L'aube coiffée d'une légère étoffe d'étoiles
Arrachées à la nuit, est encerclée par les ombres.
En spectatrice impuissante fardée d'un teint pâle
Elle se pose à demi sur quelques décombres.
De sa lumière grandissante elle illumine
Ce qui fut jadis le pinacle d'un âge d'or.
Les restes d'un champs de bataille millénaire
Qui transforma le monde en amas de chaire.
Les hommes affamés, de leur mère sont repus.
Ne reste qu'une meute face à la sagesse déchue.
Loups affamés quêtant un banquet de pleurs saintes,
Maîtres d'un univers et d'une planète éteinte.
