Elle lui tourne le dos. Tout est noir autour d'eux, on ne distingue que des silhouettes. Elle se retourne et s'approche, un sourire illuminant son visage contraste avec l'aspect lugubre du monde qui les entoure.Elle dit d'un ton enjoué:
«J'ai quelque chose à te dire!»
«Qu'est-ce qu'il y a?»
Les voix résonnent et se perdent dans l'abîme. Il a peur, peur de ce qu'il va entendre, peur de ce sourire, peur que tout s'arrête. Cette peur s'insinue jusque dans ses entrailles en une danse viscérale.
Elle s'approche un peu plus, il plonge ses yeux dans les siens leurs lèvres s'effleurent, leurs souffles se confondent. Elle murmure :
«Je vais t'oublier.»
C"est bien écrit mais on a l'impression qu'il s'agit d'un extrait ou à la limite d'une fin de roman. Pour un format aussi court, ça manque de poésie ou d'actions.
