Enchaîné dans ce monde de glace,
Pilée et polie en palace,
Mutilé par ce verre tranchant,
Haïs par ce reflet dément.
Bien trop perdu pour réfléchir,
A tous ces mots simplement grattés,
Je devrais pourtant m'en souvenir,
Juste arrêter d'écrire bourré.
Tel un radeau sans mat je dévoile,
Le peu de pensées qu'il me reste,
Ce terme répété en atteste,
Mon esprit égaré va mal.
Cette envie de frapper ce miroir,
Pris de réflexions lumineuses,
Ne plus jamais me revoir,
Ni cette fille nébuleuse.
Doucement je divague,
Perdant mes repères,
Me sentant au bagne,
Où l'on me rappelle,
Ces anciennes joies,
Fuyantes à jamais,
Cherchant en soit,
Une âme à aimer.
Je deviens fou,
Complètement,
Et je suis fourbe,
En complément.
Beaucoup trop vite,
Et tout qui craque,
Dans cette vie,
Je n'ai qu'une hâte.
Et j'essaie,
D'avancer,
Mais ce n'est,
Point aisé.
C'est trop tard,
Je le crains,
Mon chemin,
S'achèvera.
Partir,
Marcher,
Plonger,
Mourir.
Pour eux,
Deux mots,
Sincères,
Adieux.