Lamento Coda

Le passé transperce mon coeur dépossédé,
Traversé par les lames d'un chagrin infâme.
Seuls restent Son écho dans l’écrin de mon âme
Et Son image au creux de ma quête achevée.

Je ne respirais que pour cet unique rire,
Les cieux ne s’illuminaient que par Son sourire,
Ne me reste-t-il plus que le Vide à chérir ?
Je ne souhaite plus au monde qu'à dépérir.

Risibles sont les sons après Sa mélodie,
Fragiles sont les voix face à Sa rhapsodie.
Je ne suis plus qu’entité sans but ni envie,
M’évanouissant peu à peu dans mon agonie.

Un écart de raison suffit à saboter
En un temps écourté une vie écoulée.
Gardez-vous bien de ne jamais vous décider
Sur le risque de votre univers éclaté.