Sagyeong
La tradition de la transcription et de l’illumination à la main du sutra, connue en Corée sous le nom de Sagyeong, remonte à 1700 ans.
Oegil Kim Kyeong Ho, est né en 1962 dans la province Coréenne de Jeollabuk-do. Après des études de littérature Coréenne et d’histoire de l’Art, il a dédié sa carrière à la redécouverte de cet art ancestral et détient le titre distingué d’Héritier de la transmission de l’Art Traditionnel du Sagyeong en Corée; son travail est en exposition permanente au Metropolitan Museum of Art de NYC.
Le Sagyeong est apparu en Corée au début du 4ème siècle et est riche de 1700 ans d’histoire. Il a prospéré sous la dynastie Goryeo (918–1392), durant laquelle l’ensemble des Tripitaka Koreana (ou Palman Daejanggyeong) –écritures boudhistes- comportant environ 6000 livres ont été produits plus de dix fois en gravure sur bois ou grâce aux techniques de transcription à la poudre d’or ou d’argent.
La production des Sagyeong a atteind son apogée aux 12ème et 13ème siècles et les Tripitaka ont été sculptés sur 81 258 blocs d’impression en bois de 1236 à 1251. Cet héritage est préservé aujourd’hui dans le temple d’Haeinsa, en Corée du Sud.
Cette tradition du Sagyeong a pratiquement été détruite durant la dynastie Joseon (1392-1897) avec la politique anti-Boudhistes de l’époque.
A travers ses recherches sur l’histoire de cet art, son travail de restauration et ses applications ces 30 dernières années, Oegil Kim Kyeong Ho a créé un nouveau genre artistique hérité de la tradition. Son style démontre une connaissance pointue et sophistiquée de l’utilisation des poudres d’or et argent et une absolue maîtrise de la calligraphie. Au-delà de la technique, sa propre sensibilité se ressent dans son tracé.
Il développe actuellement un nouveau type de Sagyeong, y incorporant les atouts du livre de Kells du Christianisme Celtique et du Shahnama de Shah Isma’Il (le livre des Rois) de l’Islam afin que le Sagyeong touche un plus large public.
https://youtu.be/tv-U4o-VjIc
alors pour la petite histoire, les 80 000 tablettes sont pas celles d'origine, parce que 70 ans après les avoir faites, la corée (et le temple de heinsa ou les tablettes sont conservés) a été pillé par les mongols.
Du coup ils ont tout re fait quelques années après.
Effectivement, durant la dynastie Joseon (1392-1897), c'est brièvement évoqué dans la box
oui, je veux dire que c'est pas spécialement la politique anti bouddhiste mais bien plus l'invasion mongole qui a provoqué la destruction des tablettes.
La période de répression commence au début du 15eme siecle avec josson effectivement, mais les temples n'ont pas tous eu des problèmes, loin de la. La vraie répression commence en 1905 et fini avec hiroshima/nagazaki, les japonnais se sentant nettement moins capables de continuer le massacre du peuple coréen
Tu as parfaitement raison! Je viens de trouver ça: En 1235, les Mongols lancent une nouvelle campagne, durant laquelle ils ravagent en partie les provinces de Gyeongsang et Jeolla. Ils doivent faire face à une forte résistance civile et la Cour royale de Ganghwa en profite pour tenter de renforcer sa forteresse. Les troupes du Goryeo remportent plusieurs victoires, mais ne peuvent pas peuvent résister face aux vagues d’invasions successives. En 1236, Kojong ordonna la recréation de la Tripitaka Koreana, qui a été détruite pendant l’invasion de 1232. Il a fallu 15 ans pour refaire cette collection de textes bouddhistes sculptés sur quelque 81 000 blocs de bois.
Et moi qui débordait de partout sur mes Warhammers....
Ce qui est incroyable je trouve ce n'est pas sa précision, mais sa ténacité. Pas un pet de tremblement.
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