dans mon esprit autant qu'il pleut dehors
Mes soucis glissent sur mon corps en suivant l'eau
J'explore un monde délivré, de paix tranquille, si beau
Que rien ne s'observe, tout se ressent, dans ce monde d'or
Un temps séparé du nôtre, comme une douce torpeur
Un silence merveilleux qui nous fait connaître le paradis
Dans un monde de sensations infinies
Qui ne se soucis ni du temps, ni des heures
Sur cette colline, allongé
Le corps de l'Immortel repose
Sur ses lèvres un tendre sourire dressé
Comme si, à la tristesse de notre deuil, il oppose
Le bonheur futur, sur sa tête reposée.
Loin de son corps, que nous avons, comme des idiots haïs
Un fantôme nous observe, nous qui l'avons trahi
Et de son regard d'enfant nous excuse cette folie
Car ainsi il souhaitait être détruit
Par un tendre jour de pluie.
Joli,
Le début fait penser à verlaine
L'image de la colline et de l'homme allongé fait penser à Rimbaud
Jolies références :-)