Du caca pour nous réunir.

Dans ces temps troublés ou la polarisation politique sépare choualbox, internet et la societé quoi de mieux qu'une histoire de caca pour tous nous réunir au coin du feu.

Les fait remontent a il y a un peu plus d'un an, alors en relation à distance avec une femmes rencontré un peu plus tôt, qui est aujourd'hui ma femme, je faisais très régulièrement les allez retour en bus entre Dublin ou je vivais et Cork, son lieu de résidence de l'époque.

Un dimanche matin, à cork, je sens que mon transit n'est pas mon allié du jour, ça fait le bruit d'un moto-culteur tandis que mon estomac tabasse tout les autre organes comme un bélier tentant de faire sauter les portes de Minas Tirith.
En partant de chez ma douce je la préviens que par mesure de securité, je prend sa fin de rouleau de PQ pour le voyage de retour, au cas où il n'y en aurait pas dans le bus.
Je m'installe stratégiquement en face des toilette pour un maximum de discretion et comme mon habitude casque sur les oreille je tape un sieste.
A mon réveil c'est le Hellfest dans mes entrailles, le gros intestin entame un circle pit et malgré tout, le déni me fait regarder l'heure qu'il est. Je vois un mec se diriger vers les toilettes. Il reste plus d'une heure et demi de trajet...
C'est foutu, j'accepte l'idée d'accoucher de ce démon sur cette autoroute irlandaise, dans des chiotte de bus de 20cm carré.

A la sortie du mec, j'attend une minute, pour sauver les apparences et je vais ensuite, roulot de PQ dans la poche de devant de mon hoodie dans la cabane du diable.

Mon sang se glace, la cuvette est a moitié remplie de pisse, j'essaie de tirer la chasse... Elle ne marche pas. Je ressors de la cabine sans m'être libéré du monstre qui habite mes pensées et possède mon cul, n'acceptant pas l'idée qu'il puisse y avoir des témoins de cette horreur.
Une dizaine de minute passe, la douleur s'intensifie et la seul chose qui me fait tenir, transpirant, est l'idée de la honte que ce serait d'avoir ne serait-ce qu'un eye contact avec quelqu'un qui serait passé après moi dans les toilettes.

Un fille se dirige alors vers les toilettes, elle y reste bien 5 minutes donc je me dis qu'elle a trouvé un moyen de tirer la chasse, qu'elle n'a pas ajouter un litre a l'horreur de la situation.

Discrètement je lui demande "did you manage to flush ?" Elle me répond en français "non ça marchait pas, mais j'avais trop envie".

Je la remercie poliment et me dirige vers le chauffeur avec tout les muscles du dos jusqu'au cuisse contractés pour contenirt la coulée de boue.

Je l'informe du disfonctionnement de la chasse d'eau tout en lui demandant si on peux s'arrêter sur une aire de repos, il me répond avec l'amabilité d'une porte de prison "ça marche très bien, j'ai essayé avant le trajet"
J'insiste, poliment mais en sueur, que non vraiment ça marche pas, mais il ne répond rien.
Quand pour notre dernière interaction je lui demande "comment je fais ?" Il me répond "in the toilets"

La honte disparu d'un coups, laissant place a un sentiment de défi face à l'injustice inhumaine de cet homme, il veux que je fasse dans les toilettes, il ne sera pas déçu ! Je pars donc en disant juste "ok!"

Une fois dans l'antichambre des enfer j'estime les dégâts, la française avait dû s'enfiler 2 litres de bière avant le trajet, il ne reste pas beaucoup de place pour mon méfait, je ne comptais de toute façons pas m'assoir mais cela aurait été impossible sans que ma bite ne soit en contact direct avec la soupe de pisse des bandits précédent.

En position squat mon propre PQ toujours dans le hoodie, le barrage cede et mon cul se transforme en machine a milk shake saveur gange. Je sais que la suite va être crucial, qu'a tout moment j'en ai trop à délivrer et que la cuvette va déborder, transformant toute la cabine en marais des morts.

Mais à la toute fin, l'univers a ete de mon coté, je m'essuis et sans regarder mon blasphème a l'hygiène ni même essayer une derniere fois de tirer la chasse je quitte les lieux du triple crime.

Ce jour là j'ai quitté le bus au premier arrêt de Dublin, alors que mon appart et de l'autre coté de la ville, juste pour pouvoir courir au chiotte de la gare pour une deuxième livraison.

J'espère que c'est le chauffeur qui nettoie lui même les chiotte entre deux allez retours.

Tl;dr: j'ai créer le repas de rêve de tout croutenards.