Par delà les sons retentissants qui m’assènent,
Les lueurs brouillées par l’eau inondant mes yeux,
Mes pensées aussi mortes qu'elles sont en feu,
Un flambeau disparaît sans bruit et sans haleine.
Ce qui devait arriver enfin arriva,
Tout se consume dans la poussière et les flots,
Une flamme affaiblie qui lentement s’en va
Et s'éteint étouffée par ses tout derniers mots.
Par delà les sons silencieux qui m’assenaient,
Les lueurs finales sur l’eau couvrant mes joues,
Mes pensées sont plus mortes qu'elles ne l'étaient,
Une âme éteinte sans bruit et sa mèche à bout.
La lumière se tait et le jour se fait sourd,
Dans un dernier râle d'un feu en agonie,
Le trépas laisse place à un silence lourd,
Et le cierge se meurt. Ainsi tout est fini.
Oui ! Enfin un choual poème qui a du sens, qui respectent les rimes et les pieds. Nice.