Malheureusement, c'est un sujet tellement délicat que les points de vus nuancés sont rares, la charge émotionnelle et sociale du truc nous incite tous à prendre une position radicale sur le sujet.
Donc 90% de la population prend une de ces deux positions : "Il faut un maximum de métissage !" vs "il faut garder la race caucasienne pure" .
Ces deux positions sont tout autant extrêmes et stupides.
Globalement, sans être spécialiste, j'ai quand même l'impression que le vivant a eu (et a encore peut être) besoin à la fois du brassage et de l'isolement, certainement par phases alternées.
Ceci étant, la première position, prônant un métissage quasi-total, a bien plus de raisonnance médiatique et d'acceptation sociale que la seconde.
Ca explique certainement que beaucoup de partisans de la préservation ont une sensation censure, qui les amène a une communication très axée sur la provocation.
C'est dommage, il faut dédramatiser la question, pour essayer d'y voir clair.
Le plus fou, c'est que certaines personnes totalement acceptées par l'ordre moral actuel, s'autorisent des analyses racialistes qui pourraient provoquer un AVC chez beaucoup de gens en France:
Youtube: "Steven Pinker: Jews, Genes, and Intelligence"
(Ce mec faisait la une du Point il y a quelques mois)
Ne t'inquiètes pas, une spécificité génétique bretonne me dérange nullement. Peux tu en dire autant d'une spécificité extra-continentale ?
Ca te fait chier que sur certains gênes on puisse faire un découpage continental (au sens géographique, la méditerranée étant plus complexe à franchir que le rhin) et dater la divergence à plusieurs centaines de milliers d'années ?
L'étude des haplogroupes, ou même les héritages de gênes néandertaliens, le confirme de jour en jour.
La métaphore sert à montrer que partager une absence de spécificité ne crée un rapprochement que très relatif.
Il y a aussi peu de roux dans l'est de l’Angleterre qu'au Vietnam => les anglais de l'est sont plus proches des Vietnamiens que des Irlandais.
Estimer la proportion inné/acquis dans le vivant (j'évite de parler de génétique) est en général très délicat.
Le système immunitaire est une exception, il y a consensus pour une responsabilité non négligeable de l'environnement dans les variations.
La consanguinité extrême engendre de gros problèmes (je suis du nord), mais un relatif isolement reproductif a permis au vivant d'ancrer les mutations et de s'optimiser pour son environnement naturel, c'est qui est en soit une optimisation géniale de la vie.
Fascinant cette époque qui se pâme de la "bio-diversité" tout en haïssant ce qui l'a rendu possible.
Quand au titre, au vu du screenshot de la discussion originale, l'op ne dit pas grand chose. Trop peu pour conclure à des intentions politiques, sauf si tu le connais très bien.
Bref, si un jour on me la coupe et que je tente la greffe, je préfère un donneur congolais que breton, mais je serai pas surpris si on me dit que ça sera rejeté.
L'exemple de l'hemochromatose est bidon: "Une tesla n'a pas de réservoir, donc sur certains aspects, elle est plus proche d'une ratatouille que d'une peugeot". gneee
Les maladies consanguines sont essentiellement génétiques, donc rien a voir avec le système immunitaire. C'est pas un shoot de globules blancs 3 étoiles qui va guérir ta myopathie.
Quelles qu'en soient les raisons, il n'y a rien de traumatisant à ce que des populations subsahariennes aient un taux de rejet très élevé sur du sang en provenance d'allemagne.
Les différences ethno-géographiques (ca remplace le mot interdit) existent et son étudiées, ya pas de raison que les rejets de sang en soit épargnés.
Bref, tout ca pour dire que c'est un sujet intéressant qui mérite mieux que des partis pris péremptoires entièrement basés sur la tétanie émotionnelle ou le socialement acceptable pour briller en société.