Exutoire Anonyme

OP (qui est suivi par un psychologue pour des troubles d'anxiété assez sévères) a voulu rester anonyme je poste en son nom mais il lira les commentaires donc n'hésitez pas à lui apporter votre soutien, des conseils etc. ça ne me dérange pas d'ailleurs de faire ça donc si vous aussi vous en avez envie n'hésitez pas à me demander à moi où n'importe quel choual d'ailleurs pour poster à votre place, y'a pas de souci à ce niveau là tant qu'on respecte les règles de bienséance du groupe.

Tu es angoissé, qu’est ce qui te bloque ?
Tu as peur des autres ?
Les moqueries, les insultes ?
Elles t’ont repoussées ?
Tu restes immobile les bras ouverts en attendant qu’elles viennent ?
Elles ne sont jamais venues ?
Cette posture inhabituelle et effrayante ils ont voulu fuir ?
Ils se complaisent dans leur haine car c’est tellement plus facile ?

(faut savoir qu'ici je pensais à une discussion avec mon psy, avec qui j'ai des rires nerveux et je suis incapable de parler quand il touche le sensible)
Je ris
Je ris de peine
Je ris pour m’en protéger
Pour me protéger de cette douleur
Car il a voulu me voir
Voir ma personne
J’en pleure

Pourquoi je suis comme ça
Toi pourquoi tu me regardes agir
Tu épies ma personne
J’ai honte de ma personne
Arrête de pouvoir m’observer
Disparais

Tu ne disparais pas
Ma gène s’accroît
Je transpire
Je ne sais plus paraître
Je ne devrais plus être
Pourquoi je suis comme ça
J’ai honte de moi

Il est forcément supérieur à moi
Alors je ne peux me montrer à lui
Il va se comparer à moi
Il va être gêné par moi
Il ne va pas m’aimer

Je ne m’aime pas
Alors je fuis ceux qui m’aiment
Ainsi je pense que personne ne m’aime


Je me sens mal
Mal de ne pas vivre
Mal de me faire souffrir
Mal de me détruire

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Strandd
Strandd
6 ans

l'angoisse, le désespoir, la terreur, les trois trucs qui me font flipper

Hopplos
Hopplos
6 ans

Si tu avais posté cela toi même, j'aurais pu te répondre par message car je n'apprécie guère de me dévoiler. Or, pour te répondre, je vais devoir le faire un peu.
D'abord ça a été l'alcool. Beaucoup. Trop. Toujours trop (d'aucun dirait que c'est génétique, que c'est le sang de mon peuple qui veut cela, et mon grand-père n'aurait pu que l'approuver). Peu ça peut encore aller. Trop, ça passe mal en société.
Mais cela fait maintenant un certain temps (large euphémisme) que j'en suis passé par la case psychologue. (ça n'a pas arrêté l'alcool, mais limité à certaines occasions) Il m'a fallu beaucoup d'années avant d'en trouver un bon. Toutefois, ça restait superficiel. J'abhorre parler de moi. Pour les mêmes raisons que tu cites. Et d'autres encore dont je ne compte pas parler ici. Il fallait quelque chose de plus... Un déclencheur qui me pousse à arrêter de réfléchir à mes mots sans cesses, à leur impact, à toutes les conséquences qu'ils peuvent avoir et qui du coup me laisse aphone. Heureusement, il y a eut il y a de nombreuses années la psychiatrie. Je n'y suis pas allé pour ce problème à la base, loin de là. Je n'y suis pas vraiment allé de mon plein gré non plus. Bref. Toujours est il que ce problème a été traité avec un psychiatre. Ne pouvant les décrire sans honte, je lui ai montré une lettre où tout était écrit. Pas le genre de lettre que l'on montre à vrai dire. Du moins pas de son... Bref. Il m'a prescrit des médicaments... Un certain nombre, mais comme je l'ai dit, il n'y avait pas que cela à "soigner", loin de là. Au psychiatre, je ne lui parlais quasiment pas. Et d'ailleurs je ne lui parle pas plus aujourd'hui. J'en espère juste mon ordonnance. Par contre, avec ma psychologue, ça a pas mal débloqué les choses. La honte de se présenter devant elle, la honte de parler, celle de parler de soi, appréhender son regard, ses réactions... ça aide ensuite. De pouvoir en parler à quelqu'un.
Et puis ensuite, les choses habituelles... Sortir avec des "amis" devient plus facile, on arrive enfin à considérer que l'on puisse t'apprécier, vouloir être ton ami, sans que cela n'ai d'objectif derrière, de chose à retirer de toi. (Oui, la psychose je connais) Et pour ce qui est du relationnel un peu plus poussé... ça peut aider aussi. Mais je ne détaillerais pas plus ici.

Pour résumer... Essaye de montrer ce que tu as écrit ici à ton psy. Soit il comprend et t'aide, soit c'est un con et il faut en changer. Et voir un psychiatre peut aider... Il ne faut pas se formaliser là dessus. En plus c'est en partie, voir totalement remboursé.

En espérant que l'heure tardive et la faible fréquentation fasse passer ce com incognito.

Sinon des symptômes physiques? Insomnies? Pertes de poids importantes? Gains de poids (Gaffe les médocs, ça redonne de l'appétit)? Maux de tête constant?

anonyme13213414

@Hopplos: Salut, je me sens un peu obligé de me dévoiler pour le coup vu que t'as fait l'effort.

Je pense que tu es arrivé à un stade beaucoup plus avancé que moi au niveau des problèmes d'anxiété.
Ce qui est insupportable à n'importe quel stade, c'est qu'on sent sa situation empirer à petit feu, chaque jour on essaie d'y remédier sois même, mais chaque jour est moins supportable que le précédent.

Niveau symptômes physiques rien d’inattendu, journées extrêmement fatigantes, un peu de mal à s'endormir (je profite de l'effet somnolant qu'on a après la séance de fapping pour m'endormir), j'ai beau manger sans limites je ne grossis pas alors que je ne fais aucun sport et que je passe mes journées assis.
Parfois il m'arrive de, sous le stress, être incapable de réfléchir à la tâche que je fais, c'est très frustrant.
Les maux de tête j'en ai toujours eu des légers, mais rien d'insupportable, juste des douleurs régulières au crâne.
Évidement le stress me rend beaucoup moins lucide, tout est plus lent, même si dans un sens j'ai trop conscience de mon corps (coeur, respiration, position, clignement des yeux...)

Je suis tout bonnement désormais incapable de rester seul en publique, par honte et me sentant trop exposer aux autres, alors qu'à contrario en primaire j'étais du genre à toujours rester seul, c'est le collège qui a lancé le cercle vicieux.

En gros d'un côté je supporte plus aucun contact social, mais de l'autre j'ai un manque insupportable d'affection, que ce soit d'affection à recevoir ou à donner.

Hopplos
Hopplos
6 ans

@Evilox:
Tout d’abord, navré pour le temps de réponse.

Oh il n'y avait pas d'obligation, loin de là. Tu aurais pu me contacter par mp si tu voulais. (Par contre je met très longtemps à répondre aux mp).

Bon ça risque d'être long…

Oui, le cercle vicieux… C’est là que le psychologue peut intervenir il me semble.
Le sport peut agir sur la dépression. Au début, c’est dur certes, mais l’effort accomplie on en récolte les endorphines. Et puis ça occupe et peut améliorer ton image de toi de part la progression, les résultat. Mais si tu t’engages là dedans, soit progressif pour ne pas procrastiner les jours de grande fatigue. Parce que la procrastination y sera ton ennemi. Et lui résister chaque jour c’est une petite victoire quotidienne.

Le stress est du à quoi ? Si tu n’y vois pas de solution face à celui ci, ça peut diminuer avec les ordonnances d’un psychiatre. Ça peut agir sur pas mal de symptômes que tu éprouves. Mais c’est sur que ce n’est pas une solution en soi. Un support temporaire.

Ce qui pourrait aider c’est relancer la dynamique des « amis ». Aller en soirée, proposer des activités sportive si tu es mal a l’aise pour parler (foot, basket, bowling… que sais-je)… Sortir au maximum. C’est sans doute évident, mais bon.
Si tu t’es « éloigné » de tes amis, c’est vrai que ça commence à être difficile. J’ai un peu le cerveau embrouillé à cette heure ne t’attend à un éclat de génie. Héhé… Mais il faut renouer un contact social. Tu le ressens de toute façon.

Pour l’aspect sentimental c’est compliqué aussi. Il faut sociabiliser pour passer à une étape supérieure. Donc bon, il y a la voie classique de la sociabilisation via les amis… La rencontre de rue est devenue bien compliqué de nos jours. Ou sinon tu peux essayer les sites de rencontre. Par contre il faut être super prudent… C’est vraiment a double tranchant. Je comparerai ça a sortir en boite. Tu peux apprécier ou passer un moment atroce.
Déjà il faut assumer le fait qu’une photo de soi soit la base d’intérêt, vu que c’est la première chose que l’autre voit. Il faut se « vendre » un peu en description. Mais après, au niveau de la relation qui s’établit ça peut être en soi plus aisé… Tu as le temps de réfléchir à tes mots, la personne ne voit pas directement tes réactions, tu es chez toi… Bref, je m’arrête là je vais décuver un peu.

Disponible si tu souhaites poursuivre cette discutions, ici ou en mp. Et même si tu veux un avis de psychiatre, je peux m’arranger.


P'tain... la réponse était pas partie.


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