par cette norme un critère est établit, et donc par ce critère apparaît une discrimination : ce qui n'est pas compris dans la norme est anormale. Attention, mon propos porte à une incompréhension : je ne dis pas qu'il n'est pas possible d'avoir des normes plus saines, mais il est impossible d'avoir des normes absolument saines.
"À quoi bon constater ce que l'on sait déjà ?" C'est bien la le problème, tout le monde ne le sait pas, sinon on verrait pas de témoignages comme ceux que l'on trouve dans l'article, d'où la nécessité de ce constat."
Soit, et encore. Mais est-ce les personnes qui ne sont pas au courant qui vont chercher l'information ou bien ceux qui ont déjà connaissance du phénomène ? Et encore une fois, quand bien même "elle ne sais pas ce qu'elle veut", il semble contestable que l'article soit juste là pour constater et informer.
"elle ne peut pas dire comment ça devrait être parce que le système normatif est tellement oppressant qu'il a fini par l'aliéner et la déconnecter de son propre désir spontané." Sauf que le désir n'est jamais neutre, il est toujours incarné ou accompagné par une représentation. Autrement dit, le désir est toujours aliéné, il n'est jamais pur des représentation et des normes socio-culturelles.
Même si la norme est "fais ce que tu veux" tu te doutes bien qu'il y a des choses qui ne peuvent et ne doivent pas être faites. Ainsi, la norme est toujours discriminante. Après on peut bien évidemment ouvrir la norme, qu'elle soit intégrante, mais elle ne peut l'être que jusqu'à une certaine limite.
Tout d'abord y'a des discriminations qui peuvent être légitimes selon les règles morales qu'on se fixe (anti-pédophilie, anti-esclavagisme, pour les plus facile mais aussi anti-violeurs par exemple).
Ensuite une norme peut être définie de manière non-exclusive, par exemple une norme de genre qui serait "les filles peuvent avoir les cheveux de la longueur qu'elles veulent et porter n'importe quel vêtements" n'est pas non plus excluante.
Le désir est toujours influencé par la culture oui, mais du coup la question qu'on se pose c'est à quoi ressemblerait-il sans ces normes machistes, comment s'exprimerait son désir sans la pression patriarcale ?
On ne parle pas ici de désir "pur" de normes socio-culturelles mais de désir pur de normes socio-culturelles oppressantes, donc tu fais juste un homme de paille.
"est-ce les personnes qui ne sont pas au courant qui vont chercher l'information ou bien ceux qui ont déjà connaissance du phénomène ?"
Cette question n'a pas d'intérêt puisqu'il ne s'agit nulle part de chercher l'information, ce groupe existe justement pour que ceux qui sont au courant informent ceux qui ne le sont pas.
"Tout d'abord y'a des discriminations qui peuvent être légitimes selon les règles morales qu'on se fixe" Mais dans ce cas, quelle est la légitimité de tes règles morales ?
"Ensuite une norme peut être définie de manière non-exclusive, par exemple une norme de genre qui serait "les filles peuvent avoir les cheveux de la longueur qu'elles veulent et porter n'importe quel vêtements" n'est pas non plus excluante."
Mouais, je peux toujours être relou et de demander ce qu'il en est des filles qui n'ont pas de cheveux ou de vêtements. Et ce qu'il en est pour les individus qui ne sont pas des femmes ou ne se considèrent pas comme tel.
"Le désir est toujours influencé par la culture oui, mais du coup la question qu'on se pose c'est à quoi ressemblerait-il sans ces normes machistes, comment s'exprimerait son désir sans la pression patriarcale ?"
Pourquoi pas. Et je suis d'accord que la question est intéressante et doit être posée.
Mais : "On ne parle pas ici de désir "pur" de normes socio-culturelles mais de désir pur de normes socio-culturelles oppressantes, donc tu fais juste un homme de paille."
Justement, ce que j'essaye d'expliquer est que d'une certaine manière les normes sont nécessairement oppressantes pour certains individus. Donc la question en ce sens est absurde. Cependant, par rapport à ta remarque précédente on peut en effet se demander s'il est possible d'avoir des normes moins oppressantes que celles qui le sont actuellement.
"Cette question n'a pas d'intérêt puisqu'il ne s'agit nulle part de chercher l'information, ce groupe existe justement pour que ceux qui sont au courant informent ceux qui ne le sont pas."
Ma remarque (qui est d'ailleurs secondaire) est mal formulée : ce serait plus, est-ce que ceux qui ne sont pas au courante de l'information vont lire l'article ?
"quelle est la légitimité de tes règles morales" cette question n'a pas de sens. Parce que toute règle morale est aussi arbitraire qu'une autre, toutes les règles morales ont la même légitimité.
Les filles qui n'ont pas de cheveux sont des filles d'une longueur de cheveux égale à 0, donc selon la norme "les filles peuvent avoir les cheveux de la longueur qu'elles veulent" elles y correspondent.
Les filles qui n'ont pas de vêtements tombent sous la règle anti-exhibitionnistes donc c'est une autre question.
Pour ce qui est des individus qui ne sont pas des femmes ils doivent se plier à d'autres normes donc c'est une autre question, et pour ceux qui ne se considèrent pas comme tels, je suis anti-libéraliste donc ce n'est pas à eux de définir ce qu'ils sont, tu es une femme ou tu ne l'es pas, et ce n'est pas toi qui décide.
"d'une certaine manière les normes sont nécessairement oppressantes pour certains individus"
Et ce que j'essaye d'expliquer c'est que c'est pas du tout un problème.
"on peut en effet se demander s'il est possible d'avoir des normes moins oppressantes que celles qui le sont actuellement" Les normes actuelles sont tellement oppressantes que la réponse à cette question me semble évidemment oui. Il suffit que les normes cessent de tolérer le viol par exemple pour être moins oppressantes.
À moins de considérer l'oppression des violeurs comme problématique, mais je vois difficilement comment on pourrait défendre une telle position.
"est-ce que ceux qui ne sont pas au courante de l'information vont lire l'article ? "
Cette question est primordiale mais se pose indépendamment de l'article et de la box : comment instruire ceux qui ne sentent pas le besoin ni la motivation de s'instruire ? Comment atteindre ceux qui ne cherchent pas à être atteints ? Comment parler à ceux qui n'écoutent pas ?
C'est très important mais trouver une réponse à cette question ne fait partie ni du questionnement de l'article ni de celui de la box donc c'est finalement un peu hors-sujet, même si c'est une question très intéressante à laquelle réfléchir.
(je repond sur portable).
Concernant la légitimité des règles morales ta réponse est étonnante sur plusieurs points. D'ailleurs ma réponse va essentiellement s'axer sur ce point. Étonnant d'abord car tu renies une grande partie de la philosophie éthique et morale. En soit pourquoi pas, mais dans ce cas - et c'est la raison pour laquelle la philosophie morale cherche des positions rigoureuses - nous tombons dans un relativisme totale où on ne peut plus juger du bien ou du mal d'une action, d'un objet, ou d'une norme...
Or tu disais que certaines normes peuvent légitimer la discrimination de certains comportements dont la pédophilie. Cependant la norme étant constituée d'une règle morale donnée, si tu dis qu'aucune règle morale est supérieure à une autre, alors ta remarque devient nulle. Rien ne permettrait de fait de discriminer la pédophilie.
De même, en déployant les conséquences il n'y aurait aucun intérêt à changer les rapports amoureux et relationnels car aucune règle morale ne permettrait de justifier cette position sur une autre. Autrement dit, le problème est éminemment morale et éthique (qui sont deux choses différentes) et affirmer une absolu relativité de la morale rend le combat nul, si tout se vaut, pourquoi se battre pour que cela change ?
Tu prends le problème sous le mauvais angle.
Dire que toute règle morale est aussi légitime qu'une autre ne signifie pas adopter une posture relativiste. C'est juste reconnaître que les règles morales sont arbitraires par définition, et que rien ne peut "soutenir" une règle morale sinon d'autres règles morales ("protéger les enfants" soutient "contenir les désirs pédophiles" par exemple).
Il n'existe aucun moyen de justifier la légitimité d'une règle morale sans invoquer une autre règle morale.
Accepter que les règles morales se basent sur des règles arbitraires n'équivaut pas d'accepter toutes les règles morales sans que certaines priment sur d'autres, et c'est ça le relativisme, donc ce sont deux choses différentes.
" Parce que toute règle morale est aussi arbitraire qu'une autre, toutes les règles morales ont la même légitimité". Affirmer que les règles morales sont arbitraires par définition et affirmer qu'elles sont toutes aussi légitimes l'une que l'autre est différent.
"Accepter que les règles morales se basent sur des règles arbitraires n'équivaut pas d'accepter toutes les règles morales sans que certaines priment sur d'autres, et c'est ça le relativisme, donc ce sont deux choses différentes."
Mais dans tous les cas, si tu affirmes comme précédemment que les règles morales sont aussi légitimes les unes que les autres, qu'importe le fondement de tes règles morales d'ailleurs, implique nécessairement un relativisme.
Ou alors tu dis que les règles morales ne sont pas toutes légitimes qu'en bien même elles sont arbitraires et on peut tomber sur un consensus, ou tu dis que les règles morales sont toutes légitimes parce qu'elles sont de toutes façons arbitraires.
Par ailleurs, tu dis que le fondement de la morale ou de la règle morale est nécessairement une autre règle morale... Sauf que non : la morale est en partie constituée des moeurs et des traditions. Autrement dit, un fait culturel peut se transformer en fait moral et vice versa. De plus, on peut donner comme fondement à une règle morale des faits scientifiques du style : il est mauvais pour le développement d'un enfant d'avoir des relations sexuelles.
Donc, d'une part je ne vois pas comment tu peux tenir raisonnablement ta position avec cette argumentation. D'autre part tu peux trouver d'autres fondements à la morale que la morale.
ps : ce qui donne éventuellement une solution à la question, ou du moins, une piste de réflexion concernant l'article. Encore faut-il réussir à trouver en quel critère est-ce plus "moral".
pps : de la même façon, on peut affirmer qu'aucune politique ou action politique n'est plus juste ou justifiée qu'une autre du fait de leur caractère également politique... Ce qui est absurde !
Je ne suis pas allé jusqu'à la fin.
Mais du coup elle considère où le début d'une relation si le coït devient un problème ?
Le désir envers quelqu'un qu'il soit masculin ou féminin ?
Je suis mitigé sur sa façon de penser (qui me semble être extrêmement fermée à l'occident) , vivre avec quelqu'un sans qu'il y ait de rapport sexuels me semble être juste une colloc'.
Et si l'idée de partager notre vie avec une autre personne nous emmerde, je ne vois pas le problème à vivre seul "reclu", mais il ne faut pas pleurer après qu'on en devienne associable.
Je ne suis jamais sorti avec une fille vierge, même si j'ai bien compris que c'est un sacré tourment. Le problème reste le même pour les garçons, ca serai bien de ne pas l'omettre.
Après, avec les dialogues que j'ai avec ma femme, je me rend compte que beaucoup d'hommes ne sont pas ce qu'il y a de mieux en matière de vie sociale et sexuelle. Je comprends donc son plaidoyé.
"vivre avec quelqu'un sans qu'il y ait de rapport sexuels me semble être juste une colloc'"
Ça ne me semble assez facilement concevable que deux personnes vivent ensemble et se considèrent en couple, sans entretenir de relation sexuelle.
Tout comme je ne me considérerai pas en couple avec quelqu'un juste car j'ai couché avec cette personne (ex: plan cul)
Après, je pense que ce n'est pas vraiment le sujet. La blogeuse de toutes sorte de configuration (en couple, sexfriend, coup d'un soir, etc. Ce qu'on retrouve dans les témoignages)
Bah putain si pour toi baiser avec quelqu'un c'est la seule différence entre "vie de coloc" et "vie de couple" il doit être joyeux ton couple
"La blogeuse évoque de toutes sorte de configuration" J'avais oublié un mot et c'est trop tard pour éditer.
il n'en reste pas moins que ça reste un élément prépondérant, et c'est bien pour ça que j'ai posé une première question.
Il se défini comment pour toi le couple? La différence entre être ami-e et être plus que ça (quelque soit le degré).
Et je n'ai pas dit 'baiser c' est être en couple', mais vivre avec quelqu'un sans échange charnel c'est une colloc'.
c'est ça qui m'embête un peu.
Les coups d'un soir, les plans cul, j'ai du mal à concevoir ça comme du sexe non forcé. Après c'est sûrement l'idée que j'en ai qui me fait penser ça.
J'ai pas voulu lire les témoignages, si je trouve le temps je lirais ça.
Pour moi c'est une question d'intimité, physique (mais qui veut pas forcément dire sexe, ça concerne aussi les câlins, les bisous, les caresses, la manière de se tenir ensemble, se tenir la main ou avoir le bras par-dessus les épaules en public, etc), émotionnelle (la confiance mutuelle, pouvoir confier sa vie intérieure, ses angoisses, ses désirs, des choses qui ne concernent pas forcément nos amis même les plus proches), et morale aussi (sans ça on voit difficilement comment se rapprocher de toutes manières).
Après si on pousse encore plus loin perso pour moi le couple c'est une construction sociale hétéronormée, donc on devrait plutôt parler de relation amoureuse, mais je crois en l'amour platonique et je dissocie le sexe et l'amour alors bon...
Bah je l'inclus aussi justement, mais entre plein d'autres choses aussi, y'a pas que ça qui différencie une relation amicale à une relation amoureuse.
Putain mais le sexe c'est comme le uno ! Chacun à ses règles et faut en parler si tu veux jouer avec plaisir. Dans beaucoup des témoignages, les deux personnes ont l'air de ne pas en parler ou d'en parler que la bite à la main.
Ça m'a choqué et tellement énervé ce manque de communication.
Mais en fait si les gens parlent pas c'est qu'il y a une raison, ça s'appelle la pression sociale. Peut-être que pour toi c'est facile mais c'est pas le cas de tout le monde, et le fait que ça soit difficile pour quasiment tout le monde c'est symptomatique d'un problème, et ce que fait cet article c'est signaler le problème justement.
Sans compter que c'est vraiment malhonnête de juste minimiser la situation en la réduisant à un manque de communication, puisqu'une grande partie de l'article (sinon la majorité) concerne justement les problèmes soulevés par le fait de dire "non j'ai pas envie".
La difficulté de dire non = manque de communication. Cela inclut la victime qui n'ose pas comme le fils de pute qui n'écoute pas au point d'utiliser sa copine comme un vulgaire objet.
Peu importe les raisons invoquées (tu as totalement raison de parler de pression sociale), 100% des anecdotes parlent d'un rapport de forces. Que ce soit dans le plan cul objet (la meuf écrase son partenaire ou le partenaire qui cherche à s'imposer) ou dans les anecdotes de victimes, il y a pas de discussions, que de la domination.
Ca énerve et ça choc que ça trouve encore sa place dans une activité récréative dans le cercle le plus privé qu'il soit.
Donc pour continuer mon analogie, oui si tu imposes tes règles du jeu de Uno, tu as plus de chances de gagner mais t'es un fdp. Alors que discuter dans le sexe devrait être la base et c'est pour moi la réaction que veut provoquer l'article.
Il n'empêche que la domination est exercée par les hommes en défaveur des femmes, et que la communication ne suffit pas puisque même quand les femmes expriment leur non-désir c'est aussi un problème pour les mecs, donc tu ne résous rien du tout.
Ta première remarque est invalidée par l'article lui même. Il y a au moins une situation où elle domine même si les paramètres sont complexes.
Et ta deuxième remarque, j'ai étayé mon premier commentaire puisque tu semblais l'avoir mal compris (ce qui peut être ma faute) donc bien sûr que je ne résoud rien, son but est d'expliquer une réaction pas de changer le monde.
Maintenant tu remarqueras que je n'ai parlé que des situations racontées dans l'article (donc d'individus) et alors que tu parles de groupes sociaux. Dans le cadre des anecdotes proposées, oui le manque d'équité dans le dialogue voir de dialogue tout court sont clairement le cœur de l'article.
Pour ce qui est "des hommes et des femmes", je ne peux pas résoudre un problème que je n'ai pas abordé et je ne l'ai pas abordé car je ne prétends pas avoir la capacité de faire surtout avec comme support un article de témoignages.
Ps: oui les dominations sont majoritairement mises en œuvre par des hommes, personne n'a jamais dit le contraire.
Cordialement,
Un fdp qui trouve que modifier l'objet de la conversation pour avoir raison, c'est malhonnête.
"Il y a au moins une situation où elle domine même si les paramètres sont complexes."
Mais elle ne domine pas, justement : elle tente de reprendre le contrôle sur la domination qu'elle subit, donc on ne peut pas dire que, même dans son cas, la domination n'est pas exercée par les hommes en défaveur des femmes. Le contrôle qu'elle tente de mettre en place n'est qu'une réponse à la domination qu'elle subit.
"Un fdp qui trouve que modifier l'objet de la conversation pour avoir raison, c'est malhonnête."
C'est toi qui modifie l'objet de la conversation en parlant de manque de communication alors qu'il est question d'un système de valeurs machistes abusives envers les femmes, donc c'est toi qui es malhonnête.
En fait j'ai aucune idée de ce que tu me reproches. J'ai foncièrement l'impression que tu es entrain de t'opposer à ce que je dis pour le plaisir de le faire. Tu as peu d'arguments que tu développes pas.
J'explique que la communication ne peut se faire que s'il y a équité entre les deux parties. Ce à quoi tu me réponds "oui mais les mecs (et là tu généralise) voient ça comme un problème, tu résous rien".
Je t'explique que je ne veux pas faire ton erreur et généraliser un seul et unique témoignage parce que ni toi ni moi n'en avons la rigueur ni le temps et que j'ai jamais prétendu résoudre quoi que ce soit et que l'article montre lui même des contre exemples (c' est un fait. À la limite tu peux dire que le groupe social masculin domine le groupe social féminin mais pas les hommes et les femmes, c'est une généralité que tu ne peux pas faire).
Et ta dernière réponse est "elle domine pas elle reprend le contrôle". Sauf que tu mélange individu et pression sociale cette fois. Elle domine un individu mais reprend le contrôle sur une pression sociale. Oui son partenaire est dominé et oui elle reprend le contrôle sur sa vie sexuelle qui a été contrôlé par une pression sociale. L'un n'empêche pas l'autre.
Tu sais que le sujet, c'est moi qui l'ai imposé vu que c'est moi qui ai engagé la conversation avec mon commentaire ? L'élément declancheur de la conversation c'est bien mon commentaire et non ta box. Mon commentaire centre le sujet sur les problèmes de communications entre les individus puisque c'est ce qui m'a fait réagir et qui m'a choqué / énervé (je partage la théorie qu'il existe des pressions sociales machistes qui constitue le reste de l'article). Tu as toi même accepté ce sujet avec un commentaire pertinent sur les difficultés de parler avec son partenaire, acceptant tacitement le sujet. Du coup, tu te foutrais pas un peu de ma gueule ?
Bah non moi je répondais à ton commentaire dans l'optique de l'article, si ton commentaire ne parle pas de l'article mais ouvre un nouveau sujet alors on parle juste pas de la même chose.
Ton commentaire ne comportait pas de signal qui montre qu'il ouvrait une nouvelle conversation, donc par défaut il se présente comme une réponse à la box et à son contenu, donc en réponse à l'article.
Soit tu as oublié de signaler que tu souhaitais discuter d'autre chose, soit c'était pas le cas et tu essayes de me faire avaler une couleuvre (et dans la mesure où tu y fais référence aux témoignages de l'article, je sais quelle possibilité me semble la plus plausible), mais c'est l'un ou l'autre.
Dans tous les cas, si tu ne veux pas parler de la pression sociale que subissent les femmes vis-à-vis de leur disponibilité sexuelle (ce qui est le sujet de la box que ça te plaise ou non) mais de mauvaise communications entre hétérosexuels, ça ne m'intéresse pas.
OK on a touché le fond de la connerie. Voilà. Les limites du sujet. Elles sont là. Écrite noir sur blanc. Tu es soit très con, soit tu lis trop vite, soit tu te fous de ma gueule (je sais quelle possibilité me semble la plus plausible).
Au sein de l'article on observe des situations de couples qui ne communiquent pas ou qui comuniquent au mauvais moment et donc qui se retrouvent dans des situations d'une extrême violence. Toutes les situations sont basées sur des non-dits et des rapports de forces inégaux.
Voilà le putain de commentaire qui a été posté, un mec choqué par de pareils disfonctionnements alors que dans le meilleur des mondes on discuterait ça comme on discute des règles d'un jeu. Tu avais bien fait de me faire préciser que c'était dû aux pressions sociales parce que ça portait à confusion.
Le reste c'est juste toi qui est qui me fait des raccourcis étranges basés sur des généralités douteuses. Et maintenant tu essaie de me coincer sur une réflexion bateau (oui ma réflexion initiale ne vole pas haut) comme si tu voulais gagner un quelconque duel et ça m'insupporte mais si je t'envoie ta merde à la tronche alors j'essaie de te faire avaler une couleuvre.
Tu es d'une mauvaise foi sans nom.
Mais c'est pas un manque de communication quand la nana dit "non" et que le mec est vexé ou frustré, c'est justement ça le problème que j'essaye de te faire entendre et que tu refuses de reconnaître !
Chaud quand même parce l'article est long, et sans nuance. (Je ne dirai rien sur l'orientation, c'est un peu la logique de l'article).
Mais ce que j'en retiens, c'est que le sexe apparaît comme une continuité de mensonges, pas que de la part des femmes, mais aussi des hommes. Et c'est pas glorieux, ni pour les uns ni pour les autres.
IL y a quand même pas mal de nuances, surtout sur la fin. C'est pas une attaque envers tout les hommes, mais plus envers une société qui a transformé la sexe de façon néfaste. Enfin je sais pas trop comment le dire, mais dans tout les cas c'est intéressant et enrichissant pour bien comprendre les autre ce genre de témoignages
J'ai pas trouvé ça inintéressant, pas de méprise, c'est juste dans ma subjectivité que je trouve que le discours, malgré la fin, reste sur cette idée que c'est incontournable et incorrigible.
La posture de l'autrice c'est que c'est inévitable dans la société actuelle vu que tous les hommes ont reçu l'éducation qui conduit au sexe forcé, mais pas que ça puisse pas disparaître, au contraire !
Ton titre est un peu mal tourné mais je lirais l'article en rentrant, c'est une thématique importante pour moi.
C'est pas vraiment un article qui a une conclusion, c'est plus un état des lieux, en gros notre culture pousse les mecs à voir leur désir sexuel comme un besoin dont la satisfaction procurée par la femme leur est dûe s'il est en couple avec elle. Ce qui a pour effet d'aliéner les femmes face à leur propre désir et satisfaction sexuelle.
C'est une réflexion d'une blogeuse (j'imagine, je ne connais pas l'autrice) et des témoignages sur les stratégies des femmes face au "sexe forcé".
Le billet est construit autour de la citation d'une préface d'un bouquin d'Andrea Dworkin (connais pas non plus) qui dit ceci :
"C’est une réalité pour les femmes que d’avoir à composer sans cesse avec le sexe forcé au cours d’une vie normale. Le sexe imposé, habituellement le coït, est un enjeu central dans la vie de chaque femme. Elle doit s’y plaire ou le contrôler ou le manipuler ou y résister ou l’éviter ; elle doit développer une relation au sexe imposé, à l’insistance masculine sur le coït. Les femmes vivent dans un contexte de sexe forcé. C’est la réalité, par-delà toute interprétation subjective.
Andrea Dworkin."
La blogeuse tentera détailler des exemples de complaisance, de contrôle, de manipulation, de résistance et d'évitement. Avant de conclure, en évoquant son expérience personnel, sur la difficulté de comprendre ses désirs sexuel dans une société aligné sur le sujet.
Merci aussi, je suis plutôt d'accord mais ça a pas mal changé la pression de la société est clairement sur tout le monde maintenant (dans un contexte classique non religieux).
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